Article Mathieu Maillard (Midol)

AU NOM DU FILS

Mathieu Maillard, l'ancien ouvreur d'Albi et Bayonne, porte en lui une cifatrice indélébile. Voici son histoire...

Il n'est pas à proprement parler une star. Mathieu Maillard n'a pas fait de pub pour Petrol Hann, n'a pas reçu de coup de fil de François Fillon et ne tiendra jamais la main de Mimi Mathy aux Enfoirés. Dans le milieu, on dit de lui qu'il est un excellent buteur, un bon soldat et un camarade exquis. De mémoire, on recense son fait d'arme le plus clinqant en nobembre 2007, avec Albi contre le Biarritz olympique: "Un drop et quatre pénalités pour un match nul à Aguilera!" Pourtant, ce que nous conte Mathieu Maillard aujourd'hui, à la trerrasse banale de ce café sans nomn a la force des histoires d'homme, de celle qui vous frappent, vous crèvent pour finalement vous renvoyer à un confort bourgeois subitement devenu inestimable...
9 juin 2009. Mathieu Maillard, qui sort d'une saison quasi blanche à l'Aviron bayonnais, est en plein footing. Coup de téléphone de Lise, son épouse. Lilian, le petit dernier, à fait un malaise. Il est transporté d'urgence à la clinique Pasteur. "A sa naissance, le toubib lui a diagnostiqué un souffle au coeur. Mais on ne s'est jamais vraiment inquiété. Moi aussi, j'ai un souffle au coeur." Et Mathieu vit avec depuis presque trante ans. Ce 9 juin, Lilian, 2 ans, va pourtant subir trois opérations chirurgicales lourdes. Les artères de L'enfant sont endommagées par une maladie rare. Son coeur n'est plus irrigué. Les heures passent. Longues et lbanches. Une première nuit sans sommeil. Elle accouchera de dizaines d'autres. A7 heures du matin, Mathieu et Lise Maillard sont toujours vissés au siyge inconfortable de cette salle d'attente un rien sépulcrale. Le toubib, pétrifié, s'invite à pas hésitants aux côtés du couple. Le verdict tombe. "Ou on débranche le petit, ou on le laisse comme un légume sur ce lit d'hôpital jusqu'à la fin de ses jours." Mathieu s'approche de son fils, lui glisee un dernier baiser sur le front et rentre à Bayonne, où le cauchemar commence. "Je suis monté dans sa chambre. J'ai pris tous ses jouets. Je les ai mis à la cave. Ma femme a tenu à garder son doudou et sa couverture." Les Maillard avaient prévu fin juin, pour Liilian, un voyage à Disneyland. Les valises resteront vides.
Deux jours plus tard, Lilian est enterré à Saint-Ggeorges, dans le Tarn-et-Garonne. Entretemps, Rémy Martin, Eric Béchu, Lilian Ducos et Julien Candodon ont écrit, appelé, pleuré avec leur pote. Et si, au même moment, l'affaire Bastareaud n'avait, dans sa ridicule exubérance, phagocyté nos esprits vaporeux, on aurait donc probablement domandé au capitaine de l'Aviron pourquoi il portait un crêpe noir au bras droit, ce samedi 20 jui 2009, à Wellingyon... "Dans ces moments-là, tu comptes tes vrais amis." Au cimetière, Mathieu à beau dévasger la foule, il ne reconnait là aucun dirigeant de l'Aviron bayonnais, un club où il vient pourtant de passer plus d'un an. "Ni appel, ni message, rien... juste une gerbe de fleurs envoyée par Interflora." S'il s'était écouté, Mathieu l'aurait probablement brûlée. Les jours suivant l'inhumation se résumeront, pour lui, à une série de nuits blanches, de sommeil sans rêves. "A la maison, j'essatais de rester digne. Je ne voulais pas pleurer devant Lise. Je faisais le costaud. Quand je me retrouvais seul, c'était plus difficile..."
Mathieu Maillard, fomé à Toulouse par Guy Novès, adoubé à Biarritz par Patrice Lagisquet puis passé par Dax et Albi, a encore un an de contrat à Bayonne. Du moins, c'est ce qu'il croit... Il ne s'est pas écoulé quatre jours quand les dirigeants de l'Aviron l'apellent. Dans le burreau de Richard Dourthe, l'entrevue n'excèdera pas un quart d'heure. "Il me fait comprendre que mon départ, négocié l'amicale, arrangerait le clbu. Il me dit que ma place est là-bas, près de la tombe de mon fils. Que voulez-vous répondre à ça? Le rugby est un busness, le club une entreprise. Franchement, j'aurais aimé avoir la force de carractère de Daniel Larrechea (licencié par le club au même moment. N.D.L.R.).
J'aurais voulu tapper un scandale, vidr mon sac, laquet la porte... Mais j'ai baissé la tête et je suis partie." Mathieu Maillard, l'ancien protégé de Patrice Lagisquet à Biarritz, vide son appartement du centre ville et quitte la Côte basque. Son nouvel emplyeur? Les Assedic du Tarn-et-Garonne.

