Infos USBCABBG (2009-2010)

RUGBY PRO D2, UNION BORDEAUX-BÈGLES. Le match amical contre les Montois (16-13) a donné confiance à un groupe concerné

« Le potentiel pour le haut du tableau »



Les rugbymen de l'Union, version 2009-2010, vainqueurs des Montois (16-13), ont réussi leur premier galop d'essai avec mention « bien », note Frédéric Garcia. À l'issue du match, le coach faisait le point : « Ils avaient envie de toucher du ballon. Cette rencontre va nous servir d'évaluation. Les rendez-vous programmés contre Northampton (jeudi prochain à Capbreton) et face à La Rochelle (le samedi 22 août à Cognac) nous donneront encore davantage de références. » Car, le samedi 29 août (18h30), retentiront les trois coups du championnat de Pro D2 avec le déplacement de Bordeaux-Bègles dans la capitale des Gones pour l'ouverture des débats face à Lyon.

Après avoir tourné la page du précédent exercice, l'Union vit une intersaison d'une remarquable stabilité. Si la transition semble donc se faire jusqu'à aujourd'hui dans la tranquillité, celle-ci va maintenant être dépendante des résultats d'une équipe qui ne peut plus se contenter de la dixième place de la saison passée. « Il faudra apporter un « plus » pour être encore plus performants dans le but de franchir un cap. Nous devons pour cela être encore plus dangereux, efficaces et impliqués. Le groupe s'est rajeuni et en veut », explique le capitaine Brice Monzeglio.

Relever le challenge

Parmi les jeunes arrivés, figure le centre Quentin Valençon, copain de Mathieu Bastareaud, prêté par le Stade Français. « Je voulais avoir du temps de jeu. Ici, j'ai trouvé des conditions de travail et un terrain idéal pour progresser. Il y a de la puissance et de la vitesse au niveau de la ligne d'attaque. Il nous reste à bien travailler les automatismes et cela finira par payer. »

Pour Camille Lopez, l'ancien ouvreur de Mauléon : « C'est un rêve de gamin de pouvoir atteindre le rugby professionnel et je veux relever ce challenge en articulant mes idées et ma volonté sur un travail de qualité. » Arthur Chollon, précieuse pépite trouvée dans le gisement de Musard et incrustée, depuis l'école de rugby, sur les flancs du pack girondin, affirme : « Nous avons largement le potentiel pour atteindre le haut du tableau cette saison. »


SO

RUGBY PRO D2 : L'UNION BORDEAUX-BÈGLES DÉBUTE SA SAISON SAMEDI À LYON 18 H 30, PRÉSIDENT. Poursuivant sa quête de développement, Laurent Marti espère qu'un mieux sportif tirera le club vers le haut. Mais pose la question de son avenir si rien n'a bougé économiquement d'ici juin

« C'est l'année charnière »



Un rendez-vous aujourd'hui avec les Girondins pour évoquer l'organisation du match contre Agen au stade Chaban-Delmas, un repas demain avec ses joueurs qu'il accompagnera à Lyon samedi, le tout entre deux déplacements à l'étranger pour sa société. Laurent Marti, président de l'Union de puis 2007, poursuit son combat pour rehisser le rugby bordelais au sommet. Toujours volontariste malgré les écueils. Mais pas naïf.

« Sud Ouest.

» Quel regard portez-vous sur la préparation ?

Laurent Marti. Je n'ai pu assister qu'à un seul match, contre Northampton (14-19). Mais je sais que les joueurs ont travaillé très dur physiquement. C'est un point positif car on avait des remontées que le travail dans ce domaine n'était pas assez rigoureux, régulier. On a pris des décisions et Ludovic Loustau (NDLR : nouveau préparateur physique) nous apporte beaucoup de satisfactions.

L'intersaison a été marquée par un renouvellement de l'effectif.

Est-ce compatible avec la volonté d'avoir des résultats rapidement ?

Il y a deux ans, à mon arrivée, nous avions dû reconstituer un groupe dans l'urgence. Et les deux dernières saisons, on n'a pas eu de bons résultats. Il était donc nécessaire d'effectuer une réévaluation : on a ciblé les joueurs à fort potentiel pour les conserver et nous avons laissé partir ceux qui n'étaient pas au niveau attendu. Fred (Garcia) connaît ce groupe depuis trois ans et a eu le temps de peaufiner ce qu'il cherchait, tandis que Vincent (Etcheto) est arrivé avec son oeil. On a essayé que les garçons soient interchangeables sans que cela nuise à la qualité de l'équipe.

