FFR. Encadrement des Équipes de France: des surprises venues d'Agen et de Marmande
Un cadre technique, lié contractuellement au SUA, devient entraîneur d'une Équipe de France. Puis, un ancien marmandais est nommé par Bernard Laporte chez les espoirs féminins.
On prend les mêmes et on recommence! La formule serait presque appropriée dans certains cas mais nullement généralisée. Si le staff du Quinze de France est inchangé (manager: Guy Novès, entraîneurs: Yannick Bru pour les avants et Jeff Dubois pour les trois quarts), dans la plupart des autres encadrements tricolores, la nouvelle gouvernance de la FFR a jugé bon d’apporter des modifications.
Remue-ménage dans le quinze féminin
Annick Hayraud, nouvelle responsable du rugby féminin, n’a pas fait de sentiment. Exit le Bayonnais Jean-Michel Gonzalez et l’ancien albigeois Philippe Laurent, en place depuis deux ans. On n’est pas mieux servi que par soi-même, elle s’est nommée manager de l’équipe de France, poste qu’elle avait occupé par le passé. Elle a choisi ses hommes de terrain: Samuel Cherouk, entraîneur des espoirs à Clermont, plusieurs titres de champion de France, auvergnat comme elle et Olivier Lièvremont, conseiller technique régional de Poitou-Charentes, cousin germain et filleul de Marc Lièvremont, ancien sélectionneur du Quinze de France. Cherouk est un proche de Hayraud pour lui avoir donné un bon coup de main en tant que conseiller auprès des avants de son club de cœur, ASM Romagnat, promu dans le Top 8 cette saison.
France 7: Reigt repart avec les mêmes
Désigné successeur de Jean-Claude Skréla à la tête du rugby français à 7, Christophe Reigt (champion de France en 1991 avec Bègles aux côtés de Bernard Laporte) a préconisé pour sa part la reconduction des hommes en place.
Chez les masculins, Frédéric Pomarel, dans le giron national depuis 2005, conserve son poste. Chez les féminines, David Courteix est maintenu également dans ses fonctions en compagnie de Paul Albaladéjo, ancien joueur international à 7, qui opérait déjà depuis quelques mois auprès de la sélection.
Chez les moins de 20 ans garçons, Olivier Magne est évincé. Il est remplacé par Philippe Boher, ancien coach tricolore des – 19. Lequel fera équipe avec Didier Faugeron (entraîneur de Massy), maintenu, au même titre que Thomas Lièvremont, manager, qui avait succédé à Fabien Pelous.
Sébastien Calvet (SUA) revient chez les U19
A la tête des moins de 19 ans, deux entraîneurs, dont un bien connu du côté du SU Agen. Sébastien Calvet revient aux sources fédérales. L’ancien homme de terrain de Montauban (saison 2010-2011) aux côtés de Marc Raynaud, duo qui avait remplacé Laurent Travers et Laurent Labit, et de Valence d’Agen (Fédérale 1), est responsable de la formation au sein de la structure Académia et manager de l’équipe espoir agenaise depuis 2014. Époque où son choix s’était alors porté sur le SUA, alors que la Direction Technique Nationale lui avait donné l’opportunité de revenir dans l’encadrement des moins de 19 ans… L’occasion s’est représentée, il pourra donc occuper les deux postes. Entre 2005 et 2009, Sébastien Calvet avait déjà encadré les jeunes de l’équipe de France. Au début de sa carrière fédérale, il avait collaboré aux côtés de Didier Retière, l’actuel Directeur technique national.
Sa mission sera de s’occuper des avants, les trois quarts restant entre les mains du Bigourdan Aubin Hueber. Ces deux entraîneurs sont placés sous la tutelle d’un nouveau manager: Sébastien Piqueronies qui était coach de France -17, la saison dernière. par ailleurs responsable du Pôle espoir de Toulouse – Jolimont.
Une surprise: Laurent Delpech, ancien joueur marmandais
L’équipe de France féminine -20 ans est placée sous la responsabilité de Danielle Irazu (manager) et de deux entraîneurs: Francis Costa reste en place, Laurent Delpech devient le petit nouveau dans le giron fédéral.
Peu de gens le connaissent. Dans le Marmandais, c’est un nom familier pour avoir porté en tant que talonneur les couleurs de l’US Casteljaloux chez les jeunes (1979-1985), puis celles de l’US Marmande (1986-1994), avant de poursuivre sa carrière au Stade Bordelais et au CA Bordeaux-Bègles-Gironde. La saison dernière, il dirigeait l’équipe des “Lionnes” du Stade Bordelais (1re division – élite 2). Et pour la petite histoire, ce n’est autre que le gendre de Robert Arici, dirigeant éminent du SUA, siégeant au conseil de surveillance.
Dominique EMPOCIELLO