H-cup, 3ème journée

Paris a-t-il digéré?
Secoué comme rarement en mêlée face à Dax, le Stade Français a conscience qu'ils doit rectifier le tir dans ce secteur de jeu pour affronter Cardiff. Sinon, ils s'exposent à une grosse déconvenue. S'ils ne se voile pas la face, les Parisiens restent optimistes.

On n'ira pas jusqu'à parler de traumatisme. Mais certaines images ont fait mal vendredi dernier à Jean-Bouin. Malgré la victoire face à Dax, le champion de France avait la gueule de bois. La faute aux faiblesses affichées au grand jour en mêlée fermée. Rarement le pack parisien avait été malmené de la sorte. Même lors des dernières phases finales, où il évoluait avec une première ligne décimée, le Stade Français n'avait pas autant souffert. Il faudra corriger le tir, et vite.

De l'aveu même de Fabien Galthié, une bonne partie de la semaine a été consacrée à ce secteur de jeu. "A la demande des joueurs, notamment Pieter De Villiers", confie l'ancien demi de mêlée du XV de France. Avec un double objectif: trouver des solutions bien sûr, mais remobiliser chacun. "Nous avons été blessés dans notre amour-propre, avoue Fabrice Landreau. Ça ne fait jamais plaisir de reculer comme ça. Nous avons été enfoncés sur 20 mètres sur une mêlée. C'est une bonne claque. Peut-être d'ailleurs est-ce un mal pour un bien."

Roncero, le retour

Pieter De Villiers, lui, s'est attaché à dédramatiser la situation. "Ce n'est quand même pas la première fois que le Stade Français se fait bouger devant et ce n'est sans doute pas la dernière", estime le pilier international. Selon lui, le problème est d'ailleurs plus conjoncturel que structurel: "Il y a beaucoup de blessés, beaucoup de nouveaux à intégrer aussi. La mêlée, ce sont avant tout des automatismes. Nous en manquons aujourd'hui."

Les problèmes du pack parisien viendraient aussi, toujours selon De Villiers, d'une approche mentale encore déficiente à ce stade de la saison. "Après la quête du Brennus et pour beaucoup d'entre nous la Coupe du monde, ce n'est pas facile de repartir. Peut-être que nous n'avons pas pris suffisamment au sérieux Dax..." souffle-t-il. Pareil manquement ne passera pas lors de la double confrontation avec Cardiff. Outre une prise de conscience collective, Paris compte sur le retour de quelques cadres.

Rodrigo Roncero effectuera ainsi sa première sortie de la saison ce week-end. La puissance et l'expérience du pilier argentin sont de nature à rassurer. "Par son charisme, son vécu, et sa faculté à analyser le jeu de son adversaire direct, Rodrigo est un joueur très précieux", note Landreau. Même si Fabien Galthié tempère aussitôt: "Bien sûr que c'est un plus. Mais ce sera son premier match. On ne sait pas à quel niveau on va le retrouver, car il faut souvent une série de 4-5 matchs aux joueurs pour être à 100%." Seule certitude, Paris pourra difficilement

Rugbyrama - Laurent VERGNE - 06/12/2007 22:32

Jauzion: "Un match de phase finale"

Le centre toulousain Yannick Jauzion s'attend à un gros combat face aux Tigres de Leicester samedi pour un match aux airs de phase finale.

Ce n'est pas la première fois que vous rencontrez ces Anglais de Leicester, qu'allez-vous faire pour les battre ?

Yannick Jauzion. - Leicester va nous proposer un gros combat, comme à son habitude. Il faut se souvenir du match gagné chez eux en demi-finale. On avait eu de la chance, notamment en première mi-temps, on tourne à la pause avec quelques points d'avance mais deux ou trois occasions flagrantes ratées par les Anglais, après ça nous sourit en seconde mi-temps. Il faut se préparer pour une très grosse première mi-temps. On fera passer le bilan après, à la pause.

