Top 14 - Provale : Pour Blin, c'est l'heure !

Créé le04/10/2010 - 12:52 - Sports.fr

TOP 14 Provale: Pour Blin, c'est l'heure !


Jeune retraité des terrains à 33 ans, Mathieu Blin, l'ancien talonneur du Stade Français, s'apprête déjà à embrasser une nouvelle carrière, toutefois toujours proche de l'ovalie. Et pour cause, l'ancien Stadiste devrait, sauf surprise, ce lundi, au Pavillon d'Armenonville, en lever de rideau avant la 7e Nuit du Rugby, être désigné nouveau président de Provale, le syndicat des joueurs professionnels et succéder ainsi à Sylvain Deroeux, dans le cadre de l'élection du nouveau Comité Directeur par l'Assemblée générale du syndicat.

à l'Elysée, on un président "blin (g) blin(g)
à Provale, on a un président blin, parisien aussi

ben ben on n'est pas sorti de l'auberge !

En tout cas, ces commentaires en tant que consultant sur Rugby+ samedi pour le match Clermont-Agen ont été bien sympathiques envers le SUA.

vulcain a écrit:

En tout cas, ces commentaires en tant que consultant sur Rugby+ samedi pour le match Clermont-Agen ont été bien sympathiques envers le SUA.

Bon, dans ce cas, il a le droit de postuler !

Si blin est parisien il est assez proche d'Agen aussi car sa famille vit en grande parie ici.

Blin : "On me l'a demandé"

Eurosport | mar 5 oct, 11h 50

L'ancien talonneur du Stade français Mathieu Blin est revenu sur son élection à la présidence de Provale lundi à l'occasion d'une conférence de presse.
"On me l'a demandé. Quand tes pairs et tes frères d'armes actent cette demande, tu te mets évidemment à y réfléchir. Il y a un legs formidable à protéger et à faire perdurer", a déclaré l'ancien joueur de 33 ans, qui est membre du syndicat des joueurs depuis huit ans et qui succède à Sylvain Deroeux, président depuis 2006.

Un très joli challenge


Jean-François PATURAUD





mardi 05 octobre 2010 - 11h15
L'ancien talonneur du Stade Français Mathieu Blin a été élu lundi à la présidence de Provale, le syndicat français des joueurs de rugby professionnel. Il succède à Sylvain Deroeux, en place depuis 2006.




Mathieu Blin, une nouvelle vie commence pour vous…
Oui, une nouvelle vie commence après ma fin de carrière voilà quelques mois et dix ans avec le syndicat. Cela fait en effet dix ans que je suis à Provale. C'est une nouvelle jolie vie remplie de combats et de travail d'équipe.

Pourquoi avez-vous choisi ces nouvelles fonctions ?
Parce qu'on me l'a demandé. On m'a proposé de réfléchir à prendre la succession de Sylvain qui avait pris celles de Serge (Simon), Rémi Trémoulet et Jean-Marc Lhermet. Je veux faire une vraie suite à ce legs et à cette protection des joueurs qui ont besoin d'être soutenus et accompagnés. C'est un très joli challenge

Que voulez-vous apporter ?
Je veux apporter cette continuité dans le travail déjà engagé en essayant de renforcer encore cette structure. Provale a plusieurs salariés. On s'en fiche un peu de savoir qui est à la tête. Le plus important est que la structure soit de plus en plus grande et de plus en plus forte. On doit faire en sorte que le joueur soit au centre de tous les débats.

« Une extrême douleur »

Quels seront vos principaux combats ?
Ils seront de plusieurs sortes. Au niveau de la santé, on veut mettre en place le suivi informatisé de statistiques sur les blessures des joueurs pour essayer d'avoir de vraies données afin de mettre en place certainement un jour le calendrier idéal. Il faut que les joueurs soient représentés partout avec des correspondants et des référents pour les jeunes pour faire en sorte que les joueurs soient au courant de tout et qu'ils connaissent un peu le cadre dans lequel ils évoluent. Il faut qu'il n'y ait pas seulement le volet reconversion mais qu'il y ait plusieurs leviers à leur proposer pour qu'ils puissent rebondir dès qu'ils terminent leur carrière.

Est-ce ce qui vous a manqué en tant que joueur ?
C'est ce qui manque toujours un petit peu. On met trop de côté ce qu'on appelle la petite mort du sportif. Même si on l'a préparée, ce sont des moments très douloureux quand l'adrénaline n'est plus là. Il faut faire en sorte qu'ils aient les pieds bien droits et qu'ils puissent se regarder dans la glace avec beaucoup de fierté.

Etait-ce douloureux pour vous ?
D'une extrême douleur, oui.

En souffrez-vous encore ?
(Emu) C'est compliqué…