« Une caravane et des boudins »
Au cours de l’émission « Les Spécialistes Rugby » diffusée sur Canal+ Sport mardi 29 mars dernier, Jean-Pierre Elissalde s’est autorisé à comparer le centre de formation du Racing à « une caravane et des boudins ».
« Ces propos insultants, cautionnés par F. Trillo, responsable de l’émission, et E. Bayle, responsable du rugby, au nom de « l’esprit Canal » et du « tout est permis dans un débat », m’interpellent. La réponse timide de T. Lombard sur le moment me déçoit.
Aussi, en tant que responsable de la formation dans le projet sportif de J. Lorenzetti, je préfère me tourner vers nos éducateurs et entraîneurs pour les soutenir dans ce travail de l’ombre ô combien capital pour l’avenir du Racing. D’abord parce que le Racing a toujours eu dans le sport français en général, et dans le rugby en particulier, la culture de la formation. Combien de champions olympiques, de champions du monde, d’équipes championnes de France sont issus du Racing ? Je laisse aux « spécialistes » le soin de trouver la réponse. Le Racing a connu aussi sa période de vaches maigres, pliant sans jamais rompre le fil.
Depuis deux ans, par la volonté de notre Président, le deuxième axe fort de notre projet avec la compétitivité de son équipe professionnelle, se met en ordre de marche. 600 000€ de budget pour le Centre de Formation. 1M€ pour l’école de rugby. Bientôt 1000 gamins sur les structures de l’US Métro à Antony et Racing à Colombes. Toutes les équipes de Cadets à Espoirs en passe de se qualifier : plus de 10 ans que le Racing n’avait eu de tels résultats.
Je rappelle à J.-P. Elissalde - dont le fils Jean-Baptiste, à la mi-temps de notre premier match contre Toulouse, déjà au micro de Canal+, nous promettait « l’explosion » - que ce jour-là Nathan Lane, Mathieu Lorée et Henry Chavancy, membres du centre de formation, démarraient le match. Qui pour affronter Toulouse s’est permis cela ?
Aujourd’hui, Nicolas Kraska, avec l’équipe de France à 7, Eddy Ben Arous, Sullivan Guyon avec les moins de 20 ans, Jonathan Laugel, Julien Nibert et Alexis Valette avec les moins de 17 ans, et Clément Auvergnas avec France U, complètent le tableau.
Je remercie et félicite tous ces hommes et ces femmes qui œuvrent pour les couleurs « Ciel et Blanc ». Le Racing est en marche. Rien ne l’arrêtera, pas même un clown à qui il manque le nez rouge et le talent, et ses lâches complices qui, sous des airs angéliques de gendres idéaux, ne servent au fond que leur intérêt particulier plutôt que la « promotion » et les « valeurs » du rugby dont ils se réclament pourtant.
Allez Racing. »