Contre les anglais, ça se passe devant...

Y.J.- Comme beaucoup de matchs... Tout les matchs se gagnent devant, mais encore plus avec eux, ils aiment ça, ils aiment le défi. Il y a beaucoup d'internationaux anglais dans leur pack, donc on a besoin d'une concentration maximale, digne d'un match de phase finale. A nous d'être prêt mais je suis persuadé que nous le serons.

La victoire, le point de bonus, quelle est la priorité pour ce match ?

Y.J.- Nous n'avons pas à nous poser la question pour savoir si nous allons gagner, prendre un point de bonus, si nous allons essayer de minimiser la chose. On est là pour faire un match complet après si ça peut nous sourire, tant mieux. La volonté elle est simple, il faut jouer à fond tous les matchs qui se présentent à nous.

Ce match, c'est le plus gros défi qui vous est proposé depuis le début de la saison...

Y.J- Nous avons trois gros matchs qui arrivent, deux fois Leicester puis Clermont. C'est le premier de la série. Nous avons fait de bonnes choses jusqu'à maintenant, nous pouvons encore nettement les améliorer, à nous de prouver ce week-end que nous pouvons faire face à ce gros défi.

Vous êtes invaincu ce début de saison, est-ce que vous pensez à préserver cette invincibilité ?

Y.J.- En même temps nous n'avons fait que 4 ou 5 matchs (NDLR : 6, 4 en Top 14 et 2 en H Cup). Si nous arrivons à faire 100 % à la trêve avec les trois gros matchs qui arrivent, là ce sera beaucoup plus intéressant..

Les premiers matchs ont donc servi à huiler votre jeu ?

On a besoin de complémentarité, de trouver des repères par rapport aux nouveaux joueurs qui arrivent, par rapport aussi aux jeunes qui montent et qui ont besoin de volume de jeu. A chaque sortie, on progresse, cela me semble évident. A nous de mettre en place notre jeu. On peut comparer ce match à une rencontre de phase finale. Il faut que l'on soit fin prêt pour la phase finale.

Vous allez retrouver à Leicester l'entraîneur de l'Argentine, Marcello Loffreda, cela prend une saveur particulière ?

Non pas forcement. Je ne le connais pas particulièrement mais nous aussi nous avons des Argentins. Nous n'avons pas du tout parlé de cela avec eux mais je suppose que si les Argentins ont joué comme cela il y est sûrement pour quelque chose... un peu comme Eric Béchu à Albi ! (rires)

Rugbyrama - Propos recueillis par Renaud DELPEYROUX, envoyé spécial / Photo DPPI - 06/12/2007 22:31

Kayser titulaire à Leicester
Benjamin Kayser sera titulaire avec sa nouvelle formation des Tigres de Leicester pour affronter le Stade toulousain. Les champions d'Angleterre sont en revanche privés de Murphy, Moody, et Kay. Le All-Black Aaron Mauger participera à son premier match de Coupe d'Europe.

L'équipe.- Vesty ; Varndell, Hipkiss, Mauger, Smith ; (o) Goode, (m) Murphy ; Abraham, Crane, Corry (cap.) ; Deacon, Wentzen ; White, Kayser, Ayerza.

Le match du week-end

BO : Avec Traille et Betsen
Pour le déplacement à Glasgow samedi, le BO récupère deux internationaux, Damien Traille et Serge Betsen. Le centre était absent depuis trois semaines en raison d'une blessure au tendon d'Achille tandis que le troisième ligne, blessé aux adducteurs, n'avait pas été aligné depuis un mois.

Le BO joue déjà l'un de ses objectifs ce samedi.

Le XV berjallien
Le demi de mêlée berjallien Mickaël Forest, un temps incertain, prendra place sur le contre Gloucester vendredi. C'est le jeune Morgan Parra qui est titularisé en numéro 9.

