Pro D2. Ce n'est plus un purgatoire (La Dépêche)

Pro D2. Ce n'est plus un purgatoire



La deuxième division professionnelle a gagné ses lettres de noblesse au fil des années… Voilà une compétition homogène qui dispense beaucoup d'intérêt même si le rugby pratiqué n'est pas toujours spectaculaire.

Longue et éprouvante pour des effectifs forcément limités, elle réserve jusqu'au bout pas mal de pièges et de la faculté de chacun à bien négocier les inévitables dépressions en cours de saison, dépend la réussite de celle-ci. C'est ainsi que cette fois on a vu Agen débuter son exercice de façon laborieuse (5 défaites lors des 9 premiers matches… 12e fin septembre-début octobre) avant de trouver un impressionnant rythme de croisière (17 victoires lors des 21 dernières rencontres !)

D2, division adaptée aux budgets limités

La D2 peut constituer un purgatoire plus ou moins long - Montauban et Toulon y sont passés avant de se réinstaller en Top 14… Cette année, Agen et Albi, peuvent envisager une remontée dans l'élite- ; mais elle peut aussi s'avérer une compétition totalement adaptée à certaines villes moyennes et/ou à des clubs aux budget limités. C'est ainsi que La Rochelle, Pau, Grenoble, Lyon, Oyonnax, Tarbes, Bordeaux-Bègles, Narbonne ou Colomiers y ont trouvé ou peuvent y trouver, en l'état de leurs ambitions, terrain à leur mesure, de même que Dax et Mont-de-Marsan, fraîchement relégués cette saison du Top 14. Le tout est de savoir si, chaque saison, deux clubs de D2 sont réellement en mesure de monter en Top 14 et si deux clubs de Fédérale 1 sont réellement en mesure d'accéder sans dégâts à la pro D2 car les « redescentes » sont nombreuses. Le débat reste ouvert…

En attendant, les règles étant ce qu'elles sont, Le RCF/Metro sera accompagné cette année par Agen, Albi, La Rochelle ou Oyonnax tandis que Bourg -en-Bresse et Béziers vont être relégués en fédérale 1.


La Dépêche