Le recrutement est composé essentiellement de jeunes joueurs français.

Cela reste une volonté ou une conséquence des moyens financiers limités ?

C'est une conviction. J'avais annoncé lors de mon arrivée que je souhaitais que l'on s'appuie d'abord sur les jeunes issus de notre formation, puis sur ceux qui n'avaient pas leur chance dans les grands clubs de Top 14 mais qui ont pourtant de la qualité.

De plus, le rugby est un sport de solidarité, où la communication est primordiale et je pense qu'il est plus facile d'y arriver avec des gens partageant la même culture, la même langue. Et vu nos moyens, on ne peut évidemment pas recruter de stars.

Mais la contrepartie n'est-elle pas l'irrégularité de la saison passée ?

Je ne pense pas. Elle était due à une mauvaise préparation physique et un groupe inégal. Aujourd'hui, les jeunes sont formés plus tôt et sont vite mâtures : il suffit de regarder la dernière journée de Top 14.

Pensez-vous aujourd'hui avoir optimisé l'équation moyens financiers - qualité du groupe ?

On s'est renforcé intelligemment, oui. C'est la vérité du terrain qui le dira mais j'attends que ce groupe, le meilleur qu'on ait eu depuis un moment, atteigne au moins la huitième place cette année. Il faut être réaliste, il y a six ou sept équipes mieux armées. Nous, nous avons un effectif en devenir qui, je pense, donnera sa pleine mesure la saison prochaine. Après, il y a des surprises et on pourrait en être une.

Vous faîtes de cette saison une année cruciale ?

Complètement. J'attends de meilleurs résultats sportifs et que nous arrivions enfin à convaincre tous les Girondins à nous aider à constituer un grand club. À titre personnel, j'ai beaucoup fait, beaucoup donné et je ne pourrais pas continuer éternellement. Mais je suis de ceux qui pensent aussi que si on a un budget faible, pas assez de soutien, c'est qu'il y a des raisons. Lesquelles ? Je ne sais pas exactement mais on va continuer à travailler, innover. L'ouverture du capital la saison passée a été une demi-réussite mais a apporté de nouveaux actionnaires, on multiplie les rencontres avec les chefs d'entreprise. Mais il est clair que c'est une année charnière. Ayons des résultats et là, si ça ne suit pas...

Avez-vous reçu des signes plus positifs des collectivités ?

Oui. Le match au stade Chaban-Delmas en est un : Alain Juppé a oeuvré et tranché pour que ce soit possible. Le projet du nouveau stade est également très important car on sait que cela s'accompagnera d'un développement économique. Maintenant, avant que cela soit réalisé, il faut assurer le présent. Je le supporte seul et il faut absolument que l'on soit plus nombreux à participer.

L'entrepreneur bordelais Patrice Pichet est devenu un partenaire maillot de l'Aviron Bayonnais.

Comment avez-vous réagi ?

Cela fait partie des choses qui m'échappent. Je l'avais rencontré il y a 18 mois, je lui avais fait la description complète de notre projet. Il m'avait dit être intéressé et il est revenu proposer un partenariat de 500 euros. J'ai essayé de le convaincre de miser un peu plus, en vain.

La réussite des Girondins est-elle une difficulté supplémentaire ?

Non, au contraire ! Nous nous entendons très bien, j'ai une grande admiration pour Jean-Louis Triaud et Alain Deveseleer qui sont pragmatiques, travaillent très bien. Jean-Louis nous donne un coup de main dès qu'il le peut et le prouve avec la préparation du match à Chaban-Delmas. Je suis convaincu qu'il y a la place pour tout le monde : le foot, le rugby, le basket, le handball... Le haut niveau dynamise, apporte une image de marque d'une ville et c'est un excellent moyen pour les entrepreneurs de se rencontrer et faire du business.

Et le projet d'un grand stade et d'un autre de rugby sont-ils compatibles ?

Il ne faut pas se mentir : Bordeaux, la Gironde même, a besoin d'un grand stade. Après, Chaban-Delmas est trop grand pour le rugby. On arrive à la conclusion qu'il faut un grand stade et un autre pour le rugby.

