5ème journée de Top 14

CLERMONT - TOULOUSE. Arrivé de Bourgoin, le jeune demi de mêlée international a découvert en Auvergne le confort et les exigences d'un grand club. Ce soir, il devra être à la hauteur de son statut

Parra veut faire vite



Partir favori face au Stade Toulousain, dans un stade de 15 000 places plein à ras bord, Morgan Parra n'a jamais vécu ça. Le demi de mêlée de 20 ans, après trois saisons dans le costume du Petit Poucet berjallien, porte aujourd'hui la tenue dorée d'un géant du rugby français, l'ASM Clermont-Auvergne.

Après seulement 171 minutes de jeu, déjà, le maillot jaune et bleu lui sied bien et il ne se regarde même plus dans la glace. « C'est impressionnant au début, mais on s'y fait vite », résume-t-il. Ce qui l'a impressionné le plus, dit-il, c'est « le professionnalisme » et « le confort » dans lequel travaillent les joueurs du club auvergnat.

« Une équipe qui avance »

Et puis il a compris ce qu'était la pression. « Avec Bourgoin, raconte Parra, on partait en déplacement en espérant grapiller des points... si possible. Avec Clermont, où que l'on joue, il faut toujours faire un résultat pour rester parmi les cadors du championnat. Tout le monde attend la grosse équipe, tout le monde veut battre le vice-champion de France. » Arrivé à l'ASM avec le statut récent d'international (9 sélections depuis janvier 2008) et l'étiquette de n°1, Morgan Parra était plus qu'attendu par le public du stade Marcel-Michelin.

« À titre personnel, je suis censé remplacer Pierre Mignoni, qui est un grand monsieur à Clermont. Ici, on me demande beaucoup et très vite », observe Parra. Trop et trop vite ? « Non, c'est impeccable. J'apprends tous les jours et je trouve ici ce que je recherchais. Et, hormis le cadre et les structures, l'état d'esprit ressemble à celui de Bourgoin, avec des joueurs bosseurs qui n'ont pas la grosse tête. » Il réfléchit, et ajoute : « Bon, et puis, dans le jeu, c'est toujours plus facile de jouer dans une équipe qui avance ». Bienvenue dans un « gros club ».

En enfilant la tunique des Jaunards, Morgan Parra assure n'avoir pas senti la poisse qui s'y colle depuis des décennies, ni le poids des dix finales perdues par le club, dont celle du 6 juin dernier face à Perpignan (22-13). « Bien sûr, on s'imprègne de l'histoire du club. Mais je crois que tout le monde a fait le deuil de cette finale. Et puis, la présence de nouveaux joueurs, dont je fais partie, permet de ne pas ressasser tout ça. On a tous envie de ramener un jour le bouclier dans cette ville. »

L'association avec James

Malgré la concurrence du néo-zélandais Kevin Senio et du très prometteur Ludovic Radosavljevic, Morgan Parra est l'associé prioritaire de l'ouvreur Brock James. Une charnière dont l'intelligence et la vivacité, pour peu que les deux joueurs s'entendent, peuvent devenir l'atout majeur de Vern Cotter, manager de l'ASM. « C'est un plaisir de travailler aux côtés de Brock. C'est un gros bosseur, il sait toujours où et quand il faut jouer. Il a une incroyable capacité à évoluer dans deux styles très différents, près de la ligne ou un peu plus loin en utilisant son jeu au pied », se régale Parra, dont la vision du jeu et la précocité ont convaincu le sélectionneur du XV de France Marc Lièvremont.

Vendredi, dans nos colonnes, l'international toulousain Jean-Baptiste Elissalde disait de Morgan Parra : « C'est le meilleur ». L'intéressé est sincèrement surpris : « D'habitude, il ne dit pas ce genre de choses. S'il le pense, ça me fait vraiment plaisir. C'est un grand demi de mêlée, comme Pierre Mignoni, et j'ai eu l'occasion de beaucoup partager avec lui en équipe de France, d'apprendre à ses côtés ».

Les deux numéro 9 seront adversaires ce soir (même si Jean-Baptiste Elissalde devrait être remplaçant), dans une affiche comme Parra n'en jamais connu à Bourgoin. « J'ai envie de confirmer, de faire un gros match », annonce Morgan Parra. À Clermont, c'est ce qu'il faudra faire tous les week-ends, et sans attendre.


SO

Le MTG dans la mêlée


Rugby . Deuxième match en cinq jours pour les Montalbanais qui reçoivent le leader toulonnais cet après-midi à Sapiac (15 heures).