Trouver la paie
Aujourd'hui, Mathieu Maillard a signé à Valence-d'Agen, en Fédérale 1. S'il n'y a pas "une seule minute" où il ne pense pas à Lilian, il est pourtant parvenu à s'affranchir de la fascination étrange qu'exerçais au départ, sur lui, la tombe de son fisl. "Je ne vais plus au cimetière que deux fois par semaine, pour arroser les plantes et lui faire un petit coucou." Trois mois ont passé. Il s'est tatoué le prénom de l'enfant sur le poignet gauche, à tracé les plans de sa maison et tente de se convaincre que, malgré tout, " la vie continue". La semaine dernière, il a reçu une proposition alléchante, de Montauban. Marc Rtanaud et Sébastien Calvet cherchent un joket m'édical à Régis Lespinas et Cédric Rosalen, leur ouvreurs blessés. "J'hésite encore. C'est une torture pour moi. Ai-je encore la force pour jouer en Top 14? Ai-je encore l'enive de me fiare mal? Je leur ai dit que le problème n'était pas financier. Je me fous que ma maison soit plus grande, je me fous que ma piscine soit plus belle. Je veux juste trouver la paix"

Article pris dans le Midi-Olympique, écrit par Marc Duzan

merci nanoue de nous informer du drame
je l'ignorais
c'est epouvantable
corrige juste un mot " c'est trouver la paix" sinon on pense business

Voila un drame qui me fait encore plus apprecier la bonne santée mon fils ESTEBAN aujourd'hui agé de 6 ans et operer du coeur pour la premiere fois a l'age de trois semaines.

ripsua , bonsoir , plein de bisous a toi , t on epouse et t on petit bout de chou , ... je ne te connais pas mais je te souhaite plein de bonheur , bonne soiree a toi , .... et vive notre sporting .

solen a écrit:

AU NOM DU FILS

Mathieu Maillard, l'ancien ouvreur d'Albi et Bayonne, porte en lui une cifatrice indélébile. Voici son histoire...


Mathieu Maillard, fomé à Toulouse par Guy Novès, adoubé à Biarritz par Patrice Lagisquet puis passé par Dax et Albi, a encore un an de contrat à Bayonne. Du moins, c'est ce qu'il croit... Il ne s'est pas écoulé quatre jours quand les dirigeants de l'Aviron l'apellent. Dans le burreau de Richard Dourthe, l'entrevue n'excèdera pas un quart d'heure. "Il me fait comprendre que mon départ, négocié l'amicale, arrangerait le clbu. Il me dit que ma place est là-bas, près de la tombe de mon fils. Que voulez-vous répondre à ça? Le rugby est un busness, le club une entreprise. Franchement, j'aurais aimé avoir la force de carractère de Daniel Larrechea (licencié par le club au même moment. N.D.L.R.).
J'aurais voulu tapper un scandale, vidr mon sac, laquet la porte... Mais j'ai baissé la tête et je suis partie." Mathieu Maillard, l'ancien protégé de Patrice Lagisquet à Biarritz, vide son appartement du centre ville et quitte la Côte basque. Son nouvel emplyeur? Les Assedic du Tarn-et-Garonne.

