Calendrier Top 14 (2009-2010)

val a écrit:

Trois rencontres ce mercredi

Trois matchs amicaux sont prévus ce mercredi. Bayonne affrontera l'Ulster à 20 heures à Jean-Dauger, Albi en découdra avec la Roumanie à Saint-Affrique à 18 heures et Montpellier joueront contre Leicester à 20 heures, toujours à Saint-Affrique dans le cadre du Challenge Vaquerin.

Les résultats de mercredi

Plusieurs matches amicaux se déroulaient mercredi soir. En ce qui concerne les victoires d'équipes tricolores, Montpellier a dominé Leicester (24-9), tandique que Bayonne a pris le meilleur sur l'Ulster (17-10). En revanche, l'équipe nationale de Roumanie a eu raison d'Albi (26-7).

Usap : A 27 contre le Racing

Le staff perpignanais a communiqué un groupe de 27 joueurs pour le match contre le Racing-Metro vendredi soir à Aimé-Giral. Nicolas Durand (cheville), Henry Tuilagi (cuisse) et Jérôme Porical (crête iliaque) seront ménagés tandis que les convalescents et les internationaux resteront indisponibles.

En revanche, les champions de France enregistreront les retours de Grégory Le Corvec, Viliami Vaki, David Mélé et Farid Sid.

Le groupe perpignanais.- Freshwater, Bourrust, Chobet, Schuster, Geli, Tincu, Alvarez-Kairélis, Britz, Olibeau, Vilaceca, Le Corvec, Guiry, Vaki, Tonita, Perez, Mélé, Cazenave, Laharrague, Hume, Marty, Grandclaude, Sid, Manas, Candelon, Michel, Burger, Battle.

BO : Avec Traille et Balshaw

Le staff biarrot a retenu un groupe de 26 joueurs pour le dernier match amical, contre Toulouse vendredi. Le centre de l'équipe de France Damien Traille et l'ancien ailier de l'Angleterre Ian Balshaw y font leur première apparition. Le Français devrait jouer le dernier quart d'heure de la rencontre.

Le groupe biarrot.- Coetzee, Moala, August, Terrain, Johnstone, Barozzi, Thion, Taele, Carizza, Lakafia, Guyot, Harinordoquy, Faure, Vahafolau, Cibray, Lesgourgues, Courrent, Peyrelongue, Gimenez, Mignardi, Traille, Tranier, Gobelet, Balshaw, Couet-Lannes, Brusque.

Toulon-Brumbies ce soir

Les Toulonnais joueront leur troisième match de préparation ce soir à Mayol. Ils affronteront les Brumbies à 20h30. Les Australiens, défaits à Bourgoin et à Bayonne, restent sur une victoire à Perpignan (17-0).

Bourgoin doit une revanche

A la lutte pour le maintien la saison passée, Wessel Jooste reconnaît que lui et ses coéquipiers doivent une revanche aux supporters du CSBJ.

Le deuxième ou troisième ligne du CSBJ reconnaît que son club doit réussir une meilleure saison que la précédente en Top 14.(EQ)Opéré en fin de saison dernière, Wessel Jooste, le deuxième ou troisième ligne de Bourgoin, fait son retour à la compétition vendredi soir contre le Stade Français, en amical. Depuis le début de la préparation, son genou tient, comme il l'explique sur le site du club: «Après les trois semaines d'entraînement, j'avais mal partout. Mais pas au genou. J'espère que ça va continuer.»

A la lutte pour le maintien avec ses coéquipiers, le Sud-Africain, qui a «encore en tête la saison dernière qui ne s'était pas très bien passée», reconnaît que l'«on doit une revanche à nos supporters ». Afin de bien préparer la saison, le dernier match amical contre le Stade Français est d'une importance capitale. Jooste : «Le but, c'est de mettre en place notre jeu avant le début du championnat. On va essayer de nouvelles choses qui ont plutôt bien marché ces dernières semaines à l'entraînement, même si c'est une autre histoire de les réussir en match.»

Et la première rencontre de Top 14 contre Clermont le 15 août? «C'est sûr qu'on 'a déjà en tête. Mais on ne stresse pas, car après Paris, on a encore une semaine pour bien préparer ce grand rendez-vous.» Pour préparer cette rencontre, sûr que les Clermontois auront un oeil du côté de Pierre Rajon, où Bourgoin accueille les Parisiens.

Racing : Le groupe contre l'Usap

L'encadrement du Racing-Metro a communiqué un groupe de 27 joueurs, retenu pour le match amical à Perpignan vendredi soir. Galindo, Leo'o, Clarke, Qovu, Raiwalui, Goosen, Gaugau et Bobo, blessés, n'en font pas partie.

