Ils disaient ne pas être les mêmes que ceux qui avaient quitté le Top 14 sur une vilaine place de lanterne rouge. Ils l'"espéraient" tout du moins. Deux bons matchs de Challenge européen avaient fait naître de nouvelles attentes. Le CO les a massacrées. "Quand on fait deux pas en avant, on recule d'un pas en suivant" déplore le capitaine Adri Badenhorst. Le manager Christian Lanta, d'hbitude si optimite, se montre lui aussi fataliste: "On s'était mis la pression et au final, c'est une grosse déception. J'avais dit que nos prestations en Challenge devaient être validées... Il s'agiy d'un coup d'arrêt. Les joueurs ont été absents quasiment tout le match et largement en-dessous de leur nivezu."
Mais où se situe réellement le niveau des Lot-et-Garonnais? Après avoir touché le fond contre Montpellier lors de la septième journée, ils étaient en nets progrés depuis leur match à Clermont. Une victoire contre Coucester et une défaite bonifiée à La Rochelle en témoignent. Sauf que samedi à Castres, c'est encrore le SUALG version Pro D2 qui s'est présenté. Encore une fois, Agen a subi. Badenhorst résume: "Nous n'avons pas mis la pression en défense et nous avons rendu trop de ballons".
Un problème physique se pose. Malgré quelques individuelités (Fonua en premièr lieu ), les Agenais sont top légers, manquent de force de pénétration et reculent à l'impact.
De plus, ils ont semblé "lâcher" à la 50e, quand les Castrais ont marqué deux essais coup sur coup (49e, 51e). Interrogé à ce sujet, le préparateur physique Alexis Desjardins s'emporte: "Si on s'épuise, c'est parce qu'on es en-dessous du lot! Nous sommes dans une sorte de tourbillon et il faut en sortir. Je voudrais que la réaction épidermique que j'ai là, les joueurs l'aient à leur tour."
Robinson: "Jamais bossé aussi dur"
"Nous avons été pris sur le tythme, reconnaît Lanta. Quand on passe son temps à défendre, on se fatigue beaucoup plus que quand on enchaîne les offensives." En effet, privés de sept ballons en touche et coupables de onze enavant, les Agenais n'ont pu jouer et n'ont cessé d'endiguer les sauts adferses. "Défendre sur Tekori ou Masoe cinq ou six fois d'affilée, ça use", avoue Valentin Courrent. Et quand bien même ils ont attaqué, ils ont redu leurs munitions au contact. "On n'est pas capables d'enchaîner plus de trois passes, regrette Jamie Robinson. Il est urgent d'améliorer notre conservation du ballon." Cette semaine il faudra encore travailler dans l'urgence et sans sérénété. "Ce qui est gênat, c'est qu'il y a un vrai décalage entre l'investissement la semaine et notre production sur le terrain", confi Christian Lanta. Robison confirme que le groupe, pourtant, travaille d'arrache-pied aux entraînements: "Je n'ai jamais bossé aussi dur de toute ma carrière", assure-t-il.
Un sombre sentiment d'impuissance ronge les rangs agenais. Une réaction est indispensable. "Il faut arrêter de se poser des questions, assène Brice Mach. On réflécht trop et on n'est pas libéré quand on entre sur le terrain."
En bon cadre, Jalil Narjissi appelle à la rébellion: "On a pris un coup sur la tête mais il ne faut pas la baisser maintenant. On ne peut pas faire ce métier à reculons." Le SUALG comte huit points de retard sur le premier non-relégable, La Rochelle, qu'il recevra samedi pour un match sous très haute pression. Pas l'idéal pour se libérer... "Mais rien n'est idéal cette saison, rien ne se passe comme cela devrait se passer[/i]", conclut Brice Mach.
Article du Mido, par: Emilie Dudon.