Interview Christian Lanta (Petit Bleu)

Quel est votre premier souvenir avec le SUA, mais un souvenir enfoui au fond de vous ?

La finale «76 ». Je n’étais pas Agenais mais cela s’est produit à une époque où Béziers était tellement dominateur…. Il n’y a pas que ce souvenir, on est bien d’accord, mais c’est une des premières images.
Un souvenir alors que vous étiez joueur au SUA ?
Mes souvenirs de joueur, ce sont plus des impressions. Les trois saisons passées ici (1), c’est une superambiance entre les joueurs et puis c’est la volonté de jeu. Même si c’est une période où on ne gagne rien – on fait quand même des demi-finales –, il y a une volonté de jouer en permanence. C’est cette équipe qui a préparé les années « 80 » avec les Tolot, Dupont, Lavigne, Mothe ; c’était l’émergence de cette équipe-là.
Bernard Lavigne était justement président à votre arrivée en 1998.

Qu’est-ce qui, à cette époque, vous fait venir au SUA en tant qu’entraîneur ?

On me l’avait proposé l’année d’avant mais j’avais envie d’une expérience étrangère. Je l’ai faite à Trévise ; elle s’est remarquablement passée. Pour des raisons familiales, il était difficile d’y rester. Je pensais ne plus pouvoir entraîner Agen mais je ne sais pas si ça c’est intéressant…. Le SUA est un club qui, quand j’y jouais, m’avait énormément marqué pour les raisons évoquées précédemment. L’ambiance, la recherche de qualité de jeu, c’était l’équipe que j’avais envie d’entraîner car elle correspondait à ce que je souhaitais faire en tant qu’entraîneur. L’état d’esprit, la culture… entraîner Agen était ce qui pouvait m’arriver de mieux.

Difficile de ne pas évoquer l’épopée de 2002. Avez-vous toujours cette finale en travers de la gorge ?

Oui, on vit toujours avec les échecs, les succès. Je ne sais pas s’il faut le considérer comme un échec mais c’est un moment douloureux. C’est un moment douloureux car il est arrivé après deux ou trois années difficiles pour le club. Humainement c’était très fort. Et puis, personne ne le savait, mais c’était l’objectif fixé à l’intersaison entre staff et joueurs. Je leur avais démontré que, cette année-là, on avait tout pour être champion de France même si, au départ, les joueurs étaient un peu étonnés. C’est douloureux car je savais que nous en avions le potentiel, je savais qu’on pouvait y arriver et qu’avec tout ce qu’on avait traversé, cela aurait été, non pas l’aboutissement, mais une pierre de plus à l’édifice agenais. Et puis j’aurais tellement aimé que des garçons comme Benetton, Crenca, Piacentini, Tandonnet, Porcu, tous les Agenais, marquent leur passage dans ce club. Ce fut donc très douloureux, d’autant plus que si tu es battu, tu es battu, mais, là, tu as l’opportunité de la gagner.

Ensuite il y a une autre demi-finale et puis une petite période de flottement…

(Il coupe) Non, ce n’est pas une période de flottement. Parfois le spectateur de base ne s’en rend pas compte mais, nous, on le savait, on avait perdu des joueurs très importants. Ce n’est pas faire ombrage à ceux qui nous ont rejoints mais on avait perdu des éléments essentiels de l’équipe. Tu ne perds pas une deuxième ligne Porcu-Couzinet sans en subir les conséquences, tu ne perds pas comme ça un « Titou » Lamaison, un Manas, un Barragué, tous des superjoueurs. Là où nous sommes très malheureux, c’est en 2004 : ça se joue sur les deux matchs à la fin (Agen avait disputé les play-down et assuré son maintien à Grenoble, à deux journées de la fin, NDLR). Après tu rebâtis complètement mais, je l’ai toujours dit en partant, les deux années vécues dans la foulée, on s’est régalé en interne car nous sommes repartis avec un tout nouveau groupe. En deux ans, tu fais 8e, tu fais 5e, tu reviens dans le haut du tableau en reconstruisant totalement et, contrairement à ce qui a été dit, en lançant plein de jeunes comme Fèvre, Mirande, Culine. Il y a l’arrivée de Rup’s, des gars comme Dellape, Ostiglia. Ce sont deux ans où c’était hyperfort, même si c’était dur. Quand je suis parti, pour moi, les bases étaient en place.