Le groupe du Racing-Metro.- Scarbouroug, Fortassin, Ward, Saubade, Vakaola, Chavancy, Masi, Taione, Mehrtens, Wisniewski, Fillo, Berry, Cronje, Lane, Vaquin, Chabal, Nallet, Delappe, Baïocco, Orlandi, Lo Cicero, Mérabet, Tuugahala, Smith, Diomandé, Festuccia, Noirot.




27 joueurs et pas de F. Culine, pourtant pas blessé

« Se mettre en place avant d'affronter Montauban »

Rugby/Amical. Un bon test pour le Stade ce soir à Biarritz (21 heures).



À Aguilera, ce soir, face à Biarritz (21 heures), le Stade disputera son dernier match de préparation avant la grande rentrée prévue samedi prochain à Montauban. Après les deux cartons réalisés face à Montpellier et Albi, il s'agira de confirmer face à des Basques qui devraient leur donner du fil à retordre.

« Il faut relativiser la victoire face à Montpellier car les Héraultais rentraient d'un stage en altitude. Nous avions demandé aux joueurs d'envoyer du jeu sans se préoccuper des schémas stratégiques. Face à Albi, des annonces ont été mises en place, mais cela a été plus corsé avec une première mi-temps difficile et équilibrée », lance Philippe Rougé-Thomas, entraîneur en charge des trois-quarts. Et l'ancien ouvreur « rouge et noir » d'aborder la confrontation de ce soir : « Cela sera plus costaud que précédemment et l'opposition se rapprochera sans doute plus de ce qui nous attend à Montauban. Nous allons de plus pouvoir utiliser les internationaux, ce qui nous permettra de faire souffler l'équipe qui ira dans le Tarn-et-Garonne. L'objectif pour ces derniers sera vraiment de se mettre en place. Concernant les internationaux, ce sera une reprise avec le rugby car il ne faut pas oublier qu'ils n'auront que deux entraînements avec ballon derrière eux. »

À noter enfin que, pour cette confrontation, le groupe sera amputé de Lamerat et Michalak (cuisse), Elissalde (tendinite à une voûte plantaire) et Bouilhou (dos).

Le groupe toulousain : Poux, Lecouls, Human, Montès, Lacombe, Basualdo, Maestri, Ledevedec, Albacete, Millo-Chluski, Nyanga, Picamoles, Maka, Dusautoir, Lamboley, Kelleher, Bézy, Doussin, Clerc, Heymans, Swanepoel, Donguy, Kunavore, David, Jauzion, Ahotaeiloa, Fritz, Médard, Poitrenaud.


La Dépêche

Toulon bat les Brumbies

Troisième défaite en quatre matchs pour les Brumbies, qui ont clôturé leur tournée française par un revers à Mayol. Les Australiens ont été vaincus 20-6 par le RCT au terme d'un match un peu mitigé de la part des Toulonnais.

Les matchs amicaux

La série des matchs amicaux de pré-saison continue. Voici le programme pour ce vendredi 7 août :

Top 14:

Montauban/Leeds à Issoire (18 heures) ; Bourgoin/Stade français à Pierre Rajon(18h30) ; Perpignan/Racing Metro à Aimé Giral (19 heures) ; Biarritz/Toulouse à Aguiléra (21 heures) ; Clermont/Glasgow à Issoire (20 heures)

Montauban bat Leeds

Montauban a battu les Anglais de Leeds (28-12) vendredi soir à Issoire, en match amical. un bon succès pour les Tarn-et-Garonnais, à une semaine de la reprise du Top 14.

Amical : Bourgoin-Paris (20-20)

Bourgoin et le Stade Français, opposés en amical vendredi, ne sont pas parvenus à se départager. Les deux équipes se sont quittées sur le score de 20 partout.

Le Racing bat Perpignan

Le Racing a signé un succès de prestige en match amical en s'imposant à Aimé-Giral face au champion de France, Perpignan (23--20).

Les deux équipes ont inscrit deux essaus chacune, par l'intermédiaire de Candelon et Michel pour l'Usap, et de Chavancy et Saubade pour les Parisiens.

Clermont solide

Lors du Tournoi d'Issoire, Clermont a battu les Ecossais de Glasgow, 12 à 0, grâce à deux essais signés Debaty et Rougerie.

CO : les deux nouveaux capitaines à la barre


Alexandre Albouy et Sébastien Tillous-Borde, les demi-de-mêlée castrais, nous livrent leurs impressions avant le dernier match amical face au Leicester ce soir à 18h30 et à une semaine de la reprise du Top 14.



Tillous-Borde et Albouy, adversaires l'an dernier, vont se passer le brassard cette saison.Est-ce que vous vous attendiez à cette nomination et comment avez-vous réagi ?

