Parlons de Bordeaux-Bègles / Agen

CISCO83 a écrit:

agenais du 84 a écrit:

Va falloir que nos p'tits gars se préparent "à la guerre" par ce que ils sont attendus en Gironde !

Uniquement en gironde ! Je pensais qu'ils étaient attendus un p'tit peu partout

Là tu as raison CISCO.

juju a écrit:

CISCO83 a écrit:

agenais du 84 a écrit:

Va falloir que nos p'tits gars se préparent "à la guerre" par ce que ils sont attendus en Gironde !

Uniquement en gironde ! Je pensais qu'ils étaient attendus un p'tit peu partout

Là tu as raison CISCO.

Ouais mais le staff et les joueurs disent : "on prend match par match ! "Et on peut pas être partout samedi

agenais du 84 a écrit:

Ouais mais le staff et les joueurs disent : "on prend match par match ! "Et on peut pas être partout samedi

J'espère quand même que vous serez sur le terrain

Ils y serons (sur le terrain).
Nous y serons (autour du terrain).
Et peut-étre Lopresti aussi (j'éspère sur le terrain).

RUGBY PRO D2 21E JOURNÉE, AVANT BORDEAUX-AGEN

Barrau et Dupuy blessés, Carabignac a assuré dimanche au Racing prouvant que le SUA est vraiment gâté à ce poste de demi de mêlée

Un fauteuil pour trois


Question à Henry Broncan. Quel est le poste, où le SUA est le mieux pourvu ? « Euh... Demi de mêlée. » Gagné ! « Mais j'aurais aussi pu dire deuxième ligne où Lagrange, Lassalle et Ostrikov poussent derrière Badenhorst et Chavet. » C'est vrai, mais là ils sont cinq en piste pour deux places dans le XV de départ. Le ratio des n° 9 agenais est plus cruel : une place seulement pour trois postulants, à choisir entre Mathieu Barrau (31 ans), Sylvain Dupuy (26 ans) et Maxime Carabignac (22 ans).

Le sujet est surtout évident depuis dimanche après-midi, où le plus jeune, privé jusque-là d'équipe première à cause de la solide concurrence de ses aînés, a enfin pu s'exprimer. Bilan : un essai et une offrande du pied gauche pour Huget. Plus fort encore, le fougueux Carabignac n'a pas eu besoin de deux occasions pour refaire parler de lui. Une porte ouverte a suffi pour le remettre en selle. « J'ai eu il y a peu une discussion assez franche avec lui, car je n'étais pas satisfait de sa première partie de saison, révèle Broncan. Avec les Espoirs, je le trouvais en deçà de ses possibilités. »

Les habitudes du jeu à VII

Mais le Cassipontin a des excuses, notamment ses parenthèses à VII (avec les Bleus, et aussi le SUA, sacré champion de France à Bayonne cet automne). « Ce sont deux jeux différents, et encore plus pour un demi de mêlée qui doit conduire le jeu, explique Broncan, lui-même ancien n° 9. Par exemple, à VII, comme il y a plus d'espaces, on acquiert de mauvaises habitudes pour le XV. »

Tellement que le Gersois, à Auch, avait un temps interdit à son demi de mêlée Brice Salobert de faire ce type de pige. « Des trois, reprend le coach, c'est Maxime qui a encore le plus besoin de travailler. Il joue beaucoup à l'inspiration, comme il le sent, mais quand il y a des problèmes dans le jeu, il ne sait pas toujours les résoudre. »

Dupuy, « le gendre idéal »

Pour Broncan, « le plus complet, le papa, le plus exemplaire », c'est Barrau. Mais ces blessures successives (genou, épaule et mollet) l'ont coupé régulièrement dans son élan, permettant à Sylvain Dupuy de se révéler. « Lui, c'est le gendre idéal, le parfait camarade, le complimente le Gersois. Sylvain ne tire jamais la couverture à lui, et possède les qualités de vitesse d'un ailier. »

Un an et demi après son arrivée au club, Broncan ne distingue toujours pas de hiérarchie : « Mon n° 1 ? Vous savez, la saison dernière, j'ai fait jouer les trois. Tout simplement car j'ai toujours hésité entre les trois ! » Demain, à Bègles, Maxime Carabignac recevra la concurrence de Sylvain Dupuy, de retour dans le groupe.