Le XV berjallien.- A Forest ; Janin, Coetzee, Laloo, M. Nicolas ; (o) Boyet, (m) Parra ; Rennie, Jooste, Frier ; Fèvre, Pierre (cap) ; Cardinali, Cabello, Wihongi.

Remplaçants : Genevois, Sourgens, Wyatt, S. Nicolas, M. Forest, Viazzo, Coux.

Bourgoin qui jusque là ne jouait pas le jeu semble avoir changé son fusil d'épaule cette année. Rencontre à suivre avec intérêt donc.

Le XV pour affronter les Wasps
L'ASMCA a annoncé le quinze qui débutera samedi (14 h 35) la rencontre de Coupe d'Europe face aux Wasps au stade Marcel-Michelin : Floch - Rougerie (cap.), Joubert, Canale, Malzieu - james, Mignoni - Broomhall, Vermeulen, Bonnaire - Privat, Cudmore - Scelzo, Ledesma, Emmanuelli. Remplaçants : Lozupone, Domingo, Samson, Audebert, J. Senio, King, Baby

Bourgoin dans la course
Bourgoin s'est pris au jeu de la Coupe d'Europe et veut maintenant rester invaincu à domicile pour préserver toutes ses chances. Ce ne sera pas une mince affaire face à Gloucester.

"Il faut rester invaincus à domicile pour conserver toutes nos chances de qualification". Julien Pierre, le capitaine de Bourgoin, résume ainsi la situation des Berjalliens. Satisfaits d'être toujours dans la course (ils sont deuxième avec cinq points), les Isérois veulent continuer à jouer crânement leur chance dans cette compétition qu'ils ont longtemps pris à la légère.

Actuellement deuxième de leur poule, les joueurs d'Eric Catinot et de Pierre Raschi ont une occasion en or pour revenir à la hauteur de Gloucester. En accueillant la formation anglaise, ils tiennent une occasion unique qu'il ne faut pas gâcher. Plus facile à écrire qu'à recopier sur la pelouse. En effet, Gloucester survole les débats nationaux et européens depuis le début de la saison. Les Cherry and White sont en tête de leur championnat et ils ont remporté leurs deux premières rencontres de Coupe d'Europe. Deux succès qui permettent de mieux évaluer le niveau de cette formation anglaise. En ouverture, Gloucester est allé s'imposer à Ravenhill, terrain fétiche de la province irlandaise de l'Ulster. A l'endroit même où Toulouse avait chuté l'an passé. Un nouveau succès à l'extérieur enverrait quasiment les Cherry and White en quart de finale.

Les Berjalliens sont prévenus. Il sera impossible de jouer petit bras face à Gloucester. Pour mettre toutes les chances de leur côtés, les entraîneurs du CSBJ ont donc décidé d'alléger la semaine après le terrible choc face à Clermont le week-end dernier. La fraîcheur des troupes pourrait être déterminante dans une rencontre où le volume de jeu devrait être important. C'est en tout cas la volonté des locaux qui cherchent, à travers cette H Cup, à faire évoluer leur rugby. Sans impératif de résultat et avec seule ambition de créer une surprise, les coéquipiers de Julien Pierre se laissent tenter par un jeu plus complet et ils commencent à y prendre goût. Les Berjalliens espèrent que leur folie nouvelle pourra enrayer la belle mécanique anglaise.

Rugbyrama - N. A. - 07/12/2007 10:09

Peut mieux faire

Les Français n'ont pas particulièrement brillé pour la troisième journée de H Cup ce week-end. Le bilan est plutôt médiocre avec quatre défaites pour deux victoires. Petit tour d'horizon avant les matchs retour ce week-end pour, on l'espère, de belles revanches.

Décidément, les Anglais ne réussissent pas aux Français cette saison, que ce soit dans le Tournoi des 6 Nations, en Coupe du monde ou sur la scène européenne. Pour la troisième journée de la Coupe d'Europe ce week-end, trois équipes tricolores sur quatre se sont inclinées.