Mais vous partez quand même… Une décision personnelle ?

Oui, une décision personnelle mais aussi en concertation avec Christophe Deylaud. On ne savait pas qu’il y avait un projet 2010 ; mais peut-être que si on ne nous en avait pas parlé c’est que les gens n’avaient pas envie de le faire avec nous. Et je peux le comprendre. Tu as des entraîneurs qui sont là depuis huit ans, tu as envie de passer à autre chose. Ce n’est pas du tout polémique quand je dis ça. Quand tu es allé en finale avec le Racing, que tu as eu des titres, que tu as fait des demi-finales et une finale avec Agen, tu as envie d’avoir l’effectif pour le refaire. Et, à un moment donné, il y avait un trop grand décalage entre ce qu’on attendait de nous et les moyens qu’on nous donnait. Il y a sûrement une petite usure et tu as envie d’autre chose. Avec Christophe, on avait envie d’avoir d’autres moyens. A partir du moment où, à cette époque-là, le club ne pouvait pas, pour des raisons X, nous apporter ce que nous on avait envie dans le recrutement, dans une autre approche, je pense qu’il fallait passer la main. Je crois que j’avais fait énormément évoluer les choses dans ce club mais quand tu sens qu’il n’y pas les moyens, ou pas l’envie, de faire comme toi tu le souhaites, il faut passer la main.

Lors du match à Toulon, le dernier de cette saison 2004-2005, il y a une soirée avec les joueurs et vous, une soirée intime.
(Sourire) Une soirée inoubliable qui fera partie des grands souvenirs.

Et puis, l’an dernier, Bernard Lavigne vous met en contact avec Alain Tingaud. Que s’est-il passé ?

Je n’avais jamais envisagé de revenir à Agen. Je vivais très bien cette année. J’ai eu beaucoup de mal de venir voir Agen en Pro D2 ; je ne m’y fais pas. Si je peux faire partie de l’équipe qui permettra de remettre Agen au haut niveau… C’est mon engagement, ma seule motivation. A 56 ans, je le fais avec un staff que j’aime bien. Si on croit en moi pour remettre le club au haut niveau, je me sens investi d’une mission.

Le groupe est très jeune. Là vous êtes quoi, entraîneur, éducateur, enseignant ?

Avec Christophe, nous avions depuis très longtemps une envie ; une envie difficile à réaliser. On s’était dit qu’on aimerait un jour prendre une équipe très jeune, des cadets, voire des juniors, la former et l’amener au haut niveau. C’était un rêve. Et lorsque nous nous sommes retrouvés avec cet effectif – car cet effectif on ne l’a pas choisi, on n’en a pas recruté un seul, tout était fait –, on s’est dit, tiens, ce n’est pas tout à fait notre envie mais ça y ressemble beaucoup. C’est vrai que même s’il y a un encadrement de quelques joueurs, on sait que ces joueurs-là, dans deux, trois ou quatre ans, ne seront plus là. A nous de faire émerger une nouvelle équipe, de l’amener vers le haut niveau.

C’est un groupe composé de la génération « 87 » avec des jeunes internationaux…

Sont-ils champions du monde ?

Non.

Il n’y a que les titres qui valident les choses. Bien sûr qu’il y a une forme de qualité chez ces garçons-là mais c’est une qualité qui est encore à développer. Le club a beaucoup investis dans cette génération-là, c’est bien. Et on a du plaisir à travailler avec eux.

Est-ce qu’il vous semble que ces jeunes sont plus professionnels dans leur approche que ceux dix ans auparavant ?

