Réactions sur la 1ère journée de Pro D2

1er journée: Les résultats


Albi devient le premier leader du Pro D2 après sa victoire bonifiée devant Saint-Etienne. Mont-de-Marsan et Auch ont gagné à l'extérieur. Aurillac mate Dax.

Voici les résultats.

Lyon-Aix : 22-9
Grenoble-Mont-de-Marsan: 9-12
Albi-Saint-Etienne: 45-19
Auch-Carcassonne: 25-26
Aurillac-Dax: 36-13
Narbonne-Tarbes: 34-29

Albi premier leader


A l'occasion de la première journée du Pro D2, Albi a tenu son rang en s'imposant à domicile face au promu Saint-Etienne (45-19) avec le bonus offensif. Mont-de-Marsan s'impose à Grenoble (9-12) tout comme Carcassonne à Auch (25-26). Victoire de Narbonne devant Tarbes (34-29).

Albi, en ouverture du Pro D2, a fait honneur à son rôle de favoris. Relégués de Top 14, les Tarnais sont les seuls à décrocher le point de bonus offensif après un récital face au promu stéphanois (45-19). Avec cinq essais inscrits, les protégés d’Henry Broncan ont déjà marqué les esprits et surtout ils ont su faire abstraction des soucis financiers et des sept licences bloquées. Albi devient le premier leader du championnat. Pendant ce temps, Lyon, finaliste malheureux la saison dernière, a lui aussi réussi son entame en prenant le dessus sur Aix-en-Provence (22-9). Mais pas aussi bien qu’il souhaitait car il a longtemps été chahuté par les Aixois.

Narbonne a livré un gros match devant Tarbes qui a bien cru faire l’exploit en terres audoises. Malgré deux essais de Fortassin et Caujolle, les Tarbais ont payé en fin de match leur indiscipline et les deux cartons jaunes et Ruiz a fait la différence au pied (34-29). Aurillac lui, après un début délicat contre Dax, a remis les choses en place en deuxième période pour s’imposer largement (36-13) bien aidé par la botte de Petitjean

Des exploits à l’extérieur

La grosse information de la soirée, c’est la bonne faculté des équipes à s’exporter. Le promu Carcassonne a frappé un grand coup en s’imposant face à Auch (25-26), dans le Gers, et mate ainsi un concurrent direct pour le maintien. Les Gascons risquent d’avoir une grosse migraine dimanche en se levant. Mont-de-Marsan a fait aussi sensation en arrachant la victoire à Grenoble après un duel uniquement de buteurs (9-12).

Vendredi soir, Colomiers avaient créer la première surprise de l’année en s’imposant à Bordeaux-Bègles sur le score de 20 à 15. Dimanche, la journée se termine avec la grosse affiche entre Pau et Oyonnax, à suivre sur notre site.

Rugbyrama

Carcassonne démarre bien


Le championnat de Pro D2 a repris. Carcassonne fait une belle entrée en dominant Auch. En revanche, Saint-Etienne, l'autre promu, a pris l'eau à Albi. Les résultats.

Du haut de ses remparts, Dame Carcas peut de nouveau sonner les cloches de la victoire. Carcassonne a bien réussi son entrée en Pro D2 en s'imposant de la plus courte des marges face à Auch (25-26). Si Christian Labit peut être fier de son pack qui a gagné un essai de pénalité, il pourra méditer sur les trois cartons reçus par ses joueurs. Cela ne pardonnera pas toujours. L'autre promu, Saint-Etienne, n'a pas été à même fête. Les Stéphanois ont pris la marée haute à Albi (45-19) encaissant pas moins de six essais. Henri sauvait l'honneur en toute fin de rencontre en inscrivant le seul essai des visiteurs.

Favori à l'accession, le LOU a dû batailler pour s'imposer face à Aix-en-Provence (22-9). Un essai de Montagnat avant l'heure de jeu tuait la rencontre. Montagnat qui inscrivait d'ailleurs 19 des 22 points de son équipe. Les Aixois, dépassés en deuxième période, ne passaient pas le moindre point lors des dernières quarante minutes. Autre prétendant, Aurillac a dû faire le dos rond une période avant de s'envoler face à Dax (36-13). Les Dacquois avaient été les premiers à marquer par Nanuku mais la suite donna raison à Aurillac, porté par l'adresse de son buteur Petitjean (21 points).