C'est une équipe de Toulon fortement chamboulée qui débarque cet après-midi du côté de Sapiac. Les principales stars ne seront pas là. On ne verra donc pas (à moins qu'il soit présent, physiquement, dans les tribunes) Johnny Wilkinson. À la décharge du groupe de Philippe Saint-André, c'est la troisième rencontre de la semaine pour les Toulonnais. Mais Toulon a un statut de leader à défendre sur les bords du Tarn. Le MTG doit donc s'attendre à un match de gala certes mais aussi de nouveau à un rude, très rude combat. Comme à Paris. Car le MTG doit poursuivre sa marche en avant. Une défaite aujourd'hui et l'exploit de Paris (victoire sur le score de 40 à 35) serait presque oublié. Une équipe remaniée au RCT est, peut être, un avantage pour le groupe dirigé par Marc Raynaud et Sébastien Calvet. Des entraîneurs qui se posaient des questions hier. Des questions qui tournent autour de la composition de l'équipe, surtout devant, et du nombre de joueurs à inscrire sur la feuille de match. Ainsi, y aura-t-il 23 joueurs montalbanais au coup d'envoi face à Toulon ? On ne connaîtra le résultat de cette énigme qu'à l'heure du coup d'envoi ! Alors pourquoi tous ses mystères ?

Passage aux mêlées simulées ?
La Ligue nationale de rugby a une nouvelle fois décidé de ne pas délivrer les trois dernières licences bloquées des Montalbanais (Koffi, Campos et Lozupone) depuis le début de la saison. Hors, il se trouve que cette semaine le talonneur Grégory Arganese s'est blessé à un genou, ce qui l'oblige à déclarer forfait pour la venue de Toulon. Le MTG XV a donc demandé qu'on lui débloque exceptionnellement la licence de son nouveau talonneur Mirko Lozupone (ex-Clermont), comme cela avait été le cas pour deux piliers berjaliens avant la deuxième journée, pour « raisons de sécurité en première ligne ». Refus de la commission médicale. « On trouve étonnant que l'on ne nous accorde pas ce qui a été fait pour d'autres » regrettaient, hier, les entraîneurs M. Raynaud et S. Calvet. « On va certainement être obligé de nous présenter avec 22 joueurs face à 23 Toulonnais » poursuivaient-ils. À moins que la nuit portant conseil, une solution ait été trouvée, au problème. Sans cela, si des blessures se produisent, on pourrait rapidement passer aux mêlées simulées.


LD

SC Albi : il faudra être gaillard à Brive

Rugby, Top 14. Les Albigeois se déplacent à Brive cet après-midi à 15 heures.


Jamais depuis qu'il évolue en Top 14, le Sporting Club Albigeois ne s'est imposé sur la pelouse du Parc municipal des Sports de Brive. Lors de l'exercice 2006-2007, les Tarnais avaient fait match nul 6-6 et la saison suivante, ils avaient chuté lourdement sur le score de 25 à 6.

Autant dire que jusqu'alors, la terre corréziene n'a pas été prolifique pour les Albigeois. Les résultats parlent d'eux-mêmes… De plus, la liste des blessés qui ont rejoint l'infirmerie ne prête guère à l'optimisme avant ce déplacement. Toutefois, dans cette grisaille passagère, plusieurs rayons de soleil semblent tenter une percée.

Tout d'abord, c'est Yohan Misse qui se voit blanchi par la commission de discipline pour un plaquage à retardement que seul le commissaire chargé du visionnage du match face au Métro-Racing a trouvé dangereux.

La seconde bonne nouvelle, c'est l'apparition dans le quinze de départ du 3/4 centre Michel Denêtre, absent depuis le début du championnat. Un retour attendu, tant les hommes à ce poste ne sont pas légions à l'heure actuelle au sein de la maison « jaune et noire ». La chance pointerait-elle enfin le bout de son nez au SCA ?

Lueur d'espoir
La roue commencerait-elle à tourner comme le souhaitent tant dirigeants, entraîneurs et joueurs ? Ce ne sont que des prémices, certes, mais c'est quand même une lueur d'espoir. De là à imaginer que les Albigeois vont enfin signer leur premier succès de la saison à Brive, c'est une autre histoire.

Même si du côté des Tarnais, on s'est préparé en conséquence cette semaine. Seulement, leurs adversaires du jour campent sur une défaite mercredi à Perpignan (21 à 9) et ne se sont imposés sur leur pelouse que lors de la première journée contre Montpellier (30 à 9), avant de partager les points face à Clermont (9 à 9).

Autant dire que pour les protégés Éric Béchu, cette rencontre ressemble à un traquenard, car une contre-performance à domicile ferait désordre pour un club qui joue la H Cup !

Tout comme une défaite, la quatrième de rang pour les Tarnais, les plongeraient un peu plus dans les profondeurs du classement, avant un déplacement périlleux à Toulouse dans une semaine. Toutefois, les Albigeois n'ont nullement l'intention de « jouer les petits bonshommes en mousse » à Brive, comme le chante si bien son président d'honneur Patrick Sébastien.

Bien au contraire ! Les coéquipiers de Vincent Clément sont ambitieux et se verraient bien chanter dans le bus du retour « Ce soir, on va faire la fiesta », si cher au présentateur télé.


LD

Albi prends très cher !!! 5journée, 5 défaite!

Bourgoin prends également très cher !