Pas sûr que son coup de maître réussi à Colombes lui donne le droit d'enchaîner avec sa deuxième titularisation de la saison (Christian Lanta était injoignable hier). Il faut dire que Dupuy reste tout de même sur un triplé contre Tarbes. « En tout cas, l'essentiel, c'est que la concurrence entre eux soit saine. Et elle l'est encore plus que l'an passé », conclut Broncan, séduit par cette situation de riche : « Pour un coach, avoir ces trois-là, c'est impeccable. »

TD
Sud Ouest

Les conditions métos sont a notre faveur:temps sec en èspérant pas trop de rosée
Du grand spectacle en vue avec 2 equipes joueuses et en forme
De la revanche dans l air...
Attention a Bègles, il reste sur leur victoire a La Rochelle(qui nous fait du bien au classement)
De plus ils ont eu une semaine de repos , mais j ai confiance a notre physique( grace au boulot de Dejardin)
Bon match et pour ceux qui auront la chance d y être ,pousser avec nos joueurs

Mimosa a écrit:

De plus ils ont eu une semaine de repos , mais j ai confiance a notre physique (grâce au boulot de Dejardin).

Et tu as confiance dans la pelouse (grâce au boulot de Dejardin)?

[/quote]

Beau temps annoncé : grand soleil, 12°. Ca devrait bien jouer.

BORDEAUX - AGEN

Battu à l'aller pour avoir trop joué, le Sporting a ensuite modifié son jeu, trouvant l'équilibre entre fougue et la recette Pro D2 (jeu au pied + combat)

Le SUA a bien changé


Même un demi-championnat plus tard, il y a des phrases qui ne s'oublient pas. C'était le samedi 4 octobre, jour de la cinquième journée de Pro D2. Le SUA, trop ambitieux dans le jeu, vient de se faire surprendre à Armandie par l'Union Bordeaux-Bègles (17-14), sans génie, moins romantique, mais appliquée sur les bases.

Alors douzième avec trois défaites pour deux succès, l'entame de saison agenaise méritait une mise au point. Dès la fin de ce match, elle semblait programmée comme le laissait entendre le constat de Christian Lanta : « On remarque qu'on est les seuls à faire les Zorro. Alors pourquoi ne pas faire comme les autres équipes ? On a parfois relancé pour relancer, c'est dommage. Maintenant, c'est vrai qu'on peut réfléchir à certaines choses. »


La puissance du pack

La plus regrettable des relances, ce fut celle amorcée à la 8e minute par le duo Lafforgue - Machkhaneli devant sa ligne. Un plaquage, un ballon tombé, un essai bête de Jaulhac et un score derrière lequel il faut déjà courir. La leçon venait de débuter. Au coup de sifflet final, même l'ex-Toulousain Yohan Huget, éduqué depuis les cadets au beau jeu rouge et noir, avait choisi son camp : la raison. « Il faut arrêter de jouer à la baballe et jouer style Pro D2. »

La mue du SUA pouvait commencer, contrariée d'entrée par un jeu au pied déficient, celui de Romain Sola à Narbonne. Mais les venues ensuite de Grenoble et de La Rochelle ont alors présenté le nouveau visage des Bleu et blanc : grosse conquête, énorme défense, jeu au pied d'occupation et tant pis si le public d'Armandie, historiquement, attend un spectacle autrement plus glamour.

La révélation Fonua, le retour de blessure de Fono et un Chavet de plus en plus indispensable ont aussi permis au pack bleu et blanc de prendre confiance et d'inscrire tous les essais agenais (6) lors de quatre matches consécutifs (Narbonne, Grenoble, Béziers et La Rochelle). L'équilibre, peu à peu, était trouvé et l'arrivée de Rupeni Caucaunibuca début décembre à Lyon n'a fait qu'ajouter une menace supplémentaire, sans déstabiliser un collectif désormais en place. Une sorte de grosse griotte sur un gateau déjà appétissant.


Les clés pour Sola ?

Aujourd'hui, le SUA est donc armé devant, derrière, et ne dépend de personne comme s'en félicite fatalement Christian Lanta avec les neufs essais en deux matches inscrits sans l'inimitable Fidjien. Reste une irrégularité, le jeu au pied. En l'absence de François Gelez (retour dans une semaine à Bourg-en-Bresse ?), l'expérimenté droitier Jérôme Miquel et le jeune gaucher Romain Sola ont alterné au poste, avec plus ou moins de bonheur. Dimanche au Racing, l'aîné n'a pas eu de réussite.

Ce soir, l'ex-Toulousain, auteur d'une entrée fracassante à Colombes, devrait être titularisé. À l'aller, revenant juste d'une blessure à l'épaule, il avait débuté sa saison par cette leçon bordelaise qui aura tant servi et qui pourrait offrir une revanche lot-et-garonnaise. Car depuis ce 4 octobre, Sola et le SUA ont changé. Et en bien.


TD
Sud Ouest

Les plans de l'Union pour limiter la force agenaise


1 Un défi physique avant tout

Bordelais et Agenais s'y sont préparés à coup sûr. Le défi physique sera permanent ce soir sur la pelouse d'André-Moga. Et de la performance du huit de devant girondin dépendra en partie l'issue du match. « C'est clair, il faudra être à notre meilleur niveau si l'on veut prendre le dessus », annonce Frédéric Garcia, le co-entraîneur de l'Union en charge des avants.