Peu de spectacle entre Grenoble et Mont-de-Marsan (9-12). Le score a entièrement été à la charge des buteurs, Arrayet l'emportant sur Stewart. A l'opposé, la rencontre entre Narbonne et Tarbes fut un festival avec cinq essais. Le RCNM a finalement pu l'emporter (34-29) malgré un Fortassin des grands jours (24 points) dans les rangs de Tarbes.

Vendredi, Bordeaux-Bègles s'était incliné face à Colomiers (15-20). Le dernier match, entre Pau et Oyonnax, aura lieu dimanche à 17h30.


L'Equipe

j'étais au stade et le score est de 48-19 et non 45-19 , bon ca change rien mais bon

une autre chose , on n'a marqu" 6essai et non 5 par : 2 de vainqueur , sola , clément , balluc , guitoune

black and yellow a écrit:

j'étais au stade et le score est de 48-19 et non 45-19 , bon ca change rien mais bon

Le journaliste a dû partir avant la fin

Val ovale a écrit:

black and yellow a écrit:

j'étais au stade et le score est de 48-19 et non 45-19 , bon ca change rien mais bon

Le journaliste a dû partir avant la fin

Pourtant je suis en train de regarder sur plusieurs sites et c'est marqué 45 - 19.
Ils sont tous partis en même temps

Val il faut changer la couleur de la phrase de ta signature, tu es aux couleurs de Bourgoin.......

Kawa a écrit:

Val il faut changer la couleur de la phrase de ta signature, tu es aux couleurs de Bourgoin.......

Val nous teste pour voir !

de sacrés résultats en cette première soirée de Pro D2 qui cautionnent les prétentions de Lyon, Mt de Marsan, Albi qui s'imposent d'entrée .........à suivre

Albi commence bien. Bravo à Carcassonne!

Le Stade Montois crée la surprise de la première journée à Lesdiguières


En confiance et avec un pack puissant, les Montois ont déjoué les pronostics.


Les Montois n'ont pas la mémoire courte. Hier, pour l'ouverture du championnat, ils ont joué précisément le même tour que leur avaient infligés les Grenoblois la saison dernière, lors de la 2e journée. C'est le revenant Beñat Arrayet qui ouvrait la marque, par sa botte, de 25 mètres. et ce n'était que justice, tellement l'entame avait été montoise. Le FCG, largement bousculé en mêlée fermée, tentait de trouver des solutions offensives, mais le rideau landais, plutôt bien organisé, ne comptait pas de failles.

Peu à peu, nantis de la confiance nécessaire, les hommes de Marc Dalmaso posaient leur empreinte sur la rencontre et s'installaient dans le camp dauphinois. Le pack landais, par sa puissance, faisait vivre mille misères aux hommes de Fabrice Landreau. Ça sentait clairement le camouflet pour des Grenoblois pourtant annoncés parmi les favoris de la division. Malmené, le XV isérois donnait d'étranges signes de laxisme en défense, et comme sa conquête s'étiolait, la colère commençait à gronder dans les travées de Lesdiguières.

Inattendu et mérité

À 6-6 à la pause, les puissants Montois croyaient plus que jamais en leur chance. Dirigé par une charnière clairvoyante et un pack dominateur, Mont-de-Marsan semblait avoir les cartes nécessaires en main pour réussir le coup parfait. Le pilier droit James Lakepa plongeait bien dans l'en-but visiteur juste avant l'heure de jeu, mais M. Lamirand refusait justement l'essai, pour un en-avant de passe. L'exclusion pour dix minutes de Britz (68e) semblait sonner comme une délivrance pour les Grenoblois, mais les Landais ne rompaient pas et obtenaient finalement un succès aussi inattendu que mérité.


Sud Ouest

C'est la Section nouvelle génération


Face à l'autre demi-finaliste de la saison dernière, les Palois veulent confirmer leurs bonnes intentions.


Sur l'affiche quatre par trois qui incite les supporters à venir garnir les tribunes du Hameau, Julien Dumora a le regard déterminé. On devine ses tatouages, comme ceux de ses potes qui l'encadrent, Julien Fumat et Clément Darbo. Un enfant d'Arudy, deux de Lembeye, la Section Paloise revendique son régionalisme. Un Béarn aussi ambitieux que sexy.

