6ème journée de Top 14

Pat de Mérignac a écrit:

val a écrit:

val a écrit:

BOPB : Polémique sur les places

Selon Sud Ouest, la polémique enfle à quelques jours du derby entre Biarritz et Bayonne samedi au stade Anoeta de Saint-Sébastien (Espagne).

Le président du BOPB Serge Blanco accuse les dirigeants bayonnais d'inciter leurs supporters à ne pas venir au match pour ne pas remplir les caisses biarrotes. "A travers des réseaux, les dirigeants bayonnais ont demandé de ne pas se déplacer à Saint-Sébastien", déclare-t-il dans le quotidien.

Place(s) à la polémique


Un derby entre Biarritz et Bayonne ne manque jamais de piquant. Celui qui se jouera samedi à Anoeta, le onzième depuis 2004, a pris une dimension supplémentaire avec la polémique qui enfle sur la côte basque depuis le début de la semaine. Explications.

"Le Biarritz Olympique a envie que ce soit le derby de la fête et non du conflit. On se doit de démontrer qu'au delà des querelles entre les entités, on est sur un cycle nouveau. Maintenant, ce devrait être la fête du Pays Basque et non pas un endroit où on règle des comptes." Les belles intentions affichées par Serge Blanco sur le site internet de Biarritz en début de semaine ont fait long feu. Car, au fil des jours, la polémique a enflé sur la côte basque.

Ce sont de nouvelles déclarations du président du BOPB qui ont mis le feu aux poudres. Rappelant l'intérêt économique de l'organisation d'un match à Anoeta, Serge Blanco a accusé les dirigeants bayonnais d'inciter leurs supporters à ne pas aller au derby pour ne pas remplir les caisses biarrotes. "A travers des réseaux, ils ont demandé de ne pas se déplacer à Saint-Sébastien", assène-t-il ce jeudi dans Sud Ouest.

Côté bayonnais, on s'indigne. Le président bayonnais Francis Salagoïty assure n'avoir "jamais donné de consignes " Ce que Christophe Dauguen, le président de la Peňa Baiona confirme : "Il n'y a rien eu du tout. D'ailleurs, nous avons décidé d'aller au match. La guéguerre des Présidents ne nous regarde pas. Nous sommes seulement des supporters et notre rôle est de soutenir les joueurs. Il n'a jamais été question de boycott."

Les Bayonnais se disent "lésés"

Reste que, sur les 1600 billets destinés à l'Aviron bayonnais, 1050 ont été renvoyés à l'expéditeur. "C'est normal !, justifie Francis Gastambide, ancien président de la Peňa Baiona et conseiller municipal à Bayonne. Sur les 1600 billets envoyés, 700 coûtaient plus de 35 euros. Quant aux 300 places à 10 euros, elles sont réparties sur six zones dans le stade..." Lui a choisi de ne pas aller à Saint-Sébastien. Au-delà du problème des places, c'est la date qui lui pose problème. "En organisant le derby lors de la sixième journée, on savait que le match retour se ferait en semaine. Nous ne pourrons pas délocaliser le match et sommes donc lésés. Ce derby n'a pas été organisé en bonne intelligence et je ne peux pas cautionner cela. La fête est gâchée."

Le supporter bayonnais rappelle que, dès le 3 juin, Francis Salagoïty avait envoyé un courrier à Serge Blanco pour "mutualiser l'organisation des derbies" et éviter que le match retour ne se joue un mercredi. Une missive qui n'avait pas trouvé de réponse favorable. "Les Bayonnais veulent le beurre et l'argent du beurre, rétorque Blanco dans Sud Ouest. Ils ont demandé à jouer sept de leur onze premiers matchs à l'extérieur. La demande a été acceptée par la Ligue. Voilà." En attendant, Anoeta ne fera pas le plein samedi. Si 24 000 supporters ont déjà acheté leur billet, 4000 tickets resteront invendus selon les dernières estimations. Compte tenu de la ferveur des publics bayonnais et biarrots, le stade espagnol et ses 32 000 places auraient pu facilement afficher complet.

Rugbyrama

Lorsque le BO ne leur alloue qu'une poignée de places à Aguilera, nos amis bayonnais s'insurgent...et à juste titre !
Mais lorsque le derby se déroule dans une enceinte de 30 000 places, leur offrant l'opportunité d'une belle victoire célébrée par un stade tout acquis à leur cause... ils boycottent !
Ok, le coup du match retour programmé un mercredi sent "mauvais" mais décidemment, ce rugby pro obsédé par le fric file un bien sale coton !!!

