Infos Stade Français (2009-2010)

Après votre éviction mardi de votre poste de manager du Stade français, quel est votre premier sentiment ?

Ewen McKenzie: C'est bien sûr une grande déception. Cela fait douze que j'exerce le métier d'entraineur et c'est la première fois que je ne vais pas au bout d'un contrat. J'ai le sentiment de ne pas avoir fini ce que j'avais à faire. C'est dommage. Je sentais que l'équipe allait en s'améliorant et que les résultats n'allaient pas tarder à suivre. On ne m'en a pas laissé le temps. C'est ainsi et je le comprends. Cela fait parti du job. Lorsque les résultats ne sont pas là, il faut un responsable ; En tant que manager, c'est normal que cela tombe sur moi. Même si je crois que les responsabilités sont partagées.

Quand avait-vous appris que l'on ne comptait plus sur vous ?

E. M.: J'ai eu plusieurs entretiens avec Max lundi, puis de nouveau ce matin. Mais il est vrai qu'après la défaite contre Montauban, j'ai senti que quelque chose se passait.

Comment l'expliquez-vous ?

E. M.: Je n'ai jamais travaillé aussi dur pour une équipe. J'ai donné le meilleur de moi-même. Mais cela n'a pas suffit. Le Stade français est un club particulier. Nous n'avons pas les mêmes devoirs que les autres équipes. Le marketing autour de l'équipe est aussi important que ses résultats. On doit s'assurer que les résultats soient bons et que le marketing fonctionne bien. C'est un fonctionnement particulier, unique même. Mais je ne le remets pas en cause. J'ai aimé cette spécificité, cette nouvelle culture. Je n'ai pas réussi à obtenir des résultats, je dois en payer le prix. Peut-être que mes successeurs y parviendront. L'équipe a un énorme potentiel. Peut-être était-ce la bonne décision de provoquer un changement.

Vous semblez réaliste ?

E. M.: Il est évident qu'il y avait un problème de philosophie entre le club et moi. Je n'ai, par exemple jamais, compris pourquoi on fermait les entrainements aux médias alors que la volonté du club était de faire du marketing, donc que l'on parle de l'équipe. Mais c'est un fait : le marketing est bon lorsque l'équipe gagne et nous ne gagnions pas, alors…

Max Guazzini a expliqué votre éviction en disant que votre message et celui de Christophe Dominici ne passaient plus auprès des joueurs, qu'en pensez-vous ?

E. M.: Peut-être, mais il faudrait le demander aux joueurs. J'ai pourtant fait des efforts. J'ai essayé de parler en français. Bien sûr qu'en parlant en français, je ne pouvais pas être aussi précis que si j'avais délivré le message en anglais. Mais j'ai fait cet effort, parce que je pensais que c'était important. John Connolly en son temps parlait en anglais et cela lui avait couté sa place. J'ai essayé de faire l'inverse. Ca n'a pas marché. Mais je crois que mon message ne passait plus seulement avec certains joueurs. Et cela est le cas dans toutes les équipes. Ceux qui ne jouaient pas, se sont peut-être lassés. Mais je crois pouvoir dire que la communication passait avec les joueurs-clés. Si c'est le sentiment de Max, si c'est cela qui fait que l'on ne jouait pas bien, je me dois de l'accepter.

Avez-vous commis des erreurs durant le temps où vous étiez au Stade français ?

E. M.: Si je ne devais pas refaire quelque chose, ce serait de vouloir adapter ma méthode au club. Lorsque je suis arrivé, je suis arrivé seul, si l'on excepte Grant Duthie. J'ai pris le club comme il était et décidé de faire avec tous ceux qui étaient déjà en place. Je ne remets pas en cause leur compétence, mais peut-être que si c'était à refaire, je viendrais avec mon équipe, pour que tout le staff aille dans la même direction. C'était un challenge pour moi de fonctionner ainsi. J'ai pris ce risque. Max a pris le risque de me prendre. Nous avons travaillé dur ensemble pour obtenir des résultats. Nous ne les avons pas obtenu. Deux solutions s'offraient alors : continuer à travailler comme on le faisait ou dire stop. Peut-être est-ce la meilleure décision pour l'équipe.

Vous sentiez-vous bien ici dans votre vie à Paris ?

E. M.: Cette année, j'ai été vraiment heureux de retrouver l'entrainement des avants. Nous avons progressé. Tout n'a pas été noir. J'ai rencontré des gens fabuleux en France. Maintenant, cela a été dur de vivre si loin de ma famille. Ce n'est pas normal de rentrer chez soi le soir et de se retrouver seul. Cela a été dur, oui. Les jours étaient durs à cause du travail, les soirées étaient longues. C'est peut-être le point positif. En rentrant chez moi, je vais retrouver les miens.

Quelle était votre relation avec Christophe Dominici ?