À Pau, aujourd'hui, les stars sont locales. Elles n'ont plus besoin d'aller voir si le maillot est plus vert ailleurs, elles ont grandi chez elles, se sont affirmées et se sont emparées des clés du camion. Utilisé à l'ouverture, à l'arrière voire au centre, Dumora n'a que 22 ans, mais déjà 73 matchs de Pro D2 au compteur. Il vient de parapher son tout premier contrat professionnel et semble en mesure de devenir l'une des attractions du championnat.


Le centre Fumat (23 ans), le demi de mêlée et buteur Darbo (24 ans), le centre ou ailier Puyo (25 ans), comptent aujourd'hui parmi les plus anciens d'un effectif palois considérablement rajeuni, au point de ne plus compter que deux (tout juste) trentenaires. Grégory Puyo vient d'ailleurs d'être nommé capitaine « pour son comportement exemplaire et parce qu'il sera la plupart du temps dans l'équipe type » (dixit le directeur sportif Thierry Cléda).

L'accession par le jeu

Cette Section nouvelle génération, née dans l'un des centres de formation les plus performants de France (Campergue, Haurie, Torresin, Drouard en sont également issus), n'est pas du genre à se contenter de petits périmètres. Elle, elle veut courir, elle veut jouer, elle veut monter. Ça tombe bien, leur président, Bernard Pontneau répète à l'envi que « l'accession passera nécessairement par le jeu ».

Lors des trois matchs amicaux qui ont ponctué sa préparation, l'équipe paloise a marqué quinze essais, face à Castres, Auch et Narbonne. La saison dernière, elle avait mis… quinze journées de championnat pour atteindre ce total. « Dans les intentions de jeu, nos progrès sont très intéressants. J'espère juste que nous ne ferons pas machine à arrière au premier accident. Par exemple, il ne faudrait pas se mettre à douter si on ne marque pas d'entrée contre Oyonnax », explique l'entraîneur des avants Joël Rey, avant de prévenir : « Les matchs de préparation ont insufflé de la confiance, mais on doit redescendre sur terre, même si certains nous voient parmi les favoris. Ça, je m'en fous. Être bien classé dans les pronostics, ça ne donne pas des points en plus au classement officiel. Tout ce qu'on doit faire, c'est gagner en régularité. Les supporters nous attendent là-dessus, ils s'enflamment vite dans un sens ou dans l'autre. On est dans une région où vous pouvez être champion de France le vendredi et à peine digne du maintien le lundi ! »

Une chose est sûre, la Section ne pourra plus se cacher. Elle a un nouveau statut à défendre. Le même que celui dont est affublée l'US Oyonnax depuis deux saisons. Le diffuseur TV de la Pro D2 ne s'y est d'ailleurs pas trompé, vendant la rencontre comme le choc de la première journée. La saison dernière, il avait fallu attendre la dix-neuvième pour que Sport + viennent placer ses caméras au Stade du Hameau. Dumora et ses copains vont tout faire pour bien prendre la lumière.


Sud Ouest

Coup de bambou à Auch


Des Auscitains terriblement fébriles offrent au champion de Fédérale 1 son premier succès en Pro D2. Un vrai coup dur pour le FCAG avant deux déplacements.


Hier, les Auscitains sont rentrés au vestiaire la tête basse. PHOTO MICHEL AMAT



Et dire que Grégory Patat voulait faire cette saison de la pelouse de Jacques-Fouroux une forteresse imprenable. Son équipe est tombée dès la première journée et face à un promu. Après les huit revers à domicile de la saison dernière, ce camouflet d'entrée a forcément de quoi doucher l'enthousiasme des plus fidèles supporters du FCAG. Mais ceux qui étaient présents hier soir dans les travées ont sûrement compris que les partenaires de Stephan Saint-Lary avaient largement les moyens de venir à bout du champion de Fédérale 1. Ils y ont même cru jusqu'au bout des arrêts de jeu.

Pendant plus de deux minutes, et alors qu'un essai plein de rage de Clarac venait de les ramener à portée de fusil des Audois, les Auscitains ont multiplié les coups de boutoir pour provoquer la faute salvatrice dans l'axe des poteaux.

Deux essais qui font mal

Mais elle n'est jamais venue et les Carcassonnais ont décroché leur premier succès en Pro D2 sur la pelouse où ils s'étaient déjà imposés il y a trente ans (19-7) lors de la dernière confrontation entre les deux équipes. Une terrible frustration pour des Gersois qui ont dominé 80 % de la partie. Mais ils l'ont laissé filer sur des détails qui ne pardonnent pas.