Où en êtes-vous de votre côté ?

Il y a la volonté des hommes politiques. Ils ont discuté avec des opérateurs privés autour d'un partenariat privé-public. Mais une des contraintes est que le stade (NDLR : le foncier) appartient au CA Bègles et il faut dans un premier temps que son président, Christian Bagate, autorise l'opération. Il y a des réunions de travail. Ça avance.

Concrètement, vous vous donnez combien de temps encore ?

Sportivement, nous repartons sur un cycle de deux ans. Mais si au bout de cette saison, je suis obligé de mettre à nouveau de l'argent à titre personnel pour boucler le budget, il faudra se mettre autour d'une table car ce serait insupportable pour moi.


SO

BÈGLES, TRAVAUX. La main courante a été mise aux normes fédérales, et les vestiaires rajeunis. Coup de neuf aussi à Bergonié

Le stade Moga prépare sa rentrée



L'ancienne aura tout vécu, tout clamé : défaites, victoires, commentaires académiques et coups de poings rageurs. Équipement stratégique du stade Moga s'il en est, la main courante qui entoure le terrain d'honneur a été changée cet été.

« Elle était vieille, et surtout plus adaptée aux normes de la fédération française. L'Union nous a demandé de le faire », explique Michel Dané, adjoint aux sports de la municipalité de Bègles. Pas assez haute, non grillagée dans sa partie basse, sans parler des règles techniques pour l'accrochage des publicités : entre sécurité et nerf de la guerre, la ville a déboursé les 25 000 euros nécessaires à l'opération, confiée à une société extérieure, Pro Sport. En outre, la barrière a été déplacée pour permettre l'installation de la nouvelle structure d'accueil de l'Union (lire ci-dessous).

Résultat à découvrir au premier match : on s'y accoudera plus ou moins commodément selon sa taille, mais il y a peu de risques que cela paralyse les langues.

Le ravalement d'été de Musard ne s'arrête pas là. La pelouse du terrain annexe est verte comme aux plus beaux jours, celle du terrain d'honneur aussi. Repos et soins. Du coup, les entraînements de l'UBB ont lieu à Villenave-d'Ornon, au stade Trigant. « Avec les relations entre la mestrance des deux clubs et des deux villes, il pouvait bien avoir un coup de main », remarque Michel Dané.

Rugby durable

Les employés municipaux ont aussi rénové les vestiaires, carrelé la partie inférieure des murs du couloir, rénové le local des délégués de la FFR, et remplacé les portes en contreplaqué par des portes métalliques. « Ce sera le cas sur tous les équipements sportifs progressivement, pour limiter la casse », ajoute Philippe Thourel, le directeur du service des sports.

Les éclairages intérieurs doivent aussi être dotés d'interrupteurs à détecteur de présence. Le rugby a beau être éternel, il doit encore être durable.

Autre intervention lourde sur le terrain annexe : le changement du filet pare ballons « hors d'âge » à l'extrémité sud ouest. 25 000 euros de plus, pour un filet un peu moins haut, mais plus près du terrain.

Enfin, d'ici la fin de l'été, les vestiaires de Bergonié seront modernisés. « L'eau des douches sera chaude au lieu d'être froide, en gros », résume l'adjoint.

Dans les autres sites sportifs de la ville, l'été n'a été l'occasion que de travaux d'entretien ordinaires. Mais selon Michel Dané, le dossier du terrain de football synthétique a avancé... sur le papier. « Les dossiers techniques pour les partenaires que nous allons solliciter sont prêts. Si on pouvait faire ça en 2010, ce serait parfait, mais il nous faut avoir confirmation des aides. »


SO

Union: Lilo est là

Vungakoto Lilo, l'arrière de l'équipe du Tonga, a atteri dimanche soir à l'aéroport de Bordeaux-Mérignac. Il devait rencontrer ce lundi ses nouveaux coéquipiers de l'Union Bordeaux-Bègles pour son premier entraînement.

Bloqué à Londres depuis trois semaines à cause d'un problème de visa, Vungakoto Lilo a reçu vendredi dernier le feu vert de l'ambassade de France dans la capitale britannique.