E. M.: Elle est compliquée la première saison. Mais nous nous sommes mis à travailler en bonne intelligence cette année. L'an passé, il y avait trop d'intermédiaire entre nous. Cela ajoutait à la confusion. Cette année, c'était plus simple, mais les résultats ne sont pas venus.

Qu'allez-vous faire maintenant ?

E. M.: J'ai encore des détails à régler avec le club. Je vais probablement rester encore une semaine et puis repartir en Australie. Là-bas, je ne coacherai pas cette saison. Je vais en profiter pour m'occuper de ma famille. Mais avant cela, je voudrais voir quelques joueurs, même si c'est délicat. Je ne le ferai pas de façon formelle. Je ne veux pas être envahissant. Mais il y a des joueurs que j'ai fait venir à Paris et je me sens désolé pour eux.

Rugbyrama -


Moi je trouve vraiment qu'il est classe Mc Kenzie. Et pourtant j'avais vraiment des a priori négatifs.
Clair, sincère et puis gentil.
Mais bon, pieds et poings liés, c'est moins facile... Guazzini avait encore refusé qu'il fasse venir cet été un entraineur des arrières de son choix. C'était un désaveu très net, et pourtant, il ne crache pas dans la soupe et a continué son travail sans amertume...
Cela m'agace un peu que tout le monde ait une pensée pour Dominici... Et pas pour lui.

scaliger a écrit:

val a écrit:

SF : Une mission pour Dominici

Si Christophe Dominici n'est plus l'entraîneur des lignes arrières du Stade Français, il restera au club. Max Guazzini va lui confier une mission.

« Christophe reste au club, a expliqué Guazzini. Il aura des fonctions importantes auprès de moi. Ce n’est pas une sanction. Quand un gouvernement perd les élections, on le change complètement. C’est une autre majorité. Et tous les ministres en place, même les bons, partent. Il fallait changer radicalement. Le plus important était l’intérêt supérieur du Stade Français. »

Si Max préfère payer Dominici à "se les rouler" plutôt que de se payer un "10" ça le regarde !

J'ai entendu sur "Rugby and co" que Dominici avait des actions dans le club (en parti propriétaire), ca expliquerait qu'il soit difficile de le virer purement et simplement.

un voeu : le stade en pro D2
ça calmera l'égo du gazizi, pardon guazini
et ça vengera Agen qui a subi des diktats des rupins de la Capitale
les stades de D2 , aérés, arborisés, sont très bien pour l'acclimatation des flamands roses

RUGBY. Dix mois après son éviction du Biarritz Olympique, Jacques Delmas rebondit à Paris, en compagnie de Didier Faugeron

Stade Français : la revanche de Delmas


Jacques Delmas a été embauché par Max Guazzini pour les mêmes raisons qui avaient conduit le Biarritz Olympique à se séparer de lui le 26 novembre dernier. En voulant faire évoluer son jeu, dans le but de l'enrichir, le Stade Français a coincé. « Cela ne veut pas dire qu'Ewen McKenzie est un mauvais entraîneur », remarque le président parisien. Comme ça ne voulait pas dire que Jacques Delmas était un mauvais entraîneur. Simplement, quand ça bloque, ça bloque.

Sur les conseils, « entre autres », de son ami Bernard Laporte, à qui, assure-t-il, le poste n'a pas été proposé, le fondateur de NRJ a donc choisi de donner un grand coup de pied dans l'organigramme sportif. Comme on dit rue de la Paix : « Si vous avez une clé en diamant et une serrure en or, ça n'ouvre pas la porte. Il faut la bonne clé dans la bonne serrure. Le message de nos entraîneurs ne passait plus vraiment ».

Dominici écarté aussi

Après John Connolly en 2002, McKenzie, qui « n'était pas notre premier choix » (dixit Guazzini toujours), est donc le deuxième technicien australien à quitter la capitale en cours de championnat. Remplacé par Didier Faugeron auprès des trois-quarts, Christophe Dominici se verra quant à lui proposer « des fonctions importantes dans le club ». Même si cette seconde décision a dû être un crève-coeur, Guazzini en avait assez vu.

À 14 h 30, hier, il annonçait la nouvelle aux joueurs. À 15 heures, Delmas et Faugeron étaient présentés à la presse. Une demi-heure plus tard, ils étaient sur le terrain pour commencer à préparer, à huis clos, la venue de Castres, samedi. Leur contrat court jusqu'à la fin de la saison.

À encore croire le patron du Stade Français, aujourd'hui relégable, une victoire dimanche dernier à Biarritz (défaite 30-22) n'aurait rien changé. Le mercredi précédent, son équipe, déjà largement battue par Bayonne, avait touché le fond dans le jeu à domicile face à Montauban (35-40). « J'ai alors dit à mon entourage qu'on ne pouvait pas continuer comme ça ».

