Trouvé sur le site du Racing Métro:
Noël vite terminé, les Racingmen sont déjà de retour à l'entraînement. Mathieu Bélie, titulaire à l'ouverture face à Castres revient sur la défaite des siens en terres tarnaises et se projette sur la réception d'Agen dimanche au Stade Yves du Manoir de Colombes (15h00). (Crédit : Julien Poupart // Attitude Rugby).
Mathieu, après quelques jours de repos et à froid, quelle analyse portes-tu sur cette défaite concédée à Castres ?
(Long silence). Il nous a manqué de la précision. Surtout, nous avons perdu beaucoup de ballons dans le jeu courant, nous avons à tout prix voulu faire des passes, jouer, finir les actions de suite. Nous nous sommes mis en difficulté. Au final, ils récupèrent ces ballons et on prend trois contres. La précision a manqué.
Aurait-il fallu moins jouer sur cette rencontre pour ramener quelque chose du Tarn ?
Peut être, mais c'est impossible à savoir. Si tu n'avais pas assez joué l'on t'aurait alors dit « tu ne tentes pas ». Là, nous avons tenté, nous sommes restés dans notre philosophie. Il y a des choses positives mais ces petits détails nous ont mis en dedans. Nous devons montrer plus de concentration lorsque l'on a le ballon et dans le replacement défensif.
Tout n'est pas à jeter comme tu l'as dit, quels sont les points positifs de ce match ?
On a mis et imposé un certain volume de jeu. Nous nous sommes pas mal trouvés, la mêlée, comme toujours, était au rendez-vous. Dans le jeu, je nous ai trouvé pas trop mal, on a tenté, ça n'a pas souri... Mais voilà, après, lorsque l'on prend trente points il y a peu de choses positives.
Maintenant, place à Agen, dimanche à Du Manoir. Dans les têtes, c'est une victoire impérative ?
Oui. Il nous faut regagner. On s'attend à une équipe agenaise qui n'a rien à perdre, qui a faim. Ils ont besoin de points, tout comme nous. Certainement qu'ils vont se dire « On monte au Racing, ils ne sont pas top, à nous de leur mettre le doute ». Agen reste sur un gros match face à Toulon. C'est une équipe qui a beaucoup de qualité, derrière comme devant. Il va falloir les prendre très au sérieux.