Je n’aime pas ces mots : professionnel, travail, job, j’ai un peu de mal avec ces terminologies. Je préfère parler de la passion de ce jeu… Des Benetton, des Crenca n’avaient pas connu le professionnalisme mais avaient déjà de la rigueur. Ils ne l’avaient pas apprise dans les centres de formation. Le centre de formation doit être une aide mais les garçons doivent l’avoir en eux. Maintenant, il est vrai que les joueurs passés par un centre de formation sont un peu plus prêts physiquement… Mais pas forcément sur le rugby.

Une coupure d’un an après un an à Lyon. Est-ce que vous vous sentez déconnecté par rapport à l’entraînement ?

Non, au contraire, j’ai beaucoup réfléchi à l’entraînement. En étant consultant sur « Sport + », ça m’a permis de rester au contact permanent avec le rugby. J’ai regardé énormément de matchs, plus que d’habitude. Avec Christophe, il n’y a pas eu une semaine où on ne s’appelait pas et où on ne parlait pas rugby. Je n’ai pas du tout été coupé. Mais il est vrai que tu te régénères, tu n’as pas le stress. Donc tu prends du recul et tu as une meilleure analyse des choses.

Que pensez-vous du championnat de Pro D2 ?

C’est un championnat qui progresse d’année en année. Il s’équilibre, devient de plus en plus homogène parce que la Pro D2 restait assez hétérogène et tu répartissais vite ça en trois ou quatre groupes. J’ai l’impression qu’il y aura de moins en moins d’équipes faibles. Tous les clubs se structurent, tous les clubs avancent dans l’approche professionnelle. Par contre, moi, je n’ai jamais trouvé qu’il y avait une grande qualité de jeu dans la Pro D2, au contraire de ce que tout le monde veut faire croire. La forme de jeu fait que les résultats sont homogènes. Pour autant le nombre de très bons matchs en Pro D2, on va le situer à 15 %, peut-être 20 %. C’est à la fois très dur, difficile de passer le jeu, car les équipes sont essentiellement constituées sur la défense, sur la récupération, sur l’occupation. C’est le créneau de la plupart des équipes, sauf, la saison passée, avec Toulon, Mont-de-Marsan, La Rochelle, et, quand même, Lyon. Il me semble que cette année, ça va s’étendre et il faut souhaiter qu’on aille malgré tout vers la qualité de jeu.

Est-ce que les nouvelles règles vont favoriser cette qualité de jeu ?

Je pense que les nouvelles règles, c’est un bien, notamment la règle sur mêlée. Je veux bien qu’on change les règles mais il va d’abord falloir faire respecter par l’arbitrage les règles essentielles du rugby et notamment celle du hors-jeu. Si on continue à ne pas arbitrer les hors-jeu, il ne sert à rien de faire évoluer les règles. Les nouvelles règles n’auront de véritables conséquences sur le jeu que si l’état d’esprit des équipes est orienté vers le jeu mais surtout si l’arbitrage et notamment celui du hors-jeu, règle noble de ce sport, est respecté de manière très stricte. Si tu mets un peu plus d’espace pour les attaquants mais que les adversaires sont un mètre hors jeu…

Le président Tingaud ne vous met pas de pression particulière sur l’objectif. Est-ce que c’est plus facile de travailler comme ça ?

Nous, on a envie de réussir une saison pleine. Une saison pleine c’est, pour moi, acquérir une vraie qualité de jeu. Si on veut bâtir, il faut un engagement réciproque staff-joueurs pour aller vers le meilleur jeu possible. Si on veut bâtir, on ne peut pas être réducteur au départ dans ce qu’on veut faire. Il faut s’adapter à l’équipe que l’on a. On n’a pas une grande puissance mais on est mobile. La première des choses sera d’aller vers une qualité de jeu, ce qui veut dire qu’il faut un peu de temps. Ca ne vient pas en un mois, ou en deux mois. Ca ne veut pas dire qu’on ne va pas gagner des matchs mais tant que tu n’as pas de confiance dans ton jeu, tu ne passeras pas les étapes. Ca c’est primordial. Il faut arriver à garder nos jeunes joueurs et les faire s’imprégner totalement de notre jeu. Puis, amener, à petite dose, des gens qui vont venir renforcer notre effectif. La deuxième chose que nous voulons est un vrai état d’esprit collectif, une envie d’être sur des vraies valeurs de rugby, de jeu et une équipe courageuse qui va toujours au bout d’un match, perdu ou gagné. Elle ne doit jamais lâcher, jamais baisser les bras. Elle doit donner le maximum à chaque match. A travers le jeu, c’est recoller aussi à une culture agenaise. Il faut renforcer à nouveau l’identité de ce club. Si on atteint ces objectifs, les résultats découleront d’eux-mêmes. Tout ça, croyez-moi, c’est difficile car c’est de l’investissement sur le futur.