Trouver la paie
Aujourd'hui, Mathieu Maillard a signé à Valence-d'Agen, en Fédérale 1. S'il n'y a pas "une seule minute" où il ne pense pas à Lilian, il est pourtant parvenu à s'affranchir de la fascination étrange qu'exerçais au départ, sur lui, la tombe de son fisl. "Je ne vais plus au cimetière que deux fois par semaine, pour arroser les plantes et lui faire un petit coucou." Trois mois ont passé. Il s'est tatoué le prénom de l'enfant sur le poignet gauche, à tracé les plans de sa maison et tente de se convaincre que, malgré tout, " la vie continue". La semaine dernière, il a reçu une proposition alléchante, de Montauban. Marc Rtanaud et Sébastien Calvet cherchent un joket m'édical à Régis Lespinas et Cédric Rosalen, leur ouvreurs blessés. "J'hésite encore. C'est une torture pour moi. Ai-je encore la force pour jouer en Top 14? Ai-je encore l'enive de me fiare mal? Je leur ai dit que le problème n'était pas financier. Je me fous que ma maison soit plus grande, je me fous que ma piscine soit plus belle. Je veux juste trouver la paix"

Article pris dans le Midi-Olympique, écrit par Marc Duzan

Dourthe ce n'est pas franchement une révélation, mais quel con ce type !!

BarDeLaPref a écrit:

solen a écrit:

AU NOM DU FILS

Mathieu Maillard, l'ancien ouvreur d'Albi et Bayonne, porte en lui une cifatrice indélébile. Voici son histoire...


Mathieu Maillard, fomé à Toulouse par Guy Novès, adoubé à Biarritz par Patrice Lagisquet puis passé par Dax et Albi, a encore un an de contrat à Bayonne. Du moins, c'est ce qu'il croit... Il ne s'est pas écoulé quatre jours quand les dirigeants de l'Aviron l'apellent. Dans le burreau de Richard Dourthe, l'entrevue n'excèdera pas un quart d'heure. "Il me fait comprendre que mon départ, négocié l'amicale, arrangerait le clbu. Il me dit que ma place est là-bas, près de la tombe de mon fils. Que voulez-vous répondre à ça? Le rugby est un busness, le club une entreprise. Franchement, j'aurais aimé avoir la force de carractère de Daniel Larrechea (licencié par le club au même moment. N.D.L.R.).
J'aurais voulu tapper un scandale, vidr mon sac, laquet la porte... Mais j'ai baissé la tête et je suis partie." Mathieu Maillard, l'ancien protégé de Patrice Lagisquet à Biarritz, vide son appartement du centre ville et quitte la Côte basque. Son nouvel emplyeur? Les Assedic du Tarn-et-Garonne.

Trouver la paie
Aujourd'hui, Mathieu Maillard a signé à Valence-d'Agen, en Fédérale 1. S'il n'y a pas "une seule minute" où il ne pense pas à Lilian, il est pourtant parvenu à s'affranchir de la fascination étrange qu'exerçais au départ, sur lui, la tombe de son fisl. "Je ne vais plus au cimetière que deux fois par semaine, pour arroser les plantes et lui faire un petit coucou." Trois mois ont passé. Il s'est tatoué le prénom de l'enfant sur le poignet gauche, à tracé les plans de sa maison et tente de se convaincre que, malgré tout, " la vie continue". La semaine dernière, il a reçu une proposition alléchante, de Montauban. Marc Rtanaud et Sébastien Calvet cherchent un joket m'édical à Régis Lespinas et Cédric Rosalen, leur ouvreurs blessés. "J'hésite encore. C'est une torture pour moi. Ai-je encore la force pour jouer en Top 14? Ai-je encore l'enive de me fiare mal? Je leur ai dit que le problème n'était pas financier. Je me fous que ma maison soit plus grande, je me fous que ma piscine soit plus belle. Je veux juste trouver la paix"

Article pris dans le Midi-Olympique, écrit par Marc Duzan

Dourthe ce n'est pas franchement une révélation, mais quel con ce type !!

