3ème journée de Top 14

Grippe A : Premier report de match


La grippe A s'est définitivement invitée dans le Top 14. Après les cas qui ont touché le Stade français et Bayonne en début de semaine, c'est au tour de Castres de voir six de ses joueurs atteints par le virus H1N1. Montauban/Castres est d'ores et déjà reporté, en attendant la suite ?

Comme on pouvait le craindre, la grippe A touche le Top 14 de plein fouet. Les premiers cas constatés au retour de la tournée des Barbarians en Argentine permettaient d'envisager l'épidémie à venir. Après les cas parisiens et bayonnais en début de semaine, annonçant l'arrivant imminente du virus dans le Top 14, les joueurs touchés se succèdent, si bien qu'aujourd'hui, un premier match de championnat se voit reporté. Il s'agit de Montauban/Castres qui devait se jouer samedi à Sapiac. En voyant six des siens atteints, le Castres Olympique est le premier club à être si fortement touché. Ce report pourrait bien être le premier d'une série plus longue, qui pourrait bien contrarier toute l'organisation de la saison.


Rugbyrama

Comme indiqué par VAL, la grippe A est arrivé dans le TOP 14, et a mon avis trés bientot dans le PRO D2.
MONTAUBAN/CASTRES est dèjà reporté (6 cas a CASTRES), sa vas etre l'embouteillage dans le calendrier.

Question, s'il y a un médecin sur le FORUM, une fois vacciner, est ce que la personne est immuniser pour de bon, et quelle trace cela laisse pour les contrôles anti dopage !!

Adishatz

val a écrit:

Grippe A : Premier report de match


La grippe A s'est définitivement invitée dans le Top 14. Après les cas qui ont touché le Stade français et Bayonne en début de semaine, c'est au tour de Castres de voir six de ses joueurs atteints par le virus H1N1. Montauban/Castres est d'ores et déjà reporté, en attendant la suite ?

Comme on pouvait le craindre, la grippe A touche le Top 14 de plein fouet. Les premiers cas constatés au retour de la tournée des Barbarians en Argentine permettaient d'envisager l'épidémie à venir. Après les cas parisiens et bayonnais en début de semaine, annonçant l'arrivant imminente du virus dans le Top 14, les joueurs touchés se succèdent, si bien qu'aujourd'hui, un premier match de championnat se voit reporté. Il s'agit de Montauban/Castres qui devait se jouer samedi à Sapiac. En voyant six des siens atteints, le Castres Olympique est le premier club à être si fortement touché. Ce report pourrait bien être le premier d'une série plus longue, qui pourrait bien contrarier toute l'organisation de la saison.


Rugbyrama

Par contre on connaissait le problème, pourquoi alors avoir laisser toutes ces tournées ce faire (Equipe de France, babarians, lions britaniques .......), incompréhensible.

La pandémie était peut être inévitable, mais peut être aurait elle était moins importante !!

Adishatz

J'ai bien peur que cette fameuse "grippe" ne soit un bon prétexte pour certaines équipes .

Allons juju, tu est une mauvaise langue...... Il n'y a pas d'équipe capable de cela.

La 3e journée en questions


En quatre questions, gros plan sur les points chauds de la 3e journée du Top 14 qui se tiendra ce week-end. Quel est le bilan de Toulouse à Aimé-Giral? Y aura-t-il encore des invaincus ce week-end? Le CO peut-être un outsider dans ce Top 14? Le CSBJ peut-il s'en sortir? Tout est là !

Quel est le bilan de Toulouse à Aimé-Giral?

Le premier très gros choc de la saison se tient samedi à Perpignan, où le champion de France en titre accueille son prédécesseur au palmarès, le Stade toulousain. C'est peu dire que les Rouge et Noir n'aiment pas voyager dans le Roussillon. Il faut en effet remonter à la saison 1989-90, soit 20 ans en arrière, pour trouver trace d'une victoire toulousaine sur la pelouse de Perpignan en championnat. Ce jour-là, les Haut-Garonnais s'étaient imposés de justesse (10-12). Depuis, plus rien. Si l'on se réfère à un passé plus récent, soit depuis l'instauration de la poule unique en 2004, Toulouse a subi cinq défaites en cinq matches: 18-16 en 2005, 15-13 en 2006, 30-17 en 2007, 50-6 en 2008, et 32-8 la saison passée. Autant dire que pour le Stade, Aimé-Giral ressemble fort à une citadelle imprenable.

