6ème journée de Top 14

Montpellier : Le groupe pour Toulon


L'encadrement de Montpellier a communiqué le groupe qui recevra Toulon samedi (14h30). Plusieurs retours sont à signaler.

Avants : Pieter Van Niekerk, Bruce Douglas, Danie Thiart, Olivier Tissot, Sébastien Petit, Fabien Rofes, Joan Caudullo, Alister Campbell, Mamuka Gorgodze, Michel Macurdy, Drikus Hancke, Vassili Bost, Masi Matadigo, Fulgence Ouedraogo.

Arrières : Adrien Tomas, Benoît Paillaugue, François Trinh-Duc, Silvain Mirande, Florian Nicot, Grant Rees, Jacques Boussuge, Thierry Brana, Sébastien Kuzbik, Olivier Sarraméa, Benjamin Thiery.

Toulon : Le groupe pour Montpellier


L'enacdrement de Toulon a communiqué le groupe qui affrontera Montpellier samedi lors de la 6eme journée du Top 14. Espéré, Luke Rooney est forfait. Sonny Bill Williams et Felipe Contepomi ne sont pas encore prêts.

Avants : Fotunuupule Auelua, Sébastien Bruno, Kristian Chesney, Jawad Djoudi, Joe El Abd, Laurent Emmanuelli, Juan Martin Fernandez Lobbe, Davit Kubriashvili, Tonga Lea'aetoa, Olivier Missoup, Ross Skeate, Jocelino Suta, Saimone Taumoepeau, Joe Van Niekerk

Arrières : Conrad Barnard, Sébastien Fauqué, Matt Henjak, Mafileo Kefu, Rory Lamont, Gabiriele Lovobalavu, Clément Marienval, Tom May, Pierre Mignoni, Jamie Robinson, Sinoti Sinoti, Jonny Wilkinson

BOPB : Polémique sur les places

Selon Sud Ouest, la polémique enfle à quelques jours du derby entre Biarritz et Bayonne samedi au stade Anoeta de Saint-Sébastien (Espagne).

Le président du BOPB Serge Blanco accuse les dirigeants bayonnais d'inciter leurs supporters à ne pas venir au match pour ne pas remplir les caisses biarrotes. "A travers des réseaux, les dirigeants bayonnais ont demandé de ne pas se déplacer à Saint-Sébastien", déclare-t-il dans le quotidien.

val a écrit:

BOPB : Polémique sur les places

Selon Sud Ouest, la polémique enfle à quelques jours du derby entre Biarritz et Bayonne samedi au stade Anoeta de Saint-Sébastien (Espagne).

Le président du BOPB Serge Blanco accuse les dirigeants bayonnais d'inciter leurs supporters à ne pas venir au match pour ne pas remplir les caisses biarrotes. "A travers des réseaux, les dirigeants bayonnais ont demandé de ne pas se déplacer à Saint-Sébastien", déclare-t-il dans le quotidien.

Place(s) à la polémique


Un derby entre Biarritz et Bayonne ne manque jamais de piquant. Celui qui se jouera samedi à Anoeta, le onzième depuis 2004, a pris une dimension supplémentaire avec la polémique qui enfle sur la côte basque depuis le début de la semaine. Explications.

"Le Biarritz Olympique a envie que ce soit le derby de la fête et non du conflit. On se doit de démontrer qu'au delà des querelles entre les entités, on est sur un cycle nouveau. Maintenant, ce devrait être la fête du Pays Basque et non pas un endroit où on règle des comptes." Les belles intentions affichées par Serge Blanco sur le site internet de Biarritz en début de semaine ont fait long feu. Car, au fil des jours, la polémique a enflé sur la côte basque.

Ce sont de nouvelles déclarations du président du BOPB qui ont mis le feu aux poudres. Rappelant l'intérêt économique de l'organisation d'un match à Anoeta, Serge Blanco a accusé les dirigeants bayonnais d'inciter leurs supporters à ne pas aller au derby pour ne pas remplir les caisses biarrotes. "A travers des réseaux, ils ont demandé de ne pas se déplacer à Saint-Sébastien", assène-t-il ce jeudi dans Sud Ouest.

Côté bayonnais, on s'indigne. Le président bayonnais Francis Salagoïty assure n'avoir "jamais donné de consignes " Ce que Christophe Dauguen, le président de la Peňa Baiona confirme : "Il n'y a rien eu du tout. D'ailleurs, nous avons décidé d'aller au match. La guéguerre des Présidents ne nous regarde pas. Nous sommes seulement des supporters et notre rôle est de soutenir les joueurs. Il n'a jamais été question de boycott."