Alexandre Albouy : Non, je ne m'y attendais pas. Maintenant, je suis revenu à Castres pour donner, pour partager. Je n'ai pas d'ambition individuelle, mais des ambitions collectives. J'arrive avec des expériences, celles que j'ai pu vivre ici et à Paris. En faire profiter les autres fait partie de l'état d'esprit avec lequel je reviens.

Sébastien Tillous-Borde : Pas vraiment. Mais le demi-de-mêlée joue déjà un rôle important dans une équipe. D'être capitaine ou pas, cela ne change pas grand-chose. Il faut être un leader de toute façon. La saison dernière, je m'investissais déjà beaucoup. J'ai toujours aidé le capitaine, essayé de me placer en leader. C'est juste le toast avec l'arbitre qui va changer cette saison (sourire).

Pensez-vous que le poste de demi de mêlée est idéal pour commander sur le terrain ?

Alexandre Albouy : Sur le terrain oui parce que nous sommes chargés d'annoncer les touches, d'annoncer les lancements de jeu, de diriger plus ou moins la défense. On est au milieu donc l'endroit le mieux placé et le plus stratégique pour commander sur le terrain.

Sébastien Tillous-Borde : Cela dépend. Il y a beaucoup de bons capitaines dans le Top 14 qui ne sont pas demi-de-mêlée. Cela rajoute une pression sur le demi-de-mêlée qui a déjà beaucoup de responsabilités.

Comment concevez-vous ce rôle du capitaine sur le terrain ?

Alexandre Albouy : Je n'ai jamais été quelqu'un de ronchon. Et je n'ai pas l'intention de changer. La vie m'a prouvé que c'était en restant soi-même que cela se passait le mieux. Donc, je pense avoir une certaine vision du jeu. J'ai le sentiment d'avoir du recul, d'être posé et que cela fait partie de mes qualités. Je ne subis pas la pression, je ne subis pas les émotions donc dans le rôle de capitaine je vais rester égal à moi-même. J'ai toujours aimé parler aux joueurs, mais en parlant à part tranquillement, plutôt que de crier devant tout le monde qui est une chose qui ne sert à rien pour moi.

Sébastien Tillous-Borde : Un capitaine doit être posé et avoir de l'emprise sur le groupe. Un capitaine doit être exemplaire sur le terrain et en dehors. Il faut être assidu aux entraînements et rigoureux. Il ne faut surtout pas être dans la logique « Faîtes ce que je dis mais pas ce que je fais ». Il faut savoir motiver ses coéquipiers. Car sur le terrain, il faut 15 capitaines.

Et en dehors des matchs et des entraînements est-il aussi un relais entre les joueurs et le staff ?

Alexandre Albouy : Bien sûr, cela fait partie de notre rôle. C'est une chose que je ne faisais peut-être pas à 20 ans, mais que je fais naturellement maintenant de par mon vécu. J'ai du passé derrière moi, et je peux sentir si un gars a un souci, s'il change d'humeur. Il s'agit aussi de percevoir l'état général du groupe. C'est la quatorzième saison que je vis à ce niveau avec des groupes différents, donc je commence à en connaître sur les états d'âme que peuvent avoir chacun en fonction des résultats, de jouer ou de ne pas jouer, voire sa vie personnelle.

Sébastien Tillous-Borde : Oui bien sûr. On parle davantage avec les coachs que d'autres joueurs. On doit faire transmettre les messages dans les deux sens. On doit faire remonter ce que ressent le groupe et redescendre les attentes des entraîneurs.

Quels sont les enseignements tirés de la victoire face à Dax ?

Alexandre Albouy : Franchement, pour moi, il n'y a pas de grands enseignements à en tirer. Mis à part que c'est positif parce qu'on a bien gagné. L'opposition était ce qu'elle était, face à Leicester cela sera multiplié par dix. Contre Dax, on était un peu fatigué, on sortait de stage, donc il ne fallait pas trop tirer sur les organismes.

Sébastien Tillous-Borde : C'était un match de reprise face à une équipe de Pro D2 assez jeune. On était bien dans le match notamment défensivement. On marque sur des ballons que l'on récupère et qu'on relance bien. Tous les joueurs ont répondu présent. Mais il y a eu quelques déchets notamment sur les lancements en touche. Cela va venir avec le temps. D'autant qu'on avait fait une semaine de stage très physique et qu'on n'était pas très frais.

Selon vous le CO est-il complètement prêt à entrer dans la compétition du top 14 ?

Alexandre Albouy : Aujourd'hui, avant ce match contre le Leicester, je réponds non. Par contre je suis persuadé que l'on sera prêt samedi prochain à Biarritz. Pourquoi non, parce qu'il y a encore des réglages à faire, parce qu'il y a beaucoup de choses à ingurgiter. Par exemple pour les avants au niveau de la touche. Il y a tellement de combinaisons, tellement de choses qu'il y a encore beaucoup de détails à régler. Donc, aujourd'hui non, mais pendant la semaine avant Biarritz, tout le monde va prendre conscience que ça va devient sérieux. De plus on va cibler les choses, se concentrer sur un match.

