Le SUA à la croisée des chemins (Quidam)

Par Cyril Récondo

Agen peut-il exister en Top 14 ? cette question n'est pas d'aujourd'hui, certes, mais si tout se passe bien sportivement, elle va se poser très rapidement comme jamais auparavant.

Car comme le rappelle ironiquement Christian Lanta, "en 2002, nous avions déjà du mal à attirer des joueurs alors que nous étions vice-champion de France !". On se souvient, en effet, qu'il avait fallu du flair à CL pour s'attacher les services de JM Parent pour remplacer Porcu, attiré par les sirènes catalanes et que le départ de Couzinet, séduit lui par celles de Biarritz n'aura quant à lui jamais été digéré par le Sporting.

En 2002, pourtant le SUA avec ses 8 millions d'euros pouvait encore bomber le torse car il était loin d'être le plus mal loti. En 2007, on pensait même que le club allait franchir un palier supplémentaire : européen, disposant d'un effectif solide, l'arrivée d'alain Tingaud aux côtés de dubroca laissait augurer le début d'une grande aventure et d'une nouvelle ère symbolisée par la signature de la star internationale Byron Kelleher.

Oui, mais voilà, le sort sportif allait en décider autrement et la relégation allait venir contrecarrer le projet d'une tribu agenaise débordante d'ambition.

3 ans après, Agen s'est reconstruit sportivement. Mais en coulisses, malgré la bonne volonté du tous les bénévoles du club et ceux notamment du conseil d'administration, le verdict est plus sévère : l'argent fait défaut et les perspectives de développement économique sont troubles. Agen, ville moyenne, sans industries majeures, a-t-elle les moyens de s'offrir un club professionnel ?

C'est l'introduction. Je vais vous taper les textes paragraphes par paragraphes, cela sera plus lisible et surtout pour moi moins pénible

DA VINCI CODE a écrit:

Par Cyril Récondo

Agen peut-il exister en Top 14 ? cette question n'est pas d'aujourd'hui, certes, mais si tout se passe bien sportivement, elle va se poser très rapidement comme jamais auparavant.

Car comme le rappelle ironiquement Christian Lanta, "en 2002, nous avions déjà du mal à attirer des joueurs alors que nous étions vice-champion de France !". On se souvient, en effet, qu'il avait fallu du flair à CL pour s'attacher les services de JM Parent pour remplacer Porcu, attiré par les sirènes catalanes et que le départ de Couzinet, séduit lui par celles de Biarritz n'aura quant à lui jamais été digéré par le Sporting.

En 2002, pourtant le SUA avec ses 8 millions d'euros pouvait encore bomber le torse car il était loin d'être le plus mal loti. En 2007, on pensait même que le club allait franchir un palier supplémentaire : européen, disposant d'un effectif solide, l'arrivée d'alain Tingaud aux côtés de dubroca laissait augurer le début d'une grande aventure et d'une nouvelle ère symbolisée par la signature de la star internationale Byron Kelleher.

Oui, mais voilà, le sort sportif allait en décider autrement et la relégation allait venir contrecarrer le projet d'une tribu agenaise débordante d'ambition.

3 ans après, Agen s'est reconstruit sportivement. Mais en coulisses, malgré la bonne volonté du tous les bénévoles du club et ceux notamment du conseil d'administration, le verdict est plus sévère : l'argent fait défaut et les perspectives de développement économique sont troubles. Agen, ville moyenne, sans industries majeures, a-t-elle les moyens de s'offrir un club professionnel ?

C'est l'introduction. Je vais vous taper les textes paragraphes par paragraphes, cela sera plus lisible et surtout pour moi moins pénible

ça va venir !
et peut être aussi le "Vortex" (idée couc comme dab)

Il me semble quand même important que quelque soit le groupe dont nous disposerons l'an prochain, ce serait bien que les entraineurs qui s'en occuperont aient une certaine confiance et la volonté farouche de réussir quelque chose...Alors, si Lanta ne s'en sent pas capable s'il juge le groupe trop faible, qu'il en tire les conclusions adéquates et qu'il cède la place à un entraineur plus motivé...

Béchu a échoué avec Albi, mais je pense qu'au départ, il y croyait quand même un peu (au maintien)...

Suite
De plus en plus de mal à joindre les deux bouts

C'est tout le débat qui prévaut au moment où Agen s'apprête à retrouver le top 14 même si, comme le rappelle toujours CL, "on n'y verra plus clair au soir de Mont de Marsan" (SIC)

Didier Raynal, administrateur du Sporting depuis un an, résume finalement assez bien la situation : "On a déjà des difficultés à boucler le budget de cette saison qui est d'environ 6.7 millions d'euros, alors on n'a pas plus de garanties sur celui à venir, Top 14 ou pas d'ailleurs".