Cela tombait bien, car Faugeron, qu'il ne connaissait « que de vue », se trouvait à la réception d'après-match. « Je ne sais pas qui l'avait invité, mais ce n'est pas moi », jure l'inventeur des maillots à fleurs. Toujours est-il que l'affaire n'a pas traîné. Le temps que l'ancien entraîneur de Brive et d'Agen prenne congé de Massy (Fédérale 1), le président concluait « son tour d'horizon » des recours possibles en demandant à son manager, Alain Elias, de faire monter à Paris, « pour le voir », son ancien partenaire de Narbonne, Jacques Delmas, contacté seulement lundi soir, officiellement. « Alain m'a alors répondu qu'il était déjà dans l'avion », raconte Guazzini, encore tout étonné. Décidément, le hasard fait bien les choses.

« Retenir la leçon »

Ce qui est beaucoup moins anecdotique, ce sont les motivations profondes du nouvel « entraîneur principal ». D'une certaine façon, le prédécesseur de Jean-Michel Gonzalez au BO va pouvoir reprendre son travail là où il l'avait laissé, mais avec un autre club. « La saison dernière, au début, le Stade Français avait un rugby très efficace, explique Delmas. Mais ensuite, quand on tente de faire évoluer son jeu, on se fragilise. Je crois être assez bien placé pour le savoir, car c'est ce qui s'est passé à Biarritz. J'essaierai de faire en sorte de retenir la leçon ».

Pour lui, c'est donc une revanche. « Envers moi-même surtout, précise-t-il. Je n'en veux à personne, si ce n'est à moi-même. Je vais tout faire pour montrer que je suis encore capable de faire gagner une équipe ».


SO

McKenzie déjà contacté

Tout juste remercié par le Stade français, Ewen McKenzie est déjà sollicité. En effet, il serait sur la liste des entraîneurs potentiels pour la province australienne de Melbourne Victoria. Cette dernière est sur les rangs pour décrocher son ticket pour le futur Super 15, qui débutera en 2011.


Rugbyrama

SF : Laporte triste pour Dominici


Prochainement membre du conseil d’administration du Stade Français, Bernard Laporte ne cache pas sa déception devant la mise à l'écart de Christophe Dominici.

« Croyez-moi, j’en ai gros sur la patate de voir Christophe partir, a expliqué Laporte sur RMC mardi soir dans le cadre du Moscato Show. Je crois qu’on lui reproche beaucoup de choses qu’il ne mérite pas. Et ça, je le dis haut et fort. Je ne vais pas vous le vendre comme un grand entraîneur. Je n’ai jamais assisté à ses séances. Je sais que Christophe connaît bien le rugby. Il était dans une situation difficile. Je crois aussi que les joueurs doivent se responsabiliser. La vérité est sur le terrain. C’est trop facile. J’ai fait une interview en début d’année et j’ai dit : « Au Stade Français, tout le monde se défausse ». Un club, c’est : on est ensemble, on gagne ensemble, on perd ensemble, on pleure et rit ensemble. Je vais entrer au conseil d’administration pour épauler Max Guazzini et l’aider à trouver des solutions. Il faut se réorganiser et se restructurer pour repartir de l’avant. C’est un long travail qui nous attend, mais il est passionnant. »

laporte + faugeron + delmas = trilogie de pagnol

coucougne a écrit:

un voeu : le stade en pro D2
ça calmera l'égo du gazizi, pardon guazini
et ça vengera Agen qui a subi des diktats des rupins de la Capitale
les stades de D2 , aérés, arborisés, sont très bien pour l'acclimatation des flamands roses

Ton voeu pourrait être exaucé Couc : Faugeron est un spécialiste des enterrements de 1ere classe ; pour être plus sûr Maxou aurait dû prendre Van Der Linden et reconstituer le duo "infernal" de 2006/2007 .

P.S. :avec Delmas , je crois pas une seconde que le Stade Français terminera dans les 2 derniers ! Ce gars là , il a l'expérience et à Paris il y a du potentiel .

Top 14 - Paris: Landreau réagit

Interrogé sur l'éviction de Christophe Dominici et de Ewen McKenzie, Fabrice Landreau, entraîneur de Grenoble et ancien coach des avants parisiens, a exprimé son soutien à ses anciens partenaires, et évoque une "décision hâtive" du club.

"Christophe et Ewen ont été victimes d'un électrochoc. Le club a pris une décision hâtive, probablement le symbole que les maux du Stade français sont profonds. Toutefois, ce choix semble avoir été fait dans l'intérêt du club et non pour sanctionner les compètences des entraîneurs. C'est délicat. Aujourd'hui les mauvais résultats sportifs ont tellement de répercussions sur la vie économique d'un club que ça pousse à prendre des décisions radicales."


De plus, Fabrice Landreau nous a dévoilé qu'il avait appelé Ewen McKenzie avec lequel il a "passé un très belle saison" pour l'inviter à assister au match Grenoble-Colomiers. L'entraîneur grenoblois nous a assuré que le technicien australien serait présent au stade Lesdiguières ce samedi.

