Pour Mathieu Blin, le plaisir, c'est le boulot
Mis à jour le 01/07/2014 à 08:21
Dans un stade Armandie étonnamment calme, Mathieu Blin a très vite retrouvé ses habitudes, il faut dire que ses vacances ont été particulièrement brèves : 3 jours, «mais c'est pour la bonne cause, et c'est un vrai plaisir !»
Le plaisir en question pour Mathieu Blin, c'est le boulot «avec tout le staff, on a super bien bossé et aujourd'hui on a accueilli tout le monde à part les trois internationaux, Taylor Paris, Api Ratuniyarawa et Tamaz Mchedlidze qui arriveront un peu plus tard courant juillet, Aidan Toua nous rejoindra fin juillet».
Ce matin, départ de tout le monde pour le stage de Soustons avec un programme intégralement axé sur le physique et le rugby, rien que du traditionnel donc. Si on aborde le problème de l'effectif dont disposera le staff, Mathieu Blin est catégorique : «Il correspond parfaitement à nos attentes puisque c'est nous qui l'avons construit sans nouveauté ni imprévu.
Ce lundi matin, tout le monde a passé les tests prévus, ils sont plutôt positifs, et tout le monde était sur le pont : médecins, kiné, podologue, sans oublier le travail administratif. Toutes les arrivées annoncées seront là, même le pilier Tetrashivili en provenance d'Albi dont la venue a alimenté la chronique pendant quelque temps mais dont le président Alain Tingaud avait officialisé l'arrivée lors de l'assemblée générale de la SASP.
Un effectif de 47 joueurs
Dans l'après-midi, une réunion générale était programmée au cours de laquelle, selon les dires mêmes de Mathieu Blin, seraient dévoilés sinon officialisés les objectifs pour le mois de mai 2015, à 18 heures donc on parlera de la semaine de stage, de la présaison et des objectifs mais d'ores et déjà le manager dévoile comment il voit la fin de saison : «Tout faire pour figurer dans les cinq premiers sans qu'il ne soit question de montée ! On sort d'une saison très positive, on sait ce qu'il nous a manqué, une régularité sur l'ensemble de tous les matches d'une saison très longue, et une finale. Pour le moment, nous souhaitons rester dans cette dynamique avec un groupe extrêmement homogène et une identité très forte après seulement dix mois de boulot ensemble, si on se classe dans les cinq premiers il nous restera une demi-finale, une finale qui nous permettra de monter, ou qui nous apportera une désillusion comme cette année, mais c'est le lot de notre métier. On sait ce qui a fonctionné, ce qui nous a manqué, le staff ressort très soudé, a énormément travaillé autour de son projet, et aborde cette nouvelle aventure avec beaucoup d'humilité, mais il faut qu'on aille plus loin, qu'on se renforce. De nombreux jeunes intègrent le groupe, il faut qu'ils s'adaptent à la rigueur absolue, 47 joueurs font partie intégrante de l'effectif, je préfère travailler sur un groupe que sur une équipe, nécessairement plus restreint».
Si on lui demande quelles autres équipes il voit accompagner le SUA dans les cinq premiers, Mathieu Blin se refuse au pronostic : «Nous nous focaliserons sur nos résultats, sans nous occuper des autres, comme nous l'avons toujours fait, sans revenir sur le passé, on sait bien qu'on a perdu des rencontres à notre portée, on restera donc très concentrés sur nous, sur notre état d'esprit et notre projet de jeu».
Nous avons quitté un manager «très heureux, très excité, très enthousiaste, et persuadé que nous allons faire une très bonne saison, il reste à en persuader tout le groupe».