Y aura-t-il encore des invaincus ce week-end?

Après deux journées, quatre équipes peuvent se targuer de ne pas avoir encore connu la défaite: Clermont, Toulouse, Castres et Toulon, soit les quatre premiers du classement. Les trois premiers ont remporté leurs deux premiers matches, le RCT ayant une victoire et un nul à son compteur. Or ces quatre équipes seront toutes en déplacement ce week-end à l'occasion de la troisième journée. Des matches compliquées à gérer, notamment pour Toulouse et Clermont, qui se rendent respectivement à Perpignan et Brive. Sur le papier, l'affaire pourrait être moins compliquée pour Toulon et Castres, en déplacement chez deux équipes n'ayant connu que la défaite, Albi et Montauban. La saison dernière, après trois journées, deux équipes seulement étaient encore vierges de défaite: le Stade français et Bayonne. Il n'est pas impossible qu'il y en ait une de plus cette année au même stade de la compétition, mais il serait étonnant que les quatre invaincus le soient encore tous samedi.

Le CO peut-être un outsider dans ce Top 14?

Voir Toulouse et Clermont à deux victoires en deux matches ne surprendra pas grand monde. Mais Castres fait office de bonne surprise. Après une saison sportivement très compliquée et décevante, et le départ de son capitaine Lionel Nallet, le club tarnais a entamé un nouveau cycle avec l'arrivée d'un nouveau tandem d'entraîneurs, composé de Laurent Travers et Laurent Labit. Jusqu'ici, tout va bien. Après une probante victoire à Biarritz pour commencer, le CO a enchainé avec une victoire à domicile contre Bourgoin. Simple feu de paille ou entame annonciatrice d'une saison de haute volée, comme il y a deux ans? C'est un peu tôt pour le dire. Mais les bases (défense, conquête) ont été solides sur ces deux premières rencontres. Castres va maintenant se déplacer deux fois, à Montauban et Albi, deux équipes en difficulté. Mais deux matches très particuliers, l'un face à l'ancienne équipe de Travers et Labit, l'autre face au voisin tarnais pour un derby toujours très chaud. Si le CO gère bien ces deux rendez-vous, il sera lancé pour de bon.

Le CSBJ peut-il s'en sortir?

Certes, la hiérarchie après deux journées n'est pas forcément révélatrice d'une tendance à long terme. Certes, Bourgoin a dû composer avec un calendrier délicat, avec la réception de Clermont et un voyage à Castres. Il n'empêche. Il y a toutes les raisons d'être inquiet pour le CSBJ, seule équipe à ne pas avoir encore inscrit le moindre point au classement et déjà lanterne rouge. Au-delà de ces deux échecs, c'est évidemment la situation économique désastreuse du club isérois qui compromet son avenir au sien de l'élite. 12 licences de joueurs, recrues ou prolongations de contrat, sont toujours bloquées et le seront encore pour cette 3e journée. La LNR l'a rappelé, à ce jour, la présence du club en Top 14 n'est pas remise en cause. Mais sportivement, il lui sera très dur de s'en sortir en étant privé d'autant d'éléments (d'autant que Bourgoin a déjà perdu à l'intersaison ses deux pépites, Morgan Parra et Yann David) et dans un contexte aussi pesant. "Ce qu'on veut c'est gagner samedi, après on vivra au jour le jour, a commenté Julien Frier. Cette victoire ne suffira sans doute pas à sauver le club. Mais au moins, on aura fait notre métier".

Rugbyrama


Le match Montauban/Castres est reporté

Bourgoin touché par la grippe A

C'est au tour de Bourgoin d'être touché par la grippe A. Un cas a été détecté dans cette équipe.

Le groupe du Stade français

Ewen McKenzie a dévoilé le groupe du Stade français pour la réception de Montpellier ce samedi à Jean-Bouin (16 heures).