Massy / Rouget : « Un pur entraîneur »


Deuxième ligne depuis quinze ans à Massy, club de Fédérale 1 où le Stade Français est venu chercher Didier Faugeron pour épauler Jacques Delmas, nommé mardi à la tête de l’effectif du club de la capitale, Pierre Rouget regrette déjà son désormais ex-entraîneur : « Il a des projets de jeu qui sont bons. C’est un pur entraîneur. C’est le meilleur entraîneur que j’ai connu. » Alors que Massy (qui débutera son Championnat dans une semaine contre Tours) est en quête d’une solution (interne ?) pour compenser le départ de l’ancien coach d’Agen, le Massicois nous détaille les qualités de Faugeron.

Pierre Rouget, Massy se retrouve sans entraîneur après le départ de Didier Faugeron pour le Stade Français…
Nos dirigeants prospectent. Ils vont sans doute privilégier une solution interne. En tout cas, ce ne sera pas quelqu’un du calibre de Faugeron. En une semaine, ce serait trop risqué. L’entraîneur des avants, le Géorgien Viktor Didebulidze, va rester mais ne va pas récupérer les fonctions de Faugeron.

Didier Faugeron est-il venu vous voir à l’entraînement pour vous annoncer son choix de partir au Stade Français ?
Oui, il est venu mardi à l’entraînement pour nous faire un petit discours très sympathique. On a vite compris que l’offre du Stade Français ne pouvait se refuser. On est forcément déçu parce qu’il avait un grand rôle dans le club. Il était garant d’un certain projet de jeu et d’une rigueur qu’il va falloir maintenant essayer de perpétrer. Il s’en va en nous laissant plein de trucs ; il nous a inculqué un tas de choses. Il nous a aussi dit que c’était un peu grâce à nous qu’il en était là. C’est vrai que s’il n’avait pas entraîné pendant deux ans (Ndlr : après son départ d’Agen en mai 2007, il n’a pas entraîné en 2007-2008 avant d’arriver à Massy à l’été 2008), je ne sais pas si le Stade Français serait venu le chercher.

Pensez-vous qu’il puisse remettre le Stade Français sur les bons rails ?
Il a des projets de jeu qui sont bons. C’est un pur entraîneur. C’est le meilleur entraîneur que j’ai connu. Il a beaucoup de qualités. Rugbystiques et humaines. C’est un mec charismatique. Il sait remotiver les joueurs et les faire filer droit. Et humainement, il est présent. Il adore ça. Il est entraîneur de rugby pour ça, sinon il ne serait pas venu entraîner en Fédérale 1, je pense. Il me semble qu’il a même entraîné à un niveau inférieur encore avant.

Quel style de jeu prône-t-il ? Quels sont ses grands principes ?
Beaucoup de rigueur mais des prises de risque et de l’engagement à 300%. C’est un projet de jeu assez ambitieux. Ça joue devant, ça joue derrière. Il entraîne pour que les joueurs soient capables de prendre des risques. Et s’ils en prennent, il ne va pas leur reprocher. Il laisse les joueurs libres. A la française, quoi. On a eu un entraîneur sud-africain par le passé et il voulait qu’on prenne le moins de risques possible. Faugeron, lui, veut du jeu. S’il faut envoyer la balle à l’aile, et bien on le fait et les ailiers jouent. La saison dernière, je pense que très peu de clubs ont inscrit autant d’essais d’ailiers que nous.

Et au niveau mental ?
Il est énorme. Je ne sais pas comment il va être perçu dans le monde pro, en plus en arrivant comme ça après Dominici, mais nous, l’an dernier, en trois mois il nous a remis à l’endroit. Physiquement, il n’est pas imposant mais dès qu’il parle, bah t’écoutes. Il faisait l’unanimité chez nous, même parmi les joueurs qui ont joué en pro ou en sélection. Tout le monde était au diapason avec lui. Moi, je lui souhaite vraiment de cartonner. Il va laisser des traces à Massy. Il venait quand même voir l’école de rugby le samedi… Il s’impliquait vraiment dans la vie du club. C’est aussi pour ça que c’est un peu compliqué de le voir partir. Il n’était pas que entraîneur de la première. Pourtant, il était arrivé dans un club en perte de vitesse. Mais il a mis le pied dans pas mal de choses, il est bien passé auprès de tout le monde. J’exagère mais il connaît presque tous les noms des poussins du club. Cette année, il a vu jouer toutes les équipes du club. Personne, dans le groupe de la première, ne peut dire ça.

Rugby365

...on a eu un entraineur Sud-Af' .... C'est Mathis Stoltz ?

