Desjoyeaux refait l'histoire du rugby, né sur un bateau
Le probable futur vainqueur du Vendée Globe a posté un message sur le site du Racing Metro, club parrain du navigateur, afin de raconter comment a été inventé le rugby : sur un paquebot par des marins au large de l'Argentine...
Michel Desjoyeaux réécrit l'histoire. Alors que le skippeur de Foncia, dont la branche construction, "Foncier Construction", est l'un des sponsors du Racing Metro, touche au but dans le Vendée Globe (sa victoire et arrivée aux Sables d'Olonne est prévue dimanche), il en a profité pour envoyer un petit message aux joueurs du club altoséquanais.
Posant avec le maillot Ciel et Blanc, le marin raconte, à sa sauce, comment le rugby a été inventé. "En fait, ce sont des marins qui ont inventé le rugby, ils étaient trente sur un bateau et commençaient à trouver le temps long, empétolés au large de l'Argentine. Ils ont séparé l'équipage en deux, les tribordais et les babordais. Ce qui s'appelle aujourd'hui la mêlée se jouait au dessus des écoutilles ouvertes : quand la pelote de cordage, remplacée aujourd'hui par un ballon, tombait dedans, ils faisaient un pont et poussaient, jusqu'à ce que le talonneur d'une équipe puisse choir dans la cale, récupérer le "ballon", et son équipe marquait un point", peut-on lire sur le site officiel des Racingmen.
Vivement la troisième mi-temps
Et pour Desjoyeaux, le terme de "troisième mi-temps" est né lors du retour sur terre : "Puis, arrivés au port, ils partaient en deux clans, en bordé, dirait-on aujourd'hui, les gars d'tribord et les gars d'babord. Ce n'est que plus tard, dans une version terrienne du jeu, qu'apparut le terme "3ème mi temps" mais c'est la même chose, on s'en doute ! Ouais, c'est vrai, ça, vivement la troisième mi-temps, qu'on parte en bordé !", poursuit-il.
Le marin de Port-la-Forêt confie que les rugbymen du Racing ont été ses "supporters pendant trois mois". Ils lui ont d'ailleurs offert un maillot dédicacé, qu'il a trouvé dans ses cadeaux de Noël. Et attendant désormais d'aller les encourager : "Vivement le prochain match, que j'aille à mon tour les supporter, au sens second du terme, parce que c'est du costaud, j'vous l'dis", conclut le Breton.
Sportweek