L'ACTU RUGBY PRO D2, BORDEAUX-BÈGLES. Attendu depuis plusieurs semaines, Vungakoto Lilo, arrière de la sélection tongienne, est arrivé en Gironde. Visiblement affûté

L'Arlésienne a de l'allure



L'Arlésienne, surnom dont l'avaient affublé quelques-uns du côté du Stade André-Moga, n'en est donc plus une. Elle a désormais un visage et surtout un corps, pour le moins imposant. 1, 93 mètre, 110 kg, selon les statistiques officielles. Il n'en était loin déjà pour son premier entraînement, hier après-midi avec l'Union Bordeaux-Bègles. « Il va falloir attendre quelques jours pour savoir où il en est exactement physiquement, dit Ludovic Loustau, le préparateur. S'il faut on personnalisera un peu son programme, mais ça a l'air d'aller. » « J'ai joué mon dernier match en Coupe du Pacifique avec la sélection il y a deux mois (le 3 juillet), et depuis je me suis entraîné seul. Alors ça va » confirme l'intéressé.

Vungatoko Lilo, « Vunga » pour ses nouveaux équipiers, a enfin posé son sac dimanche en Gironde, avec sa compagne et son fils. Il aurait pu le faire il y a deux ans, déjà, quand Laurent Marti s'était renseigné sur cet arrière au gabarit de troisième ligne à la sortie d'une Coupe du Monde où il avait percé l'écran avec les îles Tonga, surprise de la compétition. « Mais j'avais appris qu'il avait déjà signé pour une équipe de Division 2 anglaise » explique le président girondin.

Documents égarés

Le natif de Ha'apai aurait surtout dû découvrir Bordeaux dès le début du mois d'août. « Mais certains documents ont été perdus au Tonga, il y a des problèmes de paperasse » poursuit Laurent Marti. Le temps d'obtenir son précieux visa, Lilo a donc patienté en famille à Londres. « Vu que c'était mon agent qui s'occupait de ça, je ne sais pas trop ce qui s'est passé. Moi, j'attendais, mais c'est sûr que j'avais hâte de découvrir le club. »

Preuve s'il en faut que le bonomme n'était pas désintéressé, il s'est, pendant ce temps, tenu informer du quotidien de l'Union, via Seti Filo, son « ami » et compatriote qui n'est pas pour rien dans sa venue. « Mon agent m'avait dit que Bordeaux s'intéressait à moi. Et comme Seti, avec qui joué au pays, était là et se plaisait... »

L'occasion surtout pour lui de rebondir après une saison mi-figue, mi-raisin à Bristol. Recruté par le club de Guiness Premiership après avoir flambé à l'étage en dessous avec les Cornish Pirates, ce polyvalent, capable de jouer centre ou à l'aile et également international à 7, n'a jamais vraiment trouvé sa place.

« Quand on a vu qu'il avait peu joué, on s'est bien sûr renseigné, répond Laurent Marti. Il n'a pas éte blessé mais a eu du mal à s'adapter dans le jeu anglais très stéréotypé. Et, comme, c'était un peu le bordel à Bristol (qui a été rétrogradé), il ne s'y est pas plu. » « J'ai fait une demi-saison puis j'ai rejoint la sélection » confirme « Vunga ».

« Comme en D2 anglaise »

Sourire flanqué de deux dents dorées, voix faible et presque gênée, le Tongien s'empresse donc de souligner « le super accueil de la part du management du club et des entraîneurs. ici, je sens que l'ambiance est amicale et puis j'ai retrouvé Seti et Saïa (Fekitoa, NDLR). »

Sur la pelouse, il a commencé hier après-midi par donner un aperçu de son jeu au pied long, aux côtés de Laurent Ferrères, Baptiste Cariat et de son nouveau coach Vincent Etcheto. « Je l'avais vu à la télévision comme tout le monde puis j'ai regardé pas mal de CD, glisse ce dernier, responsable des arrières. et sur ce que j'ai vu, il a plus de qualités que de défauts (sourire). J'espère maintenant qu'il va me faire mentir. »

« La D2 française ? répond l'intéressé. J'espère faire comme en Angleterre, y réussir pour me faire remarquer. Mais ma première ambition est d'apporter le maximum ici. Je n'avais pas eu de soucis d'intégration en Angleterre, que ce soit dans la vie de tous les jours ou en rugby, où le niveau est supérieur aux Ligues régionales du Pacifique, mais pas aux rencontres internationales. Ici, il y a la barrière de la langue en plus, mais il n'y a pas de raisons. »

