Palmarès du Sporting Union Agenais

Après quelques problèmes techniques sur ce topic, le voici remis à jour.



8 fois champions de france :

1930 : SUA - US Quillan 4 - 0
1945 : SUA - FC Lourdes 7 - 3
1962 : SUA - AS Béziers 14 - 11
1965 : SUA - CA Brive 15 - 8
1966 : SUA - Dax 9 - 8
1976 : SUA - AS Béziers 13 - 10
1982 : SUA - Aviron Bayonnais 18 - 9
1988 : SUA - Stadoceste Tarbais 9 - 3

6 fois finaliste du championnat de france :

1943 : Aviron Bayonnais - SUA 3 - 0
1947 : Stade Toulousain - SUA 10 - 3
1984 : AS Béziers - SUA 21 - 21
(Béziers gagne 3-1 aux tirs aux buts)
1986 : Stade Toulousain - SUA 16 - 6
1990 : RC France - SUA 22 - 12
2002 : Biarritz Olympique - SUA 25 - 22



4 challenges Yves du Manoir :

1932 : SUA - Lyon OU (par poule)
1963 : SUA - Brive 11 - 0
1983 : SUA - Toulon 29 - 7
1992 : SUA - Narbonne 23 - 18

4 fois finaliste du challenge Yves du Manoir :

1933 : Lyon OU - SUA (par poule)
1970 : Toulon - Agen 25 - 22
1975 : Beziers - Agen 16 - 12
1987 : Grenoble - Agen 26 - 7

2 coupes de france :

1943 : SUA - Stade Bordelais 11 - 4
1945 : SUA - Montferrand 14 - 13



Le titre de 1930 :



Le titre de 1945 :



Le titre de 1965 :



Le titre de 1988 :

Un peu d'histoire...

Qui est l'inventeur du Rugby ?

L'inventeur du rugby est William Webb Ellis. En 1823 cet élève du Collège de Rugby en Angleterre, au mépris des règles du football, prend la balle à deux mains pour aller la porter en courant derrière les poteaux de but. En 1985 une commission comprenant à titre d'experts cinq anciens élèves du collège de Rugby décide que le Sport Roi est né.
Sans attendre cette naissance officielle du jeu de Rugby le 26 janvier 1871 se créé la Rugby Fooball Union. Elle voit le jour dans l'arrière-salle d'un restaurant londonien de Pall Mall, situé dans Cockspur Street.
En 1887 nait à son tour l'International Board. A cette occasion William Webb Ellis est reconnu officiellement le père du rugby.
En 1987 il donne son nom au trophée couronnant le vainqueur de la Coupe du Monde qui voit le jour.
William Webb Ellis est un personnage très contreversé. On sait de lui qu'il est né en novembre 1808 à Liverpool d'un père militaire. A la mort de ce dernier il émigre à Rugby car la scolarité y est gratuite pour les orphelins. Il continue ses études à Oxford où il s'illustre en cricket.
Devenu prêtre anglican, il exerçe son ministère dans divers endroits. Il est nommé vicaire dans l'Essex. Il finit sa vie en France, à Menton où il décéde le 24 janvier 1872. Il y repose toujours au cimetière du vieux chateau. Sa tombe porte le numéro 784 et son entretien est assuré par la Fédération Française de Rugby. En 1893, son épouse, née Duncan, avait acheté pour 400 francs la concession à perpétuité.
L'un de ses descendant, David Ellis, est l'actuel cadre technique de l'équipe de France en charge de la défense.


Challenge Yves du Manoir :


Le challenge Yves du Manoir est une compétition de rugby à XV entre des clubs français créée le 21 septembre 1931, par 7 clubs d'élite alors encore liés à la FFR alors que la dissidence de l'UFRA battait son plein.

Ce challenge porte le nom de Yves du Manoir, ancien joueur de rugby international français, mort dans un accident d'avion en janvier 1928, à 23 ans.

Les clubs sont invités à disputer ce challenge par le Racing club de France qui créa l’épreuve, et fut aidé en cela essentiellement par 2 autres clubs de 1re division « loyalistes », le CA Bègles et l'AS Montferrand.