C’est aussi des convictions sur un style de jeu.

Bien sûr.

Certains ont essayé de vous opposer et pourtant cela semble fonctionner avec Henry Broncan…


On en riait. C’est le jeu des médias mais pas que le jeu des médias. Il y a des gens, ici, dans le club, qui devaient peut-être y trouver une forme de plaisir. Je crois toutefois que nous avons, tous les trois - car il y a Christophe - , suffisamment de caractère, de vécu, de personnalité et d’expérience pour savoir si nous pouvions ou non travailler ensemble. Si c’était impossible, on ne l’aurait pas fait car nous avions trop à perdre les uns et les autres. Et, à la limite, si Broncan ou moi, on y perdait quelque chose, on s’en remettrait mais, surtout, c’est le club qui serait perdant. On est suffisamment cohérent pour être sûr que ça peut marcher, que nous en avons l’envie et les convictions. C’est pour ça qu’on a pris beaucoup de temps. Quand on s’est vu, en préambule, il a toujours été posé que si ça ne pouvait pas aller, on ne se fâcherait pas car il y avait beaucoup de respect. On a pensé que ça pouvait se faire et on a envie de le réussir dans l’intérêt du club.

(1) : 1978-1979, 1979-1980, 1980-1981

Ecrit par : Bertrand Chomeil

Super interview de Bertrand Chomeil merci à lui

Ca fait plaisir de voir qu'on pense plutôt à retrouver notre jeu qu'à vouloir bêtement s'obstiner à remonter. J'entend beaucoup les dirigeants dire qu'il faut retrouver l'identité et la culture du "jeu à l'agenaise", si on pouvait y parvenir cette saison, je ne pense pas qu'on devrait se soucier du résultat final de la fin de saison, mais bon ... on en est pas encore là!

Il est plus prudent que par le passé dans ses pronostics de fin de saison...

Normal, l'équipe n'est pas la même

on_the_top a écrit:

Ca fait plaisir de voir qu'on pense plutôt à retrouver notre jeu qu'à vouloir bêtement s'obstiner à remonter. J'entend beaucoup les dirigeants dire qu'il faut retrouver l'identité et la culture du "jeu à l'agenaise", si on pouvait y parvenir cette saison, je ne pense pas qu'on devrait se soucier du résultat final de la fin de saison, mais bon ... on en est pas encore là!

...Rien de bête dans le fait de vouloir s'obstiner à remonter !
Ceci dit, si on le fait en retrouvant une culture de "jeu à l'agenaise" ce sera top !

on_the_top a écrit:

Ca fait plaisir de voir qu'on pense plutôt à retrouver notre jeu qu'à vouloir bêtement s'obstiner à remonter. J'entend beaucoup les dirigeants dire qu'il faut retrouver l'identité et la culture du "jeu à l'agenaise", si on pouvait y parvenir cette saison, je ne pense pas qu'on devrait se soucier du résultat final de la fin de saison, mais bon ... on en est pas encore là!

Sa fait surtout plaisir de voir enfin quelqu'un qui pense au SUA, et non pas qu'a son ÉGAUX.
Puisse t'il passer ce bon virus a certain dirigeants du club !!!
adishatz

La remontée ou la qualité de jeu?