Les Bayonnais se disent "lésés"

Reste que, sur les 1600 billets destinés à l'Aviron bayonnais, 1050 ont été renvoyés à l'expéditeur. "C'est normal !, justifie Francis Gastambide, ancien président de la Peňa Baiona et conseiller municipal à Bayonne. Sur les 1600 billets envoyés, 700 coûtaient plus de 35 euros. Quant aux 300 places à 10 euros, elles sont réparties sur six zones dans le stade..." Lui a choisi de ne pas aller à Saint-Sébastien. Au-delà du problème des places, c'est la date qui lui pose problème. "En organisant le derby lors de la sixième journée, on savait que le match retour se ferait en semaine. Nous ne pourrons pas délocaliser le match et sommes donc lésés. Ce derby n'a pas été organisé en bonne intelligence et je ne peux pas cautionner cela. La fête est gâchée."

Le supporter bayonnais rappelle que, dès le 3 juin, Francis Salagoïty avait envoyé un courrier à Serge Blanco pour "mutualiser l'organisation des derbies" et éviter que le match retour ne se joue un mercredi. Une missive qui n'avait pas trouvé de réponse favorable. "Les Bayonnais veulent le beurre et l'argent du beurre, rétorque Blanco dans Sud Ouest. Ils ont demandé à jouer sept de leur onze premiers matchs à l'extérieur. La demande a été acceptée par la Ligue. Voilà." En attendant, Anoeta ne fera pas le plein samedi. Si 24 000 supporters ont déjà acheté leur billet, 4000 tickets resteront invendus selon les dernières estimations. Compte tenu de la ferveur des publics bayonnais et biarrots, le stade espagnol et ses 32 000 places auraient pu facilement afficher complet.

Rugbyrama

Bonnaire et Joubert espérés


Julien Bonnaire et Marius Joubert devraient pouvoir réintégrer le groupe de l'ASM face au Racing.

Julien Bonnaire et Marius Joubert, qui ont participé à l’intégralité de la séance de jeudi avec Clermont, sont les plus à même d’intégrer rapidement le groupe auvergnat. Aucun des deux ne ressentait une gêne quelconque. Vern Cotter satisfait de la prestation de ces deux joueurs, à la fin de l’entraînement, pourrait les réintégrer dans le groupe qui doit affronter le Racing-Métro samedi. Julien Malzieu et Benoît Baby devront en revanche encore patienter avant la reprise.

Toulouse entre chaud et froid


Pour Guy Novès, le Stade Toulousain ne parvient pas «à stabiliser un jeu de qualitié dans la durée».

Trois victoires, mais surtout deux défaites importantes face à Perpignan (17-15) et Clermont (19-12), le début de saison du Stade Toulousain laisse Guy Novès songeur. Si les résultats «sont conformes à nos ambitions», analyse le manager général du Stade dans les colonnes de La Dépêche, le jeu déployé est selon lui encore trop approximatif. «Nous ne parvenons pas à stabiliser un jeu de qualité dans la durée, nous soufflons le chaud et le froid. Il faut maintenant parvenir à mettre de la régularité dans la performance. Comme toujours, nous avons pas mal de détails à revoir et vous le savez, les détails ont parfois de grandes conséquences. Donc nous travaillons sur le détail.» Lors de la prochaine rencontre, samedi, Albi pourrait bien être la victime de ces détails.

RUGBY TOP 14 (6E JOURNÉE), AVANT BIARRITZ - BAYONNE. À 29 ans, l'ancien arrière feu follet du Quinze d'Angleterre a envie de flamber avec le BO

Balshaw comme la braise


De Bayonne, Iain Balshaw avoue ne pas connaître grand-chose. « J'ai juste aperçu la ville en passant en voiture mais ma femme Kate m'a dit que c'était bien pour faire du shopping. » De l'importance du derby de demain, en revanche, l'arrière anglais n'ignore rien. « C'est la première chose dont j'ai entendu parler en arrivant à Biarritz. Les dirigeants, mes équipiers, les commerçants, les gens dans la rue, tous m'ont dit que c'était le plus gros match de la saison, celui qu'il fallait impérativement gagner. »

Ces rivalités de clocher, leur pittoresque et leur vivacité, ne lui sont pas étrangères. Balshaw a, sur le sujet, une ou deux anecdotes savoureuses à raconter. Il a été pendant les six premières années de sa carrière, un des joueurs phares de Bath, ville huppée de l'ouest de l'Angleterre, avec son superbe patrimoine architectural du XVIIIe siècle. Mais après un intermède de deux saisons à Leeds, il a posé son sac à Gloucester. Soixante-dix kilomètres, deux univers, et un mépris vivace séparent Bath « la snob » de Gloucester, industrieuse et populaire.