Jean-Bouin: Les Verts s'opposent

Les élus verts au Conseil de Paris ont réaffirmé mercredi "leur opposition au projet de rénovation du Stade Jean-Bouin" qu'ils qualifient d' "aberration totale", et dont ils demanderont l'abandon au prochain conseil.

val a écrit:

McKenzie déjà contacté

Tout juste remercié par le Stade français, Ewen McKenzie est déjà sollicité. En effet, il serait sur la liste des entraîneurs potentiels pour la province australienne de Melbourne Victoria. Cette dernière est sur les rangs pour décrocher son ticket pour le futur Super 15, qui débutera en 2011.


Rugbyrama

McKenzie va vite rebondir

Ce jeudi dans L'Equipe, McKenzie, qui devrait donc retourner dans les prochains jours en Australie, commente son éviction : «On avait seulement disputé cinq matches, et je ne pense pas que c'était le moment de céder à la panique, précise t-il. Culturellement, il y a une énorme différence entre les entraînements en Australie et en France. Philosophiquement, nous n'avions pas les mêmes conceptions. Dans ces conditions, il valait mieux se séparer.»

SF : Delmas et Faugeron consultants


Max Guazzini, le président du Stade Français, a indiqué que Jacques Delmas et Didier Faugeron avaient été engagés comme « consultants ». Leur contrat court jusqu’à la fin de saison.

Max Guazzini n’a pas officiellement engagé Jacques Delmas et Didier Faugeron comme entraîneurs. Le président du Stade Français a indiqué que les deux hommes avaient été recrutés en qualité de consultants et que leurs contrats couraient jusqu’à la fin de saison. Selon la convention collective du rugby professionnel français, les clubs faisant signer un contrat de travail à un entraîneur après le début de la saison sont tenus de l'engager jusqu'au terme de la saison suivante.

Le nom de l’entraîneur couché sur chaque feuille de match est celui de Benjamin Delmoral, ancien entraîneur-adjoint.


Rugby365

RUGBY ÉQUIPE DE FRANCE, AFFAIRE BASTAREAUD. La commission de discipline doit juger le centre des Bleus avant le 28 septembre

Un épilogue très confidentiel


«L'affaire Mathieu Bastareaud » qui a nourri la chronique du rugby français depuis le 21 juin, devrait connaître un épilogue discret. La commission de discipline de la fédération qui doit statuer d'ici le 28 septembre sur le mensonge du trois-quarts centre du Stade Français lors de la tournée de l'équipe de France en Nouvelle-Zélande, ne communiquera en effet ni le lieu, ni la date de son audition. Elle ne rendra publique une éventuelle sanction qu'après-coup, a-t-on appris de source fédérale.

Pourquoi un tel souci de confidentialité ? Pour éviter bien sûr que le jeune international, qui avait déclenché une affaire d'État, ne soit de nouveau exposé à l'attention des médias. « Je ne veux pas ajouter un traumatisme à un traumatisme », avait récemment indiqué Pierre Camou, le président de la FFR pour expliquer la durée de la procédure.

Que risque Bastareaud ? L'hypothèse d'une longue suspension en équipe de France avait été évoquée dans plusieurs journaux. Ce n'est probablement pas la ligne qui sera retenue. Sans préjuger de ce que sera la décision de la commission de discipline, Pierre Camou rappelle qu'une sélection en équipe de France « relève de la commission de sélection et non d'une commission de discipline. »

Dans les règlements, cette commission dispose d'une palette de sanctions qui correspondent à la ligne suivie jusqu'à présent par la FFR pour traiter cette affaire. À savoir, éduquer et pas seulement punir, s'attacher aux conséquences du mensonge et non aux faits qui l'ont précédé. L'article 43 indique notamment qu'une « suspension peut être remplacée par l'accomplissement pendant une durée limitée d'activités d'intérêt général au bénéfice de la FFR ou d'une association sportive. » Cela sera-t-il la solution retenue ?

Climat de suspicion

Du côté de l'International Board, son président, Bernard Lapasset de retour de Nouvelle-Zélande, nous a assuré que si cette affaire « porte atteinte à l'image du rugby », et justifie donc une procédure disciplinaire, « aucune pression n'avait été mise sur la FFR » sur la façon de la traiter.

Cela signifie-t-il que Bastareaud pourra revenir rapidement en équipe de France ? Non, pas nécessairement. La décision appartiendra à Marc Lièvremont, l'entraîneur des Bleus qui a rencontré le joueur la semaine dernière à Paris. Mais l'on sait de source proche du dossier qu'en interne, le mensonge de Bastareaud (1) et le climat de suspicion provoqué par ses allégations, ont été très mal vécus par certains de ses équipiers.

(1) Après le deuxième test contre la Nouvelle-Zélande à Wellington, Bastareaud avait raconté avoir été agressé dans la rue pour justifier une blessure au visage, avant de se rétracter et de raconter qu'il avait heurté sa table de nuit alors qu'il était ivre.