Avants: Kayser, Blin, Roncero, Ledesma, Marconnet, Gerber, Papé, Marchois, Palmer, Rabadan, Haskell, Mau. Bergamasco, Leguizamon

Arrières: Oelschig, Dupuy, Beauxis, Mieres, Gasnier, Liebenberg, Messina, Philips, Mir. Bergamasco, Camara.

Le groupe de Perpignan

Jacques Brunel a communiqué le groupe de Perpignan pour la réception de Toulouse ce samedi à Aimé-Giral. Le pilier international Nicolas Mas est toujours absent.

Avants: Bourrust, Schuster, Freshwater, Chobet, Tincu, Guirado, Alvarez-Kairélis, Vilaceca, Tchale-Watchou, Britz, Tonita, Chouly, Perez.

Arrières: Durand, Mélé, Laharrague, Hume, Mermoz, Grandclaude, Sid, Manas, Batlle, Michel.

Le groupe du Racing

Les entraîneurs du Racing-Metro ont communiqué le groupe pour la réception de l'Aviron bayonnais à Colombes (16 heures). Le troisième ligne Jone Qovu sera le 24e homme.

Les avants: Lo Cicero, Festuccia, Mérabet, Smith, Noirot, Baïocco, Nallet, Chabal, Dellape, Raiwalui, Leo’o, Galindo, Culine.

Les arrières: Fillol, Berry, Mehrtens, Fortassin, Chavancy, Masi, Bobo, Scarbrough, Ward, Gaugau.

Bayonne : Le groupe pour le Racing


Le staff bayonnais a communiqué un groupe de 26 joueurs pour le déplacement à Paris dans le cadre de la troisième journée de Top 14 contre le Racing-Métro 92. Martin, Gower et Tewhata sont absents, alors que Blake, incertain durant la semaine, pourra finalement tenir sa place.

Le groupe bayonnais pour le Racing-Métro 92

Avants : Iguiniz, Lafond, Tiatia, Roumieu , Da ros, Boyoud, Blake, Lafitte, Avril, Linde, Filipo, Deen, Puricelli, Baget, Bernad

Arrières : Arrayet, Garcia, Edmonds, Gerber, Inigo, Mazars, Lacroix, Bolavucu, Elhorga, Fall, Peyras

Brive mène à la pause

A la mi-temps, Brive mène sur sa pelouse face à Clermont sur le score de 9 à 3. Orquera a réussi trois pénalités.

Score final 9 à 9.

PERPIGNAN - TOULOUSE. Agacé d'avoir chuté à Montpellier, le champion de France veut se racheter. Mais les Toulousains, en forme ascendante, veulent déjà marquer leur territoire

De l'orgueil et des étincelles



L'orgueil a chez les sportifs les mêmes propriétés que le silex. Prenez la fierté d'une équipe de l'Usap, ulcérée d'être tombée dès la deuxième haie samedi dernier à Montpellier (18-12), frottez là à cette quête de l'excellence qui nourrit de nouveau le quotidien des Toulousains, et il y a de fortes chances pour que le premier choc du Top 14 2009-2010 fasse des étincelles.

Dire que le faux pas commis dans l'Hérault a été mal perçu chez les champions de France relève de l'euphémisme. « Dès la fin du match, les joueurs ont compris en voyant le regard noir de Bernard Goutta (l'entraîneur adjoint) », témoigne un familier du vestiaire catalan. Pourquoi cette colère immédiate du côté du staff technique de l'Usap ? « Parce qu'au-delà du manque de réussite de notre buteur David Mélé (2/6), nous avons été médiocres dans la qualité technique, dans la présence physique, analyse Jacques Brunel. En plus, nous avons péché dans un secteur où nous nous pensions à l'abri : la discipline, en concédant douze pénalités, un carton jaune et un carton rouge ».

En résumé, cette défaite, comme la grippe A, portait les caractéristiques d'un mal que l'on voyait venir de loin. Elle sentait la tournée du Bouclier de Brennus dans les fêtes de village, la Sardane et le rosé, et pendait au nez d'un groupe qui, malgré les mises en garde, a peut-être baissé d'un cran son niveau d'exigence.