... obsédé par le fric , faut voir ! Par ce que jouer un mercredi ça remplis pas les stades !

babitcho a écrit:

suaviste(47) a écrit:

perpignan perd a grenoble contre bourgoin 17 a 6, pas de pt de bonus pour le champion

Par contre match trés pauvre !!
je m'y suis ennuyer, j'ai fini par regarde la FRANCE a son euro, contre la MASSEDOINE, et c'est pas des salades que je vous raconte

Adishatz

Quand une équipe fait que balancer des quilles , et que l'autre en face ne sait pas relancer , ça donne un match comme celui-là ! Il pleuvait pas pourtant ... mais je sais pas combien il y a eu "d'en avant" sur les réceptions ???

Bon Bourgoin il s'en balance du jeu ! Lui il s'occupe d'ajouter 4 points à son compteur . D'ailleurs , le maintien devrait être à environ 46 points et 9 victoires minimum , et ce soir les berjaliens peuvent dire : PLUS QUE 6 !

RUGBY TOP 14 (6E JOURNÉE), BIARRITZ - BAYONNE. L'Aviron n'a plus rien à envier à son voisin biarrot. Si ce n'est peut-être une maîtrise, essentielle, dans ce type de rencontre

Plus rien ne les sépare


Serge Blanco et Francis Salagoïty, les présidents du BO et de l'Aviron, ont failli se croiser. Hier en début de soirée, sur le terrain annexe d'Aguilera, quand les espoirs biarrots accueillaient leurs voisins pour un match qui, au vu du contexte, n'avait rien d'amical. Un peu plus tard, dans le parterre du théâtre de Bayonne, où la chanteuse Anne Etchegoyen, les avait invités à son concert événement. On le sait, les deux hommes ne passeront pas leurs vacances ensemble mais déjeuneront à la même table, tout à l'heure, dans le salon d'honneur du stade Anoeta. Dans une ambiance feutrée avec seulement une quinzaine de personnes à leurs côtés. Comme s'il était (enfin !) temps de se rapprocher. Comme s'il était (enfin !) temps d'aborder cette rencontre autour du partage de la belle fête qu'elle est. Au terme d'une semaine des plus sereines où, dans les deux clubs, le sentiment de quiétude a prévalu sur l'excitation des dernières années.

Un peu plus et les six kilomètres qui séparent les deux villes paraîtraient interminables au regard de la proximité des deux équipes. Voilà quatre ans, le BO infligeait immanquablement 50 points à son voisin. Vers 18 heures, à moins d'un cataclysme, l'écart sera plus décent. Fait si rare, l'an passé, Bayonne s'était imposé à Biarritz, puis Biarritz à Bayonne. Deux points d'écart à l'aller (12-14), quatre au retour (15-19) et le BO qui coiffe sur le fil l'Aviron dans la course vers la H Cup.

« La maîtrise et les vertus »

À l'heure de se croiser, les deux équipes présentent le même bilan : deux succès pour trois défaites. « On n'est pas loin non ». Jean-Michel Gonzalez, l'entraîneur des avants biarrots, passé par les deux clubs, sort un sourire crispé. « L'Aviron a refait son retard, c'est certain. Son recrutement est de qualité, ils sont au niveau du... (il réfléchit) Stade Toulousain ». Rien que ça ! Et du Biarritz Olympique ? « Ce n'est pas parce qu'on est voisin qu'on est comparable, dit Laurent Rodriguez. On n'envie pas l'Aviron, on le respecte. C'est tout » On a beau habiter à portée de pavillon, se croiser à longueur de journées, fréquenter les mêmes endroits, on n'en reste pas moins Bayonnais d'un côté, Biarrot de l'autre. Si proches et si différents à la fois.