Après la première demi-heure, il était pourtant difficile d'imaginer une telle issue à ce match d'ouverture. Bien en place dans le sillage de leur nouvel ouvreur Pierre-Alexandre Dut, les Auscitains monopolisaient le ballon. Carcassonne n'avait encore rien montré, excepté ce groupé-pénétrant qui avait permis à Rosalen de maintenir son équipe dans la partie au tableau d'affichage (9-3, 31e). C'est un second maul des Audois qui va faire basculer le match. Il est écroulé à 10 mètres de la ligne gersoise, mais M. Dal Maso file directement entre les poteaux accorder l'essai de pénalité (9-10, 33e). Une décision (sévère) que les partenaires de Stephan Saint-Lary auront bien du mal à encaisser. Le sort semblait s'acharner un peu plus sur le FCAG quand Rosalen distillait une superbe transversale en direction de N'Gog.

L'ailier Audois prolongeait au pied d'une reprise de volée et le rebond trompait Bérot dans l'en-but pour permettre au centre Le Bourhis d'aplatir le premier. Le score de 12-17 à la mi-temps était sévère pour des Auscitains qui, faute de ne pas avoir su concrétiser leurs actions, avaient tendu le bâton pour se faire battre à des Carcassonnais gonflés à bloc. Avec onze joueurs champions de France de Fédérale 1 sur la feuille de match, les Audois réalisaient le coup parfait pour leur première sortie en Pro D2. Derrière un pack dominé mais accrocheur, l'ex-Narbonnais Rosalen profitait de chaque miette pour soulager son équipe étouffée par le pressing des Auscitains. Les Carcassonnais useront ensuite de toutes les ficelles pour ne pas exploser en plein vol. Et ils ont tenu malgré trente minutes en infériorité numérique et autant à défendre leur ligne d'en-but. La cité était bien gardée par une armée en jaune fluo.

Le FCAG a pourtant bien trouvé la faille à deux reprises. Même trois si on tient compte de ce ballon lâché dans l'en-but par Menkarska au moment de conclure (63e). Les deux autres fois, l'essai a été refusé aux avants auscitains qui n'ont sûrement toujours pas compris pourquoi : d'abord sur une pénaltouche (56e), puis sur une charge d'Eymard (66e). Quand Clarac est enfin parvenu à conclure derrière la ligne à deux minutes de la sirène, ils étaient déjà trop tard.


Sud Ouest

Le SC Albi force six

Facile victoire du Sporting, qui a atomisé Saint-Etienne 45-19




En bon capitaine, Vincent Clément a inscrit le troisième essai albigeois./ Photo DDM, Thierry Gallaway


Pour son retour en Pro D2, le Sporting Club Albigeois n'a pas fait dans la demi-mesure. Entre l'ancien pensionnaire de Top 14 et le promu de Fédérale 1 Saint-Etienne, il n'y a pas eu photo. Les vingt premières minutes voyaient un duel de buteurs et à ce petit jeu, Sola était le plus adroit, en trouvant le chemin des perches à deux reprises, contre une à son homologue Péclier. Seulement, une fois que la machine « jaune et noire » s'est mise en marche, les Stéphanois n'ont eu qu'à trop peu de reprises l'occasion de toucher le ballon. Le paquet d'avants tarnais a véritablement fait plier son adversaire forézien, ce qui a largement favorisé les lancements de jeu des Tarnais. Vainqueur était le premier à profiter du défi physique imposé par les « gros », en s'échappant petit côté, avant de s'écrouler en terre promise après une course de 40 mètres. Ce dernier venait de montrer la marche à suivre et Romain Sola s'illustrait à son tour.