Allez voir le classement, et imaginez un peut ce soir le perdant de BO/SF

Il vas commencer a y avoir les feu chez l'un des 2



Adishatz

babitcho a écrit:

Allez voir le classement, et imaginez un peut ce soir le perdant de BO/SF

Il vas commencer a y avoir les feu chez l'un des 2



Adishatz

le sf est très mal !!!!!!!

Prochaine journée le STADE FRANCAIS reçoit CASTRES.

CASTRES est pour moi l'équipe du début de saison, avec 2 matchs de moins, ils sont 4 me avec 13 Points a 4 points de PERPIGNAN le LEADER, une victoire de CASTRES a PARIS samedi, et ils peuvent etre 1er quand ils auront rattrapé leur match en retard (a MONTAUBAN et a CASTRES contre ALBI), et un nombre de 6 points possible pour eux !!

Mais il faudra d'abord qu'ils les jouent mais quand surement en semaine, des efforts qu'ils payeront peut etre plus tard.

je rapelle a tous que cette année les 1 et 2 qualifiés directement pour les 1/2, le 3me jouera les 6 et le 4me le 5me pour des barrages d'accession pour les 1/2.

Adishatz

AnthOo a écrit:

babitcho a écrit:

Allez voir le classement, et imaginez un peut ce soir le perdant de BO/SF

Il vas commencer a y avoir les feu chez l'un des 2



Adishatz

le sf est très mal !!!!!!!

Je pense que de toute façon dans 2 ans maxi, un des 2 club de la capitale aura rejoint la PRO D2

Adishatz

Je penses comme toi!! Et le sf le premier!!!!!!

Bayonne/Bourgoin: 53-6
Bayonne s'est facilement imposé face à Bourgoin sur le score de 53 à 6 en marquant sept essais.



Montauban/Toulon : 21-18
Montauban a battu (21-18) Toulon à domicile grâce à une pénalité de l'ouvreur Cédric Rosalen sur la sirène. Le RCT décroche le point de bonus défensif.



Brive/Albi : 39-6
Après une première période compliquée, Brive a fini par largement l'emporter sur Albi, grâce notamment à un doublé de Claassen. Les Corréziens prennent le bonus offensif.



Castres/Montpellier : 33-18
Castres s'est confortablement imposé à domicile face à Montpellier (33-18). Les Tarnais étaient pourtant menés (9-6) à la pause.



Racing/Perpignan: 14-18
Perpignan a signé son premier succès à l'extérieur sur la pelouse du Racing-Metro (19-14). Durand et Mermoz ont inscrit les deux essais des champions de France.



Biarritz/Stade français: 30-22
Biarritz s'est imposé à domicile face au Stade français sur le score de 30 à 22. Les Basques ont néanmoins perdu le point de bonus offensif à la dernière seconde suite à un essai de pénalité accordé aux Parisiens.



Le BOPB remonte à la septième place alors que le Stade français est relégable après cette cinquième journée de championnat.

L'USAP était trop fort

Perpignan a dominé le Racing-Métro 92 (14-18) au terme d'un match très engagé mais disputé sur un faux rythme. L'USAP prend ses aises en Championnat.

A l'entame du match, impossible de deviner qu'il s'agissait du troisième d'une interminable semaine. En effet, les deux équipes se livraient sans retenue et les soutiens étaient prompts à surgir au moindre regroupement. Décidée à imposer son jeu et à faire respecter son titre, l'USAP ouvrait de tous les côtés et envoyait du jeu tant que possible. Les Racingmen répondaient par une très bonne occupation du terrain et un jeu efficace. Le feu d'artifice durait une bonne demi-heure avant que les Perpignanais ne tombent dans un faux rythme et ne commencent à rendre trop de ballons en pratiquant un jeu au pied trop long au goût de Jacques Brunel. Tout champions qu'ils sont, les Catalans voyaient la sanction tomber immédiatement par un essai des Ciel et Blanc au terme d'un très beau mouvement conclu par Chavancy.


Le réveil du champion
Chahutés, les Perpignanais ne tardaient pas à réagir suite à une belle conquête en touche qui voyait Grandclaude prendre toute la défense locale à revers pour lancer Durand à l'essai. Une action typique de ce match où l'USAP n'a jamais semblé en réel danger mais n'a pas pu jouer dans la continuité. Jouant par à-coups, les Catalans profitaient d'un coup de moins bien des Franciliens et aplatissaient une nouvelle fois, par Mermoz entre les poteaux. L'USAP n'était pas brillante mais se montrait très efficace dès qu'elle se décidait à appuyer sur l'accélérateur. Et comme Porical connaissait du déchet face aux perches, le Racing restait dans le coup malgré le retour de l'indiscipline. Les derniers instants de la rencontre voyaient les joueurs locaux jeter toutes leurs forces dans la bataille et les Catalans approcher du point de rupture. Les sirènes sonnaient comme un relâchement pour les champions de France qui venaient d'infliger leur première défaite à domicile aux Racingmen. Le promu, loin d'avoir été ridicule, peut mesurer le travail qu'il reste à accomplir. Quant au champion, il commence à se montrer de plus en plus à l'aise dans son costume.


