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 O'Neill et le dopage

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Shuren34
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Shuren34


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MessageSujet: O'Neill et le dopage   O'Neill et le dopage Default12Dim 29 Juil 2007 - 12:53

Citation :
John O'Neill, le patron de la fédération australienne, fait des révélations surprenantes sur l'usage des drogues dans sa biographie, "C'est seulement un jeu - Une vie dans le sport". Il déclare que "l'augmentation de la masse de nos joueurs faisait froncer les sourcils" à la fin des années 90.

Il écrit aussi que "l'alcool est probablement toujours numéro un au hit-parade des abus dans le sport".

"Je ne suis pas conscient si le pari est devenu une question majeure de la fédération de rugby, mais lors de mes deux dernières années dans le jeu, je sais vraiment que les drogues récréatives commençaient à devenir un problème" ajoute-t-il. John O'Neill a effectué son premier mandat à l'ARU (Australian Rugby Union) de 1995 à 2004.
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solen
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solen


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MessageSujet: Re: O'Neill et le dopage   O'Neill et le dopage Default12Dim 29 Juil 2007 - 14:53

Shuren34 a écrit:
Citation :
John O'Neill, le patron de la fédération australienne, fait des révélations surprenantes sur l'usage des drogues dans sa biographie, "C'est seulement un jeu - Une vie dans le sport". Il déclare que "l'augmentation de la masse de nos joueurs faisait froncer les sourcils" à la fin des années 90.

Il écrit aussi que "l'alcool est probablement toujours numéro un au hit-parade des abus dans le sport".

"Je ne suis pas conscient si le pari est devenu une question majeure de la fédération de rugby, mais lors de mes deux dernières années dans le jeu, je sais vraiment que les drogues récréatives commençaient à devenir un problème" ajoute-t-il. John O'Neill a effectué son premier mandat à l'ARU (Australian Rugby Union) de 1995 à 2004.

J'aimerais bien savoir les effets de ces drogues, une fois que le sportif s'arrête. Les concéquances sur la santé.....
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Shuren34


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MessageSujet: Re: O'Neill et le dopage   O'Neill et le dopage Default12Dim 29 Juil 2007 - 15:39

Citation :
ACTH ou Corticotrophine
Le but de la prise de l’CTH est de tenter d’augmenter le taux de corticostéroïdes endogènes dans le sang, notamment pour obtenir l’effet euphorisant des corticostéroïdes. La prise de ces produits peut entraîner des réactions allergiques, surtout chez les personnes prédisposées à
l’asthme, l’urticaire, l’eczéma, etc. Des réactions graves de type choc anaphylactique peuvent survenir lors d’injection. Les effets indésirables de l’ACTH impliquent des réactions variées telles que :
Rétention d’eau, oedème
Hyperglycémie
Hypertension artérielle
Modification du psychisme
Ostéoporose
Susceptibilité accrue à l’égard des infections.
Amphétamines
Les amphétamines ont été synthétisées pour la première fois en 1887. Outre leurs effets centraux, les amphétamines agissent à des niveaux divers par l’intermédiaire de récepteurs plus ou moins spécifiques. Une sensation de bien-être, une diminution de l’impression de fatigue, une augmentation de la confiance en soi, de la fonction motrice et une diminution de l’appétit constituent les effets principaux recherchés.
Contrairement aux anabolisants qui sont administrés le plus souvent lors de l’entraînement du sportif, les amphétamines sont consommées généralement juste avant la compétition. Elles ne jouent aucun rôle positif à long terme. Elles partagent de nombreux effets pharmacologiques
centraux communs avec la cocaïne. Tel sportif peut vouloir augmenter sa concentration et sa vigilance, tel autre recherchera avec des doses massives à devenir plus agressif et à acquérir plus d’endurance ou pour un sprinter, par exemple, à augmenter son énergie explosive et sa
vitesse. Un individu peut vouloir augmenter continuellement les doses d’amphétamines pour obtenir, de nouveau, les mêmes effets stimulants de l’humeur qu’au début. Un phénomène de tolérance s’établit donc rapidement. Cette utilisation initiale déjà, ou prolongée et à de fortes doses d’amphétamines, peut provoquer de graves effets secondaires tels que :
Effets secondaires aigus ou
de survenue précoce
Effets moyens:Impatiences
Vertiges
Tremblements
Irritabilité
Insomnie
Euphorie
Mouvements incontrôlés
Céphalées Palpitations
Anorexie
Nausées
Vomissements
Effets sévères:
Confusion
Accès de violence
Délire
Paranoïa
Hallucinations
Convulsions
Hémorragie cérébrale
Céphalées Angor / infarctus du
myocarde
Hypertension artérielle
Collapsus circulatoire
Effets survenant lors d’une
utilisation chronique:

Accoutumance
Perte de poids
Psychose
Délire paranoïde
Dyskinésies
Troubles du comportement :compulsif / stéréotypé /répétitif
Vascularite
Neuropathies

Un sevrage brutal après prises répétées d’amphétamine peut entraîner une fatigue chronique
avec léthargie, somnolence et dépression.
Le consommateur d’amphétamine est repérable en fonction des signes extérieurs suivants :
Altération des facultés de jugement
Multiplication des blessures
Augmentation des temps de récupération
Effets secondaires pénalisant le geste sportif (voir plus haut)
Oscillation de l’humeur (stimulant de l’anxiété)

Signes évocateurs de ceux qui y goûtent: faciès des amphétamines - Faciès anxieux - nez pincé - Pupilles dilatées - Grincement des dents (Bruxisme) - Bouche sèche - Etat nauséeux - Pâleur des muqueuses et des extrémités (ongles) - Extrémités froides - Chair de poule - Sudation - Palpitations - Pouls ralenti ou accéléré - Hyper ou hypotension - Priapisme (Erection) - Perte de vision sans altérations oculaires visibles (amaurose) - Nervosité - Tics consistant à se toucher fréquemment le visage - Désorientation temporo-spaciale - Méfiance envers l’entourage et sensation d’être constamment surveillé - Propos incohérents - Actes de violence - Psychose (trouble grave de la personnalité altérant la perception et la compréhension de la réalité)
Accoutumance
Dépendance essentiellement psychique
Tendance à effectuer des associations médicamenteuses dangereuses
Anabolisants (stéroïdes)
Cette classe de substances dopantes inclut tous les stéroïdes aux propriétés anabolisantes, c’est-à-dire qui permettent une augmentation massive de la masse musculaire. Or, cette action n’est jamais isolée et elle est accompagnée par une activité androgène plus ou moins prononcée. Cette rubrique concerne aussi la Testostérone.
Les consommateurs de ces substances ergogènes les prennent généralement de façon ininterrompue sur plusieurs semaines avant une compétition, en associant des applications par voie orale à des formes injectables, selon la méthode dite «des empilements ». La quantité de substance consommée dépasse alors très largement les posologies habituellement admises en thérapeutique.
On a signalé un cas de SIDA chez un athlète dont le seul facteur de risque retrouvé était le partage d’aiguilles pour s’injecter des stéroïdes anabolisants. Aussi, bien souvent, les stéroïdes anabolisants achetés au noir, n’ont pas été stérilisés correctement, et, de façon délibérée, sont mal étiquetés. Les complications possibles dues à ces préparations inconnues et impures sont tout à fait démesurées.
Voici la liste des effets secondaires des stéroïdes anabolisants qui ont été observés et documentés par les scientifiques :
Anomalie de la fonction hépatique
Tumeurs bénignes et malignes du foie (cancer du foie)
Hypercholestérolémie (taux de cholestérol dans le sang trop élevé)
Adénocarcinome de la prostate (cancer de la prostate)
Crise hypertensive
Infarctus du myocarde
Diabète
Syndrome d’apnées au cours du sommeil
Hypogonadisme hypogonatotrope et atrophie des testicules = diminution de la taille des testicules
Azoospermie (manque de spermatozoïdes dans le sperme), stérilité réversible
Féminisation : gynécomastie (apparition de seins chez l’homme) et voix aiguë de castrat
Modification du comportement (agressivité, violence sans raison apparente), troubles psychiatriques (dépendance aux produits anabolisants)
Troubles de l’immunité humorale
Acné
Ruptures musculaires
Chute des cheveux
Soudure prématurée des cartilages de conjugaison chez l’enfant pré-pubère avec comme conséquence l’arrêt de la croissance de la taille chez les jeunes athlètes
Virilisation ou masculinisation définitive de la femme - raucité de la voix qui peut être aussi grinçante - hirsutisme: acquisition d’une pilosité à caractère masculin en des zones normalement glabres (visage, régions inter et périmamelonnaires, dos, épaules, face postérieure des cuisses, région sous-ombilicale et inter fessière) ; Le cycle moyen d’un poil ayant une durée de deux ans, cette pilosité peut quelques fois apparaître plus d’une année après la fin du cycle d’absorption de l’hormone. - chute des cheveux avec « golfes frontaux ».
Virilisation du foetus féminin
En plus des symptômes énumérés ci-dessus, il faut ajouter les manifestations subjectives consécutives à l’absorption d’anabolisants telles que :
Modifications du désir sexuel (des hauts et des bas)
Evanouissements et vertiges
Maux de tête
Léthargie ou, au contraire, agressivité très forte
Effets psychiatriques : rage des stéroïdes ou accès de violence extrême
Tics
Dépendance psychique
Anti-inflammatoires non stéoïdiens (AINS)
La survenue d’effets indésirables graves avec les AINS est rare, mais les effets secondaires fréquents sont les irritations et les saignements de la muqueuse gastrique.
Les autres effets contraires sont :
Eruptions cutanées
Bourdonnements d’oreille
Oedèmes
Spasmes bronchiques.
La survenue d’une diarrhée grave est un effet secondaire classique de l’acide méfénamique (Ponstan).
Asthme et sport, voir éphédrine, bêta 2 stimulants et corticostéroïdes.
Barbituriques et Benzodiazépines