Guitoune, homme du match

D'un petit coup de pied à suivre pour lui-même, il prenait la défense visiteuse à revers avant d'aller en dame. En toute fin de première période, Vincent Clément y allait de sa touche personnelle, en s'infiltrant dans un trou de souris d'une défense hermétique de Saint-Etienne.Le public exultait, tant leurs protégés faisaient plaisir à voir. En seconde période, les hommes d'Henry Broncan faisait le siège du camp du Cases. Les nouveaux pensionnaires de l'antichambre de l'élite étaient dépassés par les événements et rencontraient toutes les peines du monde pour stopper la marche en avant du SCA. Vainqueur se mettait une nouvelle fois en évidence, en inscrivant son deuxième essai de la soirée, après un gros travail de Guitoune. Les Tarnais prenaient plaisir sur le terrain et ne souhaitaient véritablement pas s'arrêter en si bon chemin. Baluc-Rittener s'invitait à la fête et signait son retour de la plus belle des façons. Le quinze stéphanois était aux abonnés absents. Pour ne pas dire qu'ils avaient lancé l'opération « journée portes ouvertes » ! Guitoune, assurément l'homme du match, enfonçait un peu plus le clou, lorsqu'après une interception du cuir aux trente-cinq mètres, l'ancien agenais filait entre les perches (45-12). La messe était dite depuis longtemps, mais dans un moment d'égarement de la vigilance des Albigeois, Henry sauvait l'honneur pour ses couleurs. Saint-Etienne venait de découvrir le monde professionnel. Quant à Albi, il n'avait ni plus ni moins que fait le « travail ». De fort belle manière… Comme entrée en matière, les supporters ne pouvaient rêver mieux…


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Dans les vestiaires

Vincent Clément : « Nous avons été sérieux de l'entame jusqu'au coup de sifflet final. Mais nous sommes loin d'avoir été parfaits. Une étape est franchie, une pierre a été posée, mais il faut remettre cette victoire à sa juste mesure. Il faut que l'on reste humbles et prudents. Nous l'avons appris à nos dépens par le passé. Lors des deux derniers matches amicaux, on s'était quelque peu perdu. Face à Saint-Etienne, nous avons rééquilibré les choses. Nous avons pris le point de bonus, chose qui ne nous était plus arrivée depuis bien longtemps. Nous allons savourer ce succès, mais dès lundi nous allons nous remettre au travail, afin de préparer au mieux les deux prochains déplacements qui nous sont proposés. On pourra juger de notre valeur après Tarbes.

Henry Broncan : « Nous gagnons avec le point de bonus. Il y a bien longtemps que cela n'était plus arrivé à Albi. Sur l'ensemble du match, je suis satisfait de l'esprit des joueurs. Nous avons perdu durant l'intersaison trois joueurs de talent, mais ce soir, les recrues ont montré qu'elles avaient les moyens de les faire oublier. La seule fausse note de cette rencontre vient du fait que nous sommes trop souvent pénalisés. Dix-sept fois nous avons été sanctionnés. Je m'aperçois qu'il y a encore du travail à effectuer dans la discipline. »

Cédric Chabeau, entraîneur de Saint-Etienne : « Pour moi, l'essentiel était de voir l'état d'esprit de mes joueurs, face à une grosse écurie du championnat. Je suis satisfait de leur prestation ! On savait que l'on ne viendrait pas gagner à Albi, et sur ce que j'ai vu ce soir, il n'y a pas grand monde qui le fera. Maintenant, on va préparer au mieux la venue d'Oyonnax, un autre épouvantail du championnat.


La Dépêche

Patat : « On est tombé dans le traquenard »


ProD2. Auch-Carcassonne. Hier soir, au stade Fouroux.



Tau Tapasu pris dans la tenaille audoise./ Photos DDM, Nedir Debbiche.


Battus hier soir sur leur pelouse par le promu carcassonnais, les Auscitains avaient la mine des mauvais jours à l'aube de l'ouverture du championnat de France de ProD2. Grégory Patat (entraîneur) : « C'est une grosse déception. On est tombé dans le traquenard. On a été très fébriles. Chacun a joué de son côté et on n'a pas assez vu ce que l'on avait mis en place depuis quinze jours. On a passé 35 minutes à dominer, en première mi-temps, sans arriver à les décrocher. On commet deux fautes techniques qui nous coûtent cher. L'équipe de Carcassonne a été valeureuse, elle a défendu cher son bifteck et Rosalen a bien terminé le boulot. Hier, j'ai senti les joueurs fébriles durant la mise en place. Je pensais que c'était à cause du vent, étant donné qu'il y avait de fortes rafales. Mais aujourd'hui, vu la rencontre, je crois plutôt que c'est le calendrier qui nous a mis la pression et notamment les deux déplacements qui arrivent. On est très frustrés ce soir. On a essayé de dédramatiser l'événement mais cela n'a pas suffi. Quant aux choix… Les choix doivent être faits par les joueurs. Lorsque Eymard aplatit mais que l'essai est refusé, la décision fait mal parce que l'on peut alors revenir à 20-20. On n'avait pas tout avec nous ce soir, c'est la vie. Quand ça ne veut pas, ça ne veut pas. Ce n'était pas le soir d'Auch. On a déjà utilisé un joker. Si on commence à rater des occasions comme ça, d'entrée, alors que la rencontre était largement à notre portée… il va falloir être très vigilants. Auch est souvent retenu pour ne jamais rien lâcher. On a deux sorties qui nous attendent à Pau et Mont-de-Marsan, sans rien à perdre. A nous d'en profiter et d'essayer de gagner des points. Ce qui est rageant c'est que l'on maîtrise tout en première mi-temps et on perd dix points sur des erreurs de renvoi. On manque de maîtrise, le groupe est jeune encore ».

