AVANT AGEN - BAYONNE.
Le président agenais ne s'attendait pas à pareille désillusion et compte sur un ultime sursaut demain
« Un constat difficile que je n'accepte pas »
Propos recueillis par A. C.
« Sud Ouest ».
La pression n'est-elle pas trop pesante sur le club à l'approche d'un match déterminant pour le maintien en Top 14 ?
Daniel Dubroca. S'il n'y a pas de pression aujourd'hui, il n'y en aura jamais. Mais même si cette pression peut générer des comportements différents selon les joueurs, j'espère qu'ils sauront malgré tout la gérer et s'en servir pour aborder cette échéance capitale pour le club. On est loin d'être dans la sérénité mais on sent surtout beaucoup de concentration. Est-ce que cela suffira
Vous avez lancé un appel à la mobilisation de vos supporteurs. Les avez-vous trouvés trop timorés cette saison ?
Peut-être bien. Mais c'est aussi lié à l'équipe qui n'a pas su faire ce qu'il fallait pour leur apporter cette part de rêve et de plaisir. Par moment, il y a eu de la frilosité des deux côtés. Il faut se rendre à l'évidence. Si ce n'est Toulouse et Clermont à domicile, ainsi que trois victoires en Coupe d'Europe (Gloucester, Edimbourg 2 fois),l'équipe n'a pas fait vibrer les foules. Cinq matches réussis, c'est trop peu.
Finalement, qu'a-t-il manqué à Agen pour réussir son année de transition après les départs de Christian Lanta et de Christophe Deylaud ?
Je ne sais pas. On fera le bilan à la fin. Mais je suis sûr qu'il y avait tous les ingrédients pour que cela fonctionne. C'est un constat difficile que, personnellement, je n'accepte pas.
Peut-on alors parler d'une saison ratée ?
En terme d'ambitions et d'objectifs, c'est effectivement raté. On s'aperçoit aussi que ce championnat n'est pas si facile que ça, loin de là. Après, même si nous avions battu Narbonne à domicile il y a trois semaines (17-7), le constat aurait été le même.
Pensez-vous votre équipe capable de se remobiliser face à Bayonne demain ?
Nous sommes légitimement ébranlés mais pas démolis. Face aux Bayonnais, nous aurons 80 minutes pour prouver que nous méritons notre place dans l'élite la saison prochaine. Voilà tout ce qui importe aujourd'hui. Comme toujours, c'est le terrain qui décidera.