Devenu Coupe de France Yves du Manoir lors de la saison 1996-1997, ce trophée (dit alors Trophée Du-Manoir) est alors directement géré par la Fédération française de rugby. Les clubs engagés en Coupes d'Europe entrent désormais dans la compétition à compter des seizièmes de finale.

Le challenge devint ensuite la « Coupe de la Ligue » en 2001, puis le « Challenge Sud-Radio » en 2003.

La raison d'être de ce challenge était de vouloir proposer un jeu plus libéré de l'âpre recherche de la victoire qui sévissait en championnat, où les matches s'enlisaient souvent dans des guerres de tranchées interminables (le ballon quittait rarement les pieds des avants, les trois-quart-aile finissant parfois des matches sans avoir touché un seul ballon).

Des règles particulières ont été établies dans ce sens, en particulier d'interdire le coup de pied placé pour les buts (pénalités ou transformations), ce qui réduit les temps morts. En plus de la recherche d'un jeu agréable, le fair-play était également un élément mis en avant.

Depuis 2004, ce tournoi annuel, labellisé par la F.F.R., est ouvert aux écoles de rugby pour les catégories mini-poussins, poussins, benjamins et minimes. Le classement est fait en fonction du résultat de toutes les équipes de chaque club engagé. Les clubs participants sont « invités » par le Racing Club de France, et choisis parmi les clubs ayant remporté le Challenge Yves du Manoir, version seniors, et sur la « bonne tenue » de leurs équipes. Il est « la » référence des rencontres de jeunes, sous le nom de Tournoi National des Écoles de Rugby.

Le bouclier de Brennus :

Le bouclier de Brennus est la récompense décernée à l'équipe victorieuse du championnat de France de rugby à XV.

Ce trophée doit son nom à son artiste créateur Charles Brennus (qui l'attesta au journaliste Géo Lefèvre), par ailleurs cofondateur de la fédération française de rugby, ce sur un dessin initial du baron Pierre de Coubertin.

Il s'agit d'un bouclier symbolique fixé sur une planche de bois, que la fantaisie des différents détenteurs a façonné peu à peu. Ce très prestigieux trophée est surnommé tendrement « le bout de bois » par les rugbymen français qui rêvent tous de le brandir un jour

Le Bouclier de Brennus fut créé en 1892 afin de récompenser le futur vainqueur de la première finale du Championnat de France de Rugby qui devait avoir lieu le 20 mars de cette année-là.

Dessiné par le baron Pierre de Coubertin, président de l'Union des sociétés françaises de sports athlétiques chargée du championnat – la Fédération française de rugby n’existant pas encore à cette époque – il fut gravé par Charles Brennus, président du club de rugby parisien le SCUF et graveur.

La création de ce trophée est mentionné dans un article de 1892 de Sports Athlétiques, journal de l'USFSA :

« C'est au Baron Pierre de Coubertin, que revint la lourde tâche matérielle (…), c'est lui qui voulut bien se charger des délicates fonctions d'arbitre (…), c'est également lui qui offrit le challenge dont le club vainqueur eut la charge : un magnifique bouclier damasquiné, au centre les armes de l'Union, deux anneaux enlacés et la devise « Ludus Pro Patria ».

Monté sur un magnifique cadre de peluche rouge, cet objet d'art fait le plus grand honneur à celui qui l'a conçu. Nous croyons savoir que l'auteur n'est autre que le dévoué et sympathique secrétaire de l'Union… »

L'idée de la pratique du rugby à Agen est née de la rencontre fortuite, vers 1900, d'un lecteur d'anglais du lycée, d'un compatriote dentiste et d'un certain Alfred Armandie — Agenais — tous trois férus de sports nautiques (ils appartenaient à l'Aviron Agenais) et de boxe. Le centre d'attraction pour l'exploitation de cette nouveauté était fixé dans la rue Saint-Jean (Camille-Desmoulins), où voisinaient de petites industries : « gaufres » de Caban, « croquignants » de la mère Paga, « queues à la graisse » d'Honorine Bruffat, et surtout grand entrepôt de chiffons de la maison Albenque.