D'après la lecture, je pense qu'il peut retrouver une certaine paix intérieure en relevant ce challenge pour lui même et pour son fils

BarDeLaPref a écrit:

solen a écrit:

AU NOM DU FILS

Mathieu Maillard, l'ancien ouvreur d'Albi et Bayonne, porte en lui une cifatrice indélébile. Voici son histoire...


Mathieu Maillard, fomé à Toulouse par Guy Novès, adoubé à Biarritz par Patrice Lagisquet puis passé par Dax et Albi, a encore un an de contrat à Bayonne. Du moins, c'est ce qu'il croit... Il ne s'est pas écoulé quatre jours quand les dirigeants de l'Aviron l'apellent. Dans le burreau de Richard Dourthe, l'entrevue n'excèdera pas un quart d'heure. "Il me fait comprendre que mon départ, négocié l'amicale, arrangerait le clbu. Il me dit que ma place est là-bas, près de la tombe de mon fils. Que voulez-vous répondre à ça? Le rugby est un busness, le club une entreprise. Franchement, j'aurais aimé avoir la force de carractère de Daniel Larrechea (licencié par le club au même moment. N.D.L.R.).
J'aurais voulu tapper un scandale, vidr mon sac, laquet la porte... Mais j'ai baissé la tête et je suis partie." Mathieu Maillard, l'ancien protégé de Patrice Lagisquet à Biarritz, vide son appartement du centre ville et quitte la Côte basque. Son nouvel emplyeur? Les Assedic du Tarn-et-Garonne.

Trouver la paie
Aujourd'hui, Mathieu Maillard a signé à Valence-d'Agen, en Fédérale 1. S'il n'y a pas "une seule minute" où il ne pense pas à Lilian, il est pourtant parvenu à s'affranchir de la fascination étrange qu'exerçais au départ, sur lui, la tombe de son fisl. "Je ne vais plus au cimetière que deux fois par semaine, pour arroser les plantes et lui faire un petit coucou." Trois mois ont passé. Il s'est tatoué le prénom de l'enfant sur le poignet gauche, à tracé les plans de sa maison et tente de se convaincre que, malgré tout, " la vie continue". La semaine dernière, il a reçu une proposition alléchante, de Montauban. Marc Rtanaud et Sébastien Calvet cherchent un joket m'édical à Régis Lespinas et Cédric Rosalen, leur ouvreurs blessés. "J'hésite encore. C'est une torture pour moi. Ai-je encore la force pour jouer en Top 14? Ai-je encore l'enive de me fiare mal? Je leur ai dit que le problème n'était pas financier. Je me fous que ma maison soit plus grande, je me fous que ma piscine soit plus belle. Je veux juste trouver la paix"

Article pris dans le Midi-Olympique, écrit par Marc Duzan

Dourthe ce n'est pas franchement une révélation, mais quel con ce type !!

Il c'est comporter comme une grosse **°_°** sur ce coup la aucune valeur humaine.
Je me delectais ces derniers temps avec la chute au classement du fait de certains comportement de DOURTHE a présent je lui souhaite le pire professionnelement.

article tout simplement consternant !
Vive le rugby mais pas celui décrit dans cet article.

franchement avec sola, daruda et gelez, sans parler de guenin, on s'en fout de maillard

suaviste(47) a écrit:

franchement avec sola, daruda et gelez, sans parler de guenin, on s'en fout de maillard

Je trouves que c'est pas tres classe de faire ce genre d observation dans un topic ou l on relate la detresse d un pere apres la mort de son enfant.
Enfin sa me choque c est peut etre du a l education que l on m a donner

ripsua a écrit:

suaviste(47) a écrit:

franchement avec sola, daruda et gelez, sans parler de guenin, on s'en fout de maillard

Je trouves que c'est pas tres classe de faire ce genre d observation dans un topic ou l on relate la detresse d un pere apres la mort de son enfant.
Enfin sa me choque c est peut etre du a l education que l on m a donner

désolé, j'ai pas lu le topic, c'est pas mon genre ça! je ne m'arrete que la posible venue de maillaird donc, desolé

La réponse de l'AB tu veux dire (Aviron Bayonnais)...


