Suite de notre tour des clubs avant le début du Top 14 le 13 août prochain.
Place à la découverte d’Agen, champion de Pro D2 l’an dernier.
La saison passée : Domination totale
Dire qu’Agen a survolé la Pro D2 l’an dernier n’apprendra rien à personne. Premiers tout au long de la saison, les partenaires du charismatique capitaine Adriaan Badenhorst ont rapidement écrasé la concurrence. Avec la meilleure attaque (80 essais inscrits) et la meilleure défense, le SUALG a également fait d’Armandie une citadelle imprenable. Dominateurs en conquête, les hommes de Christian Lanta ont fait parler la poudre avec des joueurs de la trempe de Caucanibuca, Vaka ou Edmond-Samuel qui ont pu s’exprimer pleinement dans le jeu offensif prôné par le trio Lanta-Deylaud-Crenca.
Ambitions et enjeux : Le maintien… tout en jouant
Après avoir été au purgatoire pendant trois saisons, Agen retrouve l’élite avec appétit. Sans être trop voraces, les Agenais souhaitent avant tout se maintenir le plus rapidement possible, le reste ne sera que bonus. Comment faire pour y parvenir ? Ce n’est pas le style de la maison que de jouer petit-bras, alors le SUALG proposera du jeu, mais cherchera d’abord à s’appuyer sur une grosse conquête, tout en espérant rester maître à Armandie. Le prix à payer pour une année supplémentaire au sein du Top 14…
L’homme fort : Rupeni Caucaunibuca
Tous les ans c’est la même rengaine. Il prend tout son temps pour rentrer de vacances, quasiment toujours en retard et avec un surpoids conséquent… Bis repetita cette année. En attendant de voir le Fidjien arriver à Armandie, son club l’a suspendu provisoirement. Un vrai gâchis quand on connait l’impact d’un Caucaunibuca en pleine forme, tout de même meilleur marqueur de Pro D2 l’an passé (13 essais inscrits) et véritable fer de lance de l’attaque agenaise avec son physique de déménageur (1,80m, 110 kilos).
La décla : Christophe Deylaud sur le manque de profondeur de banc
«Le plus inquiétant réside dans le peu d’effectif à disposition quand il y a des blessures, cela pourrait nous poser des problèmes à l’avenir. Mais nous ne sommes pas des pleureuses, on ne l’a jamais été avec Christian Lanta .»