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 Michel Serres

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solen
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solen


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MessageSujet: Michel Serres   Michel Serres Default12Mer 2 Sep 2009 - 0:45

EUX RENCONTRES EN DEUX DIECLES

Né le 1er septembre 1930 à Agen.
Philosophe et épistémologue français.

Maître électricien en semaine et arrière le dimanche, monsieur Guiral passe un drop aux Quillanais à l'extrême fin de la finale et de cinquante mètres, m'a-t-on dit. Agen deviens champion de France pour la première fois, à la barve de ces riches marchands de chapeaux.
Cet après-midi-là, en deuil de Pradié, mort sur le terrain d'un méchant placage du Palois Taillantou, les quinze du Sporting jouaient avec un brassard noir. Voilà l'un des trois évènements - géant, tragique et glorieux, celui-là qui firent, pour moi, de 1930, une année singulière. L'autre, aussi gigantesque, mais malheureux, avait vu Garonne envahir la ville et détruire de sa boue humide édifices et maisons; un des rares mariniers de la région, mon père supporta héroï quement la cala mité en restant, jours et nuits, au milieu du lit, entre la Passerelle et le pont de Pierre, dans les flammes du courant, sauvant ceux que ses bateaux pouvaient atteindre. Le troisième évènement, si minuscule et neutre qu'il passa et passe encore inaperçu, me vit naître de ses oeuvres, après qu'il eut aidé ma mère à enjamber la fenêtre du premier étage vers sa barque. Je ne me souviens,bien sûr, d'aucun des trois. Sauf qu'ils décidèrent de ma vie entière, je veux dire de l'attachement de ce nouveau-né menu à son fleuve et son club, qui ne lui demande, aujourd'hui, d'écrire ce texte qui en raison de ce grand âge, durant lesquel il à suivi les destinées de son équipe au moins les huts décennies sur les dix qui viennent de finir.
Pendant toute mon enfance, d'abord, aucun Agenais, moi compris, ne voyons Marius Guiral pédaler à vélo, sur le boulevard, muni de son attirail de fils et de tournevis sanglé sur son porte-bagages, sans croire qu'un ange passait à sa place. Qu'il vienne réparer quelque circuit chez un voisin, et, avec dix galopins, nous nous massions devant la porte du client pour ne pas rater l'advenue de ce dieu merveilleux. J'ai oublié la date exacte de ma conversion à cette religion, ma vie entière lui resta fidèle, comme à la Garonne.
Car, à dates quasi régulières, presque autant que des pruneaux, Agen produisait de nouveaux dieux. Leurs noms et leur gloire rythmérent non existence. Ils m'ont tous aidé à vivre, mieux même, à survivre à des traveaux forcés de parole et de plume.
Qu'ils m'ont tait crier d'admiration et de joie! Qu'ils m'ont donné la ferté du pays! Ent cent années, ils ont défini un style artiste qu'is se sont mystérieusement transmis de génération en génération; leurs adverssaires disaient de ceux qui le pratiquaient: on peut, à la rigueur les battre, on ne peut pas les imiter. Les yeux fermés, les goûteurs reconnaissent un cru de Graves ou du Médoc; les yeux ouverts, les connaisseurs goûtent le jeu à l'agenaise.

Merci à tous ceux qui l'inventèrent et le protèrent à une perfection telle que, souvent, elle m'arracha des larmes, merci à ceux que j'ai connus et qui devinrent mes amis autant qu'à ceux que j'ai ratés pour raisons de voyage, d'absence, mais jamais d'infidélité.
Que je courre en Amérique, dans l'hémisphère Sud, au Japon ou à Landerneau, je crois n'avoir jamis vécu un soir de dimanche -l'heure dépendait du décalage - sans téléphoner, haletant, à quelqu'un de la famille ou à un ami proche, restés au pays, pour leur posr chaque semaine la même question: Agen a-t-il gagné? sans que mon coeur batte la chamade, et plus mal encore, quand le quinze perdait. De la victoire s'ensuivaient la forme et le moral de la semaine!