L'Equipe

Montauban y prend goût

Deuxième victoire de rang pour Montauban. Toulon est tombé à Sapiac (21-18) dans les dernières secondes du match.


Toulon avait choisi de faire tourner pour ce troisième match de la semaine. Les Montalbanais, très motivés pour offrir une première victoire à domicile à leurs supporters, ont saisi l'occasion. Ils ont cependant dû lutter jusqu'à la dernière seconde pour voir Cédric Rosalen passer une ultime pénalité pour l'emporter. Montauban n'a pas inscrit le troisième essai synonyme de bonus mais lance enfin sa saison. Sans ses cadres, Toulon a montré ses limites actuelles mais reste dans le groupe de tête. Pierre Mignoni tient d'ailleurs à faire le point sur cette question. «A-t-on deux équipes à Toulon ? Nous ne sommes pas le Stade Toulousain. On a des joueurs de même niveau, beaucoup qui arrivent. L'équipe est en train de se structurer. Plus on jouera des matches comme celui-ci et plus on aura de chances de les gagner dans le futur.»

Les coaches montalbanais, eux, tiennent à mettre en évidence la cohésion et la force du groupe. «C'est le troisième des quatre matches que nous venons de disputer qui se jouent dans les dernières minutes. Le gros point de satisfaction est que l'on n'a pas subi de décompression après notre victoire au Stade Français. Les joueurs adhèrent à notre projet de jeu et l'on marque des essais. Les avants jouent plus debout et les trois-quarts font mieux circuler le ballon. Nous sommes perfectibles, comme le prouvent les points laissés en route.» remarque Sébastien Calvet. Même son de cloche chez Marc Raynaud, «On a pu voir aujourd'hui que l'on avait un super groupe. Quatre jours après notre victoire au Stade Français, on a dû affronter Toulon qui avait modifié toute son équipe, alors que les miens ne tournent pas. Mes joueurs sont allés chercher ces quatre points avec les tripes.» (avec AFP)

Brive se rassure

Brive s'est rassuré après la lourde défaite face à Perpignan. Le CAB a dominé Albi (36-9) et prend le bonus offensif.

Face à un promu, et à domicile, Brive savait qu'il ne fallait pas perdre de temps. Mais après une rapide ouverture du score par la botte d'Orquera, le jeu s'équilibrait. Ne souffrant d'aucun complexe, les Albigeois attaquaient sans se poser de questions mais butaient sur la défense briviste sans pouvoir la prendre à revers. Une grosse dépense d'énergie, accentuée par l'expulsion de Farani, qui allait coûter cher aux visiteurs. Après une dernière alerte, les Corréziens décidaient que le jeu avait assez duré et faisaient jouer leur dimension physique pour laisser sur place les Albigeois.

Fatigués et de plus en plus friables en défense, les Albigeois prenaient régulièrement la marée. Dès lors, les Brivistes pouvaient commencer le festival. Noon inscrivait son premier essai sous le maillot noir et blanc et Claassen y allait de son doublé. Malgré une entame délicate, Brive s'était rassuré, comme le remarquait Jean-Baptiste Péjoine. «C'est une victoire qui fait du bien, on prend le bonus offensif. On arrive à bien rentrer dans le match, après on s'essouffle un peu mais on finit bien. On peut se satisfaire de notre attaque dans un premier temps, marquer cinq essais, cela faisait longtemps que cela ne nous était pas arrivé. La défense a bien tenu mais ça, c'est souvent le cas. C'était un bon match, il faisait un peu chaud, les gros ont souffert sur la fin, il y a eu du spectacle, des essais, tant mieux pour nous».

Albi, à l'image de son ailier Anthony Poujol, regrettait l'indiscipline de son équipe. «En première mi-temps, on a pas mal donné, on a fait de bons trucs, on a réussi à les tenir en mêlée. Après en seconde mi-temps, il y a trop de fautes, trop de cartons, trois cartons jaunes. Une demi-heure à 14, c'est trop dur, je ne sais pas si on n'a pas joué un peu à 13. C'est une 2e mi-temps à oublier. Le score est lourd mais on va continuer à travailler pour la suite de la saison. Il n'y a eu que quatre matches joués, la saison n'est pas terminée» .


L'Equipe

Bis repetita à Bayonne


Comme l'an dernier, Bayonne a infligé une correction à Bourgoin (53-6). Les Bayonnais ont inscrit la bagatelle de sept essais.

L'an dernier, à Bayonne, Bourgoin avait vécu un véritable calvaire et encaissé huit essais pour une défaite 61-10. En cette saison 2009-2010, les habitudes sont tenaces et le festival d'essais bayonnais a repris de la même manière. Cette fois, les Basques n'en ont inscrit que sept mais ils s'en contenteront largement à l'image de Pépito Elhorga, «On a fait beaucoup d'efforts pour se régaler. Nous n'avons rien lâché et nous avons produit beaucoup de jeu. Nous avons su confirmer notre bon match à Toulouse. C'est ce qu'on cherchait. On va en profiter un peu ce soir mais on doit vite basculer dans le derby contre Biarritz au stade d'Anoeta à Saint-Sébastien».

