Il est titulaire en numéro huit.
Thomas Soucaze : « Se souvenir de Blagnac »
Absent face à Narbonne, Thomas Soucaze (1m91, 97kg) effectue son retour ce dimanche face à Limoges (15h) en position de troisième ligne centre. Après avoir vécu une période difficile suite aux bonnes prestations d’Ace Tiatia, l’ancien palois semble retrouver la confiance et attend une grosse prestation agenaise face à une équipe reléguable qui abat ces dernières cartes en vue du maintien et contre qui il avait inscrit un essai au match aller.
On s’était rencontré avant la réception du Racing Métro et vous traversiez à l’époque une période de doute, comment allez-vous aujourd’hui ?Je n’avais pas trop le moral, Ace Tiatia enchaînait les bonnes performances et moi je relevais de blessure. Là ça va beaucoup mieux, j’ai retrouvé les joies du terrain et la confiance revient petit à petit. Je suis juste déçu d’avoir manqué le match face à Narbonne, j’avais déjà manqué Toulon, ce n’est pas de chance.
Revenons un instant sur cette rencontre face à Narbonne (37-11), une victoire qui fait du bien.Les joueurs ont pris du plaisir et c’est le plus important. On a adopté depuis quelques semaines un nouveau système de jeu, avec un volume plus conséquent. Des nouveaux joueurs sont arrivés, il faut continuer dans cet esprit.
Qu’avez-vous fait durant cette semaine de repos ?Mon amie travaillant sur Agen je n’ai pu partir comme d’autres coéquipiers. J’en ai toutefois profité pour voir la famille. Il était nécessaire de couper et de penser à autre chose que le rugby. Ca a fait du bien et je suis maintenant prêt à m’y remettre, en espérant réaliser une bonne performance à Limoges.
Comment abordez-vous cette rencontre justement ?Il nous faut aller chercher cette victoire. Si on y met l’envie et la conviction nécessaire ça doit passer. A nous de faire un gros match et de se souvenir de ce qui était arrivé à Blagnac.
Comment expliquer cette défaite là-bas (15 à 12) ?On a peut être commis un pêché d’orgueil, toujours est-il que sur ce match on n’a pas mis l’engagement qu’il fallait. Ils nous avaient bien compliqué la tâche devant. Je pense cependant qu’on a bien retenu la leçon, on sait que Limoges n’a plus le choix et qu’ils se doivent de l’emporter s’ils veulent conserver un mince espoir de se maintenir. On est conscient également que ce match ne ressemblera en rien au match aller.
Quel souvenir gardez-vous de ce premier affrontement (62 à 0) ?Il n’y avait pas eu de match, c’était après Narbonne où nous avions subi une sévère correction (29 à 10) qui avait entraîné une grande remobilisation. Du coup il n’y avait pas eu photo, tout nous avait réussi et on avait constamment joué en avançant. C’est d’ailleurs ce qu’il faudra faire cet après-midi.
Les prochaines échéances qui suivent (Béziers, Mont de Marsan) risquent d’être décisives pour l’avenir du SUA, comment les appréhendez-vous ?Il y a déjà un premier rendez-vous important aujourd’hui. On va ensuite rencontrer des adversaires directs et on va avoir la possibilité de les laisser sur le bord de la route. Depuis le début de saison on nous critique mais on sait qu’on est capable de faire la différence. On va jouer le tout pour le tout.
Quelle est l’équipe que vous craignez le plus ?La Rochelle revient bien et le match aller chez eux avait été compliqué. C’est une très bonne équipe qui avance bien devant. On peut s’attendre à un match retour délicat à Armandie et cette rencontre s’avèrera certainement décisive pour la suite des évènements.
Croyez-vous encore à la montée ?Tout est possible. Il reste douze rencontres. Rien n’est certes gagné mais ce n’est pas perdu pour autant. Il faut se mettre dans la tête qu’on a les moyens d’y parvenir.
Enfin, savez-vous ce que vous allez faire l’an prochain ?Je dois rencontrer les dirigeants dans les jours qui viennent. Comme tout le monde j’ai des contacts avec d’autres clubs et la fin de saison risque d’être déterminante.
Propos recueillis par Alexandre Paillou