Rencontre du premier sièlce

Ces dieux, les vois toujours, ici, du haut de mon grand âge, jouer. A combin de matches ai-je réellement assisté par rapport à ceux que j'ai imaginés, loin du Sud-Ouest et même de la France, ou qu'un témoins m'a rapporté? Précise et défaillante à la fois, ma mémoire ne m'en présente, aujourd'hui, qu'un seul, dans un stade Armandie de printemps, sous le ciel pastel d'Auitaine, parmi les acclamations de la ville et de la campagne alentour, un seul, dis-je, qui résume les dizaines de rencontres du siècles passé, un seul donc merveilleusement joué par une seule équipe, chaque poste se trouvaient tenu par un maître incontestable et transcendant, entouré d'un éventail de rempaçants ébouissants. J'ai bien dit un dieu et des anges. Cette rencontre solennelle ne dura pas quatre-vingts minutes, mais quatre-vingy ans.
Après ou avant le fameux dorp des dernières minutes, le Marius de 1930 cède donc son poste à Bonnet, à Razat, puis à Elhorga, sans oublier, au passage, le fin, le délicat, l'intelligent Guilleux, prfesseur, tennisman, arrière de charme... Devant lui ou eux, je vois se déployer l'aile Calbet-Baladié -si Calbet, notre Vieux Maître à tous lit mes lignes, je le bénis, qu'il le sache, et lui demande s'il se souvient que Baladié habitait, face à Gronne, la maison du cordier, à côté de chez moi-; la place de ce dernier, nous allons applaudir Samatan, Pomothios ou Méricqu; et au cetre, après Calbet, Mazas, cetes, mais surtout Sella, Philippe de son prénom et Monsieur 111 par titre authentique et national je ne peux me passer de l'essai de Sella, dont les Aglais mêmes ne revinrent pas! A Twickenham, il récapitula, en dexu temps trois mouvements, l'ensemble des gestes qu'un homme de talent sait faire à ce poste et à cette occasion; sous le maillot frappé du numéro 10, voyez l'ouvereur Carbignac redresser l'attaque il était à l'école primaire avec moi et, devenu &migré à Paris, J'ntraînais de nouveaux amis à Colombes, pour le affronter, pour la première fois, les redoutables Springboks puis, sous le mêm maillot, nous verrons évoluer Camaille Bonnet, Dalage - quelle intelligence, quelq placement, quelle distribution de jeu! Viviès, Dehez et sa régularité au pied, Lamaison et Gelez. Se Place maintenant derrière la mélée, d'abord notre génie local, l'enchanteur Pierre Lacroix, pédago ici et capitaine aussi sous bien des latitudes, tois fois champion à finales mémorables, avec, derrière lui, tout un XV de légende, mais n'y oubliez Barrau ni, surtout, Berbizier, très grand, lui aussi; quant à la trouième ligne Basqueet-Mateu-Bruneteau - mon père ses cousins, du côté de Sérignac, nous faisons fort; béez donc devant la liste de leurs remplaçants, que vous voyez s'échauffer le long de la ligne de touche: Echavé, Sitjar, Biémouret, Zani, Gratton, Erbani, Béguerie, Benetton... n'en jetez donc plus; pour le couple des seconds, qui ne se souvient de Landes - Ferrasse, de Fort, d'Haget, de Plantefol...Et qui a perdu la mémoire du somtuex placage de Daniel Dubroca, pilat et grand capitaine des légions agenaises et françaises, sur l'arrière de Béziers, exploit qui nous valut encore un titre et, plus tard, de son accident à la langue d'où Berbizier le tira, lors d'une autre finale... Car, en première ligne, nous faisons, de nouveau, fort; voyez donc s'aligner, commandés par Dubroca, Marcel Laurent, Clavé, Malbet, Lasserre, Bénésis, l'ami Crenca... J'enrage de citer seulement les rares que je vois, en ce moment, jouer ce match de résumé... les autres mepardonneront-ils? En cette rencontre enchantée, je chante, toutes ensemble, les finales gagnées, mais je pleure, malheur, celles que nous perdîmes contre Bayonne, en 43 (3-0, misère!), face à Toulouse, après guerre, contre le Racing et Biarritz, plus tard. A qui donner, enfin, le brassard de capitaine, alors qu'une équipe de lions commandée par un cerf cèdra toujours le terrain à une équipe de cerfs commandés par un lion? Ne voyez-vous pas, comme moi, Pierre Lacroix passer, à la mi-temps, le flambeau à Daniel Dubroca? Et, à la fin de ce match, pour célébrer la victoire ou pour nous consoler d"un fâcheux faux-pas, allons donc prendre un pot chez le Fabuleux Bédère, critique judicieux et conteur jovial, derrière son comtoir; ou prenon, intimidés, rendez-vous au burreau de Ferrasse, devenu patron mondial, bonasse, bougon et redouté; saluons, au passage, Benzzi, hercule sympathique et premier marocain à commander le XV de France...