« Lors de mon premier match avec Gloucester, je m'échauffais avec le reste de l'équipe le long des tribunes. Les gens nous applaudissaient et je me disais : chouette, pas de problème. Et puis, je me suis éloigné du groupe pour aller chercher mon protège-dents quand, tout à coup, il y a eu un silence et j'ai entendu une voix féminine qui m'interpellait. Il y avait cette supportrice qui me faisait un geste obscène et me criait : Hey Balshaw, fuck off back to Bath (1). Elle n'avait pas oublié d'où je venais. Mais lorsqu'on se donne à fond, le public finit toujours par vous accepter. »

Déjà adopté

Celui d'Aguiléra semble l'avoir déjà adopté. Et pas seulement parce qu'avec ses cheveux blonds ébouriffés, son exubérance, sa manière d'attaquer la ligne, le feu follet du Lancashire (nord de Manchester) échappe aux stéréotypes anglais. Même si des problèmes récurrents aux adducteurs ont été un frein à sa consécration au plus haut niveau international, à 29 ans, le talent de ce grand relanceur saute encore aux yeux comme une évidence. Son envie de s'investir aussi. Sur un terrain, Balshaw ne se contente pas simplement de jouer sa partition en solitaire. Il parle en permanence, organise.

« J'ai appris ça à Bath. J'y ai débuté en équipe première en sortant du lycée, à 18 ans. J'étais le seul à ne pas être international. Derrière, il y avait des stars : Jeremy Guscott, Ieuan Evans, Phil De Glanville. Je me suis fait plus d'une fois engueuler. Guscott me disait : raconte n'importe quoi mais parle au moins je saurai où tu es. Ensuite, ça a été une exigence de Clive Woodward en équipe d'Angleterre. Les équipes qui réussissent sont celles dont les lignes de communication ne se brisent jamais. Surtout dans les temps faibles d'une rencontre. »

Cette manière d'assumer très vite son rôle de cadre a séduit le staff du BO. « Iain nous optimise le rendement du trio derrière, avec Ngwenya et Bolakoro qui ont besoin d'être guidés, explique Jack Isaac. Avec son expérience, son vécu, il donne des idées. On sent qu'il a envie de faire progresser le groupe. Il provoque l'échange, même s'il a encore des problèmes avec la langue. »

Au club house d'Aguiléra justement, Damien Traille rappelle gentiment à l'ordre son partenaire prit en flagrant délit de discuter en anglais. « Balsh, il faut parler français. » Plusieurs fois par semaine, l'ancien élève du fameux collège de Stonyhurst (2), suit des cours. Pour apporter plus encore à un groupe dont il est convaincu du « gros potentiel », pour ne pas être à la remorque de ses deux enfants, Felix et Hope. Avec un peu d'assiduité, il devrait pouvoir goûter toutes les saveurs du derby retour à Jean-Dauger.

(1) « Balshaw, retourne à Bath » (en termes beaucoup plus grossiers).

(2) Plusieurs internationaux anglais - Greenwood, Bracken - mais aussi les écrivains Conan Doyle et Tolkien ont été élèves (ou professeur) de ce collège de Jésuites.


SO

Le SC Albi fait le gros dos


Le mercure a beau affoler les compteurs, les nuages s'amoncellent dans le ciel du Stadium. Passons sur les quatre défaites consécutives et la lanterne rouge qui va avec pour prendre le pouls du patient albigeois. Derniers cumulo-nimbus en date : les blessures successives de Crisjan Van der Westhuizen et de Salau Radidi. Sur quarante-deux contrats professionnels, le staff tarnais ne peut compter que sur vingt-six joueurs valides, dont une bonne moitié de jeunes qui apprennent sur le tas les exigences du Top 14.

Et si quelques blessés sont susceptibles de revenir dans les deux ou trois semaines à venir, des tauliers comme Martin Gady, Paul Guffroy, Laurent Baluc-Rittener ou Sébastien Pagès ne pourront être alignés avant le mois d'octobre : « Hormis au talon, il manque des joueurs à tous les postes. À Brive, onze espoirs étaient sur la feuille de match. Ils apprennent vite, mais il nous tarde que des joueurs expérimentés rentrent pour les encadrer », argumente Daniel Blach, le co-entraîneur.