La remarque vaut autant pour le jeu proposé en ce début de saison. Biarritz, vainqueur depuis 2004, de sept des dix derbys, se rassure avec ses avants, Bayonne s'appuie sur ses trois-quarts pour marquer des essais. Meilleure attaque du championnat, l'Aviron met du volume à tout ce qu'il entreprend. Le BO, tellement imprégné des valeurs de combat, doit encore tendre vers un jeu complet. Alors à quoi s'attendre ? « On ne sait jamais comment un derby va se jouer, diagnostique Imanol Harinordoquy, on ne joue pas le même rugby, c'est certain. Mais est-ce qu'un derby se joue sur le rugby ? » Le troisième ligne « n'y croit pas. Cela se joue sur la maîtrise et les vertus. »

Voilà pourquoi la partie s'annonce encore cadenassée par un pack de fer biarrot qui aurait bien tort de ne pas enrayer la ligne bayonnaise « à l'état d'esprit portée vers le jeu » répète Richard Dourthe. « Le combat, l'agressivité et la maîtrise de ses nerfs, pourquoi aller chercher plus loin ? » interroge Jean-Baptiste Peyras, l'arrière bayonnais, qui compte pourtant sur « la largeur d'Anoeta pour déplacer le jeu à la main ». De sa voix de baryton, Jérôme Thion tranche : « Qu'importe la manière, un derby ça se gagne ». Tout le monde est d'accord. À commencer par Serge Blanco et Francis Salagoïty. Comme quoi, tout arrive.


SO

Le derby s'ouvre au grand sud-ouest

Les guichets du stade Anoeta de Saint-Sébastien (32 000 places) n'afficheront pas le « No hay billetes » de rigueur, depuis 2004, à chaque fois que Biarritz affronte Bayonne (et inversement). Hier soir, les dirigeants du BO espéraient entre 28 000 et 30 000 spectateurs au coup d'envoi, pour une recette nette évaluée à 500 000 ?.


À écouter Serge Blanco, la délocalisation du derby « est d'abord et surtout économique » : Anoeta, même pas plein, accueillera deux fois plus de spectateurs qu'Aguilera. Et si certains supporters bayonnais préfèreront rester devant leurs télés plutôt que traverser la Bidassoa et goûter aux tapas dans la partie vieille de la ville (ils devraient malgré tout être plus de 3000), ce derby basque s'ouvre, pour la première fois, aux amateurs de rugby du grand sud-ouest. Des contingents de places sont partis de Biarritz vers Bordeaux, Toulouse, Agen, l'Ariège, le Lot, les Landes et le Béarn. À Saint-Sébastien, beaucoup d'hôtels affichent complets depuis lundi.

« Chez nous, il n'y aura que des Français, explique Xanti, le propriétaire de l'hôtel-restaurant du même nom, aux abords du stade. Il fera beau, les gens se sont décidés au dernier moment, beaucoup nous demandent des renseignements sur la région . » Pour les commerces de la capitale guipuzcoane, le rugby est devenu une aubaine quand les matches de football de la Real Sociedad (2e division) peinent à accueillir plus de 15 000 spectateurs. Alors quand, comme ce week-end, le derby Biarritz-Bayonne coïncide avec la finale des régates de traînières (1), « ça devient une affaire en or ». Xanti a bien raison de se frotter les mains. D'autant qu'en mars, le BO a déjà prévu de revenir à Saint-Sébastien pour accueillir le Stade Toulousain.

(1) Demain, les huit meilleurs équipages du Pays Basque et de la côte Cantabrique s'affrontent pour décrocher la « Bandera de la Concha », le titre le plus envié en Espagne. Plus de 80 000 spectateurs sont attendus.


SO

PEPITO ELHORGA. Auteur d'un début de saison tonitruant, le trois-quart de l'Aviron pense que son équipe est meilleure que l'an passé

« Bayonne mieux armé pour ce genre de match »


Pépito Elhorga est en pleine forme. À 31 ans, il réalise un début de saison quasi parfait. Auteur de trois essais, il a également prouvé sa polyvalence en jouant à l'arrière, à l'aile et à l'ouverture. À quelques heures du derby, si l'expérience parle, «Pépite» prouve qu'il n'a rien perdu de sa jeunesse.

Vous avez retrouvé vos jambes de vingt ans.

..

(Rires) Je ne sais pas... Mais oui, je fais un bon début de saison. Ça fait vraiment plaisir. Ça fait longtemps que je ne m'étais pas senti aussi bien. Je suis épargné par les petits pépins physiques, je touche du bois, et puis le groupe est tellement performant que c'est bien plus facile de se mettre en valeur. Depuis la descente avec Agen, j'ai galéré physiquement. j'ai mis deux ans et demi à reve nir, pour sortir de la spirale des blessures à répétitions. J'espère que tout cela est derrière moi. Il y a encore quelques moments à vivre. Maintenant, je ne vois pas plus loin que le prochain match.