Lundi, le président Paul Goze est donc passé au stade Aimé-Giral pour sonner le rappel. « Mais la reprise en main a été facile, car l'évidence est là, affirme Brunel. On ne peut pas biaiser par rapport à notre prestation. J'espère donc un rachat contre Toulouse. Car on est averti de notre statut à défendre et de la qualité de l'adversaire ».

Toulouse rumine sa revanche

Car le Stade Toulousain a des raisons de faire peur. Il y a presque vingt ans qu'il ne s'est pas imposé à Perpignan (NDLR : 12-10 en décembre 1989) mais si sa série de voyages infructueux en Catalogne doit prendre fin, les conditions d'un succès sont peut-être réunies.

Depuis leur échec en demi-finales du dernier championnat, les Rouge et Noir ruminent leur revanche. Par rapport à eux-mêmes, au rugby flamboyant qui a forgé leur identité. Leur recrutement haut de gamme, comme le travail effectué aux entraînements cet été poursuivent le même objectif. En continuant de s'appuyer sur cette conquête très agressive qui était sa marque l'an passé, Toulouse veut retrouver un jeu expansif, fait de prises d'initiatives quel que soit l'endroit du terrain.

Balbutiants à Montauban, Thierry Dusautoir et ses équipiers ont frappé les esprits en laminant les Brivistes (38-0) le week-end dernier. « C'est de loin la performance la plus convaincante de tout le Top 14 en ce début de saison », estime Brunel. « Face à une telle équipe, on ne va pas pouvoir se permettre d'être seulement un peu meilleurs que face à Montpellier. Si l'on n'est pas à notre maximum, on ne passera pas ».

« Faire preuve d'humilité »

Avec une rhétorique prudente, qui évoque celle de son « boss », Guy Novès, Yannick Bru, le coach des avants toulousains, passe les louanges dans un filtre modérateur. « Nos deux premiers matches s'inscrivent dans une logique de progression. À Montauban, les intentions étaient là. Contre Brive, nous nous sommes montrés plus réalistes et nous avons été servis par le scénario de la rencontre. Nous sommes très satisfaits de l'état d'esprit. Maintenant, on va continuer à battre les cartes pour avoir des enseignements sur l'ensemble de notre effectif. Je sais que nous allons être bien reçus. Personne n'ira à Perpignan cette saison en annonçant qu'il a l'intention de gagner. Il faut faire preuve d'humilité ». Mais cette humilité n'est-elle pas le masque d'un orgueil immense ?


SO

RUGBY TOP 14 3E JOURNÉE, MÉTRO RACING - BAYONNE. Richard Dourthe prévient : l'équipe de Berbizier ne doit surtout pas être appréhendée comme un promu

La méfiance bayonnaise



L'Aviron Bayonnais va jouer tout à l'heure privé de son capitaine et de son chef d'attaque. Rémy Martin et Craig Gower n'ont pas fait le voyage jusqu'à Paris. La raison de leur absence se cache derrière le « secret médical » pour certains, des « petits pépins » pour d'autres. Mais finalement, peu importe la raison, ils ne seront pas là. Pas question toutefois de voir Beñat Arrayet revenir en 10, associé à Cédric Garcia à la mêlée. « Arrayet est venu à Bayonne pour jouer demi de mêlée », tranche Richard Dourthe. C'est donc Manny Edmonds qui officiera à l'ouverture sur la pelouse d'Yves-du-Manoir.

Une pelouse que les locaux du Métro Racing fouleront pour la première fois cette saison en Top 14. Les hommes de Pierre Berbizier ont en effet disputé leurs deux premières rencontres à l'extérieur (victoire 19-13 à Albi et défaite 27-13 à Toulon).

Inutile de dire que les partenaires de Sébastien Chabal, titulaire tout à l'heure, mettront un soin particulier à réussir leur première à la maison. Surtout que Dourthe se méfie des Franciliens. « Pour moi, ce n'est pas un promu. On ne doit surtout pas leur mettre cette étiquette ». Et le directeur sportif de l'Aviron de faire allusion à la pléiade de noms couchés sur la feuille de match par Pierre Berbizier. D'autant que le technicien du Racing a marché dans les pas de son homologue basque en remontant énergiquement les bretelles de ses joueurs après la défaite à Toulon. En espérant sans doute que sa gueulante aura le même effet que celle de Richard Dourthe après la défaite bayonnaise à Perpignan.