Sébastien Tillous-Borde : On a bien travaillé physiquement. On a beaucoup bossé. On verra ce soir si on est prêt mais on a plutôt intérêt à vite trouver des repères.

Un déplacement à Biarritz pour débuter est-ce une bonne chose pour vous ?

Alexandre Albouy : C'est un match comme un autre. Je vais dire un truc plus personnel, j'ai vécu bon nombre de saisons et je sais qu'il faut commencer par un match quel qu'il soit. Est-ce que c'est mieux à l'extérieur ou à la maison ? A Biarritz ou ailleurs, franchement ce qui compte c'est ce qu'on va faire sur le terrain, c'est ce qu'on va vivre ensemble. On verra bien si dans le bus au retour on est content, si on a tout donné. Biarritz est peut-être très fort, mais c'est surtout à nous de les obliger à être très fort s'ils veulent nous battre.

Sébastien Tillous-Borde : C'est un avantage de jouer à l'extérieur. Cela donne moins de pression. Et pourquoi pas aller faire quelque chose là-bas ? Les saisons précédentes, on n'était jamais loin d'eux lors des confrontations. Je crois qu'on a un coup à faire à Biarritz si on y met l'engagement. Le premier match se joue davantage sur l'envie que sur le rugby.

La Dépêche

Les Albigeois à la recherche de la bonne formule

Dernier test pour le Sporting Club Albigeois qui affronte la formation anglaise de Sale à 16 h 30 sur la pelouse de Camarès.


Pour son troisième et dernier match amical avant la reprise du championnat de Top 14, le Sporting Club Albigeois affronte Sale cet après-midi à 16 h 30 à Camarès. Un club de la banlieue de Manchester, fortement remanié à l'intersaison (départs de Saint-André, Bruno, Faure et Chabal), qui reste toutefois redoutable avec dans ses rangs, des joueurs comme le pilier Andrew Sheridan, le 3/4 Matthew Tait, l'arrière Mark Cueto ou bien encore le demi d'ouverture Charlie Hodgson.

Une opposition qui va faire figure de véritable test pour les Tarnais, qui jusqu'alors, se sont inclinés face au Stade Toulousain et contre l'équipe nationale de Roumanie, sans toutefois démériter. Certes, à chaque fois le tableau d'affichage est conséquent, mais ne reflète nullement la physionomie des rencontres.

Rien laisser au hasard
Le groupe est en rodage, cherche encore ses marques, mais à chacune de ses sorties, il est à créditer de bonnes séquences de jeu. Si bien qu'au sein de l'encadrement jaune et noir, rien ne laisse transparaître une éventuelle crainte pour l'avenir. Le propre des rencontres amicales étant de permettre aux équipes de trouver la bonne formule, de mettre en place une organisation de jeu, ces défaites ne peuvent remettre en cause la qualité des Albigeois. Pour lâcher véritablement les « chevaux », Éric Béchu attendra la semaine prochaine et la réception du Racing Métro lors de la première journée de championnat.

En attendant, les Jaune et noir qui sont en stage à Lacaune depuis le début de la semaine, s'entraînent sans relâche, en participant à deux entraînements quotidiens, sans oublier les séances vidéos. Les mêlées, les touches, les lancements de jeu ont été corrigés et travaillés. Rien n'est laissé au hasard par l'entraîneur Éric Béchu, qui nul doute, saura trouver la bonne formule, pour faire de son équipe la plus compétitive qui soit.

Pour défier l'équipe de Sale, le mentor tarnais devrait aligner un quinze de départ différent de celui qui a débuté face aux Toulousains et aux Roumains.

Les joueurs du SCA parviendront-ils à faire taire le proverbe « Jamais deux sans trois » face aux Anglais ? Il faut l'espérer, car débuter la saison en ayant connu les joies d'une victoire, cela fait toujours du bien au moral…


La Dépêche

Biarritz domine Toulouse


Biarritz a battu le Stade toulousain 22 à 14 (mi-temps: 19-7) en match amical vendredi soir au stade Aguilera à Biarritz.

Les premiers enseignements

Certains gros calibres du Top 14 en ont fini avec leurs matches de préparation. Certains enseignements peuvent en être tirés.