Elu meilleur joueur des îles Pacifique en 2007, ses premiers appuis en compétition sont bien sûr guettés. Dès samedi (18 h 30) contre Auch ? « On est content qu'il soit là car, avec les blessures, nous n'étions pas très nombreux d'arrière, répond Frédéric Garcia. Physiquement, il m'a l'air bien, mais il faut qu'il s'adapte, qu'il apprenne nos lancements. On va voir. »


SO

Brice Monzeglio (Bordeaux Bègles): "Il faut des résultats"

L'Union Bordeaux Bègles pointe à la 12e place en début de championnat. Un rang loin des ambitions d'un club girondin qui peine à passer à la vitesse supérieure. Un constat que reconnaît le 3e ligne centre bordelais, Brice Monzeglio (26 ans).


- Vous êtes douzièmes, et ne parvenez pas à accrocher les places susceptibles de voir un retour de Bordeaux en TOP 14 Orange. Ce début de saison est-il une déception?

Pour le moment le classement ne veut rien dire car nous n'avons disputé que 3 rencontres, dont deux à l'extérieur. Personnellement, en tant que capitaine, je sens du progrès au fil des matchs même si ce week-end le score a été très lourd en notre défaveur (33-12 à Narbonne, NDLR). On a pris 17 points en 15 minutes donc à partir de là c'était très difficile de revenir.

- On a le sentiment que l'Union Bordeaux Bègles, dont l'ambition annoncée est de retrouver la première division, a du mal à passer à la vitesse supérieure qui permettrait de décoller du ventre mou...

Nous avons une équipe très jeune avec des joueurs qui font leurs débuts. A Narbonne on a péché dans la gestion du match et l'entame a été catastrophique, ce qui est une preuve de manque de concentration. On essaie de progresser pour ne pas perdre nos ambitions mais c'est vrai que la saison passée, en mars, on sentait qu'on ne pourrait pas lutter pour aller chercher une place en phase qualificative pour le RUGBY TOP 14 Orange. On doit absolument gagner en régularité; j'espère qu'au cours des 3 premiers matchs nous avons fait toutes les erreurs possibles dans une saison!

- Vous êtes frustré ou déçu de ce début de saison?

La PRO D2 est un championnat qui se joue beaucoup devant et nous sommes assez solides dans ce secteur. Nous avons recruté surtout derrière. On va essayer d'alterner plus notre jeu, et d'homogénéiser tout ça. Autant l'an passé nous n'avions pas de pression particulière quant aux résultats et aux ambitions, autant cette année il faut des résultats, selon les mots du président. Il nous faut passer à la vitesse supérieure effectivement. Je suis surtout désireux qu'on puisse enfin poser notre jeu...

- Les entraîneurs et les "anciens" vont-ils resserer la vis?

Oui. Nous avons désormais un effectif complet, renforcé dans tous les secteurs du jeu et il n'y aura plus de passe-droits ou de faux-fuyants. On ne peut plus se réfugier derrière des prétextes ou avoir une attitude comme la saison dernière en a laissé entrevoir. Je ne vise personne en particulier mais cette saison il faut que le groupe soit plus concerné à l'entraînement.

- L'ambition est aussi d'accueillir Agen au stade Chaban-Delmas, habituellement dévolu au football, avec une équipe capable de rivaliser?

C'est sûr que l'on doit se mettre dans une bonne posture si on veut faire de ce rendez-vous une belle opportunité. Nous avons deux matchs pour acquérir des certitudes sur notre jeu. Ensuite, il y aura un week-end de repos et le SUA. La PRO D2 est un championnat avec des résultats un peu bizarres cette saison. Le premier match on va à Lyon où on perd de peu sans revenir impressionnés par leur jeu et ce week-end le LOU va gagner à Pau qui l'avait emporté à Oyonnax...je pense que nous aurons des surprises tous les week-ends mais j'espère que samedi, pour la réception d'Aurillac il n'y aura pas de surprises!


LNR

Rugby - Pro D2
18/10/2009 - 18:30
Delpoux débarque à l'UBB

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Narbonne leader
Pro D2: Classement
Marc Delpoux est depuis ce lundi le nouveau manager de l'Union Bordeaux-Bègles. L'ancien entraîneur de Narbonne et de Calvisano, sans club depuis juin dernier, est présenté ce lundi aux joueurs et aux deux autres coachs, qui ont été informés de sa venue samedi après la défaite à Mont-de-Marsan.

