«Attention au premier quart d'heure »SUA-LG. Andrew Springgay.Andrew Springgay devrait jouer vendredi à Bayonne, contre Bayonne, club ou il a passé deux ans./ Photo Morad Cherchari
Andrew Springgay et Bayonne, c'est un passé relativement récent. Le seconde ligne d'origine anglaise y a joué deux saisons (2007 à 2009), après en avoir passé deux sous les couleurs de Narbonne, en Pro D2. Du Pays basque, il a gardé au rayon souvenirs la beauté de la région. En revanche, côté terrain, il a vécu deux années bien différentes. La deuxième… A oublier. « Les entraîneurs de l'époque, Thierry Mentières et Richard Dourthe avaient mis en place un système de jeu qui ne me convenait pas. Cette saison-là, je n'ai joué que neuf matches ». Andrew Springgay était en fin de contrat. Agustin Lopresti (alors pilier à Agen) l'a mis en contact avec Christian Lanta qui cherchait un seconde ligne… On connaît la suite.
Ablation et déchirureLe seconde ligne revient bien après une saison 2009-2010 gâchée d'abord par l'ablation d'un ménisque et dès son retour par une déchirure au mollet. « J'ai la chance de jouer ce début de saison, parce que les autres deuxièmes lignes sont blessés. Je suis bien physiquement, mais je manque encore de repères, ça revient ».
« Nous les avons trop regardés »Vendredi dernier face à Toulouse, il a joué toute la rencontre face à un huit qui ne l'a pas plus impressionné que cela. « Nous avons visionné la cassette, je crois que nous les avons trop regardés au début. Il ne faut pas trop respecter les mecs en face ». En revanche, il y a un secteur de jeu où les Agenais se sont mis particulièrement en évidence, c'est la touche, il était bien placé pour en parler. « C'était bizarre, parce qu'ils ont de bons sauteurs, de bons lanceurs, mais ils semblaient un peu perdus (cinq ballons gagnés, N.D.L.R.) ». Lui - comme ses coéquipiers - nous rappelle que les Toulousains ont converti toutes leurs occasions, pas Agen… Fermez le ban.
Rencontre difficileDemain, ou plutôt vendredi, sera un autre jour, Jean-Dauger devrait être plein comme un œuf pour accueillir le Sporting. Le joueur s'attend à une rencontre difficile.
« Ils vont être en confiance après leur victoire à Toulon. Attention au premier quart d'heure. Il va falloir que nous fassions une bonne entame. »
La constance dans les résultats n'était pas jusqu'à un passé récent l'apanage des Bayonnais… Espérons pour les suavistes qu'il en soit de même vendredi.
Le rendez-vous (19 heures) à Jean-Dauger, si important soit-il pour les deux clubs, n'empêchera pas Andrew Springgay d'appeler quelques joueurs avec qui il a lié amitié. « Je vais appeler Dwayne Haare (n°
et Pierre-Philippe Lafond (pilier), en début de semaine ». Il serait étonnant - s'il est titulaire - qu'Andrew Springgay ne se mette pas en évidence sur une pelouse et face à des adversaires avec qui il a mouillé le maillot.
« Ils ont de bons sauteurs, de bons lanceurs, mais ils semblaient un peu perdus ». Andrew Springgay, 2e ligne
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Le chiffre : 2ans> A BAYONNE. C'est le temps qu'a passé Andrew Springgay sous les couleurs de l'Aviron bayonnais.