Pour le technicien, le recrutement effectué à l'intersaison n'est nullement en cause : « On ne pouvait pas imaginer qu'il y aurait dix-sept blessés aussi rapidement. Nous allons faire le point pour voir si nous basculons vers des jokers médicaux. Au départ, nous envisagions de prendre un centre mais, maintenant, nous avons des problèmes devant. Nous ferons le point la semaine prochaine. »

« l'analyse rugbystique reste positive »
Après avoir gagné du temps suite à l'épisode de grippe A chez le voisin castrais, le SCA se voit proposer un programme indigeste avec quatre matches d'ici à fin septembre, dont trois à domicile : « C'est une période délicate à passer, reprend Daniel Blach. Il faut que le groupe reste compact et qu'il ne se décourage pas. L'analyse rugbystique reste positive. À Brive, on a pris trois cartons jaunes qui nous ont tués. Par manque de rotation, certains joueurs surjouent et manquent de sérénité. Le Top 14 pratique un rugby de précision et nous sommes trop imprécis, mais je suis plutôt confiant sur nos possibilités. »

Déjà lancés dans une course-poursuite, les Albigeois misent sur deux victoires à domicile pour que l'opération maintien ne se transforme pas en mission impossible. Demain, à Toulouse, le SCA n'enverra pas d'équipe B pour la simple raison qu'il n'y en a pas. Ce n'est pas non plus le genre de la maison.


LD

Biarritz toujours en quête de la bonne formule


Rassuré par sa victoire sur le Stade Français (30-22), Biarritz a retrouvé la confiance et des repères mais pas encore la bonne formule avant de défier son voisin Bayonne, demain, au stade Anoeta de Saint-Sébastien, lors du choc de la 6e journée.

A Biarritz, une semaine d'avant-derby ne ressemble à aucune autre. Pour faire face à la pression médiatique et populaire liée à cet événement tant attendu au Pays Basque, le BO a choisi de fermer à double tour son quotidien, tout comme l'Aviron.

«Les gens te parlent tellement de ce match qu'il faut s'enfermer dans notre bulle. C'est essentiel», explique le directeur sportif Laurent Rodriguez.

Essentiel, comme le succès acquis sur Paris qui a surtout «rassuré sur notre capacité à jouer notre jeu», admet le 3e ligne Imanol Harinordoquy. «On a montré du cœur, de l'envie, de la conviction».

«La peur d'oser»
Biarritz a gagné en avançant sur chaque plaquage, en maîtrisant la touche et la mêlée, en inscrivant trois essais en contre. «Il ne faut pas réinventer le rugby, explique le pilier Fabien Barcella, c'est comme ça qu'on s'est relevé l'an dernier, on s'appuiera sur ça aussi cette année».

Sur le terrain, tiraillé entre la nécessité de faire évoluer son jeu et celle de préserver la force et l'emprise de ses avants, le staff avance à tâtons. «Il nous faut plus de sérénité dans certains secteurs de jeu. On perd trop de ballons pour se mettre à l'abri rapidement et se libérer», reconnaît Harinordoquy.

La bonne formule, les Biarrots la cherchent toujours. Les retours de blessure d'Harinordoquy, convaincant pour son premier match de la saison dimanche, puis de Dimitri Yachvili, blessé et espéré le 19 septembre à Brive, devraient l'aider.

«On a surtout peur d'oser, explique l'entraîneur des trois-quarts Jack Isaac. Les trois défaites ont atteint le moral des mecs, ils se sont tous vus revivre le début de saison dernière».

Face à Bayonne, dans un match chargé d'enjeux, le jeu a peu de chances d'atteindre des sommets. «Les derbys sont toujours très fermés, confirme le capitaine Jérôme Thion. C'est le plus malin et le plus discipliné qui gagne toujours».

«Dans un match comme celui-là, seule la victoire importe, confirme Isaac. Dans 10 ans, on ne se souviendra que de celui qui a gagné, pas de celui qui a fait le plus de jeu».

D'autant qu'à ce jeu, c'est l'Aviron qui en impose en ce moment, avec ses 15 essais inscrits et un redoutable triangle Peyras-Fall-Elhorga. En face, le trio Balshaw-Ngwenya-Bolakoro prend ses marques. Mais le temps presse du côté d'Aguilera, à quatre semaines du début de la Coupe d'Europe.


LD

Racing : Fortassin en 15

Pour le déplacement à Clermont, le staff du Racing-Metro devra se passer des centres italien Andrea Masi (genou) et tongien Epi Taione (cuisse) mais aussi du talonneur italien Carlo Festuccia et des arrières Greg Goosen et Brent Ward.

Du coup, c'est Fabien Fortassin qui portera le numéro 15. Les demis de mêlée Mathieu Lorée et Nick Berry ainsi que l'ailier Julien Saubade intègrent le groupe. Lionel Nallet, Sébastien Chabal sont confirmés, de même que l'ouvreur néo-zélandais Andrew Mehrtens.

Castres: Quatre retours devant

Pour le match face au Stade Français, le CO récupère les piliers Michael Coetzee et Kees Lensing, qui devraient toutefois être laissés au repos. A l'inverse du 2e ligne Mathias Rolland et du 3e ligne Yannick Caballero, qui pourraient bien enregistrer leur première titularisation.