Par contre, je n'ai pas bien compris pourquoi les dirigeants de l'Aviron ne se sont pas déplacés pour les obsèques du petit Lilian...

vulcain a écrit:

La réponse de l'AB tu veux dire (Aviron Bayonnais)...


Par contre, je n'ai pas bien compris pourquoi les dirigeants de l'Aviron ne se sont pas déplacés pour les obsèques du petit Lilian...

Pour des raisons de discrétion ... et bien c'était réussi

Je ne sais pas quelle "boîte de com" les conseille... mais j'espère pour eux qu'elle ne leur coûte pas cher. Cette réponse est minable.

Malcom X a écrit:

Je ne sais pas quelle "boîte de com" les conseille... mais j'espère pour eux qu'elle ne leur coûte pas cher. Cette réponse est minable.

Ben disons que quand tu lave ton linge salle en famille, tu veut bien que sa reste là, dans le giron.
C'est plustot un semblant d'excuse plustot qu'autre chose.
Même si je l'avoue et en restant modéré (trés modéré), je trouve la réponse + que limite.

Surtout que visiblement la décision etait prise depuis longtemps, pourquoi avoir attendu si longtemps, du coup entre la decision et le drame il c'est écoulé 3 semaines, 3 longue semaine ou MATHIEU c'est rendu au stade, c'est entrainer, il a rencontré des gens a qui il a souri ,serré des mains, et certains savaient !!!!!!!

Adishatz

Sans cette réponse, on aurait pû croire que les dirigeants bayonnais avaient été maladroits, mais là je trouve que ça craint comme réponse.

On n'a pas vraiment l'impression qu'il y ait eu le moindre dialogue entre le club et le joueur à ce moment difficile (et à ce moment là, c'était clairement au club de faire le premier pas)

Pour leur présence aux obsèques, la seule chose qui pourrait leur faire penser qu'ils ne devaient pas y aller, c'est que M.Maillard le leur dise, sinon, il n'y a pas à hésiter (mais comment peut-on hésiter ???)

Pour la suite de sa carrière, c'est pareil, pourquoi ne pas en discuter avec le joueur? "on a appris que sa femme ... patati patata..." et quand vous avez parlé avec Mathieu Maillard, il vous a dit quoi ???



ça craint franchement, on sait que les sentiments n'ont pas trop de place dans le professionnalisme, mais là...

Malheureusement le fonctionnement du sport professionnel est inspiré par le libéralisme le plus sauvage, certes avec des salaires largement au-dessus de la moyenne, mais avec des contreparties humainement incompatibles avec les valeurs du sport et des sports collectifs en particulier (CDD, licenciements en tous genres .... ). Les footeux sont allés très loin sur ce sujet.. acheter à leur famille des jeunes pré-ados africains prédisposés à la baballe, et les lacher dans la nature à 16 17 ans en situation de délinquants (car sans-papiers) parce qu'ils n'ont pas le niveau pour passer pro ... si si je vous assure ça arrive.

Nous pouvons nous honorer d'avoir un centre de formation avec des jeunes suivis et aidés scolairement, il faut garder cette déontologie et ne pas fabriquer des jeunes rugbymens en échec tant sur le plan sportif que professionnel !!

amen

Ils s'emmelent les pinceaux dans des explications vaseuses tentant de faire croire que leur seul but etait noble etait de rapprocher ce pauvre homme de sa famille.
Presque il devrait dire merci a Dourthe d'avoir etait virer le lendemain des obseques de son fils car celui ci lui a trouver un nouveau club.
Je penses que quand tu payes un joueur neuf mois pour pas jouer tu n'est pas a un ou deux mois pret surtout qu en l'occurence il sagit de savoir vivre.
La réalité elle est bien plus triste il s'agissait de degager de la masse salariale pour faire signe TUKIRI et pour cela peu importe les moyens et les fins.
Remarque je n'ai pas de toute que DOURTHE appreciera a sa juste valeur la facon de proceder de L'aviron car au vu des resutats et du classement si cela dure le prochain sur la liste c est lui.

