Que sont ils devenus ? Jean Louis Dehez (La Dépêche)

Publié le 11/02/2010 08:03 | J.-P. Delserre

Pro D2 / Que sont-ils devenus ? Jean-Louis Dehez, ouvreur ou arrière des années 60-70, a toujours la fibre agenaise.

M.Drop, tout un programme, comme ça les présentations sont vite faites. Avec Jean-Louis Dehez, l'ouvreur suaviste des années 1963 à 1970 (il a également occupé le poste d'arrière) il ne se passait pas une rencontre sans qu'il ne décoche un ou plusieurs drops. « M. Drop » ne se soucie guère des statistiques ou des archives. On dira qu'il en a enquillé pas mal et qu'il a été deux fois champion de France avec le Sporting, en 1965, à l'arrière (un drop et deux pénalités face à Brive battu 15 à 8') et en 1966, à l'ouverture (un drop et une pénalité face à Dax battu 9 à 8'). De multiples fois sélectionné en France B, il l'a été en deux occasions avec les A, face à la Roumanie, et en tournée en Afrique du Sud. Formé à Mont-de-Marsan, où il a joué en première à 18 ans, « M. Drop » a rejoint Armandie à 20 ans. « Je suis venu par amitié pour Pierrot Lacroix (demi de mêlée, NDLR). Nous avions joué un match à Angers, Mont-de-Marsan contre Agen, ce jour-là nous avions parlé du SUA ». Bref, Jean-Louis Dehez n'a jamais regretté d'avoir quitté les Landes d'autant qu'il avait des envies de changer d'air.

Quand il évoque ses sept années passées sous la bannière agenaise, il n'y va pas par quatre chemins. Il n'était pas professionnel mais… « J'ai joué dans un très grand club et… nous étions des amateurs pas malheureux. » (sic).

Évidemment ses deux finales gagnées resteront des grands souvenirs mais l'amitié, les liens tissés avec certains, les Lacroix, Fort, Malbet sont plus importants que le reste, malgré les moments « chauds ». Il se rappelle une certaine demi-finale face à La Voulte, où Jacky Fort lui avait fait une « remontée de bretelles » à la mi-temps. « Évidemment, je ne mettais pas un point, en seconde mi-temps tout est passé ».

Le rugby, même s'il a pris du recul, il le suit, par les résultats, par les retransmissions télévisées. Mais c'est plutôt dans les arènes qu'on a le plus de chances de le voir aujourd'hui.

« Notre grande passion, avec ma femme, ce sont les corridas. Je commence par Séville, après je fais toute l'Espagne et les corridas dans le Sud-Ouest. »

Jean-Louis Dehez n'est pas encore venu cette année à Armandie, mais il a quand même vu les Agenais sur son téléviseur et lit ce qui s'écrit sur eux.. « Je les ai vus jouer face à Oyonnax, à Aurillac également. Dans le Cantal, ils ont été chahutés en mêlée. » Le SUA en Top 14 ? « Pas de souci, même s'ils ont eu un début d'année difficile, ils vont repartir maintenant, il faut qu'ils prennent le bonus offensif dimanche face à Dax et puis ils vont recevoir Oyonnax, ils s'imposeront. »

Ils ne les connaît pas mais ils apprécient beaucoup le travail effectué par les techniciens agenais Christian Lanta et Christophe Deylaud. « J'adore ces deux entraîneurs, pour moi, ça fait partie du top du top. Il y a quelque chose de bien aussi aujourd'hui, à Agen, c'est que d'anciens joueurs s'occupent des Espoirs ». Demain en Top 14, Agen va-t-il exister ? Il prend un moment pour répondre. « Après, c'est une histoire de pognon. Il faudra davantage de contrats. Quand je vois comment ça se passe déjà en Fédérale 3, je suis affolé (sic). »

« On » devrait s'en sortir. Jean-Louis Dehez a toujours la fibre agenaise. Même si les dirigeants de l'époque on eu du mal à lui signer un bon de sortie. « Quand je suis parti d'Agen, ça s'est très mal passé, j'ai attendu ma licence huit mois à Bergerac, j'ai joué en réserve, nous avons perdu la finale… contre Agen. »

Celui qui se faisait faire des chaussures sur mesure, à bout carrés pour buter, a toujours le cœur agenais mais entre un match de rugby et une corrida, on n'est pas sûr qu'il choisisse le stade. Après tout, chaque chose en son temps.

Le temps passe, mais il garde le SUA au fond de son coeur et dans sa tête.

Des chaussures a bouts carrés ?; seraient-elles réglementaires aujourd'hui ?

Rivière a écrit:: Le temps passe, mais il garde le SUA au fond de son coeur et dans sa tête.

Des chaussures a bouts carrés ?; seraient-elles réglementaires aujourd'hui ?

je crois que oui .. mais jusqu'à l'arrivée de Villepreux en 15 de l'équipe de france à la télé avec son fameux balayage, si tu voulais prétendre être un buteur, même tout jeune fallait arriver avec des bouts carrés et frapper bien en ligne sur l'extrémité du ballon comme dehez ou albaladejo ..
Si tu avais voulu frapper comme deylaud, c'était le bûcher assuré Laughing

BarDeLaPref a écrit:

Rivière a écrit:: Le temps passe, mais il garde le SUA au fond de son coeur et dans sa tête.

Des chaussures a bouts carrés ?; seraient-elles réglementaires aujourd'hui ?

je crois que oui .. mais jusqu'à l'arrivée de Villepreux en 15 de l'équipe de france à la télé avec son fameux balayage, si tu voulais prétendre être un buteur, même tout jeune fallait arriver avec des bouts carrés et frapper bien en ligne sur l'extrémité du ballon comme dehez ou albaladejo ..
Si tu avais voulu frapper comme deylaud, c'était le bûcher assuré Laughing

Vous êtes une véritable encyclopédie M. BarDeLaPref
Merci pour ces précisions drunken

Que sont ils devenus ? Jean Louis Dehez (La Dépêche) Applaudi

Rivière a écrit:

BarDeLaPref a écrit:

Rivière a écrit:: Le temps passe, mais il garde le SUA au fond de son coeur et dans sa tête.

Des chaussures a bouts carrés ?; seraient-elles réglementaires aujourd'hui ?

je crois que oui .. mais jusqu'à l'arrivée de Villepreux en 15 de l'équipe de france à la télé avec son fameux balayage, si tu voulais prétendre être un buteur, même tout jeune fallait arriver avec des bouts carrés et frapper bien en ligne sur l'extrémité du ballon comme dehez ou albaladejo ..
Si tu avais voulu frapper comme deylaud, c'était le bûcher assuré Laughing

Vous êtes une véritable encyclopédie M. BarDeLaPref
Merci pour ces précisions drunken

Heuuuu ... pour l'encyclopédie, non du tout ... c'est du vécu ... car c'était pas pratique ces P... de bouts carrés