Du côté berjallien, une telle déconvenue était plus ou moins attendue. La situation du club, même si elle a permis au groupe de faire parler son coeur, n'étant pas propice à la préparation de matches de haut niveau. «Il fallait que ça pète. On a eu quatre entraînements en 15 jours. Quand on se voyait, c'était pour parler des finances du club. Ce ne sont que des hommes. Il y a une accumulation de stress et ensuite une cassure. J'espère juste qu'il n'y aura pas de dégâts pour le prochain match», confiait Xavier Péméja, l'entraîneur du CSBJ.


L'Equipe

Carton plein pour le CO

Castres signe une victoire bonifiée (33-18) pour son retour à la compétition face à Montpellier. Qui arrêtera le CO ?

Laurent Travers redoutait le retour à la compétition. Il espérait notamment que les automatismes encore frais ne se soient envolés en raison des entraînements annulés à cause de la grippe A qui avait frappée le club. Et pendant la première période de la rencontre face à Montpellier, on pouvait croire que ses peurs s'étaient réalisées. Maladroits et en manque de réalisme, les Castrais se cherchaient sans se trouver. Et leurs ambitions ne servaient finalement qu'à montrer l'adresse du buteur adverse (Paillaugue) face aux perches.

Il fallait attendre la seconde période pour voir les joueurs du CO se montrer enfin efficaces. Transfigurés après le passage aux vestiaires, ils se montraient irrésistibles devant et toute l'équipe profitait du travail des gros, récompensés par un essai de pénalité en fin de match, synonyme de bonus offensif. En cette semaine de rentrée des classes, Castres ressemble de plus en plus à un premier de la classe.

L'Equipe

Biarritz retrouve son coeur

Avec la victoire sur le Stade Français (30-22), le Biarritz Olympique a véritablement lancé sa saison et retrouvé son âme.

Il existe un quartier d'affaire proche de Paris qui s'appelle la Défense. Les joueurs du Stade Français seraient bien inspiré d'aller y faire un tour car face à Biarritz, c'est encore sur ce secteur du jeu qu'ils ont été pris en faute. Sur les trois essais encaissés, tous le sont suite à des ballons de contre. Pointé du doigt depuis plusieurs journées, la défense parisienne est source de fébrilité et parfois de panique dans le jeu des Parisiens. Au point de devenir un leitmotiv obsessionnel comme le reconnaissait Sylvain Marconnet, «On manque de sérénité en ce moment. Quand on arrive à enchaîner les temps de jeu, on voit qu'on est présent mais on perd des ballons qui nous coûtent chers. On prend trois essais sur contres, ce n'est pas Biarritz qui a construit les essais, les Biarrots ont juste été opportunistes».

Mais comme à chaque fois, le Stade Français compte sur son attaque pour se remettre dans le sens de la marche. Sauf que face à la défense du Biarritz Olympique, volontaire comme jamais, les Parisiens se sont cassés les dents. Noël Oelschig a bien entretenu l'espoir grâce à son habileté face aux perches mais face à ce BO, cela ne suffisait pas. A la pause, les Basques étaient déjà dans le rouge tant ils s'étaient jeté dans la bataille, mais il leur restait encore des ressources.



Le supplément d'âme basque
Avec ce supplément d'âme qui leur avait fait défaut jusque là, les Biarrots prenaient le match en main et en comparaison, malgré leur maillot on ne peut plus bariolé, les Parisiens paraissaient bien pâles. «On a montré du coeur, on a montré de l'envie, de la conviction. C'est dur de prendre un essai comme cela, surtout de pénalité, à la fin alors qu'on ne cède pas un centimètre de terrain et que personne n'a rien lâché. L'essentiel est là : la victoire. Ce n'est pas parfait, on a encore beaucoup à travailler. Le championnat ne fait que commencer, il va être encore long», insistait Imanol Harinordoquy. Il risque d'être bien long pour le Stade Français, relégable au soir de cette cinquième journée.

L'Equipe

Berbizier : «C'est logique»


Selon Pierre Berbizier, la victoire de l'USAP répond à une certaine logique sportive. Du côté catalan, Jacques Brunel se félicite d'avoir une victoire à l'extérieur au compteur.

Pierre Berbizier (directeur sportif du Racing-Métro) : «Il y a une logique du haut-niveau qui s'est appliquée aujourd'hui. On l'a appris à nos dépens contre une équipe perpignanaise très réaliste et qui, sans être dominatrice, a su prendre les occasions quand il le fallait. A l'inverse, le Racing n'a pas concrétisé ses actions. La fin de première mi-temps et le début de la deuxième nous font très mal alors qu'on est parfaitement dans le match. A la reprise, on redémarre bien, on a une occasion de reprendre le score qu'on ne concrétise pas (sur pénalité). Ensuite, on se fait contrer et on rend la balle à Perpignan qui fait le break. Il y a eu deux ou trois ballons importants qu'on ne passe pas entre les poteaux et deux ou trois ballons rendus à Perpignan, qui a pu enfoncer le clou. On a vu une équipe au vécu collectif important, qui a su être patiente, et une équipe qui apprend ce haut-niveau. Il y a sans doute des joueurs d'expérience sur le plan individuel mais notre collectif manque de vécu dans les moments importants.»