Perpignan, le champion de France, est encore dans le doute. Même s'il n'y a pas péril en la demeure, l'USAP n'a pas pu trouver réponse à toutes ses questions lors de ses deux matches de préparation. Les défaites face aux Brumbies (0-17) et face au Racing Métro 92 (20-23) vendredi, n'ont pas permis de savoir où l'équipe se situait exactement. Capitaine face au Racing, Jean-Pierre Pérez confiait qu'il était «incapable de dire si l'équipe sera collectivement à 50, 60 ou bien 100 % dans une semaine». Le match face aux Brumbies avait permis de voir ce qu'il restait à travailler. Le match face au Racing a prouvé que le travail n'était pas achevé. Mais il ne faut pas jeter l'eau du bain et le bébé avec pour autant. Vendredi, les Catalans ont démontré que leur pack avait des argument à faire valoir, même si Jacques Brunel regrettait tous ses ballons portés. Mais encore une fois, il faut replacer ces actions dans le contexte d'un match amical. En revanche, le Racing semble déjà sur la bonne voie. Et les trois-quarts, à l'image de Julien Saubade, semblent avoir du feu dans les jambes.


Biarritz est prêt
Parler d'ambitions retrouvées à propos du Biarritz Olympique n'est pas un euphémisme. Les Basques ont enchaîné les bonnes sorties et avec, pour cerise sur le gateau, une victoire sur Toulouse (22-14) vendredi. Même s'il est trop pour tirer des conclusions, le BO semble avoir retrouvé toute son efficacité. Sa défense est redevenue hermétique et son jeu s'appuie sur des fondamentaux simples mais rudement bien maîtrisés pour l'instant. Du côté toulousain, les indicateurs sont toujours dans le vert malgré la défaite à Aguiléra. L'enthousiasme perdu en fin de saison dernière est bel et bien de retour et les trois-quarts ont de nouveau trouvé le trousseau de clés qui permet d'ouvrir les défenses adverses. Ne reste plus qu'à régler ce problème de charnière où de nombreux blessés se pressent au portillon.


Paris attend encore
Pour son premier vrai match de préparation (la victoire face à Grenoble était disputée en trois tiers-temps), le Stade Français a dû se faire violence pour arracher le nul face à Bourgoin (20-20) vendredi. Sans ses internationaux, le club parisien a procédé à une large revue d'effectif et n'a pas pu tester réellement son collectif. Il faudra donc attendre la première journée de championnat pour voir à quoi pourra ressembler le Stade Français version 2009-2010. Pour Bourgoin, ce résultat est encourageant. La domination berjallienne en mêlée est une satisfaction qu'il faut toute fois modérer en raison du gros turn over parisien (6 pilliers utilisés). Vendredi, Clermont était également sur le près. Les Auvergnats se sont montrés solides face à Glasgow (12-0). Les deux essais de Rougerie et Debaty sont autant de signes encourageants. On peut espérer que cette année, les Jaune et Bleu ne rateront pas leur début de saison. Même constat pour Toulon qui a signé, jeudi, une nouvelle victoire (20-6) face aux Brumbies.

L'Equipe

Les matches amicaux du samedi 8 août

Albi-Sale
Leicester-Castres
Brive-La Rochelle
Narbonne-Montpellier

Huit délocalisations


Huits matches de Top 14 seront délocalisés au cours de la saison 2009-2010. En dehors des classiques déplacements du Stade Français au stade de France, Bayonne et Biarritz feront un petit tour par l'Espagne, et pas plus tard que la deuxième journée pour l'Aviron Bayonnais.

2e journée, vendredi 21 août:
Bayonne - Stade Français à San Sebastian (Espagne, stade Anoeta)

6e journée, 11 ou 12 septembre:
Bourgoin - Perpignan, à Grenoble (Stade des Alpes)
Biarritz - Bayonne, à San Sebastian (Espagne, stade Anoeta)

10e journée, 24 octobre:
Stade Français - Perpignan, au Stade de France

15e journée, 5 décembre:
Stade Français - Bayonne, au Stade de France

18e journée, 9 janvier 2010:
Stade Français - Biarritz, au Stade de France

21e journée, 6 mars 2010:
Stade Français - Stade Toulousain, au Stade de France

24e journée, 3 avril 2010:
Stade Français - Clermont, au Stade de France


L'Equipe

Le calendrier remanié

Cette saison, la quête du Bouclier de Brennus sera encore périlleuse. La nouvelle formule du Top 14 pourrait bien révéler quelques surprises en raison d'un calendrier tortueux.

Qui soulèvera le Bouclier de Brennus en fin de saison ?(EQ)Le Top 14 fait peau neuve à l'occasion de la saison 2009-2010. Le principal changement concerne l'accession aux phases finales. Le premier et le deuxième seront qualifiés pour les demi-finales. Ils ne joueront pas à domicile mais auront le choix des stades désignés pour accueillir les rencontres. Les clubs classés entre les places 3 et 6 disputeront un match de barrage qui désignera les deux derniers demi-finalistes. Cette modification a pour but de relancer l'intérêt des dernières journées de championnat et de contraindre les clubs à ne pas faire d'impasses au cours de la saison.