Les barbituriques comme les benzodiazépines et l’alcool ne sont généralement pas considérés comme des drogues ergogènes. Pourtant des études spécifiques sur des sportifs montrent que barbituriques et benzodiazépines pourraient avoir des effets bénéfiques dans certains cas bien distincts. Dans la pratique sportive, en effet, les deux types de substances sont efficaces pour limiter les tremblements. On imagine sans peine, les disciplines concernées.
Leurs effets secondaires sont importants et se traduisent par :
Sédation
Acuité visuelle réduite
Vigilance diminuée (très important lors de la conduite d’un véhicule à moteur)
Troubles de la marche et de l’équilibre
Baisse des capacités de mémorisation
Euphorie
Insomnie de sevrage
Dépendance psychique
Tolérance
Dépression respiratoire
Coma
Bétabloquants
Les effets indésirables des bétabloquants sont principalement caractérisés par leurs propriétés inhibitrices. Ils sont particulièrement contre-indiqués chez les asthmatiques en raison d’un risque de bronchospasme. Certains de ces produits, dont le propranolol, peuvent entraîner insomnie, cauchemars, voire syndrome dépressif.
Des troubles de la sexualité ont été aussi observés chez les hommes, à type d’impuissance et de diminution de l’érection.
Les bétabloquants sont totalement contre-indiqués en cas d’asthme, d’insuffisance cardiaque, d’hémorragies digestives et de saignements occultes, de bradycardie importante (nombre de battements du coeur inférieur à 50 par minute) et de diabète insulino-dépendant. D’autre part, les manifestations indésirables suivantes ont été observées lors de consommation de bétabloquants :
Hypoglycémie
Troubles digestifs
Asthénie
Crampes
Céphalées, vertiges, diplopie
Phénomène de Raynaud : trouble de la circulation des extrémités lors de l’exposition au froid
qui se traduit visuellement par des doigts blêmes et douloureux
Insomnies, cauchemars
Troubles de l’humeur (tendances dépressives) et de la libido
Hyperthermie
Insuffisance cardiaque
Troubles du rythme cardiaque
Aggravation d’un choc anaphylactique après piqûre d’un hyménoptère (abeille, guêpe, etc.)
Nombreuses interactions médicamenteuses


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MessageSujet: Re: O'Neill et le dopage   O'Neill et le dopage Default12Dim 29 Juil 2007 - 15:45

Citation :
Caféine
La caféine, tout comme la cocaïne et les amphétamines, est essentiellement un stimulant du système nerveux central, dont l’effet ergogène dépend de la dose ingérée. De nombreux effets nocifs sur la santé ont été attribués à la caféine. Au cours de l’analyse de ce tableau, il faut distinguer les effets chroniques, et les effets aigus de l’absorption de caféine, qui peuvent eux seuls, correspondre à une tentative de dopage.
Intoxication aiguë Gravité importante:
Ulcère peptique
Délire
Convulsions
Coma
Arythmies
Palpitations
Mise en danger des fonctions vitales (la dose létale est voisine de 6 litres selon la force du café ou de la boisson ingérée contenant de la caféine)
Intoxication aiguë Gravité moyenne:
Nervosité, excitation
Irritabilité
Insomnie
Tachycardie
Hypertension artérielle
Troubles digestifs surtout
quand le café est mélangé
avec du lait
Maux de tête
Tremblements
Exagère l’angoisse du trac
Augmente le cholestérol et les
risques d’infarctus
Intoxication chronique:
Cholestérolémie augmentée
Risque de cardiopathie
ischémique augmenté
Risque de maladie
fibrokystique du sein