Les jeunes athlètes ont fait venir d'Angleterre les règles du nouveau sport et se sont mis en devoir de les apprendre. Les jeudis et les dimanches, ces adeptes se réunissaient chez Albenque ou dans un coin discret du coteau de l'Ermitage — le Cirque — pour écouter l'homme dont le stade actuel porte le nom : Alfred Armandie, lire et commenter les règles. II y avait là Armandie et Albenque, mais encore Lafon, Brufeat, Piquemal, Andrieu, Larrieu, Molinié, Trenque, Casteinaud, Tinchou... qui ont créé « la Barette Agenaise ».


Le désir de former une équipe a incité ces jeunes gens à élargir leur cercle ; le siège s’est transporté dans la salle à manger d'Armandie pour se fixer ensuite chez Albenque. C'est de là qu’est véritablement partie la fortune du Sporting Club Agenais commandé par Armandie qui doit être considéré comme le véritable fondateur du premier club de rugby à Agen, et dont le nom mérite bien d'avoir été perpétué …

Si l'après-guerre constitue, et de loin, la meilleure période du SUA, celui-ci remporte dès 1930 son premier titre de champion de france. La scène se déroule au Parc Lescure à Bordeaux et la victime se nomme l'US Quillan. Ce bouclier de brennus conquis de justesse après prolongations en appellera bien d'autres. Au total, le Sporting Union Agenais en remportera huit pour un total de treize finales disputées. Pour ne pas en rester là, le club du lot-et-garonne, cher à Albert Ferasse l'ancien président de la FFR, compte également deux succès en coupe de france et quatre victoires en challenge Yves du Manoir. De nombreux internationaux ont porté les couleurs du SUA : Pierre Berbizier, Daniel Dubroca, Abdelatif Benazzi, Philippe Benetton, Philippe Sella, Laurent Seigne, Guy Basquet...

Si quelqu'un a les photos des titres 1962, 1966, 1976 et 1982, il peut me les envoyer en MP.
Merci d'avance

tres beau palmares

sur la 1ere photo le 2eme a gauche accroupi, c'est michel Pradier mort sur le terrain en demi finale 1930, la finale a ete gagné pour lui

Bonjour, Superman,

J'ai là une photo de l'équipe de 1965 . C'est un document, du fait que ça n'a jamais été publié. C'est pris dans une supérette qui s'appelait "Sudéco", à la Porte du Pin, à l'entrée de la route de Toulouse, à coté d'un magasin Caban, en face le jardin public...Ma mère figure sur ce cliché. Ainsi que Mr Guignard, je crois.
Je ne crois pas que ça puisse figurer dans ce topic, mais c'est plutôt à toi de voir.
Cordialement, jipé.







https://i.servimg.com/u/f86/11/76/19/06/maman_10.jpg



oops, je croyais l'avoir envoyé en mp

Sans aucun doute la première photo de l'équipe d'Agen qui ne s'appelait pas encore le SUA, mais le SCA, on reconnaît Armandie et l'on peut apercevoir déjà un joueur de "couleur"...

Il semblerait que le 3ème , debout, à partir de la gauche soit Alfred Armandie ?

Malcom X a écrit:

Sans aucun doute la première photo de l'équipe d'Agen qui ne s'appelait pas encore le SUA, mais le SCA, on reconnaît Armandie et l'on peut apercevoir déjà un joueur de "couleur"...

Un vrai trésor, cette carte postale (a garder précieusement)

Quelqu'un peu m'expliquer pourquoi le nom ARMANDI est devenu ARMANDIE

oui c'est Armandie les bras croisé super photo

jipé a écrit:

Bonjour, Superman,

J'ai là une photo de l'équipe de 1965 . C'est un document, du fait que ça n'a jamais été publié. C'est pris dans une supérette qui s'appelait "Sudéco", à la Porte du Pin, à l'entrée de la route de Toulouse, à coté d'un magasin Caban, en face le jardin public...Ma mère figure sur ce cliché. Ainsi que Mr Guignard, je crois.
Je ne crois pas que ça puisse figurer dans ce topic, mais c'est plutôt à toi de voir.
Cordialement, jipé.