Calendrier

- Le Top 14 (saison régulière) débutera le vendredi 14 août 2009 et s'achèvera le 24 avril 2010. Alors qu'une trêve était observée pour les fêtes de fin d'année, cette année des rencontres sont programmées le 30 décembre et le 3 janvier. La trêve interviendra entre le 21 et le 28 décembre.

- Quatre journées seront disputées en semaine. La quatrième (mercredi 2 septembre), la douzième (jeudi 5 novembre), la seizième (mercredi 30 décembre) et la dix-neuvième (mercredi 27 et jeudi 28 janvier).

- Les barrages auront lieu les 7 et 8 mai 2010.
- Les demi-finales se dérouleront les 14 et 15 mai 2010.
- La finale aura lieu le 29 mai 2010 au stade de France.

Les doublons

Cette année encore, des journées de Top 14 se dérouleront en même temps que des matches internationaux. Pendant la tournée d'automne (France-Afrique du Sud, le 14 novembre et France-Nouvelle-Zélande, le 28 novembre) et bien sûr pendant le Tournoi des VI Nations (France-Italie, le 14 mars 2010).


L'Equipe

PIERRE-YVES REVOL. Le président de la Ligue prédit un Top 14 passionnant

« Le plus ouvert depuis dix ans »



« Sud Ouest ».

On présente le Top 14 à venir comme la superproduction de la décennie. Partagez-vous l'attente générale ?

Pierre-Yves Revol. Ce championnat s'annonce sur le papier comme la plus ouvert depuis longtemps. Dans la continuité du titre de Perpignan qui constituait une demi-surprise. En marge des quatre ou cinq clubs qu'on retrouve depuis dix ans, nous avons des clubs émergents avec des ambitions significatives : le Racing, Brive, Toulon, Bayonne. Et quelques outsiders comme Castres. Au final, on peut espérer une compétition dense et un intérêt supérieur.

On craignait que les conséquences de la crise fragilisent les clubs cette saison.

Y-a-t-il un risque pour que certains ne puissent pas tenir leurs budgets ?

Le risque est potentiellement plus important dans des clubs de villes moyennes épaulés par un mécène. L'exemple de Bourgoin qui peine pour boucler son budget est symptomatique. Ces clubs-là sont plus fragiles que ceux des grandes métropoles ou ceux qui ont réussi à diversifier leurs revenus. Globalement, il y a eu un ralentissement de la croissance des budgets avec une hausse de 5 % seulement en Top 14 et une baisse de 17 % en Pro D2. Mais le différentiel va sans doute s'accentuer entre les clubs des grandes villes ou ceux qui disposent d'un grand stade à proximité et les autres, sous l'impact des recettes guichets.

Dans ces conditions, une réduction à terme de l'élite de 14 à 12 clubs est-elle inéluctable ?

Non. Ce n'est pas une fatalité. Elle n'est pas souhaitable pour l'instant d'un point de vue de l'implantation territoriale. La renégociation des droits de retransmission en 2011 constituera une échéance importante. Ces droits ne doivent pas seulement servir à alimenter la masse salariale des grands clubs. Leur redistribution doit permettre d'organiser une compétition ouverte et large. Un certain nombre de clubs ont besoin de ressources supplémentaires. Aujourd'hui, le reversement des droits ne représente que 7 à 16 % du budget des clubs contre plus de 60 % dans certains clubs de Ligue 1 de football.

Les barrages étaient un souhait de Canal +.

Aviez-vous la renégociation en tête en les ajoutant au calendrier ?

Ce dispositif était surtout un voeu de la Ligue et des clubs. Cela ne nous a pas été imposé par Canal +. Mais tout ce qui renforce l'intérêt sportif de la compétition renforce l'intérêt des diffuseurs.

Vous avez pris l'engagement d'amener le nombre de joueurs formés en France à 50 % des effectifs l'an prochain.

Les clubs sont-ils capables de tenir ces objectifs ?

Entre 2002 et 2008, le pourcentage de joueurs non formés en France est passé de 12 % à 42 %. On ne pouvait pas laisser cette progression continuer. Ce n'est pas bon culturellement. C'est mauvais sportivement pour l'équipe de France. Cette année, malgré l'arrivée de joueurs anglais, il y a un premier coup de frein, avec une cinquantaine de joueurs « étrangers » en moins.

Le label « meilleur championnat de clubs du monde », vous semble-t-il justifié alors que l'an passé il n'y a eu qu'un club français en quarts de finale de Coupe d'Europe ?