Bayonne devra rendre une copie proche de celle du Stade Français. Surtout en ce qui concerne le réalisme offensif. Quatre essais « qui ne sont pas des cadeaux », assure Dourthe en réponse à Christophe Dominici. Le coach bayonnais attend cependant de ses ouailles qu'elles s'appliquent sur les lancements de jeu. Pas forcément dans la conquête mais dans l'utilisation des ballons.

Des ballons que réclameront sans doute les arrières de l'Aviron qui ont prouvé vendredi dernier qu'ils étaient en pleine forme. Ils pourront compter sur Filimone Bolavucu qui signe son grand retour avec une énorme envie de jouer.

SO

BOURGOIN - BIARRITZ LE BO, QUI VEUT RATTRAPER LA DÉFAITE DE LA PREMIÈRE JOURNÉE, DEVRA SE MEFIER DES BERJALIENS REVANCHARDS.


Le BO à Bourgoin pour effacer Castres


L'occasion est belle. Trop, peut-être. Le Biarritz Olympique, qui se rend chez des Berjalliens, sinon moribonds, bien ébranlés par l'incertitude qui flotte au-dessus de leur tête, a une occasion toute trouvée de faire oublier, sur le plan comptable, la défaite inaugurale concédée face à Castres (12-24). Dernier du Top 14 avec zéro point, tourmenté en interne par des soucis financiers qui relèguent l'aspect sportif à la limite de l'anecdote, le CSBJ ne doit certainement pas être enterré trop vite. Et ça, Jack Isaac est bien conscient que les siens vont affronter cet après-midi une bête blessée. « C'est un contexte particulier, reconnaît l'entraîneur biarrot. Un contexte qui est une source de motivation supplémentaire pour tous les joueurs ».

Pas en réussite à Rajon

D'autant que le BO ne s'est jamais senti trop à l'aise sur la pelouse de Pierre-Rajon. Les Biarrots y restent d'ailleurs sur trois défaites : 9-0 en 2007, 35-15 en 2008 et 15-14 en janvier de cette année. « On va devoir être très agressifs, prévient encore Jack Isaac. La priorité demain (aujourd'hui) va être de dominer devant ».

Pour lui, le BO a la convaincante prestation réalisée samedi dernier avec la victoire bonifiée (39-6) face à des Albigeois dépassés. Avec, sur la pelouse d'Aguilera, un grand Balshaw. Lequel n'est pas du voyage en Isère. « Ce n'est pas un choix des entraîneurs, sourit Isaac. Il se plaint d'une douleur aux adducteurs. On lui laisse donc un week-end de repos ».

Appel au collectif

Le staff biarrot pourra toutefois compter sur Damien Traille dont le retour en forme a été salué par son entraîneur. Lequel appelle son équipe « à être plus collective ». « La semaine dernière, on a vu beaucoup d'individualités. On doit travailler à la construction de notre rugby », estime Jack Isaac.

La prestation biarrote à Bourgoin pourrait conditionner la suite, à court terme, des événements dans les rangs du BO. « Nous avons trois matches à gérer, soupire Isaac. Tout va dépendre de notre résultat de samedi. On va savoir si on va aller chercher une victoire à Montpellier mercredi soir ». Surtout que le BO accueillera dans une semaine le Stade Français. Avant le choc à Anoeta face à l'Aviron Bayonnais.


SO

Toulouse: Le XV de départ

Le Stade toulousain a dévoilé la composition de l'équipe qui ira samedi défier les champions catalans chez eux à Aimé Giral.

15.Poitrenaud ; 14.Clerc, 13.Fritz, 12.David; 11.Heymans; 10.Ellisalde, 9.Kelleher; 8.Picamoles, 7.Dusautoir, 6.Nyanga; 5.Millo-Chlusky, 4.Albacete; 3.Johnston, 2.Servat, 1.Poux.

Les remplaçants :

Donguy, Maka, Human, Lacombe, Lamerat, Ahotaeiloa, Lecouls, Maestri.