Cela avait mal commencé dès vendredi soir, quand Bourgoin prenait l'eau à domicile contre Gloucester (31-7). Face à des Anglais tout simplement plus forts (et pas leaders de leur championnat pour rien), les Isérois ont montré leurs limites. Et anéanti leurs chances de qualification pour les quarts de finale puisqu'ils termineront avec déjà deux défaites (Ospreys et Gloucester), au mieux, troisièmes de la poule 2.

Déceptions pour Perpignan et Biarritz

Le samedi, Clermont relevait le niveau avec une éclatante victoire contre les champions d'Europe en titre. Irrésistibles, les Auvergnats s'imposaient 37-27 face à des Wasps rentrés en Angleterre sans le bonus défensif. Toulouse, de son côté, n'est pas passé loin de l'exploit au Leicester. Mais les Haut-Garonnais se sont mangés leur match tout seuls et ont encaissé leur première défaite toutes compétitions confondues. A trop vouloir jouer dans des conditions climatiques difficiles, ils se sont gâchés de nombreuses munitions mais ramènent tout de même le bonus défensif (défaite 14-9). Contrairement à Perpignan.

L'Usap est rentrée pleine de regrets de son déplacement chez les London Irish. Alors qu'ils menaient 16-8 à la 60e, les Catalans ont craqué à l'heure de jeu et, peu aidés par l'arbitre, se sont finalement inclinés 24-16 sur une pénalité d'Hewat dans les arrêts de jeu. Dans les deux autres matchs du dimanche, Biarritz n'a pas fait mieux lors de son déplacement à Glasgow (défaite 9-6) et Paris a eu du mal face à Cardiff (victoire 12-6). Une grosse désillusion pour les Basques qui, s'ils ramènent le point de bonus défensif, a subi sa première défaite contre une équipe écossaise en 54 matchs européens. Le Stade français, de son côté, n'a pas brillé mais a fait preuve d'une volonté de fer pour ne pas craquer sous les assauts gallois en fin de partie. Les matchs retour, prévus le week-end prochain, sentent la poudre.

Rugbyrama - Emilie DUDON - 10/12/2007 19:45

Avantage Angleterre
A mi-chemin du premier tour, les clubs anglais sont globalement en position de force dans cette H Cup. Les Français, eux, souffrent... Si les choses se goupillent mal, il pourrait ne pas y avoir plus de deux représentants du Top 14 en quarts de finale au printemps prochain.

POULE 1: Perpignan mal embarqué

Ce n'est sans doute pas l'équipe anglaise la plus huppée, ni la plus impressionnante sur le papier. Pourtant, les London Irish ont réussi une première moitié de phase de poule en tous points remarquables: trois victoires en trois matchs et 14 points sur 15 possibles. En privant Perpignan du bonus défensif dimanche, les Londoniens ont réussi une affaire en or. L'Usap se retrouve ainsi reléguée à cinq points. Pour arracher la première place, les Catalans vont sans doute devoir remporter leurs trois derniers matchs, avec au moins deux bonus offensifs. Le moins que l'on puisse dire, c'est que Perpignan s'est compliqué la vie.

London Irish: 55%
Perpignan: 35%
Newport: 10%
Trévise: 0%

POULE 2: Gloucester en impose

A l'instar des London Irish, Gloucester est en train de se tailler une réputation dans ce premier tour. Au point que le nom des Cherry and White commence à circuler parmi les possibles outsiders pour le titre. Nous n'en sommes pas encore là mais les 14 points glanées lors de la phase aller permet aux coéquipiers de Christian Califano d'avoir déjà un orteil en quarts. D'autant que Gloucester doit encore recevoir deux fois. Seuls les Ospreys semblent en mesure de leur contester la première place, mais les Gallois traînent comme un boulet leur déficit de bonus (offensif contre Bourgoin et défensif à Gloucester). Bourgoin, balayé à domicile lors de la 3 journée par Gloucester, n'a plus qu'un rôle d'arbitre à terni, à moins d'un miracle qui n'aura pas lieu…