Touché contre Montpellier, le 2e ligne Ludovic Michaux est arrêté une dizaine de jours pour une entorse d'une cheville. Le 3e ligne Steve Malonga devrait être préservé après une petite alerte aux adducteurs. Alexandre Albouy, le demi de mêlée, fera sans doute partie du groupe.

6ème Journée


Vendredi 11 Septembre

20h35, Canal + Sport
> Bourgoin / Perpignan


Samedi 12 Septembre

14h30, Rugby +
> Montauban / Brive (*203)
> Montpellier / Toulon(*204)
> Paris / Castres(*202)
> Toulouse / Albi(*201)

16h25, Canal +
> Biarritz / Bayonne

16h30, Rugby +
> Clermont / Racing-Métro 92 (*205)


* entre parenthèse les canaux de retransmission de Rugby+

Bourgoin/Perpignan en chiffres


La sixième journée du Top 14 débute ce vendredi soir avec la confrontation entre Bourgoin et Perpignan au stade des Alpes de Grenoble. Tous les chiffres-clé de cette rencontre entre un CSBJ revanchard et des champions de France ambitieux.

0. Le nombre de victoires de Bourgoin lors de ces cinq matchs délocalisés. C'est lors de la saison 2005-2006 que le CSBJ a commençé à délocaliser des rencontres de Top 14 (4) mais aussi de Coupe d'Europe (1). Les Berjalliens ont déjà joué à Saint-Etienne, à Lyon, à Genève et à Grenoble mais les réusltats n'ont jamais été au rendez-vous de ces fêtes populaires. Ils se sont inclinés face à Perpignan (15-18), Toulouse (12-37), Clermont (22-28), le Stade français (27-32) et le Munster (27-30). En revanche, les pensionnaires du stade Pierre-Rajon avaient battu Paris à Grenoble mais on ne saurait parler de délocalisation car la rencontre avait été programmée à Lesdiguières suite à la suspension de Pierre-Rajon après des incidents lors d'un match contre Agen.

1. Première titularisation pour le demi de mêlée Florian Cazenave. Jacques Brunel, le manager de Perpignan, compte sur le jeune joueur de 19 ans, pour remplacer numériquement Chris Cusiter rentré en Ecosse lors de la dernière intersaison. Avec les blessures de Nicolas Durand et de David Mélé, Florian Cazenave devrait connaître sa première titularisation face à Bourgoin.

3. Cette rencontre entre Bourgoin et Perpignan sera le troisième match de rugby disputé au stade des Alpes de Grenoble. Le CSBJ avait accueilli la saison dernière le Stade français et l'équipe de France des moins de 20 ans avait affronté son homologue anglaise.

9. Neuf joueurs de Bourgoin présents sur la feuille de match ont été privés du début de championnat en raison des licences bloqués. Il s'agit de VuliVuli, Van Zyl, Senio, Labrit, Wihongi, Tchougong, Jooste, Di Bernardo, Viazzo.

11. Le nombre de jours à la tête de Bourgoin de Gaston Maulin. Le nouveau président a pris ses fonctions le 1er septembre et il présentera avant la rencontre les nouveaux partenaires du club mais aussi le maillot du CSBJ avec ses sponsors.

22,33. Le nombre de points en moyenne marqués par les Berjalliens à domicile depuis le début de la saison. De son côté, Perpignan en a marqué 15 en moyenne en déplacement. En revanche, l'Usap s'est déjà imposée loin de ses terres. C'était lors de la dernière journée à Colombes face au Racing-Metro (14-18).

24. Le nombre de victoires de Perpignan lors des 30 derniers matchs. Les champions de France n'ont perdu que cinq rencontres de Top 14 depuis le 13 septembre 2008. En un an, les protégés de Jacques Brunel se sont imposés à 24 reprises et ils ont concédé un match nul.

53. Le nombre de points encaissés par Bourgoin à Bayonne. Les Berjalliens n'ont pas existé lors de la dernière journée sur la pelouse de Jean-Dauger et ils ont encaissé sept essais. Un accident que les entraîneurs ont accepté après les semaines difficiles que leur groupe venait de vivre.

80. La minute à laquelle Adrien Planté à inscrit l'essai de la victoire la saison dernière à Pierre-Rajon. Les Catalans s'étaient imposés sur le fil sur le score de 22 à 16.

15 000. Le nombre de place vendues par le CSBJ pour ce match face à Perpignan. On ne devrait pas battre le nombre de spectateurs atteint pour la venue du Stade français, la saison dernière, qui était de 18 000.