Samedi 29 Août

16h, Rugby +

> Bourgoin / Biarritz
> Montauban / Castres (reporté)
> Paris / Montpellier
> Racing-Métro 92 / Bayonne


16h25, Canal +

> Perpignan / Toulouse


20h35, Canal + Sport

> Albi / Toulon

Bourgoin/Biarritz : 22-17
Bourgoin s'est imposé (22-17) face à Biarritz ce samedi. Les basques ont pourtant inscrit plus d'essais que leurs adversaires isérois mais la botte de Benjamin Boyet a fait la différence pour Bourgoin.


Racing/Bayonne : 18-9
Le Racing-Metro l'a emporté à domicile (18-9) contre Bayonne ce samedi grâce notamment à trois drops de Fabien Fortassin en fin de match.


Stade français/Montpellier : 43-26
Le Stade français a battu (43-26) Montpellier grâce à quatre essais alors que les Héraultais en ont marqué trois. A noter que les Parisiens ont longtemps été menés avant de faire le break en fin de rencontre.


Usap/Toulouse : 17-15
Perpignan s'est imposé de peu (17-15) contre Toulouse ce samedi à Aimé-Giral. Les champions de France catalans ont inscrit le seul essai du match par l'intermédiaire de Maxime Mermoz.

La première de Bourgoin


Grâce à un excellent Benjamin Boyet, Bourgoin remporte sa première victoire de la saison aux dépens des Biarrots. Ces derniers perdent leur deuxième match, en trois journées de Top 14.

Les Berjalliens peuvent remercier Benjamin Boyet. L'ouvreur international (1 sélection) a été le principal artisan de la victoire contre Biarritz ce samedi (22-17), en inscrivant 17 des 22 points de son équipe.

Si les débuts des matches précédents de Bourgoin furent chaotiques en championnat, avec deux défaites consécutives, les hommes d'Eric Catinot et de Xavier Péméja ont cette fois décidé de livrer d'entrée un gros défi physique aux Biarrots, largement dépassé dans l'engagement en début de match. Conséquence : les Berjalliens ont rapidement marqué un essai par Janin (6e), que le demi d'ouverture a transformé.


Boyet a assuré le show
Le show Boyet a alors commencé. Très actif dans le jeu, avec de nombreuses percées dans l'axe, comme ce fut le cas à la 15e minute, il s'est surtout signalé par la précision de son jeu au pied. Si du côté des Biarrots, la maladresse de Peyrelongue a été pénalisante, puisqu'il n'a marqué aucune pénalité, Boyer, lui, ne manquait pas de profiter des offrandes adverses en seconde période, en butant à quatre reprises (48e, 50e, 60e et 70e).

En face, les Basques sont restés dans le match grâce à un essai de Coetzee (61e), transformé par Peyrelongue, et un drop de Damien Traille six minutes plus tard. Pendant trois minutes, les Biarrots sont d'ailleurs passés en tête, pour la seule fois du match. Le temps pour Boyet de passer sa quatrième et dernière pénalité de l'après-midi, et de sceller définitivement la première victoire de Bourgoin de la saison d'un maître drop (78e). Pour le B.O., la soupe à la grimace va continuer. Secoués vigoureusement par leur président Serge Blanco, de retour aux affaires cette saison, après leur défaite contre Castres (12-24) lors de la première journée de Top 14, les joueurs savent à quoi s'attendre...-


L'Equipe

Paris trouve ses marques


Cela n'a pas été facile mais le Stade Français a remporté sa première victoire de la saison aux dépens de Montpellier (43-26).

Après un nul à Toulon (22-22) et une défaite à Bayonne (38-24), le Stade Français avait l'occasion de corriger le tir pour son premier match à Jean-Bouin. Mais avec soixante points et cinq essais encaissés en deux matches, même la venue de Montpellier pouvait inquiéter. Car sans vouloir faire injure aux Montpelliérains, les Parisiens avaient, depuis le début de la saison, la fâcheuse habitude de faire trop de cadeaux à leurs adversaires en essayant de mettre en place leur jeu offensif. Face à Montpellier, les spectateurs parisiens pouvaient craindre la répétition du scénario. Multipliant les fautes dans leur camp, les joueurs de la capitale ne parvenaient pas à mettre à distance leurs adversaires à la pause (13-13). Au retour des vestiaires, les visiteurs en profitaient même pour prendre dix points d'avance.


