Fonteneau débarque au SUA...

SU Agen : Fonteneau compense

L'ex-président de feu l'URMC s'est retiré totalement de l'US Marmande. Il est désormais partenaire du SUA et devrait en devenir bientôt un administrateur.


Jean-François Fonteneau : « Avec le recul, j'ai peut-être fait quelques erreurs. » archives alain guilbaud
A Georges-Dartiailh, on dit parfois du mal de Jean-François Fonteneau. Mais ce n'est pas pour cela qu'il ne vient plus du tout au stade. « Ce serait trop difficile. Il y a une dimension affective forte », explique-t-il. Et un sentiment de gâchis.

Pendant trois ans, le président de feu l'URMC a injecté environ 500 000 euros dans cette fusion marmando-casteljalousaine dont il ne reste plus rien aujourd'hui. D'ailleurs, l'entrepreneur n'est même plus partenaire de l'US Marmande.

« J'ai beaucoup donné, mais c'est fini. C'est dur de se dire que pendant trois ans, on parle de valeurs aux jeunes de l'école de rugby, d'un maillot, de ses couleurs et voilà que tout cela tombe à l'eau. Avec le recul, j'ai peut-être fait quelques erreurs. Mais davantage sur la forme que sur le fond. Dans ce type de rapprochement, il y a toujours le risque que la grande ville aspire la plus petite. Il aurait sans doute fallu assurer un meilleur équilibre entre les deux parties. »
Une loge pour commencer
Jean-François Fonteneau a vite compensé. Il a changé de cheval autant au nom de « la recherche d'adrénaline » que de « la thérapie » consécutive à cet « échec humain, plus que sportif ». Et devinez où ? Au SU Agen, « une institution », selon ses termes. Là-bas, aux côtés du président Alain Tingaud qu'il dit admirer « pour tout ce qu'il a mis en place au sein du club », il ambitionne tout d'abord de devenir administrateur. Pour cela, il doit passer par une phase dite « d'observateur » durant un an. « J'ai aussi une loge à Armandie. Je me suis rapproché du SUA également par rapport à mes activités professionnelles, qu'elles soient viticoles ou vis-à-vis du Golf de Casteljaloux. Bien sûr, j'aurais pu tout arrêter après la défusion, m'occuper de mes affaires, de ma famille. Mais je ne me voyais pas tout stopper d'un coup, pas rester ainsi sur un échec. Et puis, je l'avoue, mon moteur, c'est prendre part à une aventure humaine. Néanmoins, j'étais déjà en contact avec le Sporting lorsque j'étais président de l'URMC. Ce n'est pas venu d'un coup, même si je n'étais pas encore partenaire. »
À terme, avec ses relations et son joli portefeuille, on le verrait bien en Tingaud-bis ? « Je ne me suis pas posé la question. Être au SUA, c'est également une forme de continuité. J'aime ce sport, je l'ai pratiqué, je suis entrepreneur et je vois le côté pragmatique de la chose. Mon souhait est simple : voir le SUA exister en Top 14. » Et quelque part, lui avec.

très bien ça!

ici, il mise sur un bon cheval
en attendant l'arrivée de Coucougne et de son "groupe"