Cannabis (Marijuana, Haschisch, Kif, ...)
La plante de Cannabis est cultivée depuis des siècles, mais ce n’est que depuis la deuxième guerre mondiale que ses produits sont accessibles partout dans le monde. Elle est recherchée pour ses propriétés psychotropes. Dans la majorité des pays, elle est considérée comme un
stupéfiant. La qualité du Cannabis est de nos jours, en forte amélioration et les taux de substances actives dans les plantes sélectionnées actuellement sont 10 à 30 fois supérieurs à ceux qui prévalaient il y a 15 ans. Il est donc difficile aujourd’hui de considérer encore le Cannabis comme un produit anodin car la concentration en produits actifs de certaines préparations que l’on trouve sur le marché de nos jours est considérable. On observe donc une augmentation des effets secondaires indésirables dont on peut mentionner les principaux :
Effets psychiatriques:
Attaque de panique
Délire
Psychose
Syndrome de perte de motivation
Effets cardio-vasculaires:
Tachycardie
Hypotension orthostatique
Augmentation de la carboxyhémoglobine
(cigarette)
Effets broncho-pulmonaires:
Rhinites
Pharyngites
Bronchites
Bronchospasmes
Métaplasie bronchique squameuse
Fibrose pulmonaire
Pneumomédiastin
Effets immunologiques:
Diminution de l’immunité cellulaire
Diminution de la maturité des monocytes
Effets endocrinologiques:
Diminution de la production de
spermatozoïdes
Inhibition de l’ovulation chez la femme
Gynécomastie chez l’homme
Effets négatifs sur la performance :
Augmente le temps de récupération postexercice, les courbatures persistent plus longtemps.
Yeux injectés de sang et sensibles à la lumière
Accélère l’apparition de la fatigue en cours d’activité
Humeur hyper instable : on passe brusquement de l’euphorie à la dépression
Accélération du rythme cardiaque
Hallucinations
Apparition de la sensation de soif
Détérioration des facultés de vigilance et de coordination : danger lors de la conduite d’un véhicule.
Perte de motivation
Cocaïne
Les risques d’abus de cocaïne chez l’athlète ne sont pas anodins : les compétitions augmentent les effets secondaires cardio-vasculaires, principalement par hyper-stimulation cardiaque avec des arythmies et des infarctus du myocarde. Le tableau suivant énumère les effets secondaires principaux liés à l’utilisation de la cocaïne :
Complications cardiovasculaires:
Arythmie ventriculaire
Angor
Infarctus du myocarde
Dissection aortique
Myocardite
Tachycardie
Complications cérébrovasculaires:
Infarctus cérébral
Hémorragie cérébrale
Hémorragie méningée
Ischémie cérébrale transitoire
Complications neuropsychiatriques:
Convulsions
Exacerbation du syndrome de Gilles de la Tourette
Céphalées
Scotomes visuels
Cécité
Névrite optique
Complications gynécoobstétricales:
Dépendance
Décollement prématuré du placenta
Insomnie
Complications O.R.L. :
Avortement spontané
Confusion mentale
Malformations congénitales
Agressivité
Sinusite ostéolytique
Passage transplacentaire ou par le lait maternel vers le foetus et syndrome de sevrage secondaire
Délire paranoïde
Nécrose et perforation du septum du nez
Hallucinations visuelles et tactiles
Perte de l’odorat
Comportement répétitif
Complications diverses :
Mouvements stéréotypés de la bouche et de la langue
Complications secondaires à la toxicomanie:
Hépato Toxicité
Anorexie
Ischémie gastro-intestinale
Delirium spécifique
Infection par le VIH
Pneumomédiastin
Troubles thymiques liés aux hallucinogènes
Infections bactériennes
Hyperthermie
Troubles sexuels
Codéine, opiacés et autres morphiniques
La prise d’anti-douleur est fréquente parmi les athlètes, notamment pour ceux confrontés à
des activités violentes (boxe, par exemple). Souvent, ils veulent continuer à pratiquer coûte
que coûte, malgré la gêne ou la blessure, de peur de ne pas remplir un contrat ou de perdre une place. Les effets indésirables les plus communs, aux doses habituelles, sont la sédation. Il faut signaler l’apparition d’une dépendance physique et psychique et beaucoup d’opiacés sont classés comme stupéfiants.
Nausées
Vomissements
Vertiges
Pertes de mémoire
Troubles de l’humeur
Prurit
Constipation
Délire
Crises convulsives
Dépendance
Syndrome de sevrage
Corticostéroïdes
Ces substances présentent des effets indésirables tels, qu’il est évident, comme le démontre le tableau qui suit, qu’elles ne doivent pas être administrées sans raison médicale impérative :
Déséquilibre hydo-électrolytique avec apparition d’oedèmes et augmentation du poids corporel