Oui, si l'on raisonne en terme d'attractivité, cette appellation ne me semble pas usurpée. Il y a eu des aléas sportifs la saison dernière en Coupe d'Europe. On sait aussi qu'on a un championnat acharné, atypique, et que les provinces celtes font de cette compétition leur priorité.



SO

Top 14. Stars et argent : une affaire qui marche



Business. Le championnat de France, autrement dit le Top 14, n'a jamais été aussi attractif même s'il n'ignore pas la crise.



Qu'il est loin ton rugby papa. Finies l'enveloppe et la poignée de main à l'issue de la rencontre. Le rugby est professionnel depuis 1995 et en termes économiques, son ascension fut aussi méthodique que spectaculaire, même s'il n'atteint pas encore la démesure du football.

Six clubs sur quatorze dépassent désormais les 15 millions d'euros de budget. Impensable il y a quelques années encore. Le rugby ne connaîtrait donc pas la crise ? Pour cette saison, les budgets des clubs sont en hausse de 5 % en moyenne. Souvent en faveur des clubs les plus huppés qui tablent sur des recettes guichets plus importantes, en délocalisant les rencontres dans des enceintes plus grandes (lire ci-dessous).

Toutefois, la comparaison avec le football tourne toujours largement en faveur du ballon rond, lorsqu'il s'agit d'argent. La somme des deux derniers budgets de Ligue 1 (Auxerre et Boulogne) est à peu près équivalente à la somme des deux premiers budgets de Top 14 (Stade toulousain et Stade français).

Le Stade toulousain (premier budget français par son chiffre d'affaires) est bien loin des 200 millions d'euros de budget de Lyon.

De même, le rapport est de 1 à 4 en ce qui concerne les salaires. Le salaire moyen en Top 14 étant de 11 000 € contre 44 000 € en Ligue 1.

Mais que serait cette Ligue 1 si elle ne bénéficiait pas de la manne exceptionnelle (668 millions d'euros) que constituent les droits de télévision signés avec les opérateurs Canal + et Orange ? La part des droits télé dans le rugby représente de 7 à 16 % du budget des clubs, quand elle s'élève à plus de 50 % pour quasiment tous les clubs de Ligue 1.

On mesure ici - et le président de la Ligue nationale de rugby, Pierre-Yves Revol s'en explique dans un entretien en bas de page - quel sera l'enjeu de la prochaine négociation pour la reconduction du contrat des droits de télévision…

l'heure des grandes villes ?

Néanmoins, tout n'est pas rose pour tout le monde dans ce Top 14. lequel s'appuie encore trop souvent sur des mécènes: le déclin financier de Bourgoin coïncide avec le retrait de son président, Pierre Martinet; même Montauban, malgré la fidélité de son public, connaît des difficultés avec la DNACG, l'organisme de contrôle financier (lire en page 10).

De prestigieuses villes moyennes ont ainsi été condamnées à la Pro D 2 (Agen, Pau, Dax ou Mont-de-Marsan).

L'heure des grandes villes est de plus en plus proche : il y a désormais deux grands clubs à Paris, Bourgoin pourrait être absorbé par Lyon, et Marseille (actuellement en Fédérale 1, l'équivalent de la troisième division) met le paquet pour recoller au peloton avec l'arrivée cette année de la star Jonah Lomu.

Vous avez dit stars ? Signe des temps, le Top 14 n'en a jamais connu autant, supplantant le championnat anglais longtemps tête d'affiche européenne. Pour les attirer, des clubs comme Toulon et le Racing-Métro ont pris des risques financiers, symbolisant ce qu'est devenu le Top 14. Le championnat européen le plus attractif. Sportivement et financièrement.




Seule solution pour pérenniser les clubs selon le président Revol


« Il faudrait une augmentation des droits télé »


Pierre-Yves Revol, président de la Ligue nationale de rugby

La crise économique a-t-elle touché le rugby français ?

Globalement, on a constaté une décélération de l'inflation budgétaire. En moyenne, les budgets de Top 14 ont augmenté de 5 % pour la prochaine saison alors qu'ils augmentaient de 10 % les années précédentes. Mais c'est inégalement réparti. Les budgets les plus importants continuent de progresser alors que les budgets moyens se stabilisent, voire régressent. En Pro D2, on enregistre une déflation des budgets de 17 % en moyenne. Un phénomène qui s'explique aussi par la montée en Top 14 du Racing-Métro qui a fait baisser la moyenne de la Pro D2.

Où va s'arrêter cette course à l'argent ?

La Ligue a déjà pris des dispositions. L'instauration du Salary cap pour la saison 2010-2011 va limiter la progression des masses salariales puisque les clubs ne pourront pas dépasser un plafond maximum déterminé. C'est un premier signe fort. Cela permettra aussi de prévenir l'arrivée éventuelle d'investisseurs, étrangers notamment, qui déréguleraient le marché comme on l'a vu dans le foot.