Gloucester: 60%
Neath Swansea: 35%
Bourgoin: 5%
Ulster: 0%

POULE 3: Paris devra cravacher

Demi-finaliste en 2007, le Stade Français sera-t-il sorti dès le premier tour? C'est loin d'être impossible. En battant Cardiff dans la douleur dimanche, les Parisiens ont préservé leurs chances. Mais les Gallois, grâce au bonus défensif ramené de la capitale, peuvent avoir le sourire. Pour l'heure, le champion de France possède neuf points, contre huit à Cardiff et Britsol. Problème, il doit encore se déplacer à deux reprises, contre une seule fois pour ses deux concurrents. Dans cette poule homogène, seuls les Harlequins, très décevants, sont aujourd'hui quasiment hors course. Paris y verra en tout état de cause plus clair après son déplacement à Cardiff la semaine prochaine. Dans le pire des cas, les hommes de Galthié devront grappiller un point de bonus.

Stade français: 35%
Cardiff: 33%
Bristol: 31%
Harlequins: 1%

POULE 4: Casse-tête pour le BO

Situation très compliquée désormais pour Biarritz après sa défaite à Glasgow. D'autant que le BO avait eu la mauvaise idée de s'imposer sans bonus chez les Italiens de Viadana. Les Basques pointent ainsi à la troisième place, un point derrière Glasgow, et deux derrière les Saracens. Même avec deux victoires bonifiées à domicile (Glasgow et Viadana) et une défaite avec un bonus défensif chez les Saracens, Biarritz pourrait rester sur le carreau. Pour aller en quarts, le finaliste 2005 devra donc signer un exploit en Angleterre. Sur ce que la bande à Damien Traille a montré jusqu'ici, c'est loin d'être fait.

Saracens: 40%
Glasgow: 31%
Biarritz: 29%
Viadana: 0%

POULE 5: Ça va être serré

Dommage que Clermont ne soit pas dans une poule plus abordable. Par la qualité et la densité de leur jeu, les Auvergnats auraient pu prétendre à la première place sans le moindre problème. Ils peuvent d'ailleurs tirer leur épingle du jeu dans ce groupe de la mort. Irrésistibles à domicile (deux victoires et 100 points inscrits en deux matchs), il leur faudra toutefois franchir un cap en déplacement s'ils veulent s'en sortir face au Munster, leader avec 10 points, et aux Wasps, qui comptent, comme eux, neuf points. Si chacun des trois cadors se neutralisent, tout risque de se jouer sur une histoire de bonus. A ce petit jeu, les Wasps pourraient payer cher l'essai de Rougerie dans les arrêts de jeu, qui leur a coûté un point samedi. Llanelli, un des bides de la compétition (pas un seul point!), est aux oubliettes.

Munster: 35%
Clermont: 33%
Wasps:32%
Llanelli: 0%

POULE 6: Toulouse peut y croire

Sans surprise, la qualification se jouera entre les trois ténors, Toulouse, Leicester et le Leinster, Edimbourg ne pouvant suivre la cadence. Pour l'heure, les deux premiers semblent les mieux placés, le Leinster n'ayant pas encore pris le moindre point de bonus, contre deux à Toulouse (un offensif et un défensif) et un à Leicester (un offensif). Les Toulousains, malgré leur défaite en Angleterre ce week-end, restent ainsi les mieux placés. S'ils prennent quatre points de plus que les Tigers la semaine prochaine (4-0 ou 5-1), ils auront fait un pas important vers la qualification. S'il veut passer, le Leinster devra vraisemblablement prendre 12 points. Une mission difficile...

Toulouse: 40%
Leicester: 35%
Leinster: 25%
Edimbourg: 0%