Comment ça se passe avec les petits jeunes Fall (20 ans) et Peyras (25) qui jouent avec vous à l'arrière ?

Très bien. Nous parlons beaucoup. Il y a une excellente entente entre nous. Aucun souci là dessus. Je leur donne quelques conseils, mais eux aussi, quand ils voient quelque chose qui ne va pas, ils me le disent. Ils apportent leur folie et moi mon expérience. C'est un bon mélange.

Que vous inspire le Biarritz Olympique cette saison ?

C'est une équipe solide, qui essaye de produire beaucoup de jeu et qui fait preuve de coeur. Je pense qu'ils vont finir dans les six premiers, voire dans les quatre. le BO, c'est une grosse cylindrée qui n'est pas encore rodée. Même si aujourd'hui, je pense que Bayonne est mieux armé pour ce genre de match.

Justement, qu'est-ce qui a changé à l'Avrion par rapport à la saison dernière ?

Il y a des nouveaux joueurs bien sûr, et la confirmation des jeunes. Nous avons également beaucoup plus de cohésion. L'an dernier, nous étions en apprentissage. Cette saison, nous savons mieux nous adapter à l'adversaire. Nous sommes en confiance après nos matches contre Toulouse et Bourgoin. On aborde ce derby avec sérénité.

Que représente le derby pour vous ?

Je suis arrivé au Pays basque à 6 ans. J'ai commencé le rugby à 7. Et depuis, j'en entends parler. Ce match, pour nous, c'est comme une finale. Comme si on remportait un petit bouclier.


SO

Top 14. 6e journée.



Montauban- Brive

La vérité du football est également valable sur les terrains de rugby. Il est toujours difficile d'enchaîner deux victoires consécutives à domicile. C'est passé ric-rac contre Toulon. Raison de plus pour activer le plan de vigilance face à une équipe briviste, certes privée de trois joueurs majeurs derrière (Flutey, Goode et Palisson), mais qui va devoir montrer les crocs à l'extérieur si elle ne veut pas stagner dans le ventre mou.

Stade français - castres

Les Tarnais sont vraiment des adeptes des matches un peu décalés. Après les reports de la grippe A, voilà qu'ils affrontent la première équipe à s'être séparée de ses entraîneurs. Quel effet sur les joueurs parisiens ? D'un côté, le fameux choc psychologique, de l'autre, on doute que Delmas et Faugeron aient trouvé la formule magique en trois jours. Aux Castrais d'en profiter en tablant sur leur cohésion et leurs certitudes. Tout l'inverse du Stade français actuellement.

Montpellier- toulon

Les deux équipes retrouvent leur quinze type après deux compositions d'équipes mitigées. C'est dire si elles entendent monter le son. Toulon est clairement à la recherche d'un deuxième succès à l'extérieur pour engranger de la confiance avant le choc du vélodrome contre le Stade. Mais Montpellier a, jusque-là, fait preuve d'une fermeté exemplaire à domicile (Perpignan et Biarritz).

Biarritz-Bayonne

Entre des joueurs biarrots qui n'ont pas effacé tous leurs doutes (une passe pour trois essais contre le Stade français) et les Bayonnais en pleine confiance après le carton réalisé contre Bourgoin, l'avantage irait presque aux seconds s'il ne s'agissait pas d'un derby. Pour brouiller encore plus les cartes, un derby disputé sur terrain neutre (Anoeta) mais avec un stade acquis aux Biarrots…

Clermont - Racing Métro

Les Parisiens ont pu mesurer face aux Catalans le chemin qui sépare un outsider d'un prétendant au titre. Ils le mesureront encore aujourd'hui face à une équipe clermontoise à la recherche d'un bonus offensif.


LD

Je confirme...Bourgoin-USAP était à mourir !!!
Soit, les berjalliens sont valeureux mais leur jeu sonne aussi creux que leurs caisses !
Quant aux usapistes, leur production a été indigne de leur statut !
Seul Mermoz...

Bourgoin croque le champion


Bourgoin s'est offert une victoire de prestige en même temps qu'une grosse bouffée d'oxygène en battant Perpignan (17-6) vendredi soir en match avancé de la 6e journée du Top 14. Les Catalans, dévorés devant et jamais dans leur match, n'ont même pas pu se consoler avec le bonus défensif.