SO

La nouvelle vie de Paris


Une semaine après l'arrivée de Jacques Delmas et de Didier Faugeron sur le banc, le Stade français a retrouvé des couleurs. Cela s'est déjà vu à Castres le week-end dernier mais ça se note aussi à l'entraînement. L'ancien coach biarrot a marqué des points auprès de ses nouveaux joueurs.

"On recommence ! On recommence !" Une semaine après son arrivée sur le banc du Stade français, Jacques Delmas semble comme un poisson dans l'eau sur la pelouse de Jean Bouin. A l'entraînement, l'ancien coach biarrot hausse la voix régulièrement sous la grisaille parisienne. Au plus près de ses joueurs, il prolonge la séance jusqu'à que l'exercice soit parfaitement réalisé. Rigueur et perfectionnisme, l'ambiance est studieuse et visiblement, cela plait aux joueurs. "On est plus dans le détail" , confirme Julien Dupuy quand on lui demande ce qui diffère par rapport à l'ère McKenzie-Dominici.

Les méthodes ont changé à Paris. Clairement. S'il faudra attendre encore quelques temps pour voir les effets et la patte des nouveaux entraîneurs, et si ce fameux choc psychologique entraperçu devant Castres perdure, on sent que les joueurs prennent du plaisir dans le sérieux de l'exercice. "Ça se passe bien depuis une semaine, poursuit Dupuy, le demi de mêlée. On voit de nouvelles choses et c'est intéressant. Franchement, on se régale à l'entraînement" . "Entraîner, c'est avant tout la relation humaine", disait Jacques Delmas après sa prise de fonction. Visiblement, le crédo fonctionne.

Le nouveau coach parisien semble avoir la confiance de ses hommes et c'est sans doute ce que l'Australien McKenzie n'avait plus ces derniers temps. "Delmas a l'expérience. Il est sûr de lui, de sa force et de son projet de jeu", confirme Dupuy. Sans doute aussi la présence de deux hommes qui n'ont pas de "relation affective" avec le Stade français, comme pouvait l'avoir Christophe Dominici, est-elle bénéfique au club parisien. Mais pour conforter le travail de Delmas et de Faugeron, il faudra engranger une nouvelle victoire devant Bourgoin après celle face à Castres. Cela semble dans les cordes ce nouveau Paris.

Rugbyrama

Palmer: "Max sait ce qu'il fait"


Il n'est assurément pas le plus connu des Anglais qui ont débarqué en France à l'intersaison, mais Tom Palmer réalise, contrairement à son club, le Stade français, un début de saison exemplaire. Rencontre avec un timide gaillard qui a été le joueur le plus utilisé depuis le début de la saison.

Cela fait trois mois que vous êtes arrivé en France. Vous êtes-vous bien acclimatés à votre nouvelle vie ?

T. P.: Oui, parfaitement. J'étais très excité en arrivant. Je le suis toujours maintenant. Ma femme et moi nous plaisons beaucoup à Paris. Pour un Anglais, c'est un peu les tropiques ici. Et puis, je découvre ce nouveau championnat très ouvert, très porté sur l'offensive donc vraiment plaisant à jouer. Je ne regrette pas le challenge que je me suis lancé de venir jouer en France en signant au Stade français.

Quelle différence voyez-vous entre ce Top 14 que vous découvrez et le Premiership que vous avez quitté ?

T. P.: En Angleterre, il me semble que les matchs sont beaucoup plus tactiques. Les défenses prennent souvent le pas sur l'attaque et cela fait des scores étriqués. Ici, en France, on laisse beaucoup plus de place au jeu. On marque plus de points, on en encaisse aussi forcément plus. Bon, il faudrait quand même que l'on s'attache à en encaisser moins avec le Stade français.

Vous faites référence au début de saison manqué du Stade français, cela vous a-t-il inquiété de démarrer ainsi le championnat ?

T. P.: Non, vraiment pas. Aux Wasps en 2007, j'avais connu une situation similaire. En décembre, nous étions dixièmes du championnat. A l'arrivée, nous avons décroché le titre. Le championnat est encore long. Nous terminerons dans les six premiers et accéderons ainsi aux phases finales. Je suis venu pour gagner des titres avec Paris. Je reste persuadé que cela est possible dès cette saison.

Comment avez-vous vécu l'éviction d'Ewen McKenzie et de Christophe Dominici et l'arrivée de Jacques Delmas et Didier Faugeron ?

T. P.: Evidemment, c'est un énorme changement que vient de faire le club. Si Max a pris une telle décision, c'est que ce devait être la meilleure pour le club. Il a de l'expérience et sait ce qu'il fait. Nous devons lui faire confiance. Nous avons d'ailleurs réalisé une bonne prestation face à Castres avec nos nouveaux entraîneurs. Nous prenons un bon départ avec eux, tâchons qu'il en soit ainsi le reste de la saison.

McKenzie a oeuvré personnellement à votre venue au Stade français, on peut imaginer qu'il soit plus difficile pour vous de le voir partir ?

