Cahier spécial Coupe du monde aujourd'hui dans l'Equipe

Aujourd'hui dans l'Équipe


« Finir sur une note bleue ». C'est le titre qui barre la une du cahier spécial Coupe du monde du quotidien L'Équipe. Les Bleus qui retrouvent le Parc des Princes où ils n'ont pas joué depuis dix ans tenteront de conclure la compétition sur un succès. Français et Argentins avaient ouvert le mondial, ils se retrouvent pour « Un dernier Tango » et avec un petit goût de revanche pour les bleus, battus par les Pumas lors du match d'ouverture.

Le quotidien donne également la parole à Christophe Dominici qui fait le bilan des Bleus et surtout le sien. Et l'ailier tricolore juge sévèrement... sa prestation et d'avouer qu'il n'a pas toujours bien dormi, pendant la Coupe du monde.

Marcello Loffreda, entraîneur des Pumas, dirigera la sélection albiceleste pour la dernière fois. Le coach argentin filera ensuite à Leicester (Angleterre) pour y prendre les fonctions de manager du club. « La fin de l'amateurisme», titre Alexandre Juillard qui évoque l'avenir de Marcello Loffreda en Angleterre, au sein du rugby pro. Comme la majorité des joueurs argentins qui rêvent d'installer le professionnalisme en Argentine, Loffreda franchit le pas.

A ne pas manquer, le décryptage du poste de demi de mêlée. Olivier Margot s'est entretenu avec Pierre Berbizier, l'un des meilleurs français de l'histoire à ce poste. Et si aujourd'hui Berbizier l'entraîneur essaie de transmettre son savoir et son expérience aux joueurs qu'il dirige, il explique que le numéro 9, attentif derrière la mêlée, est d'abord chargé de «transmettre les idées».

La succession de Bernard Laporte, à la tête des Bleus, ne sera pas le seul changement à venir dans le rugby français. Le président de la fédération française devrait, ce vendredi, enfiler le costume de président de la fédération internationale. (IRB). Cette nomination aura ensuite des répercussions sur l'ensemble des instances dirigeantes françaises. «Les guerres de succession», explique Henri Bru, schéma à l'appui.

La présence de l'Afrique du Sud, en finale, ne doit rien au hasard. Les Boks sont forts et, de plus, disposent d'une vision du jeu sans cesse améliorée. C'est ce que nous explique Karim Ben Ismaïl qui s'est attaché à suivre Sherylle Calder, une scientifique spécialiste de la vision qui s'applique à éclairer le regard des Boks. Passionnant.

Pas si simple d'être un numéro 10 quand on est argentin et que l'on pratique un sport collectif. L'ombre de Maradona plane forcément, même si l'on est rugbyman. C'est le cas de Juan Martin Hernandez l'ouvreur Puma qui fait l'objet d'un article dans la page anglaise du cahier spécial Coupe du Monde. A lire aussi le portrait de Mike Catt. A 36 ans, le «trois-quart-arrière-ouvreur anglais» sera le plus vieux joueur de la finale, avec quatre Coupes du monde à son actif.

Fin de parcours aussi pour Os Du Randt. Le pilier surd-africain a été rappelé chez les Boks pour «sauver la nation», raconte Franck Ramella.Os Du Randt termine sa carrière sur une deuxième finale mondiale.