Stéphan Saint-Lary (capitaine) : « On s'est usé à trop jouer, sans savoir scorer. Carcassonne a très bien joué le coup. Notamment en conquête, avec un gros pack et un ouvreur qui nous a mitraillés dès qu'il a pu en seconde période. Ils ont joué avec leurs atouts. Ça va être très dur à encaisser mais il ne faut pas baisser la tête. Il faut que cette défaite nous donne de la haine. On démarre la saison de la plus mauvaise des façons ».

Mathieu De Pauw : « Je suis déçu du résultat. Carcassonne fait le match parfait. Ils ont été très opportunistes, en jouant bien leur coup. Quoi qu'on fasse, des erreurs venaient mettre en péril la mise en place de notre jeu. Une défaite d'entrée à domicile, ce n'est pas rien, mais la saison est longue. On va travailler pour redresser la barre. Concernant ma première ici, j'ai trouvé le stade très bien et les gens nous ont vraiment encouragés. Je suis déçu de ne pas leur avoir rendu ce soutient. Il faut que cette défaite soit la dernière de la saison à domicile ».

La note du match : 9/20


La Dépêche

Tarbes n'a pas démérité à Narbonne (29-34)

Pro D2. Le TPR malgré un Fabien Fortassin auteur de 24 points, perd à Narbonne mais prend le bonus défensif (29-34)



Les Tarbais, à l'image d'Isoa Domolaïlaï, se sont bien battus./Photo José Navarro DDM


Si on veut attribuer prématurément dans cette saison qui débute l'oscar de la malchance, Tarbes sera dans les nominés et pas très loin de la timbale. Sur une action de jeu où aucun acte répréhensible ne peut être imputé aux deux joueurs narbonnais, le capitaine tarbais Mickaël Etcheverria ne se relèvera pas. Encore une amputation dans les lignes arrières bigourdanes qui n'avaient pas besoin de cela. À défaut, le buteur maison Fabien Fortassin obtiendra celui de « la scoumoune ». Les poteaux audois lui ont refusé deux tirs sur pénalité qui auraient, à ces moments du match, changé la donne. Bien qu'ils aient fait serment de discipline, les Tarbais ont encore gravement fauté, donnant au buteur local, Ruiz, le soin de meubler le score alors que tout était possible. Les Bigourdans ont su s'adapter aux conditions météo venteuses. Daniel Terreblanche fera peut-être exception à deux reprises en délicatesse avec les caprices d'éole. Tout avait pourtant bien commencé par un essai casquette que l'on attribuera à la fébrilité de la charnière narbonnaise. La passe de Chevchenko arrivera sur les chevilles de Ruiz. Une aubaine qui régalera le duo Duhen-Fortassin. Le match était lancé. Dans les mouvements audois, on a bien senti là aussi une continuité et le coup de patte de Patrick Arlettaz, dont on connaît l'inclinaison pour ce type de prestation. La réponse devait fuser rapidement pour un score de parité au bout de cinq minutes. Le coup gagnant dans le fermé envoyait Griffoul à dame. Tarbes sut aussi enclencher des superbes mouvements.

Deux fois les poteaux !

Le second essai Tarbais, s'il est empreint d'un brin de chance, est bien dans la construction à l'origine par un jeu de passe au large. La réplique des Narbonnais sera tout aussi bien dans le ton initial, faite de technique et de dynamique. Kaufana déchira sur une grande longueur le rideau défensif tarbais pour mieux libérer Griffoul dans l'espace, celui dont allait profiter le talonneur Algisi. En multipliant les temps de jeu et en concluant le tout par une combinaison, Narbonne prendra l'avantage juste à la pause. Las c'est une pluie de pénalités et quelques cartons qui s'abattront sur les deux formations en deuxième mi-temps. Le vent de face et les poteaux contrarieront Fortassin qui échouera par quatre fois. Dommage.