En mêlée, Bordeaux-Bègles, avec Pierre Gaona en fer de lance, n'a sans doute rien à envier à un pack agenais privé de ses piliers Synaeghel et Lopresti, blessés. Mais la clé se trouve ailleurs selon Frédéric Garcia. « Bien sûr, il faudra être fort dans ce secteur. Mais comme à chaque match. Il ne faut pas se focaliser sur la mêlée plus que ça. Le pack agenais est très mobile depuis deux mois et travaille beaucoup sur les libérations rapides. Il faudra surtout les empêcher de déclencher leurs groupés-pénétrants. Et se montrer efficace sur la conquête directe. »

Ce n'est sans doute pas un hasard si le géant canadien Josh Jackson est repositionné en deuxième ligne pour tenter de contrer Adri Badenhorst, le grand pourvoyeur de ballons en touches.


2 L'Union muscle son jeu au pied

Comme à La Rochelle, Thibault Duvallet sera titularisé à l'arrière ce soir, Laurent Ferrères glissant à l'aile. Enfin, le rôle d'ouvreur est confié au jeune Raphaël Lagarde. Bref, on ne change pas une équipe qui gagne. Cette redistribution des postes depuis deux matches est dictée par des choix très clairs du staff girondin et la volonté de renforcer l'esquade de joueurs capables d'occuper le terrain : « On a beaucoup travaillé ce secteur cette semaine. Il est évident que si on tient les Agenais le plus loin possible de notre ligne, on se mettra moins en danger. Et cela soulagera la défense. On a trois joueurs de pied dans la ligne de trois-quarts avec Duvallet, Lagarde mais aussi Henri-Pierre Vermis. Mais attention, il faudra être précis pour ne pas offrir de ballons de relances et ainsi s'exposer à leur jeu d'attaque. »

Côté buteur, pas de changement non plus. C'est Raphaël Lagarde qui butera d'entrée et pourra être suppléé en cours de match par Thibault Duvallet, 3e meilleur marqueur de Pro D2 avec 178 points inscrits.


3 Pas de plan anti-Caucaunibuca

Forcément, le retour de la star fidjienne va mobiliser les attentions. Rupeni Caucaunibuca effectue sa rentrée à Bègles près d'un mois après son dernier match à Armandie face à Pau (28-14). Ce jour-là, Rup's avait franchi deux fois la ligne portant à quatre son nombre d'essais en cinq matches sous le maillot agenais. Et le SUA a toujours gagné avec Caucau. C'est dire l'influence du Fidjien même s'il n'est que le joyau d'une attaque agenaise la plus prolifique de Pro D2.

Pour autant, Patrick Laporte, l'entraîneur en charge des lignes arrières, n'a pas prévu de plan anti-Caucaunibuca. « Peut-être que ça marcherait mais on ne sait pas si le nôtre fonctionnerait. Caucau, il ne faut pas lui laisser le moindre espace. On peut défendre sur lui sur des actions dites normales. En revanche il ne faut pas lui donner des ballons de récupération et le laisser sur le côté fermé. »

Patrick Laporte a décidé de placer son compatriote Jerry Tamanisau face au bulldozer-funambule. « Il a les qualités physiques pour rivaliser d'homme à homme », annonce sans le moindre doute Patrick Laporte. A. L.

Sud Ouest

Je trouve qu'on parle beaucoup de revanche, voir un eu trop... J'espere qu'ils ne pensent pas qu'à ça, ou sinon on risque de se prendre le pied dans le tapis. Il faut qu'on y aille avec le même esprit que lorsqu'on s'est déplacé à Auch. Pensons à notre jeu et ca devrait le faire.

D'après rugbyrama , l'équipe d'agen serait :

1 cabarry
2 narjissi
3 anton
4 badenhorst
5 chavet
6 fono
7 culine
8 fonua
9 carabignac
10 sola
11 caucau
12 lafforgues
13 du plessis
14 huget
15 eds

remplaçants :lassalle , dupuy , vigna , miquel , basauri ,ponnau , denêtre , sore

C'est cette même équipe qui est annoncée dans le SOuest du jour... j'espère juste que Denêtre sera titulaire...

dans le SUD OUEST Région bordeaux, il est annoncé comme charnière:

9 DUPUY ET 10 SOLA;

Monribot pas sur la feuille de match?
Bizarre...

le pirate a écrit:

Monribot pas sur la feuille de match?
Bizarre...

Ben non il est forfait.

BORDEAUX-BÈGLES - AGEN.