Ainsi, ma mèmoire vous invite, lecteurs, à voir un seul match de charme, illustré par autant d'ancêtres superbes, inondés de la lumière d'extraordinaires exploits... capitaines internationaux, avants, demis ou trois-quarts... tout aussi célèbres à Murrayfield, Johannesborg, Christchurch, Bucarest ou Buenos-Aires qu'au Passage, Lectoure ou Astaffort. Car nous avons une vieille habitude, nous autress Agenais, de cette mondialisation que redoutent tant d'autres, peureux: depuis plusieurs siècles, nous exportons partout nos pruneaux et, depuis cet ans, nos talents!
A l'école, on nous apprenait à respecter les grands hommes du Panthéon; Charlemagne, Pasteur, Victor Hugo... incoyable, ils portaient tous la barbe, fleurie même quelqufois! Beaux comme d'Artagnan, costauds comme Porthos, astucieux et braves comme quinze mousquetaires, nos héros, à nous, dépassent rarement trente ans. Je n'échangerais jamais ce match séculaire contre l'ennui glacé de ce Panthéon de marbre! Ô maires d'Agen, que n'avez-vous encore donné à des rues, à des places, à des bouvelards ces noms séculaires?

De tels miracles ne tombent pas du ciel. Le halo de la gloire et la magnificence du soleil éclairent, verticaux, le haut de l'iceberg, dont on j'etime pas toujours à sa juste valeur l'énorme masse immagées, plus noire. Pour que le style agenais advienne, se reproduise et s'impose ici et ailleurs, il faut, derrière et dessous, des travailleurs de l'ombre, humbles, efficasses, solides, dévoués, toujours à la peine, rarement à l'honneur. Je renverse l'iceberg et chante maintenant le mérite de ces modèles modestes. A quinze premier, il faut une &quipe seconde, où puiser la réserve le cher Laurent Lubrano fut si souvent chmpion de France, là, qu'il porta fierement le brassard de capitaine en première - puis un lieu de formation, des jeunes, cadets, juniors, et bejamins, enfin, pour les tirer vers le hauts, combien d'éducateurs? Construit comme un édifice, un grand club rayonne et ne rayonne qu'à partir de ces fondations - là. Sans leur solidarité, pas de brillance, en haut. Cent ans de dévouement acharné sous la soute: chapeau!

Il y faut enfin un public. Ici: expert, calme, sans excés, connaisseur, rafiné, j'allais dire académique; non, - mais ne dites jamais des choses pareilles à un homme politique - Jallais dire: fleurant l'aristocratie... à l'imitation de l'équipe.


L'article est assez long, je mettrais l'autre partie demain.
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MessageSujet: Re: Michel Serres   Michel Serres Default12Mer 2 Sep 2009 - 7:45

Sympa! Wink
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MessageSujet: Re: Michel Serres   Michel Serres Default12Mer 2 Sep 2009 - 22:03

Merci Solen pour cette retransmission en direct (fi du copié-collé!) de ces mots de Michel Serres ! Je me suis régalé avec son lyrisme si proche de notre passion commune, le rugby . Guiral, mon père en parlait, maintenant, j'en sait un peu plus... "ça devait être quelqu'un ! "...
ET, c'est vrai, ça... pourquoi ne pas donner des noms de rue d'Agen à ces joueurs qui resteront liés à l'Histoire du rugby international...
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MessageSujet: Re: Michel Serres   Michel Serres Default12Mer 2 Sep 2009 - 23:17

Le match de ce second siècle

Jugez donc combien, à la fin de ce siècle admirable et au moment même où commence le second, mon coeur et le vôtre ont dû, après avoir battu d'inquiétude, prendre le deuil. Finie cette rencontre séculaire et féconde, nous foulons, pour la première fois, l'herbe amère des seconds. Agenais, ne croyez pas que cet évènement vous concerne seulement. Jai entendu, à Paris et à l'étranger, des gens hautement responsables, quoique relativement éloignés d'Ovalie, déplorer cette descente-là. Elle fit évènement. On pleurait Agen partout.

Mais, là, j'ai deux choses à dire, capitales, et à les crier sur les toits, du Gravier au Coteaux, du Pin au Passage et du Gers au Lot. D'abord, que, d'ordinaire, les amis pullulent en vaches grasses et moments de richesse et qu'ils se font plus rares dans les restrictions; or, miracle, je les vois arriver de partout, dans ces jours de l'épreuve majeure, venir vers l'équipe, le nouvel entraîneur, les dirgeants. Donc ce sont des amis vrais, donc tout reviendra, premier espoir; les grands clubs ne meurent pas.