Bourgoin s'exporte enfin! Depuis 2005, cinq fois les Isérois avaient décidé de délocaliser un match de championnat ou de Coupe d'Europe à domicile loin de leur pelouse fétiche de Pierre-Rajon. Pour autant de défaites, que ce soit à Genève, à Lyon, à Saint-Etienne ou à Grenoble. Cette statistique n'a pas découragé le CSBJ pour la réception de Perpignan vendredi soir et cette fois, il s'est senti vraiment chez lui à Grenoble. Portés par les 15.000 personnes du stade des Alpes, les Berjalliens ont signé leur troisième victoire en six journées, adressant un nouveau message à ceux qui les voient descendre à l'étage inférieure en fin de saison.

Ce succès face aux champions de France, outre par son prestige, est sans doute le plus convaincant de ce début de Top 14 pour Bourgoin. Face à Biarritz et au Racing, le groupe était allé chercher ses matches avec les tripes, à l'énergie, gonflé à bloc par le risque de voir le club disparaitre. Non que les Ciel et Grenat n'aient pas mis de coeur face à l'Usap, bien au contraire, mais leur victoire a été parfaitement construite et ne doit rien au hasard. Autant le CSBJ s'en était bien sorti contre le Racing, autant il a dominé sans la moindre contestation Perpignan.

Conquête en berne

L'Usap avait pourtant pris ce match par le bon bout. Installés dans le camp adverse, les hommes de Jacques Brunel ont été les premiers à trouver l'ouverture sur un joli drop de Gavin Hume après un peu moins d'un quart d'heur de jeu. Simple trompe-l'oeil. A partir de ce moment, le leader n'a eu de cesse de subir, d'abord imperceptiblement, puis de manière de plus en plus prononcée au fil des minutes. Dominés en conquête, Perpignan s'est mis plusieurs fois à la faute et Benjamin Boyet en profitait pour porter son équipe aux commandes au score après 25 minutes de jeu. Dès lors, Bourgoin n'allait plus lâcher son emprise sur ce match.

On aurait pu penser que le leader et champion en titre remettrait les choses en ordre à la pause, mais il n'en fut rien. Au contraire. Cinq minutes seulement après la reprise, Vigneaux interceptait une passe de Grandclaude avant de filer comme un trois-quarts pour servir finalement Senio sur un plateau pour le premier, et dernier essai de la soirée. Le match a sans aucun doute basculé définitivement à cet instant, car mentalement, l'Usap n'y était plus. De plus en plus à la peine en mêlée, les Catalans ont été sanctionnés à de multiples reprises, ajoutant à leurs difficultés devant une indiscipline coûteuse, comme sur ce coup de poing de Jean-Pierre Perez qui obligea M.Garcès à retourner une pénalité initialement en faveur des Perpignanais, offrant sur un plateau trois nouveaux points à Boyet.

C'était donc le Perpignan des mauvais jours. Davantage celui qui était passé à côté de son match à Montpellier que celui, plus concerné, qui vient de s'imposer à Colombes face au Racing. Les performances sinusoïdales de l'Usap loin de sa forteresse d'Aimé-Giral vont donner du travail à Jacques Brunel. Quant au CSBJ, rien n'a semblé le perturber, pas même l'arrêt momentané de la partie à l'heure de jeu après la penne d'éclairage du stade des Alpes. Avant deux déplacements compliqués à Paris face au Stade français puis à Montauban, Bourgoin s'est offert une bonne dose de sérénité avec ces quatre points. Et comme il y a ajouté la manière, l'horizon, longtemps obstrué, n'a jamais emblé si clair depuis des semaines.

Rugbyrama

Toulouse : Fritz à l’ouverture


Le staff toulousain a dévoilé la composition du XV de départ qui reçoit Albi samedi. Comme il l’avait annoncé en début de saison, Guy Novès a replacé Florian Fritz à l’ouverture. Le trois quart centre de formation sera associé à Jean-Baptiste Elissalde en charnière. Yannick Jauzion débutera à l’arrière.

Le XV toulousain

Jauzion - Swanepoel, David, Lamerat, Ahotaeiloa - (o) Fritz, (m) ELissalde - Sowerby, Maka, Bouilhou (cap) - Maestri, Ledevedec - Johnston, Vernet-Basualdo, Poux

Remplaçants : Clerc, Donguy, Nyanga, Albacete, Human, Montes, Lacombe, Michalak

même avec cette équipe ils devraient cartonner Albi!