Elévation de la glycémie (taux du sucre dans le sang) et apparition de glycosurie (glucose dans l’urine)
Augmentation des valeurs de la tension artérielle
Réceptivité plus grande aux infections par diminution des anticorps et des réactions naturelles de défense de l’organisme
Pyrosis gastrique (brûlures et régurgitations) et ulcération gastro-intestinale
Ostéoporose diffuse avec risques de fractures et retards de la consolidation des os
Altérations des parois des vaisseaux artériels avec possibilité de formation de caillots, donc d’embolie
Diminution de la nutrition des muscles, allant jusqu’au risque d’atrophie musculaire importante
Troubles oculaires : kératite, glaucome, cataracte
Effets dangereux sur le foetus
Troubles du système nerveux, convulsions, crampes musculaires
Troubles d’origine psychiatrique tels que changement d’humeur, insomnie, allant jusqu’à des véritables psychoses de type maniaco-dépressif
Diminution voire arrêt de la croissance chez le jeune
Diurétiques
La déshydratation, l’hypovolémie, les crampes musculaires et l’hypotension orthostatique sont des effets secondaires communs à tous les diurétiques, qui surviennent plus fréquemment quand la température est élevée. Des modifications biochimiques de la teneur en potassium (kaliémie) peuvent constituer un danger vital en cas de fortes modifications qui sont induites par les diurétiques.
Ephédrine (et phénylpropanolamines)
Cette substance est très fréquemment détectée car elle se trouve dans de nombreuses préparations pharmaceutiques à usage très banal comme le traitement d’un rhume. Il faut faire particulièrement attention car il existe plus de 50 substances dérivées toutes présentant des effets similaires. Le tableau suivant énumère des effets secondaires aigus des analogues de l’éphédrine, classés selon leur gravité :
Effets peu importants:
Nervosité
Irritabilité
Insomnie
Anorexie
Vertiges
Céphalées
Tachycardie
Palpitations
Légère augmentation de la tension artérielle
Réactions d’intolérance
Ne doit jamais être associé à un antidépresseur
Affections sévères:
Agitation
Confusion
Paranoïa
Manie
Hallucinations
Ictus / accident ischémique transitoire
Vascularite cérébrale
Hémorragie cérébrale
Hypertension sévère
Ischémie myocardique
Arythmies ventriculaires
Rabdomyolyse
Peut provoquer des crises convulsives chez un
épileptique
Erythropoïétine
Cette hormone peptidique est utilisée en médecine lors d’anémies sévères et en vue du traitement des insuffisances rénales chroniques, en particulier chez les patients dialysés. Il est clair que, pour chaque patient un bilan mettant en face les bénéfices d’un tel traitement et ses dangers est effectué. Les premiers essais cliniques de cette substance ont débuté en 1985, il est donc prématuré d’avoir une idée précise sur l’ensemble des réactions secondaires.
Pourtant, on recense les premiers effets indésirables suivants :
Poussées hypertensives en cas d’administration trop rapide du produit
Thromboses vasculaires
Convulsions
Symptômes pseudo-grippaux, douleurs osseuses et frissons après injection
Réactions cutanées, oedème de type allergique au niveau du site d’injection
Polyglobulie
Gonadotrophine chorionique (hCG)
Ce produit naturel est considéré comme un stimulant de l’agressivité car il augmente la production de testostérone endogène. Ses dangers sont fonction de la dose et différents selon le sexe.
Chez la femme :
Rétention hydrosodée
Hyperstimulation ovarienne = risque de grossesse multiple
Kystes ovariens
Hyper-coagulabilité
Chez l’homme:
Manifestations allergiques
Nausées, vomissements
Nouvelle répartition des graisses sur le corps
Gynécomastie avec sécrétion lactée possible
Voir aussi la rubrique " anabolisants "
Grossesse
Comme technique de dopage sportif, l’effet recherché implique l’augmentation pendant les premiers mois du débit cardiaque, par suite de l’augmentation de la masse sanguine, du nombre de globules rouges et de l’hémoglobine, donc du transport de l’oxygène vers les
muscles pouvant apparemment améliorer la capacité de l’effort de 10 %.
Les risques concernent la vulnérabilité du foetus dès le troisième mois. Ils sont considérables pour la femme qui doit subir l’interruption de grossesse planifiée après la compétition clé sur le plan non seulement physique lorsque cette intervention est pratiquée par des mains non
expertes et en milieu non médicalisé, mais aussi et surtout sur le plan psychique.