Le discret ailier fidjien de l'Union va croiser la route de son modèle, Caucaunibuca

Tamanisau, l'anti-star





Il est timide Jerry. Pour un peu, il faudrait presque lui forcer la main. L'entraînement terminé, le Fidjien enfile son bonnet, enfourche son vélo et s'apprête à quitter discrètement le stade André-Moga. Sans dire un mot. Rattrapé au vol, il s'arrête : « Vous êtes sûr, vous voulez faire un article sur moi. Mais pourquoi ? ». Il est comme ça Jerry. L'anti-star par excellence.

Pourtant, Jeremaiya (de son vrai prénom) Tamanisau Tuilevu gagne à être connu. Débarqué de la rade toulonnaise l'été dernier, tout juste un an après avoir posé ses valises en France, le Fidjien prend peu à peu ses marques dans sa nouvelle vie, loin de Sigatoka, une petite ville du Sud de l'archipel. Son refuge. Car Jerry a plutôt mal vécu le choc des cultures.

Mieux intégré

À 24 ans, il quitte les Îles du Pacifique pour la première fois. Direction la Méditerranée, le RCT et sa culture du star-system qui colle peu à la personnalité du Fidjien. Titularisé à neuf reprises par Tana Umaga, il devient pourtant le chouchou de Mayol et inscrira tout de même quatre essais dont un face à Béziers sur une accélération foudroyante. Mais l'aventure s'arrête là. « Je pense que c'est à cause de mon caractère qu'ils ne m'ont pas gardé. Je n'ai pas réussi à m'épanouir ». Trop timide sans doute. « Et puis surtout, j'avais beaucoup de mal à communiquer. Je ne parlais pas un mot d'anglais à l'époque. »

« Mais il a fait des progrès. La preuve, je le comprends », note aussitôt en rigolant le troisième ligne néo-zélandais Hugh Chalmers, qui joue les interprètes dans un remarquable « franglais ». Aujourd'hui, Jerry Tamanisau se sent beaucoup mieux. « Mieux intégré. Ici tout le monde est gentil avec moi », souligne le Fidjien. Adopté par le club et le public, l'ailier de Bordeaux-Bègles a retrouvé son terrain d'expression préféré : le jeu. Meilleur marqueur d'essais de l'Union cette saison, il a pris la mesure de l'événement de ce soir. « Apparemment, c'est le match de l'année », se réjouit-il. Le Fidjien a sans doute été briefé par ses coéquipiers...

Avec les Fidji A

Surtout, Jerry Tamanisau pourrait retrouver face à lui l'immense star fidjienne du SUA, Rupeni Caucaunibuca. Ah, Caucau. Il suffit de lâcher le nom magique pour que son visage s'illumine. Comme un gamin. « Pour l'instant, je ne l'ai vu qu'à la télé ». Mais la rencontre ne l'effraie pas, loin de là. C'est avec gourmandise qu'il évoque son match dans le match avec un profond respect. « Pour moi, comme pour beaucoup de joueurs fidjiens, c'est un modèle. J'essaie de m'en inspirer. Bien sûr il est puissant mais il a aussi une incroyable vision du jeu avec cette faculté à se glisser dans les espaces en conservant la même vitesse (il mime ses attitudes). Je me régale à chaque fois que je le vois avec les Fidji. »

Comme lui, il a choisi de jouer à l'aile. « Ce n'est pas d'une grande originalité. Aux Fidji, personne n'est candidat pour jouer du 1 au 5. » Forcément. Jerry Tamanisau n'a pas encore suivi les traces de Rupeni, ou de son frère aîné Aisea Tuilevu, en équipe nationale. Il a connu « l'honneur » de porter le maillot au palmier avec les « A » face à l'Australie et les Tonga l'été dernier lors de la Pacific Cup. « J'espère y arriver un jour. Je ne suis pas encore Caucau. Vous savez c'est un demi-Dieu chez nous aux Fidji. »

Jerry, le croyant, vénérerait presque la star agenaise. Tamanisau trouve la foi dans la religion. Ses coéquipiers de l'Union ont pris l'habitude de le voir se retirer dans un coin du vestiaire avant les matches. « J'ai besoin de prier. Cela fait partie de ma culture. » Comme il célèbre chacun de ses essais par deux doigts tendus vers le ciel. « J'ai trouvé une petite église pas loin du stade. J'aime m'y recueillir. C'est important pour moi de remercier Dieu de m'avoir donné ce talent. Il est avec moi. »

C'est sûr, Jerry est né sous une bonne étoile.


Auteur : anthony lalanne
Sud Ouest

M.C.47 a écrit:

dans le SUD OUEST Région bordeaux, il est annoncé comme charnière:

9 DUPUY ET 10 SOLA;

très bonne charnière!

M.C.47 a écrit:

dans le SUD OUEST Région bordeaux, il est annoncé comme charnière:

9 DUPUY ET 10 SOLA;

Oui c'est vrai.