T. P.: Un départ, quel qu'il soit, n'est jamais facile à vivre. J'avais effectivement un rapport privilégié avec Ewen. C'est d'autant plus difficile à vivre pour moi effectivement, mais je ne peux pas influer sur ce genre de décision et je me dois de faire mon boulot. Je travaillerai aussi dur avec les nouveaux entraîneurs et m'attacherai à avoir, avec eux, une aussi bonne relation qu'avec Ewen.

Vous avez été engagé pour être un spécialiste de la touche, pouvez-vous nous parler de ce rôle que vous tenez au Stade français ?

T. P.: Il me semble que la touche, ces deux dernières années, n'était pas le point fort du club. Quand je suis arrivé, j'ai proposé mes idées. Excepté contre Montauban, où nous avons été contrés dans ce secteur, cela se passe plutôt bien en touche. J'ai une bonne relation avec nos talonneurs. Je parle beaucoup avec Pierre Rabadan aussi. Nous mettons nos idées en commun. Il est très important, parce qu'il est mon relai auprès des joueurs quoi ne parlent pas anglais. Il leur explique tout. La communication est importante en touche. Pour le moment, ça fonctionne pas mal.

Contrairement à celui du Stade français, votre début de saison est en tout point exemplaire. Cela suffira-t-il pour que vous retrouviez le XV de la Rose ?

T. P.: La seule chose que je peux affirmer, c'est que mon éventuelle sélection est en partie liée à mes performances en club. Plus il est performant, plus j'ai de chance d'être remarqué par les sélectionneurs. J'attends novembre pour connaitre la liste des joueurs qui participeront aux test-matchs. Bien sûr que j'aimerais y figurer. Je sais que la fédération garde un oeil sur James Haskell et sur moi. Elle suit nos matchs et prend de nos nouvelles. Elle a l'air de compter sur nous. C'est déjà un premier point positif.

Rugbyrama

FFR: Vers une peine légère pour Bastareaud ?


Sud Ouest croit savoir que la commission de discipline de la fédération française de rugby (FFR), qui doit statuer d'ici le 28 septembre sur le cas du trois-quarts centre du Stade Français et du XV de France, Mathieu Bastareaud, coupable d'avoir simulé une vraie-fausse agression lors de la tournée des Bleus l'été dernier en Nouvelle-Zélande, pourrait ne pas accabler le jeune joueur.

Dans un souci de ne pas exposer de nouveau inutilement un international redevenu en ce début de saison un joueur comme les autres ou presque sous les couleurs parisiennes, ladite commission ne devrait communiquer en effet ni le lieu, ni la date de son audition et ne rendra publique une éventuelle sanction qu'après-coup, précise le quotidien régional en citant une source fédérale. L'article 43 des réglements de la FFR indique par ailleurs qu'une "suspension peut être remplacée par l'accomplissement pendant une durée limitée d'activités d'intérêt général au bénéfice de la FFR ou d'une association sportive".

Bastareaud : La décision a été prise

La commission de discipline de la FFR a pris sa décision concernant le mensonge de Mathieu Bastareaud lors de la tournée en Nouvelle-Zélande.

Elle ne souhaite pas encore la communiquer mais on sait que le centre international du Stade français devra s'acquitter de travaux d'intérêt général et qu'il ne devrait pas porter de nouveau le maillot tricolore d'ici la fin de la prochaine Coupe du monde probablement. Il s'agirait toutefois d'une sanction "officieuse", sachant que, dans les textes, rien n'autorise la Fédération à sanctionner un tel type de comportement de la part d'un joueur.



Rugbyrama

Biarritz : Delmas serait bien resté


Remercié de Biarritz en novembre 2008, Jacques Delmas, désormais consultant au Stade Français, a avoué au Dauphiné Libéré qu’il serait bien resté au sein du club basque.

Quelques semaines après son arrivée au Stade Français, Jacques Delmas est revenu sur l’épisode de son éviction de Biarritz, en novembre 2008. « J'étais le dernier des Mousquetaires débarqués, j'étais Aramis ! J'attaquais ma 5eme saison avec un groupe qui n'avait plus envie de se remettre en question, des joueurs qui se trouvaient plein d'excuses, a déclaré Delmas dans Le Dauphiné Libéré. C'est toujours pareil. Nous au rugby, on est toujours dans l'affectif. Au foot, ils ont dépassé ce stade depuis longtemps. »

Malgré cet épisode douloureux, l’ancien entraîneur de Grenoble et de Narbonne avoue son attachement au Pays Basque. « J'adore cette région, je serais bien resté... Et dire que j'ai refusé une proposition de Bayonne au mois de juin 2008 pour me faire lourder trois mois après. »

val a écrit:

Bastareaud : La décision a été prise

La commission de discipline de la FFR a pris sa décision concernant le mensonge de Mathieu Bastareaud lors de la tournée en Nouvelle-Zélande.

