France / Argentine - Ouverture en Sol Mineur

Le désenchantement Argentin digéré au plus vite
L’Equipe de France doit faire tomber la pression pour faire mousser son jeu et vivre enfin à plein poumon sa coupe du Monde

Tout a été dit de la stupeur qui a frappé le monde d’Ovalie après l’encierro Argentin

Stupeurs et regrets de constater que le jeu ultra défensif des Argentins aussi prévisible qu’il était ne trouva aucune parade , dans un jeu Français en miroir , confiné dans une troisième ligne de devoir , jeu offensif en berne , jamais en capacité d’ ouvrir des intervalles , ni même d’ occuper le camps des puma par un jeu au pied bien senti , dénouant la pression des hommes de la Pampa .

Le talent ne manquait pas du coté Français, la coquinerie en moins, ce que l’on appelle le « métier « des vieux briscards Argentins, pas loin d’avoir pris l’ascendant dans cette interminable période d’avant match.

Des Sud Américains nourris à la mamelle du Championnat Français , qui mit en évidence dans le défi proposé , t la vista d’un Agustin Pichot roué , ou le métier d’un Mario Ledesma madré , toujours prêts à sortir de la boîte à malice .

Alors à quoi bon, désigner l’une ou l’autres des insuffisances individuelles, incriminer l’axe 8, 9 10, 15 en délicatesse.

Tout au plus regretter après coup d’avoir tout joué sur la force de dissuasion, de la défense, et laisser vitesse et contre attaque à des jours meilleurs, alors qu’ils proposaient les meilleurs arguments
capables de déséquilibrer la défense Sud Américaine.

A quoi bon brûler ce que l’on a adulé, individuellement et collectivement les bleus se doivent d’abord à eux même une revanche nette et sans bavure, pour n’avoir pas su ou pas pu redresser la barre quand le rafiot prenait les paquets de mer Argentin, et que le capitaine Ibanez, le nez dans la soute exhortait ses coéquipiers à écoper les voies d’eau, plutôt que de partir à l’abordage

Fabien Pelous en bon vice capitaine a raison de souligner le caractère collectif de la défaite quand les avants Français rivalisèrent mais sans jamais prendre l’ascendant, enfumant même les ballons portés qui avaient le mérite de les faire avancer ou gâchant par fébrilité une conquête précieuse arrachée aux griffes des pumas sur leur propre introduction en reprenant la pression aussitôt.

La fébrilité de notre charnière servit de loupe à nos insuffisances du jour, émotivité, manque de pénétration, jambes en coton, jeu à plat

Au-delà de toutes ces considérations techniques le regret principal tient au fait que l’Equipe de France ne fut jamais en mesure, par un supplément d’âme, d’imposer son jeu, ni de renverser ses choix tactiques initiaux, pour renverser le sort contraire en privilégiant l’occupation du camps adverse par un jeu au pied solide, d’un Damien traille.
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Marcatraz transformé en fort Alamo, des tuniques Bleus prostrés dans une veillée d’armes fiévreuse avant d’affronter à quitte où double les peaux vertes Irlandaises
Se serait la dernière chose à faire, il est urgent pour ce groupe Français de s’aérer la tête, faire tomber la pression pour faire mousser son jeu et permettre à ce groupe, cette équipe de respirer enfin à plein poumon au milieu de ses supporters, pour partager ensemble cette coupe du Monde en France


Plutôt que de singer France 98, qui s’imposait dans un contexte de relative hostilité et défiance autour des choix d’Aimé Jacquet en début de compétition, là ou les bleus de Bernard Laporte bénéficiait d’un consensus général, autour du staff et des 30 joueurs du groupe France.

L’équipe de France doit laisser aux rêveurs, l’habit de lumières que les médias leur ont tissé à loisir au service d’une campagne de communication sans précédent, et endosser désormais le bleu de chauffe des revanchards qui lui va mieux au teint.

Rien d’infamant à redevenir l’ Outsider d’une Coupe du Monde qu’elle aurait toujours du rester , surtout quand on voit la maîtrise absolue de 22 Néo- zélandais à dégonfler en 10 mn la bulle Italienne aux allures de baudruche médiatique , si ce n’est tout le respect que mérite la progression Transalpine qui progresse dans la hiérarchie Européenne au point d’inquiéter l’Irlande à domicile

Oubliant les Bookmakers ,et les annonceurs d’un rugby de certitude , et déjouer encore les pronostics funestes qui nous voit, dans les meilleurs des cas , essorés par la tornade noire au pied des mines Galloises d’un quart de finale en exil .
Pourtant paradoxalement, dos au mur les Français ne seraient que plus redoutables, au point de penser que la contre-performance Française n’a pas fait que des heureux du coté de Graham Henry, qui se souvient que la France reste la bête noire des Néo zélandais eu même titre que l’Argentine devient le cauchemar des Français.
Plus que jamais, nous devons supporter le Quinze de France, parce qu’il le mérite, et qu’à travers lui c’est le développement du Rugby qui est en jeu. Nos joueurs dos au mûr, sauront réagir, et retrouver les vertus qui forcent notre admiration.
A nous de prouver que nous méritons par nos encouragements de poursuivre à leurs cotés l’aventure unique d’une rencontre avec notre destin commun pour la fête mondiale de la planète Ovale

Soutenir une équipe qui nous endort depuis 8 années d'une dynastie laportienne interminable, championne des compétitions secondaires et intermédiaires, incapables de création, dont les commentaires après le match se bornent à dire que l'Argentine n'a rien montré (la france est donc moins que rien), d'incriminer l'arbitrage. Supporter une équipe incapable de relever le défi de l'intelligence, qui a enterré son french flair et son histoire, c'est au-dessus de mes forces.

Cocardier, d'accord, mais pour le SUA.