Les deux peuvent être liées...En retrouvant un jeu dans la lignée de la culture agenaise, l'équipe pourrait être de plus en plus performante et les résultats pourraient s'améliorer...et...

Médoc a écrit:

Nous, on a envie de réussir une saison pleine. Une saison pleine c’est, pour moi, acquérir une vraie qualité de jeu. Si on veut bâtir, il faut un engagement réciproque staff-joueurs pour aller vers le meilleur jeu possible. Si on veut bâtir, on ne peut pas être réducteur au départ dans ce qu’on veut faire. Il faut s’adapter à l’équipe que l’on a. On n’a pas une grande puissance mais on est mobile. La première des choses sera d’aller vers une qualité de jeu, ce qui veut dire qu’il faut un peu de temps. Ca ne vient pas en un mois, ou en deux mois. Ca ne veut pas dire qu’on ne va pas gagner des matchs mais tant que tu n’as pas de confiance dans ton jeu, tu ne passeras pas les étapes. Ca c’est primordial. Il faut arriver à garder nos jeunes joueurs et les faire s’imprégner totalement de notre jeu. Puis, amener, à petite dose, des gens qui vont venir renforcer notre effectif. La deuxième chose que nous voulons est un vrai état d’esprit collectif, une envie d’être sur des vraies valeurs de rugby, de jeu et une équipe courageuse qui va toujours au bout d’un match, perdu ou gagné. Elle ne doit jamais lâcher, jamais baisser les bras. Elle doit donner le maximum à chaque match. A travers le jeu, c’est recoller aussi à une culture agenaise. Il faut renforcer à nouveau l’identité de ce club. Si on atteint ces objectifs, les résultats découleront d’eux-mêmes. Tout ça, croyez-moi, c’est difficile car c’est de l’investissement sur le futur.


Ecrit par : Bertrand Chomeil

Voilà tout est dit .
Y a rien a rajouter , la saison qui vient passera obligatoirement par là !
Moi j' y crois et le programme est clair !
Mais certainement trés difficile , mais au moins tout le monde en est conscient !

Aloors faisons confiance et ....... pourvu que ça marche !!

Je suis complètement d'accord avec vous tous, je suis enthousiaste au fait de retrouver Lanta à la tête du SUA mais .... si je voulais être un peu poil à gratter, je dirais qu'il y a certaines réponses qui ne "collent" pas. Exemple ? Lanta dit qu'ils sont arrivés sans avoir dit mot sur le recrutement, ce qui ne corrobore pas les propos de Broncan dans ses chroniques (il dit bien que tout le monde donnait son avis sur les joueurs sollicités et, de plus, il y a l'épsode Edmond-Samuel voulu par Deylaud semble t-il). Du bleuff histoire de brouiller un peu plus les cartes ?

La phrase qui fait mal :

... on savait pas qu'il y avait un projet 2010 ; mais si on nous l'avait pas dit c'est qu'on voulait pas le faire avec nous ! Et voilà comment on s'est retrouvé en ProD2 !

Je crois qu'à un moment donné, certains ne voyaient plus que le travail de Lanta/Deylaud nous permettait d'être 4-5 places plus haut que notre effectif avec un entraineur moyen nous aurait permis de faire...

ça semblait tellement facile et évident qu'on n'a pas compris qu'avec un duo d'entraineur médiocre, au lieu de faire 5 eme avec une équipe taillée pour la 10eme place, on a fait 13 eme...

Enfin bref, c'est ainsi....

Espérons que Lanta et Deylaud obtiennent les résultats minimum en ce début de saison qui leurs permettront d'enclencher une spirale positive: confiance -> jeu en place -> résultats -> confiance .......



De toutes façons, moi je ne suis pas rassuré par cette saison ou le niveau s'est énormément resserré et où le 5eme ne sera pas loin du 13-14 eme.
Mieux que la saison dernière ? en terme de jeu, j'y crois, en terme de résultat, c'est un sacré challenge, parce que les moyens ne sont vraiment pas les mêmes...