Jacques Brunel (entraîneur de Perpignan) : «C'est la troisième victoire de la semaine, je crois qu'on est la seule équipe dans ce cas. C'était difficile face à une belle équipe du Racing-Métro qui a pris le score. J'étais surtout inquiet par rapport à la conduite du jeu. On a eu un jeu au pied beaucoup trop long, qui rendait systématiquement le ballon à Mehrtens qui nous renvoyait dans notre camp. A ce jeu-là, on n'allait pas gagner. Il fallait absolument qu'on arrive à mettre de l'intensité et de la vitesse. C'est ce qu'on est arrivé à faire en début de deuxième mi-temps. Ensuite, on a continué à le faire mais par à-coups. On aurait pu se mettre à l'abri un peu plus tôt si Porical avait réussi ses pénalités. L'an dernier, on a gagné huit fois à l'extérieur. Cette année, c'est impossible. Avec l'homogénéité du Championnat, la qualité des équipes de ce Top 14, je ne vois pas comment on peut gagner huit fois à l'exterieur. Je pense que la qualification va se jouer avec deux ou trois victoires à l'exterieur, donc en avoir une dès ce soir, c'est bien.»

L'Equipe

RUGBY TOP 14 Orange: ce qu'il faut retenir de la 5ème journée



Albi :
Les SCA s’est déplacé à 2 reprises depuis le coup d’envoi de la saison, s’est incliné 2 fois, et sur le même score, 39-6… une habitude à perdre rapidement.


Bayonne :
L’Aviron enregistre un 4ème match consécutif sans défaite (une 3ème victoire de rang, la 2ème très large après le 61-10 de la saison passée) face à Bourgoin, et retrouve le chemin du succès après 2 revers à l’extérieur, dont un très prometteur à Toulouse.


Biarritz :
En signant une 2ème victoire consécutive contre le Stade Français, le BO fait oublier le revers concédé sur sa pelouse l’an dernier, et enregistre son 2ème succès de la saison après une entame de championnat décevante.


Bourgoin :
Coup d’arrêt pour le CSBJ, après ces 2 valeureux succès à) domicile acquis face à Biarritz et au Racing-Métro 92, en connaissant un 4ème match consécutif sans victoire contre l’Aviron.


Brive :
En s’imposant 39-6, le CAB a franchit la barre des 200 points inscrits à domicile face au SCA, avec 221 points marqués.


Castres :
En signant un 3ème succès en 3 rencontres, le CO réalise sa meilleure entame depuis la saison 2005-2006… cette année là, le CO s’était incliné lors de la 4ème journée à domicile face à l’USAP lors de la 4ème journée… cette fois, il se déplacera dans la Capitale pour y défier le Stade Français.


Clermont :
En s’imposant ce week-end, les Jaunards signent leur 12ème victoire sur Toulouse en 24 affrontements de Championnat professionnel et présentent enfin un bilant équilibré face aux hommes de la Ville Rose.


Montauban :
En mettant fin à l’invincibilité toulonnais cette saison, le MTG XV conserve surtout la sienne à domicile face au RCT… depuis maintenant 30 ans.


Montpellier :
Depuis 2000, le MHRC s’est déplacé à 6 reprises dans le Tarn, mais Sapiac reste citadelle imprenable avec un 6ème revers de rang. A noter toutefois la superbe performance du jeune Benoît Paillaugue qui a longtemps tenu le MHRC à bout de bras.


Paris :
Avec 1 seule victoire en 5 journées, le Stade Français connaît son plus mauvais départ en championnat depuis la saison 2001-2002.


Perpignan :
Comme depuis 2005-2006, l’USAP s’est toujours imposé chez le Champion de PRO D2… son dernier revers face à un tel adversaire remonte à la saison 2004-2005 et une défaite 21-19 à Auch.


Racing-Métro 92 :
Fin de série à domicile pour les Franciliens qui restaient sur une série de 18 victoires de rang toutes compétitions confondues. Le dernier revers concédé dans son antre remonte à mai 2008 pour la venue d’Agen, qui l’avait emporté 15-13.


Toulon :
Malgré un superbe début de saison, le RCT n’a pu vaincre le signe indien qui l’empêche de l’emporter à Montauban depuis 30 ans… en effet, son dernier succès à Sapiac remonte à la saison 1979-1980 avec une victoire 30-10.


Toulouse :
En s’inclinant à Michelin, Toulouse a franchit la barre de 500 points inscrits face à Clermont en championnat professionnel, mais perd son invincibilité en championnat cette saison.