Dommage que les supporters Bayonnais n'ai pas des dirigeants qui les meritent.

Des bonnes nouvelles pour ce "bon meck"


d'après sud-ouest

Après le drame, retour à une vie normale pour le rugbyman Mathieu Maillard
Quinze mois après le décès de son fils, le Monflanquinois, ancien ouvreur de Bayonne, se ressource en famille



Lilly et ses parents, dans leur maison temporaire à Saint-Georges. photo « sud ouest »

Cela fait du bien, ce calme. Pendant que Paco, 6 ans, est parti à l'école de rugby, mamie promène la petite Lilly, âgée de 4 mois. Maman prépare le biberon et papa les cafés. Il jette plusieurs coups d'œil sur sa vie d'avant qui passe à la télé : Perpignan-Stade Français. « Franchement, ça ne me fait rien de voir des matchs de Top 14. »

Mathieu Maillard, 30 ans, originaire de Monflanquin, n'appartient plus à ce monde-là. L'ancien ouvreur de Toulouse, Biarritz, Dax, Albi et Bayonne vit désormais chez la belle-famille, à Saint-Georges, où il construit sa maison, située quelques centaines de mètres plus haut, sur la route du cimetière.

Depuis quinze mois, son fils Lilian y repose, fauché dans sa troisième année « par une maladie cardiaque orpheline, explique Lise, la maman. Le docteur n'avait jamais rencontré pareil cas ». Il leur faudra vivre après ça. Tenter de rebondir. « Tu ne rebondis pas », coupe Mathieu.

Touche pas au rugby

Un mois après, sa sœur donne la vie et son épouse interroge la fatalité : « Pourquoi ça arrive à notre enfant et pas à celui des autres ? Voilà ce que je me suis dit pendant une seconde. Il faut assumer ce genre de pensées. » Et pouvoir les exprimer.

Lise sait faire, passant des heures au téléphone avec ses copines devenues amies. « Je remercie chaque jour Orange pour avoir inventé les forfaits illimités », sourit Mathieu, qui se défoule avec des crampons. Quand il joue, il ne pense à rien d'autre. « C'est parce qu'il aime tellement ça, reprend Lise. Après le décès, il m'a dit : ''Tu peux me demander tout ce que tu veux, mais pas d'arrêter le rugby''. »

Deux syllabes en hommage

Il aurait pu en être dégoûté. Quelques jours après le drame, l'Aviron Bayonnais, où il lui restait un an de contrat, lui signifie qu'il peut aller voir ailleurs. La preuve, l'employeur ne se déplace pas aux funérailles, estimant qu'une gerbe de fleurs suffira.

Mathieu n'avait pas la force pour engager un bras de fer. Il baisse la tête, prend son chèque et accède au désir de Lise qui veut « rentrer à la maison ». Le travail de deuil commence. Il s'accélère avec la volonté du couple d'avoir un autre enfant. C'est toute l'histoire de Lilly, qui porte en elle une part de Lilian.

Un « vrai » boulot

Puisque la vie continue, le rugby aussi. Mathieu se relance à Valence-d'Agen, en Fédérale 1. En fin de saison dernière, l'US Colomiers, en Pro D2, le veut. Il refuse. « Trop loin. C'est fini le rugby pro. » Sa vie normale, heureuse si possible, est ici. Avec sa maison à construire (il a une formation de charpentier), avec l'US Fumel-Libos, promue en Fédérale 3, où des partenaires ont signé pour lui, avec son aîné Paco, qui a enfin pu faire une rentrée au même endroit que l'année précédente, et avec un travail de commercial chez Gedimat à Tonneins, débuté lundi. « Ça fait bizarre, ça fait quand même dix ans que je suis en vacances », rigole-t-il.

Avec ce salaire et ce qu'il touche à l'USFL, il atteint à peine le tiers de sa rémunération bayonnaise. Lilly s'en fiche. Le ventre plein, elle va bientôt s'endormir. Paisiblement.

à méditer...