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MessageSujet: Re: O'Neill et le dopage   O'Neill et le dopage Default12Dim 29 Juil 2007 - 15:48

Citation :
Hormone de croissance (Hormone somatotrope ou Somatotropine)
La sécurité de l’emploi de la hGH exogène pour des indications thérapeutiques n’a pas encore été établie complètement. En effet, on ignore encore nombre de ses effets chez les sujets normaux, même si les effets secondaires liés à l’hypersécrétion de hGH d’origine endogène sont bien connus chez le sujet acromégale. Cette maladie atteint un taux de
mortalité de 50 % à l’âge de 50 ans et de 89 % à 60 ans.
Dans le tableau suivant, sont listés les effets secondaires dus à un taux d’hGH chez l’adulte (chez l’enfant, on constate les mêmes effets secondaires avec en plus un gigantisme par accélération de la croissance osseuse) :
Tuméfaction des tissus mous (peut être irréversible)
Hypertrophie et proéminence des os (peut être irréversible), arthrite, acromégalie induite
Epaississement de la peau
Hirsutisme (croissance des poils sur tout le corps)
Hypersécrétion des glandes sébacées
Augmentation de la transpiration
Neuropathies périphériques
Myopathies
Hypertrophie des viscères : rate, glandes salivaires, foie, rein, coeur
Polypes du colon
Affections cardio-vasculaires telles que coronaropathie, cardiomyopathie et hypertension artérielle
Intolérance au glucose / diabète sucré
On a aussi décrit la formation d’anticorps anti-hormone de croissance après l’administration d’hormone de croissance d’origine exogène, interférant avec l’activité hormonale endogène et nécessitant une surveillance immunologique. Il faut aussi surveiller le taux de glucose dans le sang pour éviter une hyperglycémie. En s’injectant cette hormone, on touche à des niveaux très profonds de régulation et il est possible de perturber l’équilibre des hormones thyroïdiennes et corticotropes avec des conséquences majeures pour le patient.
Rappelons qu’il existe sur le marché une hormone de croissance bovine et qu’on parle de l’introduction d’une GH équine. Ces deux préparations ne sont pas actives sur l’homme, mais une éventuelle administration de ces produits peut provoquer une réaction de sensibilisation irréversible, prélude à des accidents très sérieux (choc anaphylactique) lors d’une nouvelle administration. Finalement, il existe sur le marché noir de l’hormone de croissance extractive, c’est-à-dire, extraite de la glande hypophyse de cadavres. Lors de la purification de cette hormone, le processus de fabrication industriel utilisé dans ce cadre particulier ne permet pas d’éliminer avec certitude d’autres entités biomoléculaires comme les prions. Sachant ce qui s’est passé avec la maladie de la vache folle, transmise par un prion justement, il est impossible d’exclure une éventuelle contamination par un prion de la hGH extractiveprovenant d’une personne qui est décédée de la maladie de Creutzfeldt-Jakob. Le temps ’incubation moyen de cette encéphalite, que l’on suppose être proquée par un agent infectieux proche d’un virus lent, se situe chez l’homme autour de 15 ans !
Insuline (et diabète)
L’insuline provoque une hypoglycémie. Si sa production corporelle est insuffisante, comme chez certains diabétiques, on ajoute par injection la quantité nécessaire pour atteindre l’équilibre physiologique normal. Dans ces cas, l’activité physique est parfaitement possible.
Malheureusement, cet équilibrage est si difficile à résoudre que de nombreux médecins conseillent aux diabétiques d’éviter toute activité physique et en particulier de ne pas participer à des sports à haute dépense énergétique. Si l’utilisation de l’insuline en-dehors du traitement du diabète est prohibée par les instances sportives internationales, c’est principalement parce qu’elle libère l’hormone de croissance. Isolément, l’insuline présente aussi une série d’effets secondaires dont voici une énumération non exhaustive :
Tremblements, sueurs, angoisse, agitation
Asthénie, hypothermie, sensation de fringale
Accidents cardio-vasculaires, infarctus du myocarde
Choc anaphylactique, allergie à l’insuline
Interaction avec de nombreux médicaments (il faut absolument consulter un médecin à ce propos car il existe trop d’associations de substances à risque)
Attention à l’alcool qui, de sa propre action, augmente la réaction hypoglycémique pouvant faciliter la survenue d’un coma hypoglycémique
Surdosage : hypoglycémies provenant de doses mal adaptées d’insuline, d’une erreur alimentaire ou d’un effort physique non prévu et non compensé. Hypoglycémie se manifeste par des sensations de malaise (faim, sueur, asthénie, tremblements, confusion, troubles visuels, maux de tête, etc.) pouvant conduire, si non-traité en urgence, au coma
Nicotine