LNR

Les resultats :

- Biarritz Olympique 30 - 22 Stade Français
- Castres Olympique 33 - 18 Montpellier HRC
- Aviron Bayonnais 53 - 6 CS Bourgoin-Jallieu
- Montauban 21 - 18 RC Toulon
- CA Brive-Corrèze 39 - 6 SCA Albi
- Racing Metro 92 14 - 18 USA Perpignan

En ce moment a Clermont , au bout de 50 min , les auvergnats menent 19-6 contre les Toulousains.

RUGBY TOP 14 5E JOURNÉE, CLERMONT-TOULOUSE. Les Auvergnats ont remporté hier à domicile l'affiche du week-end, en jouant et en opposant une défense intraitable aux Toulousains

L'ASM en toute logique



Guy Novès, le manager général du Stade Toulousain, jugeait que cette affiche dominicale, « c'était plus important pour Clermont que pour Toulouse ». Il avait annoncé ne venir en Auvergne qu'avec l'espoir d'en ramener un modeste point de bonus défensif. Si on choisit de le croire (en dépit de la grosse armada alignée par le Stade Toulousain au coup d'envoi et des intentions de jeu dont ses joueurs ont fait preuve), alors reconnaissons que Novès a fait exactement ce qu'il voulait sur la pelouse du stade Marcel-Michelin.

La gestion de James

Les Toulousains ont décroché un bonus défensif somme toute mérité, tandis que les Clermontois, dominateurs de bout en bout, joueurs et déterminés, ont signé une victoire logique. La force tranquille du pack des « Jaunards » et la gestion intelligente de Brock James - à la hauteur du souvenir laissé aux Toulousains lors de la demi-finale de Bordeaux le 29 mai dernier (19-9 pour Clermont) - ont largement contribué à ce succès, qui replace l'ASM en deuxième position du Top 14 derrière Perpignan.

Au passage, avec 14 point de plus à son compteur personnel (pour un total de 54 points désormais), Brock James reprend la tête du classement des meilleurs réalisateurs du Top 14, titre qu'il détient depuis trois ans.

Tout en vitesse et en énergie, les Clermontois se sont constitué une petite avance de dix points au cours de la première période. Opposant une résistance intraitable aux premières offensives toulousaines, et notamment à une remarquable charge de Picamoles (1re), les coéquipiers d'Aurélien Rougerie ont aussi brillé par leur efficacité et leur pragmatisme. Ainsi la défense auvergnate a-t-elle poussé à la faute les arrières toulousains (tour à tour Clerc et Heymans), offrant à Brock James l'occasion de creuser rapidement l'écart au score. Ainsi la réjouissante attaque auvergnate a-t-elle profité de sa première occasion pour inscrire un essai.

La bonne combinaison

Un bien bel essai, d'ailleurs : en sortie de mêlée, après une combinaison réalisée à vitesse grand V par la charnière Parra-James, avec Rougerie dans le rôle du leurre, l'ailier sud-africain Brent Russell transformait son premier ballon en or. L'écart était fait, et le match n'allait plus échapper aux vice-champions de France. Côté toulousain, on a pourtant pu croire à l'exploit en fin de rencontre quand, comme mercredi soir lors du succès sur Bayonne (21-17), Guy Novès a fait rentrer du sang neuf : Thierry Dusautoir entré à l'heure de jeu, la première ligne renouvelée à 100 %, les entrées de Jauzion et d'Elissalde ont permis aux Rouge et Noir de revenir au score. Le coaching avait fait basculer le match contre l'Aviron. Hier, cela n'a rapporté aux Toulousains qu'un bonus défensif. C'était, après tout, l'objectif annoncé de Guy Novès.


SO

La 5e journée en bref

LES CHFFRES CLE

Meilleure attaque : Stade français (146 points)
Meilleure défense : Castres (39 points)
Meilleur réalisateur : Jonny Wilkinson (53 points)
Meilleur buteur : Jonny Wilkinson, Noel Oelschig (53 points)
Meilleur marqueur : Benjamin Fall (Bayonne, 4 essais)



.La 5e journée a été marquée par la prise de pouvoir du champion de France en titre, Perpignan, qui retrouve sa première place au classement après sa victoire au Racing. Au contraire, avec sa nouvelle défaite à Biarritz, le Stade français pointe à une triste 13e et avant-dernière place.

EN HAUSSE :

Perpignan

Le premier déplacement de la saison du champion de France s'était soldé par une défaite, à Montpellier, au terme d'un match où l'on n'avait pas reconnu les Catalans, totalement apathiques. On attendait donc l'Usap au tournant dimanche à Colombes. Face à l'ambitieux Racing, Perpignan a su laisser passer l'orage avant de poser sa patte sur ce match et signer son premier succès en déplacement. Sans être géniale, l'Usap s'est montrée solide et efficace. La semaine a été productive pour les hommes de Jacques Brunel. Ils sont les seuls à avoir signé trois victoires lors des trois journées disputées en huit jours. Un signe que les Perpignanais se sentent de plus en plus à l'aise dans leur costume de champion. D'ailleurs, au terme de ce cinquième acte, les voilà installés à la première place...