Car depuis 3 ans, le club a de plus en plus de mal à joindre les deux bouts. Augmentation de capital après augmentation de capital, l'équilibre budgétaire est bien difficile à assurer et la réglementation stricte de la DNACG ne laisse aucun répit aux dirigeants.

Ainsi une nouvelle augmentation de capital de 600 000 euros est prévue dans les semaines à venir. Jusqu'alors Alain Tingaud avait apporté à chacune de ces opérations une somme conséquente.
Mais jusqu'à quand ce dernier pourra-t-il assurer seul ces contraintes financières ? Lui seul a la réponse. D'autant qu'à l'image du président de Bx, Laurent Marty, certains de ses propos récents laissent penser que le président agenais se pose malgré tout quelques questions : "je ferai un bilan des actions passées et du projet mis en place" a-t-il déclaré à nos confrères du Midol, "je regarderai ensuite si toutes les conditions sont réunies pour poursuivre, si les gens du club veulent me reconduire. Je m'en remettrai à mes pairs. Si vous me demandez si j'ai envie de continuer à conduire ce projet, oui j'en ai envie."

(NDLR : suite à notre demande d'interview auprès du président du club, la direction de la communication nous a fait part de son souhait de ne pas s'exprimer dans nos colonnes. Nous regrettons vivement son choix).

De même le soutien sans faille de l'entreprise Bigard masque quelque peu le manque de ressources général en sponsoring, ce dernier amenant chaque année plus d'un million d'euros à lui seul !

encore 4 paragraphes ! je fais une pause... j'ai mal aux doigts

tape avec ton nez

C'est quand même pas rassurant tout ça.

tape avec les orteils!!!!!!

Val ovale a écrit:

C'est quand même pas rassurant tout ça.

et t'as pas encore tout lu

coucougne a écrit:

tape avec ton nez

Rivière a écrit:

tape avec les orteils!!!!!!

et la tête, alouette !

la tête, c'est un peu large !
moi j'utilise parfois "popaul" quand il n'est pas en grève
et c'est pour ça que je dois changer de clavier toutes les semaines

DA VINCI CODE a écrit:

coucougne a écrit:

tape avec ton nez

Rivière a écrit:

tape avec les orteils!!!!!!

et la tête, alouette !

RE_SUITE

11 millions pour se maintenir

Grâce aux aides liées à la montée, soit les droits TV et le soutien de la LNR, le SUA en cas d'accession en Top 14 devrait toucher 1.8 millions d'euros. De quoi porter son budget à 8.5 millions d'euros.

Les administrateurs espèrent profiter de la remontée pour augmenter les recettes stades de 500 000 euros grâce notamment à une affluence plus importante liée à la qualité des adversaires rencontrés. Encore que, cette année, le stade armandie aura souvent été plein. Et faire une moyenne supérieure à celle de cette saison ne sera pas chose aisée.

Quoiqu'il en soit, le SUA dans l'état actuel des choses peut tabler raisonnablement sur 9 millions d'euros de budget. un budget évidemment insuffisant pour exister à l'étage supérieur quand on sait qu'Albi, bon dernier de Top 14 avec seulement 3 victoires au compteur, affiche lui-même cette année 9 millions d'euros à son compteur !

Pire la moyenne des clubs luttant à l'heure actuelle pour le maintien dans la seconde moitié du tableau se situe à plus de 12 millions d'euros ! Pour survivre, Agen devra donc idéalement présenter un buisness plan près de 10 à 11 millions d'euros !

Autant dire que la bataille s'annonce compliquée. Et plus que jamais la question de savoir comment aider le club mérite d'être posée. Car la future saison se dessine maintenant...

C'est pas l'heure de l'apéro encore ? car j'ai soif

Ce que cet article ne prend pas en compte... c'est la baisse quasi généralisée des budgets la saison prochaine... et les budgets de plus de 10 millions ne seront pas légion. Ce type de budget n'est pas inaccessible pour un club comme Agen.

Malcom X a écrit:

Ce que cet article ne prend pas en compte... c'est la baisse quasi généralisée des budgets la saison prochaine... et les budgets de plus de 10 millions ne seront pas légion. Ce type de budget n'est pas inaccessible pour un club comme Agen.

C'est ce que j'allais écrire... si Montauban se maintient, il sera déjà à la baisse de 30 % !!!
A part Toulon qui réussit à recruter 3 piliers droits (poste le + cher sur le marché) de haut niveau ( d'ailleurs comment Wihongi ou Baïocco peuvent avoir donné leur accord !!) ....

RE-RE-SUITE

Agen peut-elle abriter un club de Top 14 ?

C'est bien évidemment la question centrale. Le manque de rayonnement du SUA hors département n'est pas nouveau. Même lorsqu'il était en Top 14 Agen avait bien du mal à accrocher des partenaires nationaux. La descente n'a rien fait pour arranger les choses.