Dans un match sans réel temps mort, les organismes étaient soumis à rude épreuve. Et à ce jeu là, les Parisiens se montraient les plus forts. Julien Dupuy, Lionel Beauxis et Noel Oelschig passaient les pénalités importantes et permettaient au Stade Français de s'envoler. Mais Montpellier se débattait comme un beau diable pour repartir avec le bonus défensif. Las, à l'heure de jeu la fraîcheur des Parisiens faisait la différence. Les Stadistes inscrivaient trois essais dans la dernière demi-heure. Si le bonus offensif leur échappait, la faute à une défense encore perméable et aux trois essais montpelliérains, ils privaient les visiteurs du bonus défensif. Le Stade Français a su se montrer patient et a signé sa première victoire de la saison. Petit à petit, les Parisiens trouvent leurs marques mais la défense est encore en chantier.


L'Equipe

Le Racing-Métro sait recevoir


Pour leur premier match de la saison au stade Yves-Du-Manoir, les Racingmen se sont imposés contre Bayonne (18-9), au terme d'un match sans essai. C'est leur deuxième succès de la saison.

Après Albi pour l'ouverture du Top 14, le Racing-Métro 92 a remporté sa deuxième victoire de la saison ce samedi, à domicile contre l'Aviron Bayonnais (18-9). Les hommes de Pierre Berbizier se sont d'ailleurs produits pour la première fois depuis la reprise dans leur antre de Colombes, le stade Yves-Du-Manoir, porté cet été à 14 000 places par l'élévation d'une nouvelle tribune. Et finalement ce match n'a pas été un succès populaire, en voyant les gradins clairsemés. Le choc devait d'ailleurs être rude pour les Bayonnais, qui ont joué le Stade Français devant 30 000 personnes à Anoeta la semaine dernière.

Est-ce une explication, mais les Basques, si fringants le week-end dernier, ont été particulièrement décevants contre les Franciliens. Dans le jeu, ils ne sont jamais parvenus à prendre l'ascendant sur leurs adversaires. Ils se sont contentés de profiter des approximations d'Andrew Mehrtens, peu inspiré pour son premier match de la saison, puisqu'il a passé deux pénalités sur cinq tentatives en première période. Et se sont aussi appuyés sur la précision de leur ouvreur, Benat Arrayet, qui en a passé trois dans le même temps.


Fortassin, l'entrée qui fait du bien
Mais dès la reprise, à défaut de proposer un jeu abouti, les Franciliens se sont installés dans le camp adverse pour ne plus en sortir. Après l'égalisation de Mehrtens, Fabien Fortassin, entré peu avant l'heure de jeu, palliait parfaitement la carence du Néo-Zélandais dans l'alternance et le jeu au pied en convertissant trois phases de domination en trois drops, privant l'Aviron du point de bonus défensif.

Les Racingmen doivent à présent préparer un déplacement à Bourgoin mercredi, avant de recevoir le champion de France, Perpignan, dimanche à Colombes. Bayonne, qui restait sur une probante victoire (38-24) à San Sebastian contre le Stade Français, doit se ressaisir pour son déplacement à Toulouse, mercredi.


L'Equipe

Perpignan en champion


Dans un match plaisant mais fermé, Perpignan est venu à bout du stade Toulousain (17-15). Les deux équipes se sont bien livrées mais ont été brouillonnes.

Champion en titre, Perpignan se devait de réagir en tant que tel après deux premières sorties pas totalement convaincantes. La victoire face à Bayonne était propre sans être brillante et la défaite à Montpellier stigmatisait un net déficit d'envie dans le combat. Il était maintenant temps d'arrêter de fêter le Brennus et de se remettre au boulot. Et quel meilleur révélateur en rugby que le Stade Toulousain? Pour le coup, le bleu de chauffe était de mise dès les premiers instants de la rencontre. Les deux formations rentraient immédiatement dans le vif du sujet. Les Rouge et Noir se montraient fidèles à leur volonté de rugby total mais ne parvenaient pas à enchaîner suffisamment les temps de jeu pour réellement bousculer les Catalans.