Et maintenant, deuxièmement, écoutez-moi, car je n'ai accepté, malgré mon indignité, d'écrire d'abord cette Préface à l'usage des seuls agenais, avant de céder à l'amicale pression de Jacques Verdier pour accompagner le 80 ans de son Midi Olympique, que pour annoncer ceci: cette mienne vie, si longue, et l'expérience humaine qui l'accompagne forcément m'ont appris, parfois avec cruauté, qu'il n'existe de choses grandes, beaux destins ou parcours d'Excellence, qui n'aient, à un moment fatal, goûté à l'amertume de la défaite, connu la chute brusque vers une humble position; de tels échecs entraînent l'obligation de réexaminer avec attention ses forces propres et leurs limites. Sans une vraie traversée du désert, il n'existe pas de haute fortune. Nous entrons aujourd'hui dans l'épreuve, préparation et presse de redressement. Il faut profiter, mais oui, de ce passage dur et dense d'enseignements. Faire contre pire fortune grand coeur.
Oublier que nous avons pensé, parfois, oui, avec vanité, oui, avec quelque arrogance, que, forts comme nous étions, il ne pouvait rien nous arriver. Précieux, l'apprentissage d'une telle humilité.
Celui qui n'a jamais reçu de coup de corne, droit devant, ne deviendra jamais un torero de valeur. On peut beaucoup gagner d'avoir perdu et d'en sortir navré, on peut y accumuler formation et puissance. Et les concentratrer de sorte que l'on en sort meilleur.
MEILLEUR!

Voilà ma certitude, à l'orée du second siècle, celui que je ne verrai pas, ceui lù se disputera la deuxième des recontres dont j'ai promis de vous parler. J'y assisterai, en un second rêve, en la compagnie amicale de Maruis Guiral et Pradié, Samatan et Pomathios, Guy Basquet, Marcel Laurent et quelques autres, mieux encore qu'à celui dont je viens d'assurer le reportage, car, pour le coup, nous le verrons assis ou perchés sur des gradins en forme de nuages, dans l'Autre Monde, celui qui, de très haut, regarde et protège Armandie. Qui sait combien y coûtera le billet d'entrée?
Quand aux noms des intenationaux qui joueront ce match-là, je vous revoie, pour les apprendre, au livre de 2107, dont un aficionado plus méritant que moi rédigera la Préface, et donc Daniel Dubroca, Laurent Lubrano et l'équipe qui va commencer de jouer en aôut, déjà dirigée, de main de maître, par Henri Broncan et le dio des sorciers Christian Lanta et Christophe Deylaud, s'apprêtent à écrire le premier chapitre. Anciens joueurs ou supporteurs, nous pourrons le feuilleter alors, nous autres gens du siècle passé, ou en dégustant les délicieuses racines de pissenlit éparses sous la lise apportée par les inondations de Garonne ou confortablement installée en haut de ces tribunes-là.

Ce dexième match de rêve, je vous jure qu'il sera plus beau encore, plus enthousiasmant que le premier, celui que je viens de résumer, auquel j'ai assisté, de corps ou de coeur, pendant huit décennies sur le dix, douces et glorieuse, qui s'achèvent, et que je célèbre moins peut-être que les dures aventures à venir.
Michel Serres

MIDI OLYMPIQUE DE LUNDI, DANS LE SUPLEMENT
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MessageSujet: Re: Michel Serres   Michel Serres Default12Mer 2 Sep 2009 - 23:33

Merci Solen, pour nous faire vivre par les écrits de M. SERRES, ces moments de l'histoire du SUA. Michel Serres 402477 drunken Michel Serres 291196
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MessageSujet: Re: Michel Serres   Michel Serres Default12Jeu 3 Sep 2009 - 0:04

Merci Solen, superbe texte! Pas seulement nostalgique, mais aussi porteur d'espoir vu de ses yeux malicieux et du patriarche qu'il est pour nous. Un des nôtres qui mérite bien, lui aussi, un nom de rue. Pas de toute que Henri Broncan a eut les scient de yeux qui ont du brillé et piqué à la lecture de ce texte. Il n'est pas le seul, tout Agenais et leurs amis: les vrais!
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MessageSujet: Re: Michel Serres   Michel Serres Default12Jeu 3 Sep 2009 - 11:56

J'ai trouvé cet article superbe et beau, plein de passion et d'amour du SUA, c'est pour cette raison que j'ai recopier cet article.
J'espère du plus profond de mon coeur, qu'un jour à Agen, une rue portera son nom....
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MessageSujet: Re: Michel Serres   Michel Serres Default12Jeu 3 Sep 2009 - 13:52

solen a écrit:
J'ai trouvé cet article superbe et beau, plein de passion et d'amour du SUA, c'est pour cette raison que j'ai recopier cet article.
J'espère du plus profond de mon coeur, qu'un jour à Agen, une rue portera son nom....

L'idéal serait qu'il puisse ressentir l'émotion de voir son nom dans une rue pendant qu'il est auprès de nous.
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MessageSujet: Re: Michel Serres   Michel Serres Default12

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