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Le chiffre : 24

POINTS > de Fabien Fortassin. Parti à Montauban d'abord puis au Métro-Racing en suite, l'enfant de Montréjeau est revenu au TPR. Les Bigourdans ne s'en plaindront pas. Leur ouvreur a inscrit presque la totalité des points de son équipe, dans des registres aussi différents que l'essai et la pénalité. Il a de plus placé deux pénalités sur le poteau. Sans cela, Fortassin aurait pu faire gagner son équipe à lui tout seul.


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Ils ont dit

Razvan Mavrodin (co-entraineur) : « Narbonne a mérité sa victoire car nous, au niveau de l'indiscipline, on n'a pas été au niveau. Avec onze fautes et surtout deux cartons jaunes, on ne peut pas gagner de match à l'extérieur. Après, les gars ils se sont donnés, peut-être on méritémieux par rapport à leur investissement. Je crois que l'on fait trop de fautes, et là, on ne pouvait pas gagner. Si au lieu de 11, on n'en avait donné que six, on n'en serait pas là. Après, on manque trois pénalités, on touche deux fois le poteau. Il ne manque pas grand-chose. Au niveau offensif, on n'a peut-être pas su non plus alterner le jeu au pied et le jeu déployé. On a joué un peu trop au large, on a vendangé quelques ballons avec le pied, c'est un échec collectif. Il n'y a pas que du négatif. On prend le point de bonus, je crois qu'il est mérité. Tout n'est pas noir, il y a du gris, il y a du blanc aussi ».

Jean-Pierre Davant (président du TPR) : « Je suis déçu car il y avait la place, ce soir, pour revenir avec quatre points. On a fait beaucoup de fautes, des fautes inutiles, parfois stupides, qui nous coûtent à chaque fois trois points. On a un peu de malchance, Fabien met deux fois la balle sur le poteau, mais je crois, que ce match on le perd par manque de maturité. Je repars de Narbonne avec beaucoup de regrets, et j'ai dit aux joueurs que je n'étais pas content. »


La Dépêche

erreur de la depeche , car guitoune n'a pas marqué 2 essai mais un , mais ca change pas qu'il soit l'homme du match , lautre essai marqué par sola

black and yellow a écrit:

erreur de la depeche , car guitoune n'a pas marqué 2 essai mais un , mais ca change pas qu'il soit l'homme du match , lautre essai marqué par sola

ça reste une histoire d'ex du SUA...

vraiment , guitoune est exceptionnel comme joueur , il perce a chaque fois

Je viens de voir PAU/OYONAX, trés serré, tout comme l'ecart entre les 2 équipe.

on ne s'en rendait peut etre pas compte, mais il est vrai que le rythme sa a rien a voir, 2 ou 3 temps de jeu pas plus, puis ballon rndu a l'adversaire soit par du jeu au pied, soit par une faute main.

OYONNAX c'est retrouvé un moment a 13 (fin de 1er mi temps durant 4 minutes), et PAU n'as pas su marquer en superiorité numerique.

point d'ecart a l'arrivé, et OYONNAX qui ramene le bonus def, rapelez vous la saison dernière ce PAU/OYONNAX c'etait jouer en fin de saison, quand notre équipe etait pas trés bien physiquement.

Par contre notre "ami" URIOS a pris quelques Kilo il me semble.

je vais tout de meme suivre la PRO D2 cette saison, nostalgie quant tu nous tient, bizarement quand le SUA est descendu de TOP 14 je ne regardais plu un seul match.

Adishatz

babitcho a écrit:

Je viens de voir PAU/OYONAX, trés serré, tout comme l'ecart entre les 2 équipe.

on ne s'en rendait peut etre pas compte, mais il est vrai que le rythme sa a rien a voir, 2 ou 3 temps de jeu pas plus, puis ballon rndu a l'adversaire soit par du jeu au pied, soit par une faute main.