Mais avec l'énorme activité de la paire de centres Fritz - David, la rencontre pouvait basculer à n'importe quel moment. Et petit à petit, Toulouse commençait à tisser sa toile et à mettre la main sur le match. Mais ce n'est pas pour rien que les Haut-Garonnais n'ont plus gagné à Aimé-Giral depuis vingt ans. La terre catalane est décidément bien hostile pour les Toulousains car les Catalans étaient bien proches de franchir la ligne en premier. Assurément, l'envie était de retour et les belles actions s'enchaînaient à un rythme élevé. Malheureusement, elles allaient rarement à terme dans un match souvent brouillon.



L'éclair Mermoz
Les deux équipes parvenaient à se neutraliser. Les Toulousains, très offensifs, n'accéléraient pas assez pour perturber la défense perpignanaise. Le jeu était trop haché et les joueurs finissaient trop souvent isolés, à l'image d'un Yann David qui devra apprendre à gérer son énergie bouillonnante. En face, Perpignan butait sur une défense glissée très habile. Jusqu'à ce que Maxime Mermoz, l'ex-Toulousain, ne se mette en valeur au terme d'une course comme il en est coutumier, avec une belle résistance à un plaquage de Vincent Clerc au passage. Perpignan prenait le large et le match devenait un peu plus fermé malgré des intentions de jeu visibles des deux côtés. Jean-Baptiste Elissalde ramenait Toulouse à deux points sur une ultime pénalité mais Perpignan terminait le match en vainqueur. Après une période de rodage, les Catalans semblent avoir retrouvé le rythme. Pour Toulouse, rien de grave, mais la preuve que les réglages sont encore à peaufiner. Avec trois matches en une semaine, il y aura moyen de travailler sur les détails.



L'Equipe

Oublier le passé



Auteur de trois drops dans la rencontre face à Bayonne (18-9), Fabien Fortassin espère que le Racing nouvelle formule saura faire oublier son glorieux passé.

Fabien Fortassin, décisif face à Bayonne, espère que le Racing Métro saura dépasser son glorieux passé.(EQ)Fabien Fortassin (centre du Racing-Métro): «Quand on rentre dans un match serré comme ça, on sait que l'objectif, c'est de jouer au pied, occuper le terrain et essayer de marquer des points. Avec tout le remous médiatique qu'il y a eu cette semaine, on ne voulait pas oublier qu'on était là pour jouer au rugby. Il fallait vraiment que cette semaine, on arrête de parler de l'ancienne époque et qu'on se mette à parler de la nouvelle.»

Lionel Nallet (capitaine du Racing-Métro): «On est satisfait de cette victoire mais aussi de l'envie mise dans ce match-là. C'est un début de saison correct. Il est trop tôt pour parler de bon début de saison mais les intentions sont là. Il faut qu'on reste sur un jeu simple, sur des choses dans lesquelles on peut se retrouver. On est en train de s'installer progressivement dans le Top 14.»


Richard Dourthe (entraîneur de Bayonne): «C'est rageant parce qu'on mène 9 à 6 à la mi-temps. En deuxième mi-temps, on n'arrive pas à s'organiser. On a pris un peu peur quand on a essayé de mettre du volume dans le jeu, car on a perdu des ballons ou on a été sanctionnés. Les joueurs ont été contraints de changer leur fusil d'épaule et ce n'est pas notre jeu. On n'a pas su se ressaisir et reprendre la mainmise sur le ballon. On perd 18 à 9, il n'y a rien à dire.»



L'Equipe

J'ai vu la dernière 1/2 H. de Albi-Toulon !
...Bon sang, Béchu est toujours aussi pénible, à contester systématiquement toutes les décisions arbitrales contraires à son équipe et pourtant Dubès a tout fait sur ce que j'ai vu pour leur filer un point de bonus...!
Pour le reste, Vainqueur a plutôt bien participé avant de sortir blessé (...comme d'hab ! ) Benjamin a bcq souffert en mêlée et Ponnau disputé le dernier 1/4 d'heure....!
Excepté l'attrait du top 14 (...mais ça risque d'être lassant de prendre tôles sur tôles en disputant 20 minutes par match comme 3ème talon ! ) je ne comprend toujours pas son choix alors qu'il était en train de "faire son trou" chez nous !