Laurent Marti, Le président de l'Union Bordeaux-Bègles, fait décidément l'actualité du championnat de Pro D2. Une semaine après avoir battu le record de spectateurs pour un match de saison régulière, l'homme fort du club girondin a décidé de modifier l'organigramme du staff technique de son équipe devant l'absence de résultats. Une décision qui a été annoncée aux entraîneurs puis aux joueurs dès samedi dans les vestiaires de Mont-de-Marsan après un troisième revers consécutif (12-16). Comme notre site le révélait dès dimanche midi, Laurent Marti a précisé que Marc Delpoux, 46 ans, serait manager sportif aux côtés de Frédéric Gracia et Vincent Etcheto, qui conservent leurs prérogatives. L'ancien entraîneur de Narbonne, qui vient de passer trois saisons à Calvisano en Italie, aura pour mission de redresser une situation sportive peu reluisante puisque l'UBB est ce lundi descendue dans la zone rouge, peu en adéquation avec les ambitions affichées en coulisses.

Une décision réfléchie

Marc Delpoux, qui a assisté ce dimanche au choc de la 7e journée entre Narbonne et Grenoble, n'arrive pas totalement en terrain inconnu : "C'est un projet sur lequel nous travaillons depuis six mois mais mon arrivée n'avait pas pu se faire lors de la dernière intersaison. Le président pense que c'est maintenant le bon moment. Je viens de passer trois saisons formidables en Italie, mais je suis très heureux de retrouver le championnat de France."Présenté ce lundi matin à toute l'équipe, Marc Delpoux doit préparer la venue d'Aix-en-Provence au stade André-Moga samedi alors que le Parc reste sur deux victoires et un match nul. Un rendez-vous qui s'annonce déjà capital pour les Girondins qui sont à la recherche d'une troisième victoire.

Le 30/11/2009 à 17:45 | Mis à jour le 30/11/2009 à 20:08 Rugby - Pro D2


Un Sud Af' à Bordeaux




L'Union Bordeaux-Bègles, actuellement huitième de Pro D2, a enregistré la signature du joueur sud africain Jaco Van Schalkwyk, capable d'évoluer à tous les postes des lignes arrières. A 30 ans, il a disputé 45 rencontres en Super 14 et la Currie Cup avec les Golden Lions. Il ne s'agit pas de son premier séjour en Europe puisqu'il a déjà porté le maillot de Calvisano et Rome.
L'arrivée de Van Schalkwyk compense le retour en Angleterre d'Anthony Elliot. Van Schalkwyk participera à son premier entraînement ce mardi et devrait être opérationnel pour le prochain match, contre La Rochelle

L'argentin Carballo signe comme joker médical de Ferrières (pubalgie)

Pat de Mérignac a écrit:

L'argentin Carballo signe comme joker médical de Ferrières (pubalgie)

et c'est une très bonne pioche pour les "unionistes"!

Malcom X a écrit:

Pat de Mérignac a écrit:

L'argentin Carballo signe comme joker médical de Ferrières (pubalgie)

et c'est une très bonne pioche pour les "unionistes"!

C'est vrai, le garçon a des qualités dont celle ...de faire tomber les filles en pâmoison !

Pro D2
06/02/2010 - 18:51
UBB: Marti sur le départ
Le président de Bordeaux-Bègles, Laurent Marti, a annoncé samedi son départ du club à l'issue de la saison, notamment "pour raisons financières" et manque d'implication des collectivités locales.

Cette décision a été annoncée avant la réception par Bordeaux-Bègles, actuellement 8e de Pro D2, de Tarbes pour le compte de la 20e journée.

Laurent Marti, chef d'entreprise toulousain nommé à la tête de l'Union Bordeaux-Bègles en 2007, a expliqué qu'il se retirait "car obligé financièrement à titre personnel". "Je ne peux pas mettre en l'air 22 ans de travail, j'ai une famille, des salariés. La mort dans l'?me, je suis obligé d'arrêter", a-t-il déclaré.

