Interview.
Romain Sola : « Continuer à travailler »Blessé à une épaule en fin de saison dernière, Romain Sola a retrouvé les terrains il y a maintenant quatre semaines. Titulaire à l’ouverture contre Narbonne, l’ancien toulousain a été malheureux dans ses tirs au but. Il tentera de se reprendre, samedi, face à Grenoble.
Revenons tout d’abord sur cette défaite à Narbonne (25 à 22), une rencontre que vous auriez pu remporter…On paye notre mauvaise entame de match. On prend beaucoup trop de points et du coup on part avec un handicap. Il n’y avait pas de raison, pourtant, de se mettre le feu comme ça. On revient bien ensuite et avec un petit peu plus de réussite dans les tirs au but nous aurions pu l’emporter.
Comment expliquer cette soudaine maladresse ?Je ne sais pas, je passe les trois premières pénalités qui ne sont pas simples et je me dérègle ensuite. A la vidéo c’est vrai que mon placement n’est plus tout à fait le même, je vais continuer à travailler. C’est peut-être un jour sans.
C’était votre troisième rencontre depuis votre retour de blessure, comment ça va aujourd’hui ?L’épaule va mieux, il n’y a aucun souci. Au niveau du rythme, tout va bien également, j’ai beaucoup travaillé avec le préparateur physique Alex Déjardin.
Souvent utilisé à l’arrière l’an passé, on imagine que votre objectif, cette saison, est de vous imposer à l’ouverture ?Mon ambition, tout d’abord, est de jouer. Après, c’est vrai que ma préférence va au poste d’ouvreur, là où j’ai été formé. J’ai toutefois conscience que la concurrence est rude avec François Gelez et Jérôme Miquel.
Duquel de ses deux joueurs vous sentez-vous le plus proche ?Jérôme Miquel. Il sait attaquer la ligne, il a un bon jeu au pied. Il est régulier dans les tirs au but. C’est important d’avoir quelqu’un comme lui à ses côtés, quelqu’un qui vous permet de grandir.
Dans ce sens, la présence de Christophe Deylaud est un atout non négligeable…En effet, c’est un sacré plus. Il me conseille beaucoup, que ce soit sur le plan offensif, en défense, où au niveau du jeu au pied. Il a été un très grand joueur, il connaît bien le poste. C’est une chance de l’avoir comme entraîneur.
Vous retrouvez cette année Yoann Huget qui était votre coéquipier à Toulouse…Je suis très heureux qu’il soit là. Au-delà du fait que nous soyons amis dans la vie, nous nous entendons très bien sur le terrain. Nous n’avons malheureusement pas encore eu l’occasion de le démontrer. Il me tarde de m’exprimer à ses côtés.
Ce sera peut-être le cas contre Grenoble. Comment appréhendez-vous ce rendez-vous ?C’est un gros morceau. Grenoble est une équipe qui joue le haut du tableau, très complète. On s’attend à un gros combat, ils vont venir avec des ambitions. Il faudra être vigilant.
Selon vous, Agen a-t-il les moyens de quitter le ventre mou du championnat ?Il est trop tôt pour dire si on est capable de jouer la qualification. Prenons les matchs comme ils viennent. Il y a Grenoble, ensuite ce sera Béziers. On fera les comptes à la fin.
Propos recueillis par Alexandre Paillou.