France 26 Australie 16

15 Laharrague J. 14 Rougerie 13 Jauzion 12 Fritz 11 Heymans 10 Michalak 9 Elissalde 8 Lièvremont Th. 7 Martin R. 6 Nyanga 5 Pelous (Cap) 4 Thion 3 De Villiers 2 Szarzewski 1 Milloud

16 Bruno 17 Marconnet 18 Nallet 19 Lamboley 20 Chabal 21 Delaigue 22 Castaignède



15 Latham 14 Sailor 13 Turinui 12 Tuqiri 11 Rogers 10 Giteau 9 Gregan (Cap) 8 Waugh 7 Smith G. 6 Elsom 5 Sharpe 4 Chisholm 3 Baxter 2 Cannon 1 Dunning

16 Moore 17 Holmes 18 Mc Menimam 19 Roe 20 Whitaker 21 Johansson 22 Mitchell

France : 2 essais Heymans, Martin R. : 2 transformations Elissade ; 4 pénalités Elissalde (3), Michalak

Australie : 1 essai Mitchell ; 1 transformation Rogers ; 3 pénalités Rogers

Arbitre : Paul Honiss (Nzl)


Cédric Heymans, auteur du premier essai français

XV DE FRANCE / JEAN-BAPTISTE ELISSALDE :

« Ne pas s’emballer »

Incertain en début de semaine, Jean-Baptiste Elissalde a parfaitement tenu sa place samedi à Marseille face à l’Australie (26-16). Le demi de mêlée du Stade Toulousain a été le grand artisan de la victoire des Bleus, « le guide suprême » selon Jo Maso.

Jean-Baptiste Elissalde, avant tout, racontez-nous cet avant-match un peu particulier pour vous ?

Oui, je n’étais pas bien avant la rencontre. Vingt minutes avant le début, j’étais malade aux toilettes et je n’étais vraiment pas en pleine possession de mes moyens.

Vous avez malgré tout réussi une belle performance…

Oui, mais je crois qu’il n’y a rien d’exceptionnel. Il faut surtout se recentrer sur la performance de l’équipe, sur nos ballons portés, notre défense qui a joué un rôle très important dans notre victoire. On leur rend quelques kilos mais nous avons encore des petits trucs en plus qu’il faut continuer à cultiver pour l’échéance que nous connaissons.

Que s’est-il passé en touche, un secteur où vous avez connu de nombreuses difficultés en première mi-temps ?

Je crois que les Australiens arrivent très bien à jouer avec la règle. Ils nous mettaient deux relayeurs et un autre qui arrivent au dernier moment. C’était la même chose sur leurs ballons et nous étions un peu embêtés. Nous avons réussi à trouver la parade en deuxième mi-temps pour faire quelques bons ballons portés qui les ont éprouvés.

« Un départ presque idéal »

Que pensez-vous de votre prestation personnelle qui a fait dire à Jo Maso que vous aviez été « le guide suprême » ?

Je ne suis pas à la recherche de l’exploit ou de la performance individuelle. Tout ce que jeux dire, c’est qu’aujourd’hui (samedi), cela ne s’est pas trop mal passé. Il faut faire attention aux superlatifs et on ne doit pas s’emballer. Je me souviens que l’année dernière après un match face à ces mêmes Australiens, nous étions la meilleure charnière avec Fred (Michalak). Une semaine plus tard, après l’Argentine, on nous a mis à la poubelle dans certains journaux. C’est une bonne prestation et on verra comment va se passer la suite.

Comment avez-vous jugé ces Australiens ?

Ils ont été fidèles à eux-mêmes avec une grosse densité de jeu comme on l’a bien vu durant les vingt premières minutes. Ils ont voulu nous rentrer dedans et bien tenir le ballon. Mais il leur manque un peu ce que nous avons de notre côté. Sur les mêmes coups, nous arrivons à terminer nos actions ou à les mettre un peu plus en danger sur les extérieurs. C’est tout de même encore une très bonne équipe. Ils sont peut-être tombés contre un peu meilleur qu’eux ce soir mais ils restent l’une des meilleures équipes au monde. C’est une certitude.

Malgré leur bon début de match, vous ne vous êtes pas affolés. Comment avez-vous fait ?

Nous avons défendu et nous n’avons pris que trois points. Sur nos deux premiers ballons, nous arrivons à marquer dix points. Nous loupons un autre essai en faisant tomber le ballon à deux mètres de l’en-but. C’est le départ presque idéal. Il a fallu tenir et je crois que nous l’avons plutôt bien fait. La deuxième mi-temps a été presque parfaite, sauf cet essai dans les arrêts de jeu qui va nous donner du cœur à travailler.