Dans cette rubrique, nous ne soulignons que les effets toxiques de la nicotine provenant de la consommation du tabac sans fumée partant du principe que la fumée de tabac n’est généralement pas absorbée par le sportif en grandes quantités (car l’absorption dite passive,telle qu’elle peut se produire dans une salle, reste un phénomène toxicologique marginal dans le contexte du dopage). Le tabac chiqué ou prisé est très populaire dans certains pays et souvent peut entraîner le développement de maladies graves.
Destruction périodontale
Abrasion dentaire
Hyperkéralose de la muqueuse buccale Gingivites
Leucoplasies
Anomalies de la perception de goût : dysgeusie
Troubles de l’olfaction : dysosmie
Epithélioma spino-cellulaire de la cavité buccale
Dépendance et syndrome de sevrage
Halitose : mauvaise haleine
PFCs (Perfluorocarbones)
Ces substances représentent une classe de produits composés d’atomes de fluor, de carbone et d’hydrogène, mais structurellement très différents les uns des autres. Ils ont été tous obtenus par voie synthétique et n’existent donc pas à l’état naturel dans le corps, à l’opposé de l’érythropoïétine. Complètement inertes en principe, ils ont la particularité de pouvoir dissoudre de grandes quantités de gaz, y compris l’oxygène. Diverses préparations (émulsions avec des lipides tels que la lécithine de jaune d’oeuf ou les phospholipides) sont actuellement testées au niveau clinique dans des cas de perte très importante de sang pour assurer provisoirement l’apport en oxygène des tissus et du cerveau de patients dont les fonctions vitales sont menacées. Peu de choses sont connues sur l’effet à long terme de ces préparations sur l’homme et leur toxicité lors d’applications répétées en dehors du contexte précis d’interventions chirurgicales très invasives est méconnue. La nature physique et chimique de la préparation est aussi déterminante pour la tolérance du produit chez l’homme aussi bien que sa pureté biologique puisque ces produits, pour être actifs dans les échanges gazeux, doivent être introduits dans le corps uniquement par voie intraveineuse. Les effets secondaires déjà observés des PFCs contenus dans les préparations actuellement testées en clinique sont :
Elévation de la température du corps au-dessus de 40°C, fièvre et rhume
Diarrhées
Toxicités rénales, hépatiques et pulmonaires avec probablement des lésions irréversibles le plus souvent
Infections du sang si le produit n’est pas bactériologiquement pur
Embolies et thromboses (thrombocytopenie)
Risques de transmissions du virus du Sida en cas de partage des seringues.
Toute tentative d’utilisation en dehors des indications cliniques très précises indiquées cidessus, même accompagnée d’un monitoring constant et rapproché du patient, serait l’illustration d’une grave inconscience vu le manque de documentation scientifique publiée à ce jour sur ce sujet. Malheureusement, il existe aussi dans le sport des apprentis sorciers qui ne se soucient peu des séquelles que peuvent provoquer leur expérimentation sur des cobayes humains. Les conditions hospitalières sont fort différentes de celles des compétitions sportives. En cas d’hyperthermie, on peut imaginer que ces PFCs, substances très volatiles déjà à température ambiante, produiraient un dégagement de gaz dans les vaisseaux sanguins à l’origine d’une possible embolie gazeuse. Une telle élévation de température du corps est inévitable lors de la pratique d’exercices physiques intenses ou pendant la chaude saison et en cas d’exposition prolongée au soleil. En l’état actuel de nos connaissances, il faut donc absolument s’abstenir de prendre de tels produits en dehors d’une surveillance médicale rapprochée et lourde.
Probénécide
Cette substance est utilisée pour camoufler l’absorption de produits dopants, en particulier les agents anabolisants, en retardant leur élimination. Cette substance, utilisée en médecine pour combattre les crises de rhumatisme goutteux, peut produire les effets indésirables suivants :
Céphalées
Anorexie
Nausées
Maux de ventre
Sensation de vertige
Mictions fréquentes
Anémies
Réactions possibles de type anaphylactique avec fièvre
Dermite et autres irritations cutanées.
Procédés sanguins (voir aussi Erythropoïétine)
Les transfusions sanguines effectuées hors contexte hospitalier sont trop dangereuses pour s’y attarder en raison des risques de contamination du HIV : ils sont connus de tous. On peut insister sur les risques de choc et d’incompatibilité entre donneur et receveur. Les transfusions homologues sont plus sûres, mais présentent également des risques non négligeables. Elles doivent, bien évidemment être exécutées sous une stérilité absolue, et donc strictement dans un milieu médicalisé.
Testostérone : voir Anabolisants
Vitamines
Un apport excessif de vitamines provoque des effets secondaires connus qui varient selon le type de vitamine consommée. Pour ne citer que quelques-uns, mentionnons :
Diarrhées
Nausées
Urticaire
Faiblesse musculaire
Fatigue
Céphalée
Anorexie
Hypertension artérielle
Arythmie cardiaque
Cirrhose
Action tératogène
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MessageSujet: Re: O'Neill et le dopage   O'Neill et le dopage Default12Dim 29 Juil 2007 - 20:33