Rugbyrama

Racing : Le groupe pour Clermont

L'encadrement du Racing-Métro 92 a communiqué le groupe qui se rendra à Clermont samedi (16h30). Pas de suprise de la part de Pierre Berbizier.

Le groupe du Racing pour affronter Clermont

Avants : Baïocco, Chabal, Dellape, Diomandé, Lane, Leo'o, Lo Cicero, Nallet, Noirot, Orlandi, Qovu, Raiwalui, Tuugahala, Van Der Merwe.

Arrières : Berry, Chavancy, Fillol, Fortassin, Gaugau, Lorée, Mehrtens, Saubade, Vakaola

Paris: Pas de révolution


Jacques Delmas et Didier Faugeron, le nouveau duo d'entraîneurs du Stade français ne fait pas la révolution pour la réception de Castres. Ils devraient conserver la même ossature que le groupe défait (22-30) à Biarritz dimanche.

En revanche, l'arrière-ailier Djibril Camara, le centre Geoffroy Messina et le 3e ligne Antoine Burban pourraient être laissés au repos.

Brive : Les arrières décimés

Pour le déplacement à Montauban, Brive sera encore privé de nombreux joueurs des lignes arrières. Ricky Flutey, touché à une épaule, et Andy Goode, victime d'une infection, sont rentrés se faire soigner en Angleterre.

Lachlan MacKay (reprise) et Alexis Palisson (fracture de la paroi orbitaire) sont eux aussi absents tandis que le demi de mêlée Shaun Perry (mollet) est incertain. Les Brivistes devraient donc aligner les mêmes lignes arrière que contre Albi. Chez les avants, seul Scott Zimmermann est indisponible. Arnaud Mela et Guillaume Ribes sont laissés au repos.

La 6e journée en questions


Combien de fois Biarritz a-t-il gagné à Anoeta ? Delmas sera-t-il sur le banc à Jean-Bouin ? Quel est le bilan du MHR ? De quand date la dernière confrontation entre Clermont et le Racing ? Les délocalisations réussissent-elles à Bourgoin ? Retrouvez tout ce qu'il faut savoir sur la 6e journée.

Combien de fois le BOPB s"est-il imposé à Anoeta ?

Les délocalisations ne sont pas uniquement l'apanage du Stade français et de Max Guazzini, qui a certes ouvert la voie à ce genre de pratiques, mais celles-ci ont vite trouvé un écho dans d'autres clubs du Top 14. A l'occasion du derby du Pays basque samedi, Biarritz se déplacera ainsi pour la cinquième fois en Espagne, mais ce sera la première fois que les Biarrots se rendront à Saint-Sébastien pour une journée du Top 14. Lors de ses quatre déplacements à Anoeta pour des matchs de H Cup, le BOPB s'est imposé trois fois, pour une défaite concédée face à Northampton (6-7).

Jacques Delmas sera-t-il sur le banc samedi à Jean-Bouin ?

Imbroglio autour de l'arrivée du nouveau duo d'entraîneurs du Stade français. L'éviction du tandem McKenzie/Dominici a été suivie par l'annonce de l'arrivée de Jacques Delmas et Didier Faugeron pour leur succéder. Or, si Faugeron a signé un contrat d'entraîneur en bonne et due forme, ce n'est pas le cas de Delmas, officiellement nommé "consultant technique". L'utilisation de ce statut pour le moins vague permet de contourner la convention collective, qui impose que tout entraîneur recruté en cours de saison doit signer un contrat qui court au moins jusqu'à la fin de la saison suivante, c'est à dire dans notre cas jusqu'en 2011. Ainsi, Delmas n'a pas le droit de prendre place sur le banc, à moins d'être inscrit sur la feuille de match en tant que... porteur d'eau !

Quel est le bilan affiché par le MHR ?

Le bilan des Montpelliérains s'affiche en mode binaire. Au cours des cinq premières journées, les Héraultais se sont déplacés trois fois pour autant de défaites. Brive, Paris, et Castres ont eu raison des velléités des co-équipiers de Fulgence Ouedraogo. A l'inverse, Montpellier est invaincu à domicile. Perpignan, le champion, et Biarritz sont venus perdre à Du-Manoir. En s'imposant face à Toulon chez lui samedi, le MHR ferait la passe de trois et préserverait son invincibilité à la maison, mais équilibrerait également son bilan défaites/victoires.

De quand date la dernière confrontation entre Clermont et le Racing ?

Le dernier match entre ces deux équipes dans l'élite remonte à la saison 1999-2000, une époque où l'avènement de la poule unique n'était pas encore arrivé. Et le bilan des deux rencontres est à mettre au débit des Racingmen qui avaient souffert face aux Auvergnats, et encaissédeux claques qui ont dû rester dans les mémoires. 54-17, et 71-20, voilà les score fleuves sur lesquels se sont quittés le Racing et l'ASMCA. C'est dire si les hommes de Pierre Berbizier ont une revanche historique à prendre en se rendant à Marcel-Michelin.