Cette mesure permettra-t-elle aux clubs de villes moyennes de rester compétitifs ?

À partir du moment où l'on considère que le championnat concerne au moins 14 clubs afin d'assurer une bonne représentation géographique, cela contribue en effet à assurer une concurrence.

Cela suffira-t-il ?

Il y a aura toujours des inégalités notamment en terme de recettes aux guichets. On voit bien que les clubs des grandes métropoles qui peuvent délocaliser des rencontres dans des grands stades, comme au Stade de France pour Paris, au Vélodrome pour Toulon ou au Stadium pour Toulouse, s'assurent des recettes plus importantes que les clubs de villes moyennes qui n'ont pas ces infrastructures. Et c'est significatif. Car plus le rugby se développera et connaîtra un succès populaire, plus ceux qui peuvent disposer de grandes enceintes en bénéficieront au détriment des villes moyennes.

Ce succès populaire pourrait être profitable à tous les clubs s'il y avait une hausse des droits télé ?

On va en effet renégocier fin 2010 les droits qui expirent en juin 2011. Ce sera une étape décisive. L'économie générale pourrait être remise en question si on n'arrive pas à redistribuer davantage de ressources aux clubs. Et notamment à ceux qui ne disposent pas de revenus diversifiés. Ceux qui dépendent d'un seul actionnaire mécène sont plus fragiles. Aujourd'hui, les droits télé représentent environ 10 % des budgets des clubs alors que dans le football c'est 50 %. La solution pour pérenniser les clubs est évidemment une augmentation des droits télé. À condition que ceux-ci soient redistribués de façon judicieuse, pas pour alimenter la masse salariale mais bien pour structurer les clubs de façon pérenne.


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Délocalisations : la bonne affaire
Des stades trop petits. Les clubs français touchent du doigt un des freins à leur développement. Les recettes aux guichets sont évidemment plus importantes dans les grands stades. Dès lors, la délocalisation lancée il y a quelques années par le Stade toulousain est désormais pratiquée par de nombreux clubs.

S'il n'a pas encore officialisé son choix, le Stade toulousain a programmé 7 ou 8 matches au Stadium (Coupe d'Europe comprise). Le Stade français a déjà prévu cinq rencontres au stade de France et étudie la possibilité d'aller à Bruxelles. Bayonne copie son voisin biarrot en se rendant à San Sebastian au stade Anoeta pour la réception du Stade français ; la Ligue ayant autorisé la tenue de matches hors du territoire français. Déjà, 20 000 billets ont été vendus pour cette rencontre qui fera certainement le plein (32 000 places). Le club basque doublera ainsi ses recettes guichets. Toulon a pris une option sur le stade Vélodrome à Marseille. Enfin, Bourgoin se rendra à Grenoble pour recevoir Perpignan. Le bonus sur de telles rencontres, selon les clubs et les stades, peut atteindre le million d'euros…


La Dépêche

Toulon : Contre Toulouse à Marseille


Le match entre Toulon et Toulouse, disputé le samedi 19 septembre, aura lieu à Marseille.

Ce devait être le Racing-Métro 92, ce sera finalement le Stade Toulousain. Le RCT délaissera Mayol le 19 septembre prochain pour affronter Toulouse au stade Vélodrome de Marseille. Comme cela avait déjà été le cas la saison dernière.

RUGBY/AVIRON.

Anoeta : 20 000 places vendues


Hier soir, l'Aviron Bayonnais avait dépassé les 20 000 billets vendus pour la rencontre de vendredi soir qui l'opposera au Stade Français, au stade Anoeta de Saint-Sébastien. 57 bus sont également réservés, 46 avec la formule bus + topo à 10 euros, 11 autres à partir d'initiatives privées.

Les réservations reprennent lundi, au siège du club ou sur abrugby.fr. Lundi également, s'ouvre la location à Saint-Sébastien.

Le coup de gueule d'Elissalde


Le Toulousain Jean-Baptiste Elissalde a fait part de son mécontement quant aux horaires des matches du championnat.


«On nous fait jouer le 15 août à 16h00, le 23 décembre à 21h00 et puis on vient nous parler de la santé des joueurs, qui ne doivent pas reprendre avant tant de semaines. C’est n’importe quoi ! Aujourd’hui, il n’y a pas d’accident mais vous avez vu le nombre de joueurs qui restent au sol après les actions ? Je sais bien qu’il y a beaucoup d’enjeux et que c’est difficile mais je pense que le stade serait rempli si on jouait un peu plus tard. Et au contraire, jouer un plus tôt l’hiver», a confié le demi de mêlée du Stade Toulousain Jean-Baptiste Elissalde, sur RMC.