Puisqu'on parle ici du dopage:

Citation :
Des Bleus sous contrôle
Le dopage tient la une de l'actualité sportive ces jours-ci tant dans le cyclisme que dans l'athlétisme. Où en sont les Bleus? Et le rugby ?

En mai dernier, l'Agence Mondiale Antidopage félicitait officiellement l'IRB pour son travail de longue haleine dans le domaine de la lutte contre le dopage. A l'heure où les révélations fracassantes sont légions dans les autres sports, tout est fait pour que le rugby se montre - et soit - propre.

Des contrôles inopinés hors compétition pourront être organisés dans le courant du mois d'août. Pour le Mondial à venir, c'est l'Agence française de lutte contre le dopage, en collaboration avec l'IRB, qui se chargera de l'organisation des contrôles sur toutes les rencontres qui se dérouleront en France, mais aussi en Ecosse et au pays de Galles du 7 au 20 octobre prochain. C'est déjà le cas lors de chaque match internationaux. Deux joueurs de chaque équipe sont soumis à un contrôle par les urines. Un commissaire tire au sort deux numéros de 1 au 22 et les joueurs portant ce numéro sont alors convoqués.

Mais la lutte contre le dopage ne se limite pas à la recherche des anabolisants et autres amphétamines, corticoïdes ou éphédrine dans le cadre même de la Coupe du monde. Comme le souligne le Journal du Dimanche dans son édition du 29 juillet, des contrôles sanguins inopinés sont pratiqués depuis quatre ans sur les joueurs appartenant aux vingt premières équipes du classement IRB.

Au niveau du XV de France, les joueurs sont soumis tout au long de l'année à un suivi longitudinal qui consiste à six prises de sang. Trois sont effectuées dans le cadre du club, et trois en équipe de France. Depuis qu'ils sont réunis au CNR, les joueurs du XV de France se sont pliés à deux prises de sang. A cela, il convient d'ajouter, comme le précise Thierry Hermerel, le doc' des Bleus, au JDD, les contrôles inopinés que peut diligenter le Ministère de la Santé et des Sports.
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