Quel est le taux de réussite de Bourgoin lors de ses matchs délocalisés ?

Zéro ! Bourgoin en cette matière fait office de mauvais élève, de dernier de la classe qui dort tranquillement au fond de la salle. En cinq matchs délocalisés, le CSBJ n'a jamais réussi à en gagner un. C'est pourquoi vendredi soir au stade des Alpes à Grenoble face au champion en titre, le CSBJ tentera de briser la malédiction. La première délocalisation date de la saison 2005-2006, elle est voulue par Pierre Martinet, ce sera le commencement d'une série qui a vu les Berjalliens jouer deux fois à Saint-Etienne, une fois à Gerland, une fois à Genève, et une fois à Grenoble.

Rugbyrama

Castres: Première pour Diarra

La composition du Castres Olympique, qui se rendra samedi à Paris pour affronter le Stade français, voit la première titularisation des deux anciens troisième ligne montalbanais, Ibrahim Diarra et Yannick Caballero.

Thomas Sanchou et Matthias Rolland joueront leur premier match de la saison.
Steve Malonga, Rodrigo Capo Ortega, Yoan Audrin, Marc Andreu, et Romain Teulet sont laissés au repos. Ludovic Michaud, victime d'une entorse à la cheville est indisponible au moins pour dix jours.

Le XV de départ :
Bouquié; Bonnefond, Cabannes, Sanchou, Nicolas; McIntyre (o), Tillous-Borde (m); Diarra, Nell, Caballero; Rolland, Koulemine; Saayman, Giorgadze ou Bonello, Hoeft.

Remplaçants : Bonello ou Giorgadze, Forestier, Tekori, Masoe, Albouy, Garcia, Bourret, Ducalcon.

Paris: Peu de changements

Seul six changements ont été effectués par le nouveau duo d'entraîneurs parisiens par rapport au groupe qui s'est incliné face à Biarritz samedi dernier. Le jeune demi de mêlée, Benjamin Tardy connaît sa première présence sur la feuille de match.

L'arrière-ailier Djibril Camara, le centre Geoffroy Messina, et le troisième ligne Antoine Burban sont laissés au repos. Laurent Sempéré et Rayno Gerber font leur retour, alors que Pierre Vigouroux fait sa première apparition de la saison. Julien Arias a été appelé. Marc Gasnier sort du groupe.


Le groupe :

Avants : Szarzewski, Sempéré, Roncero, Marconnet, Attoub, Gerber, Vigouroux, Marchois, Palmer, Haskell, Rabadan, Leguizamon, Mau. Bergamasco.

Arrières : Dupuy, Tardy, Oelschig, Beauxis, Liebenberg, Bastareaud, Phillips, Mir. Bergamasco, Arias, Bousses.

Biarritz : Le XV pour Bayonne

L'encadrement biarrot a communiqué le XV pour affronter Bayonne samedi à Saint-Sébastien. La charnière sera composée de Peyrelongue et Dupuy.

Le XV de Biarritz : Balshaw - Ngwenya, Erinle, Traille, Bolakoro - (o) Peyrelongue - (m) Courrent - Harinordoquy, Lund, Vahafolau - Taele, Thion (cap) - Johnstone, August, Barcella

Remplaçants : Terrain, Coetzee, Hall, Guyot, Lesgourgues, Mignardi, Couet-Lannes, Hugues

val a écrit:

Biarritz : Le XV pour Bayonne

L'encadrement biarrot a communiqué le XV pour affronter Bayonne samedi à Saint-Sébastien. La charnière sera composée de Peyrelongue et Dupuy.

Le XV de Biarritz : Balshaw - Ngwenya, Erinle, Traille, Bolakoro - (o) Peyrelongue - (m) Courrent - Harinordoquy, Lund, Vahafolau - Taele, Thion (cap) - Johnstone, August, Barcella

Remplaçants : Terrain, Coetzee, Hall, Guyot, Lesgourgues, Mignardi, Couet-Lannes, Hugues

Charniére composée de Peyrelongue et ... DUPUY !

val a écrit:

val a écrit:

BOPB : Polémique sur les places

Selon Sud Ouest, la polémique enfle à quelques jours du derby entre Biarritz et Bayonne samedi au stade Anoeta de Saint-Sébastien (Espagne).