Surtout la structure même du rugby professionnel français limite quelque peu le champ d'investigation. La mauvaise répartition géographique du rugby français avec aucun club pro au dessus de la Loire si on excepte les 2 franciliens, rebute bon nombre d'investisseurs.

Ainsi seul de le ST aujourd'hui en France peut se vanter d'avoir réussi à faire de son club une entreprise en bonne santé, générant des bénéfices, sans l'apport d'un mécène.

Au Racing, au SF, à Biarritz, à Castres ou à Toulon, le mécénat est, en effet, le plus solide allié de ces clubs.

A ce titre, Alain TINGAUD qui aura investi de sa poche près de 2.5 millions d'euros en 3 ans n'a sûrement pas tout à fait mesuré à son arrivée la difficulté d'attirer dans le rugby des gens capables comme lui d'amener régulièrement de l'argent.

On se souvient qu'ainsi, en 2007, il comptait sur son réseau parisien (Wine and Buisness club notament) pour l'aider dans sa conquête du brennus.

Las pour lui, c'est pour l'heure ses sociétés et notamment l'entité Alain Tingaud Innovation présente sur les dos du maillot qui comblent l'absence de gros partenaires à ses côtés.

Face à cette difficulté d'attirer des partenaires d'envergure hors lot-et-garonne, la question est de savoir si Agen et le lot-et-garonne ont les ressources économiques pour posséder un club de Top 14. La réponse intrinséque est oui, encore faut-il faire l'unanimité.

En matière de commerce, faire l'unanimité est plutôt rare.... D'autant qu'Eric Tolot, responsable commercial, aussi efficace et performant soit-il, ne dispose pas d'une armada de collaborateurs pour tisser un peu plus encore sa toile commerciale.

A ce titre la disparition du poste de directeur général après le départ de Laurent Lubrano mérite d'être posée. Pourquoi ne pas l'avoir remplacé ? Et surtout en cas d'accession, un recrutement à un poste similaire a-t-il été envisagé par le conseil d'administration ?

J'en peux plus

tu auras un bon point et un carambar

JE VEUX DU

Je réitère ma question: quid de GIFI ???
Concernant le poste de Lubrano, il est enré dans les charges de Tonguad. C'est lui qui assure cette mission désormais, non ?

RE-RE-RE- SUITE

Le rôle des collectivités

Longtemps, le président AT a réclamé plus d'aides de la part des collectivités. E 2008, Jean Dionis avait demandé une étude à JL Auriau alors membre du CA de la SASP, d'évaluer dans les autres villes de pro D2 le montant du soutien des collectivités dans leurs clubs respectifs. Le verdict laisse à penser qu'Agen, son agglomération mais aussi le conseil général et régional supportent convenablement le club sans pour autant faire partie des collectivités qui investissent le plus. Mais, là encore, le contexte agenais n'est pas le même que celui d'une grande métropole. Difficile donc de savoir si celles-ci auront les moyens d'aller encore plus loin dans leur soutien...

Faut-il être pessimiste ?

Bien sûr, le tableau brossé est peu reluisant. Mais la bataille n'est pas pour autant perdue d'avance. Sportivement d'abord, le club peut s'appuyer sur un centre de formation performant. 4 de ses membres évoluent en équipe de France des moins de 20 ans et représentent l'avenir du club.

Enfin, en terme de recrutement, le duo Lanta-Deylaud dispose d'un savoir-faire qui pourrait permettre de réaliser 2 ou 3 bonnes opérations. Economiquement enfin, le CA travaille à la structuration en profondeur du club : plusieurs commissions planchent sur le développement commercial et marketing du club.

Surtout la passion autour du club demeure le principal atout du Sporting. Supporters, décideurs économiques, politiques doivent savoir se qu'ils souhaitent : un club en Top 14 ou pas...

Purée, tout ça pour ça

Je vous fais grâce de l'interview de Dionis, du rapport des aides des collectivités publiques, et l'analyse du budget

Voilà, c'est fini ! Bonne soirée et bonne lecture

Merci pour cet authentique travail, mené d'une main de maîtresse!
Mais comme tu le dis dans ta conclusion, tout ça pour ça... tout ça pour dire c'est dur mais possible. Ne serait-ce pas le lot de 90% des équipes pro de rugby?

Dixit a écrit:

Merci pour cet article . Pour tes doigts, panse à passer à l'hôpital. En plus ils ont un de bons scanners... pour tes doigts

Ça complète l'article du Petit Bleu d'aujourd'hui d'Alain Tingaud sur le projet Renaissance.

Désolée Dixit, j'ai pas de scan ! et quand bien même, je ne saurai pas m'en servir

Mais les bonnes vieilles méthodes manuelles existent encore