[url=https://servimg.com/view/11761906/69][img]https://i.servimg.com/u/f86/11/76/





https://i.servimg.com/u/f86/11/76/19/06/maman_10.jpg



oops, je croyais l'avoir envoyé en mp

Très bien Jipé, toutes les photos d'époque concernant nos joueurs sont les bienvenues. Merci aussi à Malcom pour cette carte Postale.

Ce qui est assez fantastique sur cette photo devenu carte postale, c'est le personnage en civil à gauche derrière l'équipe, qui porte une moustache... ayant travaillé sur l'histoire du Stade Toulousain (personne n'est parfait ), il me semblait bien le reconnaître... et c'est en effet Marcel-Frédéric Lubin-Lebrère... son histoire est incroyable!
Il débute en équipe première à 16 ans au SUA... mais c'est d'abord un escrimeur. Appelé sous les drapeaux, il devient maître d'armes au 20ème régiment d'infanterie de Montauban ou il défend en 1912 les couleurs de l'US Montalbanaise. Il arrive au Stade Toulousain en 1913 et joue seconde ligne avec Pierre Mouniq, le capitaine de la vierge rouge. En 1914 il est sélectionné en équipe de France. Il est mobilisé dès le début de la Première Guerre mondiale. Les soldats allemands le relève sur le champs de bataille avec huit balles dans le corps et un oeil crevé. Il cite Edmond Rostand :"Ma grande carcasse prit le dessus, la mort se rebuta devant tant de chair sur tant d'os"... le 1er janvier 1920 quand la France reçoit l'Ecosse au Parc des Princes, il y a deux borgnes côté français, Lubin-Lebrère et Robert Thierry 3ème ligne du RCF et trois du côté écossais...

l'équipe finaliste de 1943 et vainqueur de la coupe de france

http://www.finalesrugby.com/afficheDocument.asp?idDocument=230

et d'autres photos

Rivière a écrit:

Quelqu'un peu m'expliquer pourquoi le nom ARMANDI est devenu ARMANDIE

Moi aussi je me suis posé la même question

Mimosa a écrit:

Rivière a écrit:

Quelqu'un peu m'expliquer pourquoi le nom ARMANDI est devenu ARMANDIE

Moi aussi je me suis posé la même question

Peut-être que ça a toujours été ARMANDIE ..... l'imprimeur n'ayant plus de "E" disponible peut-être que .... Ils n'avaient pas word à l'époque

encore une histoire d'oeufs !
c 'est comme savoir pourquoi roubignole est devenu coucougne

non sérieux, je suppose que beaucoup de noms italiens en I se sont francisés en IE
au fait, l'Alfred( o)?, il était d'origine italienne ???

c'est moi qui est mis l'acte de décès d'armandie, je suppose qu'ils se sont trompé au moment d'ecrire son nom, car c'est bien avec un E

BarDeLaPref a écrit:

l'équipe finaliste de 1943 et vainqueur de la coupe de france

http://www.finalesrugby.com/afficheDocument.asp?idDocument=230

et d'autres photos

Guiral et Ch. Calbet !, Et toute l'équipe, bien sûr !

jipé a écrit:

BarDeLaPref a écrit:

l'équipe finaliste de 1943 et vainqueur de la coupe de france

http://www.finalesrugby.com/afficheDocument.asp?idDocument=230

et d'autres photos

Guiral et Ch. Calbet !, Et toute l'équipe, bien sûr !

superbe photo

Il manque un titre de Champion de France de PROD2 dans ce palmares...

vulcain a écrit:

Il manque un titre de Champion de France de PROD2 dans ce palmares...

et TOC !

Pour en revenir au parcours du SUA en PROD2 qui dans le contexte et l'environnement actuels serait la division dans laquelle le SUA aurait le plus d'opportunités pour étoffer son palmarès, le SUA en PROD2 c'est 6 saisons avec 1 titre de champion de France, 2 finales d'accession en TOP14 gagnées, 1 finale d'accession perdue, 1 demi-finale perdue et 1 non qualification en phase finale (6ème).

Un parcours qui serait envié par bien d'anciens cadors de la première division comme Dax, Tarbes, Narbonne ou Béziers par exemples.