Le président du BOPB Serge Blanco accuse les dirigeants bayonnais d'inciter leurs supporters à ne pas venir au match pour ne pas remplir les caisses biarrotes. "A travers des réseaux, les dirigeants bayonnais ont demandé de ne pas se déplacer à Saint-Sébastien", déclare-t-il dans le quotidien.

Place(s) à la polémique


Un derby entre Biarritz et Bayonne ne manque jamais de piquant. Celui qui se jouera samedi à Anoeta, le onzième depuis 2004, a pris une dimension supplémentaire avec la polémique qui enfle sur la côte basque depuis le début de la semaine. Explications.

"Le Biarritz Olympique a envie que ce soit le derby de la fête et non du conflit. On se doit de démontrer qu'au delà des querelles entre les entités, on est sur un cycle nouveau. Maintenant, ce devrait être la fête du Pays Basque et non pas un endroit où on règle des comptes." Les belles intentions affichées par Serge Blanco sur le site internet de Biarritz en début de semaine ont fait long feu. Car, au fil des jours, la polémique a enflé sur la côte basque.

Ce sont de nouvelles déclarations du président du BOPB qui ont mis le feu aux poudres. Rappelant l'intérêt économique de l'organisation d'un match à Anoeta, Serge Blanco a accusé les dirigeants bayonnais d'inciter leurs supporters à ne pas aller au derby pour ne pas remplir les caisses biarrotes. "A travers des réseaux, ils ont demandé de ne pas se déplacer à Saint-Sébastien", assène-t-il ce jeudi dans Sud Ouest.

Côté bayonnais, on s'indigne. Le président bayonnais Francis Salagoïty assure n'avoir "jamais donné de consignes " Ce que Christophe Dauguen, le président de la Peňa Baiona confirme : "Il n'y a rien eu du tout. D'ailleurs, nous avons décidé d'aller au match. La guéguerre des Présidents ne nous regarde pas. Nous sommes seulement des supporters et notre rôle est de soutenir les joueurs. Il n'a jamais été question de boycott."

Les Bayonnais se disent "lésés"

Reste que, sur les 1600 billets destinés à l'Aviron bayonnais, 1050 ont été renvoyés à l'expéditeur. "C'est normal !, justifie Francis Gastambide, ancien président de la Peňa Baiona et conseiller municipal à Bayonne. Sur les 1600 billets envoyés, 700 coûtaient plus de 35 euros. Quant aux 300 places à 10 euros, elles sont réparties sur six zones dans le stade..." Lui a choisi de ne pas aller à Saint-Sébastien. Au-delà du problème des places, c'est la date qui lui pose problème. "En organisant le derby lors de la sixième journée, on savait que le match retour se ferait en semaine. Nous ne pourrons pas délocaliser le match et sommes donc lésés. Ce derby n'a pas été organisé en bonne intelligence et je ne peux pas cautionner cela. La fête est gâchée."

Le supporter bayonnais rappelle que, dès le 3 juin, Francis Salagoïty avait envoyé un courrier à Serge Blanco pour "mutualiser l'organisation des derbies" et éviter que le match retour ne se joue un mercredi. Une missive qui n'avait pas trouvé de réponse favorable. "Les Bayonnais veulent le beurre et l'argent du beurre, rétorque Blanco dans Sud Ouest. Ils ont demandé à jouer sept de leur onze premiers matchs à l'extérieur. La demande a été acceptée par la Ligue. Voilà." En attendant, Anoeta ne fera pas le plein samedi. Si 24 000 supporters ont déjà acheté leur billet, 4000 tickets resteront invendus selon les dernières estimations. Compte tenu de la ferveur des publics bayonnais et biarrots, le stade espagnol et ses 32 000 places auraient pu facilement afficher complet.

Rugbyrama

Lorsque le BO ne leur alloue qu'une poignée de places à Aguilera, nos amis bayonnais s'insurgent...et à juste titre !
Mais lorsque le derby se déroule dans une enceinte de 30 000 places, leur offrant l'opportunité d'une belle victoire célébrée par un stade tout acquis à leur cause... ils boycottent !
Ok, le coup du match retour programmé un mercredi sent "mauvais" mais décidemment, ce rugby pro obsédé par le fric file un bien sale coton !!!

perpignan perd a grenoble contre bourgoin 17 a 6, pas de pt de bonus pour le champion

décidément, il y a des sacrés surprises en ce début de championnat...Bourgoin qu'on voyait en bas... il doit y avoir du "coatching" avec Lyon...

suaviste(47) a écrit:

perpignan perd a grenoble contre bourgoin 17 a 6, pas de pt de bonus pour le champion

Par contre match trés pauvre !!
je m'y suis ennuyer, j'ai fini par regarde la FRANCE a son euro, contre la MASSEDOINE, et c'est pas des salades que je vous raconte

Adishatz