EN BAISSE :

Stade français

Troisième défaite de la saison pour le Stade français sur la pelouse d'Aguilera face au Biarritz Olympique (30-22). Un revers qui fait dégringoler la formation parisienne à la 13e place, ce qui veut dire le club de Max Guazzini est relégable après la cinquième journée de championnat. Surtout, les hommes d'Ewen McKenzie et de Christophe Dominici ont encore montré des lacunes dans le secteur défensif en encaissant trente points. Le Stade posséde la plus mauvaise défense du Top 14 avec une moyenne effrayante de 31,2 points encaissés par match. La situation est bien compliquée mais le staff technique sait au moins comment faire progresser son équipe.

LE JOUEUR :

Romain Teulet (Castres)

Le joueur historique de Castres, Romain Teulet fêtait sa première titularisation face à Montpellier lors de cette cinquième journée. L'arrière polyvalent, placé à l'ouverture, a répondu présent en inscrivant quatre pénalités, trois transformations et un essai. Son équipe s'est imposé 33 à 18 et "Robocop" s'est rappelé au bon souvenir de ses entraîneurs qui l'avaient peu utilisé depuis le début de la saison puisqu'il n'était entré en jeu que 13 minutes face à Biarritz puis quinze minutes face à Bourgoin.

L'ESSAI :

Vilimoni Delasau (Montauban)

Voilà un essai qui devrait beaucoup faire parler. A la 51e minute, l'ailier de Montauban, Vilimoni Delasau, est servi dans le côté fermé après une mêlée à 5 mètres de l'en-but de Toulon. Le puissant fidjien résiste à trois défenseurs et il étend le bras pour déposer le ballon en terre promise. Pourtant, il semble que le cuir lui échappe au dernier moment. Après consultation de l'arbitre vidéo, cet essai est accordé alors que les images confirment la première impression. Le ballon va vers l'avant et il est difficile de constater une pression de haut en bas. Au final, Montauban s'impose 21 à 18 et Toulon peut avoir des regrets.

LA STAT :

100%

L'ouvreur australien de Clermont, Brock James, n'a pas manqué une seule de ses tentatives de but face à Toulouse. Au total, il a inscrit 14 points. Aussi excellent dans son rôle de chef d'orchestre, il a été un des grands artisans de la victoire clermontoise (19-12).

LA DECLA :

Xavier Péméja (entraîneur de Bourgoin)

Xavier Péméja n'est pas apparu abattu après la lourde défaite du CSBJ sur la pelouse de Bayonne (53 à 6, sept essais encaissés) : "Il fallait que ça pète. On a eu quatre entraînements en 15 jours. Quand on se voyait, c'était pour parler des finances du club. Ce ne sont que des hommes. Il y a une accumulation de stress et ensuite une cassure. C'est peut-être un mal pour un bien que cela arrive aujourd'hui. Maintenant nous allons pouvoir nous concentrer sur la réception de Perpignan."

Rugbyrama

Clermont : Baï touché

Le trois quart centre clermontois, Seremaïa Baï, s’est blessé à un mollet lors de la rencontre Clermont-Toulouse, dimanche.

Seremaïa Bai a quitté sur blessure la pelouse du stade Marcel-Michelin, dimanche lors de la rencontre Clermont-Toulouse (5eme journée de Top 14à). Le trois quart centre s’est blessé à un mollet et a cédé sa place au Sud-Africain, Brent Russell à la 27eme minute de jeu. Ce dernier inscrivant un essai quelques secondes après son entrée en jeu.

Qu'est ce qu'on est bien Pro D2 quand je vois les roustes de BOURGOIN, MONTPELIER et puis surtut l'ALBI de BECHUT qui voulait marquer le rugby Français.

Clermont : Cotter a eu chaud

Vern Cotter a félicité l’engagement de ses joueurs lors de la victoire face à Toulouse (19-12, 5eme journée de Top 14), dimanche. L’entraîneur de Clermont a reconnu avoir tremblé en fin de match.

Vern Cotter s’est satisfait de la prestation de ses joueurs face à Toulouse, dimanche. « Le but, c'était de monter en puissance, d'améliorer notre niveau de jeu face à Toulouse, a-t-il déclaré dans La Dépêche du Midi. C'était un rendez-vous important de la saison que les gars ont su aborder grâce à un engagement physique de tous les instants. Il ne fallait pas laisser d'espace aux Toulousains afin qu'ils ne puissent pas jouer. Mais à la fin, j'avoue que c'était chaud ! »

Toulouse : « Mi-positif » pour Servat


William Servat s’est contenté du point de bonus défensif décroché par Toulouse à Clermont, dimanche.

Malgré la défaite concédée à Clermont (19-12), dimanche, William Servat s’est satisfait du point de bonus défensif décroché. « On ne repart pas sans rien. Vu l'importance des points en ce début de saison, c'est une bonne affaire, a reconnu le talonneur toulousain dans La Dépêche du Midi. Tout en n'étant pas parfait, on dira que le bilan est… mi-positif.