Elle ne souhaite pas encore la communiquer mais on sait que le centre international du Stade français devra s'acquitter de travaux d'intérêt général et qu'il ne devrait pas porter de nouveau le maillot tricolore d'ici la fin de la prochaine Coupe du monde probablement. Il s'agirait toutefois d'une sanction "officieuse", sachant que, dans les textes, rien n'autorise la Fédération à sanctionner un tel type de comportement de la part d'un joueur.



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Beaucoup de bruit pour rien... remember les déclarations de Camou et consorts au moins cela a fait vendre du papier et occupé les conversations estivales !

Jean-Bouin : les Verts s'opposent

Les élus Verts au conseil de Paris ont déposé ce lundi un projet de délibération demandant l'arrêt du projet de nouveau stade Jean Bouin et l'affectation des "180 à 200 millions d'euros" de ce projet au prolongement du tramway T3 jusqu'à la porte d'Asnières.

Dans leur délibération, les Verts rappellent "la vive opposition" des riverains et collectivités voisines à ce projet, "qui prive notamment de nombreux groupes scolaires d'un lieu fréquemment utilisé pour leur pratique sportive ".

Ils estiment que les 20.000 places prévues dans le nouveau stade, soit deux fois plus qu'aujourd'hui, "dans un quartier déjà complètement saturé", seraient "une source de congestion supplémentaire".

Rappelant les difficultés budgétaires de la ville, ils relèvent que Paris "est la seule collectivité locale dont le projet de stade d'envergure, fonctionnant quelques jours par an, serait financé à 100% sur son propre budget d'investissement".

D'autres solutions existent, selon eux, permettant l'évolution du Stade Français, telles "l'utilisation du stade Charléty ou du Parc des Princes" ou une "rénovation " du stade Jean-Bouin moyennant 40 millions d'euros.


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Le Stade Français s’affiche sur les taxis


Le Stade Français a lancé une campagne sur plus de 200 taxis parisiens

À l’occasion des cinq match qui auront lieu au Stade de France cette saison, le Stade Français s’affiche sur les routes franciliennes. Près de 250 taxis portant un covering « Pack 5 Match » sillonneront Paris et sa région durant une quinzaine de jours pour faire la promotion des événements.

Le Stade français se défend

Deux matchs, deux victoires, le nouveau duo d'entraîneurs du Stade français a réussi son entrée en matière. Surtout, les Parisiens n'ont pas encaissé d'essai. Un vrai soulagement après un début de saison difficile sur le plan défensif mais Jacques Delmas se veut encore prudent.

Avant l'arrivée de Jacques Delmas et de Didier Faugeron, le Stade français s'était remarqué par sa passivité défensive. Lors des cinq premières journées du championnat, les Parisiens avaient encaissés 158 points (31,6 par match) et leur ligne d'en-but avait été violé à quatorze reprises. Avec une si grande défaillance dans un secteur clé du rugby moderne, souvent décrié car les défenses ont pris le pas sur les attaques, il était impossible de rivaliser dans ce Top 14.

L'arrivée des nouveaux entraîneurs a changé la donne. Ayant vite compris que la révision du système défensif serait leur axe de travail prioritaire, ils n'ont pas hésité à délaisser certains aspects du jeu pour se concentrer là-dessus comme le soulignait Guillaume Boussès après la victoire face à Bourgoin : "C'est vrai qu'on a passé 80% de notre temps à travailler la défense." Un pari qui a déjà porté ses fruits. Lors de leurs deux derniers matchs, les coéquipiers de Rodrigo Roncero n'ont pas encaissé un seul essai et la moyenne des points encaissés à chuter à douze. "Le point positif de ces deux dernières semaines est de ne pas avoir encaissé d'essai", reconnaissait Pierre Rabadan, "C'est une très bonne chose, mais par moments, nous sommes encore fébriles."

Encore en construction

Jacques Delmas va encore plus loin. Difficile de juger la viabilité du système défensif lors des deux derniers matchs. Après la victoire face à Bourgoin (20-6), le nouvel entraîneur du Stade français livrait ce constat : "On ne peut pas se glorifier de notre défense aujourd'hui (samedi), elle n'a jamais été mise à mal." L'ancien technicien biarrot se montrait même peu satisfait de l'attitude de ses joueurs et notait encore une certaine passivité : "Notre défense se réorganise bien mais elle ne va pas constester les ballons." En l'absence de pression dans le jeu sol sur les attaquants, l'équipe adverse peut garder la maîtrise des événements. Si cela n'a pas eu de conséquences face aux Isérois (même si ces derniers ont eu une belle occasion d'essai en milieu de deuxième période), ce pouraît être problématique face au Stade toulousain ce samedi. "On en saura un peu plus", glissait d'ailleurs Jacques Delmas en évoquant le prochain rendez-vous de son équipe : "La peur de Toulouse devrait être suffisante pour retrouver de la détermination." Et valider le travail défensif entrepris.

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