Pour motiver son choix, cet ancien trois-quart centre qui a évolué à Bergerac et en Reichel à Toulouse a pointé du doigt "le micro-climat des affaires qui est affolant à Bordeaux" et les collectivités locales qui l'ont peu soutenu depuis son arrivée. "A Bordeaux, le sport, on ne lui accorde pas beaucoup d'importance", a-t-il ajouté. "Tout le monde m'explique qu'on ne peut pas faire mieux, moi je ne peux pas faire plus", a indiqué le dirigeant girondin qui assurera financièrement l'avenir du club jusqu'au 30 juin prochain. "S'il y a des repreneurs, il faut qu'ils se manifestent vite pour la pérennité du club", a-t-il conclu.
rugbyrama

Une preuve de plus que la fusion de clubs ne signifie pas tant l'addition des moyen que l'addition des emmerdes...

J'espère que le SUA ne sera jamais tenté par ce genre d'aventure

Ce n'est pas nouveau que ce "mariage" ne fonctionne pas.....et en plus on sait très bien qu'à Bordeaux on ne voit que par le foot....et encore parce que pour le moment l'équipe est "au sommet" car ....si hélas elle revient dans le ventre mou.....les rats s'échapperont vite du navire !!!!

LES JOUEURS ONT REPRIS HIER

Aprés 8 jours de vacances union a repris l'entrainement hier.Dans un contexte d'incertitude sur l'avenir et alors que le president MARTI s'est envolé dimanche vers les USA pour affaires.L' heure est toutefois à la mobilisation pour une fin de saison qui peut encore s'avérer très excitante:9°à5 points du 5°GRENOBLE ,l'UNION peut encore rêver d'une demi,qui passera par un sans faute à Bégles et 3victoires à l'exterieur.Compliqué,pas impossible. "On est pro on se doit quoi qu'il arrive de faire des efforts jusqu'au bout pointe le manageur DELPOUX. Ce qui est compliqué c'est qu'onreprend contre AGEN" Si laurent Ferrère (pubalgie) est toujours arrête pour quelques semaines,Peio Roussarie s'entrîne lui à nouveau normalement.Raphael Lagarde qui a suivi un programme à part hier et peio Gaona,qui devait voir le medecin,pourrait être aptes à temps

SUD OUEST BORDEAUX

AMBA33 a écrit:

LES JOUEURS ONT REPRIS HIER

Aprés 8 jours de vacances union a repris l'entrainement hier.Dans un contexte d'incertitude sur l'avenir et alors que le president MARTI s'est envolé dimanche vers les USA pour affaires.L' heure est toutefois à la mobilisation pour une fin de saison qui peut encore s'avérer très excitante:9°à5 points du 5°GRENOBLE ,l'UNION peut encore rêver d'une demi,qui passera par un sans faute à Bégles et 3victoires à l'exterieur.Compliqué,pas impossible. "On est pro on se doit quoi qu'il arrive de faire des efforts jusqu'au bout pointe le manageur DELPOUX. Ce qui est compliqué c'est qu'onreprend contre AGEN" Si laurent Ferrère (pubalgie) est toujours arrête pour quelques semaines,Peio Roussarie s'entrîne lui à nouveau normalement.Raphael Lagarde qui a suivi un programme à part hier et peio Gaona,qui devait voir le medecin,pourrait être aptes à temps

SUD OUEST BORDEAUX

Les 24 de TARBES reconduit + peio ROUSSARIE
peio roussarie OUI
arthur chollon NON
laurent ferrer NON
peio gaona NON
alten hulme NON

sud ouest bordeaux

Delpoux pas très optimiste ce soir sur ARL !
...Faudrait voir à ne pas le décevoir !!!

Pat de Mérignac a écrit:

Delpoux pas très optimiste ce soir sur ARL !
...Faudrait voir à ne pas le décevoir !!!

Une façon d'enlever de la préssion a ces joueurs.
Il n'ont rien à perdre eux, au pire il font ce qui sera pour un exploit.

ripsua a écrit:

Pat de Mérignac a écrit:

Delpoux pas très optimiste ce soir sur ARL !
...Faudrait voir à ne pas le décevoir !!!

Une façon d'enlever de la préssion a ces joueurs.
Il n'ont rien à perdre eux, au pire il font ce qui sera pour un exploit.

Oui c'est le discours habituel d'avant match...

Nul doute que ce sera un match très compliqué pour nous, le 6eme de la série avec 6 jours de repos face à une équipe qui a eu 14 jours pour préparer cette "revanche"...

KI A LA COMPO DE BORDEAUX ??? merchi