OYONNAX c'est retrouvé un moment a 13 (fin de 1er mi temps durant 4 minutes), et PAU n'as pas su marquer en superiorité numerique.

point d'ecart a l'arrivé, et OYONNAX qui ramene le bonus def, rapelez vous la saison dernière ce PAU/OYONNAX c'etait jouer en fin de saison, quand notre équipe etait pas trés bien physiquement.

Par contre notre "ami" URIOS a pris quelques Kilo il me semble.

je vais tout de meme suivre la PRO D2 cette saison, nostalgie quant tu nous tient, bizarement quand le SUA est descendu de TOP 14 je ne regardais plu un seul match.

Adishatz

Bon, je sais "faut pas" : M. Urios nous fait peut être une grossesse nerveuse

Notre ami Urios a t il été calme durant ce match????

Pro D2 (J1) : Pau-Oyonnax (20-19)

Pau s'est imposé à domicile dimanche contre Oyonnax (20-19) lors du dernier match de la première journée de Pro D2. Un essai a été marqué de chaque côté. Oyonnax, candidat à la montée, doit se contenter du point de bonus.


PRO D2 - 1ERE JOURNEE


Vendredi 27 août 2010
Bordeaux-Bègles - Colomiers : 15-20

Samedi 28 août 2010
Albi - Saint-Etienne : 45-19
Auch - Carcassonne : 25-26
Aurillac - Dax : 36-13
Grenoble - Mont-de-Marsan : 9-12
Lyon - Aix-en-Provence : 22-9
Narbonne - Tarbes : 34-29

Dimanche 29 août
Pau - Oyonnax : 20-19

Pau s'impose de justesse


En match de cloture de la première journée de Pro D2, Pau s'est imposé de justesse devant Oyonnax sur le score de 20 à 19. La rencontre entre deux sérieux outsiders pour les phases finales n'a accouché de nombreuses maladresses et fautes d'indiscipline, l'USO écopant de deux cartons jaunes.

La sentence aurait pu être punissable pour la Section paloise qui a réussi de justesse à dominer l'USO à domicile 20 à 19. Un seul petit point qui en engendre quatre au classement général. En somme, Pau a atteint l'objectif du jour. Oyonnax de son côté, repart avec un point de bonus pour seule consolation, et devra rectifier son indiscipline pour le déplacement à Geoffroy-Guichard à l'occasion du match face au CASE. En effet, si au sein de chaque clan les étourderies ont rythmé le match, l'indiscipline a véritablement fait défaut au club de l'Ain. Premier carton à la 31e pour Nuesta-Fono en raison d'un geste brutal et de nouveau six minutes plus tard avec Marth qui ne s'est pas sorti assez rapidement de la zone plaqueur/plaqué. Ces deux fautes n'ont été nullement des cas isolés, l'arbitre Monsieur David Rosich a du sanctionner de nombreuses fois les Oyonnaxiens pour leur indocilité. En infériorité numérique pendant vingt minutes, l'USO n'a toutefois pas pris de point malgré une domination des locaux. Le demi finaliste a montré certaines faiblesses qui faisaient pourtant tout son talent les saisons passées. Avec les trois quarts de ses touches perdues et une mêlée mise à mal par les Palois, Oyonnax a déçu. Et il faudra attendre la 65e minute pour que l'ancien USO se réveille et tente de rattrapper son coéquipier palois. Complètement battu sur la conquête durant toute la première mi-temps, le club de l'Ain s'est fait surprendre.

Maladresses et indiscipline!

Pour clôturer la première journée de championnat, la rencontre entre les deux demi finalistes de la saison passée a manqué d'artifices. Beaucoup trop de fautes ont haché le match du début jusqu'à la fin, et le duel des buteurs était aujourd'hui à l'honneur pour tenter de récupérer le moindre petit point. On aurait presque imaginé une absence totale d'essai jusqu'à ce que la deuxième mi-temps s'engage et que Pau inscrive le premier essai de la rencontre par Solofuti (43e) au moyen d'une action collective superbe, totalement inespérée au vue de l'entame du match. Oyonnax aurait pu prendre le dessus avec son essai de Pic (65e), mais son indiscipline a fait flancher l'équipe. Pau remporte le match 20 à 19, la saison de Pro D2 est lancée ! Et pour la seconde journée de championnat la Section paloise a une nouvelle opportunité de s'imposer à domicile face à Auch. Attention tout de même aux Auscitains, qui voudra se rattraper de sa déconvenue à domicile devant Carcassonne.

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