Clermont : Fofana titulaire

Le staff de Clermont a dévoilé la composition de l'équipe qui débutera face au Racing-Metro 92. A noter la titularisation de Wesley Fofana au centre et l'apparition de Gavin Williams sur le banc.

Le XV de départ : Floch - Rougerie (cap), Fofana, Canale, Nalaga - (o) James, (m) Parra - Audebert, Vermeulen, White - Privat, Cudmore - Debaty, Cabello, Domingo

Remplaçants : Ledesma, Faure, Jacquet, Lapandry, K.Senio, Williams, Russell, Ric

Anoeta plein ?

Alors que les prévisions faisaient état de 28 000 spectateurs à Anoeta ce samedi pour le derby entre Bayonne et Biarritz, il restait 5000 billets à la vente vendredi soir. Au guichet en ce début d'après-midi, les supporters affluaient.

Les 32 000 places du stade de Saint-Sébastien seront peut-être combles finalement.

Pierre de Paris a écrit:

même avec cette équipe ils devraient cartonner Albi!

Pas en première mi-temps en tout cas...

et albi a 10 joueurs à l'infirmerie dont gady, guffroy, et quelques autres grosses pointures
donc, chapeau cette resistance à l'ogre toulousain

Les toulonnais doivent se les bouffer ce soir...Points perdus à Montauban, maintenant à Montpellier. C'est dommage.

ALBI semble dèjà largué au classement, mais ils ont un match de retard.
POur le RACING sa s'annonce + difficile que prevu !!
Le voyage en AUVERGNE ne vas pas arranger la situation
Ce soir 14 me ALBI, 13 me Metro Racing 92 !!!

Adishatz

pour le moment le racing mene a clermont

elhorga cravaté sort du terrain, carton rouge pour le fautif bayonnais

Clermont 30- Racing 22 et biarritz 12- Bayonne 6

Et encore une injustice pour Toulon à Montpellier. = 6 points perdu

Même à la vidéo certains arbitres sont mauvais. C'est grave Mr Hourquet

Toulouse/Albi : 19-13

Le Stade toulousain, mené à la pause, s'impose de peu à domicile face à Albi (19-13). Les Haut-Garonnais ont souffert mais ont gagné, notamment grâce à un essai d'Elissalde.

Montpellier/Toulon : 21-20

Montpellier s'impose contre Toulon (21-20), grâce à un essai de Thiery à la dernière seconde de jeu. Les Varois ont pourtant mené tout le match.

Montauban/Brive : 23-20


Montauban s'est imposé contre Brive (23-20), avec notamment un essai de Dalla Riva en seconde période. Les Corréziens ont pourtant inscrit trois essais.

29.000 spectateurs à Anoeta

Selon le speaker du Biarritz Olympique, 29.000 spectateurs ont pris place dans le stade Anoeta de San Sebastian pour le derby face à l'Aviron Bayonnais.

Selon nos envoyés spéciaux, il semble pourtant y avoir moins de monde que lors de la rencontre Bayonne-Stade français d'il y a trois semaines. Or ce soir là, 28.000 spectateurs étaient dans le stade...

Paris relève la tête


Pour la première de Jacques Delmas, le Stade français s'est largement imposé face à Castres (44-18) lors de la 6e journée du Top 14. Oelschig (24 points à son actif) et ses partenaires ont pris le point du bonus offensif. Surtout, ils n'ont pas encaissé d'essai. Une première cette saison.

L'électrochoc a bien eu lieu à Jean-Bouin. Il est encore trop tôt pour juger de l'effet provoqué par l'arrivée du duo Delmas-Faugeron, mais il est certain que les lourdes décisions prises cette semaine au sein du club parisien ont engendré une prise de conscience collective. Auteurs de quatre essais, les joueurs du Stade Français infligent une correction au Castres Olympique, 44-18, et empochent à la clé le point du bonus offensif. Les Castrais, eux, se sont montrés trop imprécis et surtout trop indisciplinés pour espérer mieux aujourd'hui.

Une première mi-temps serrée

La victoire parisienne a pourtant mis du temps à se dessiner. Tout au long de la première mi-temps, les deux équipes démontrent clairement leur volonté de jouer. Mais l'imprécision et une indiscipline généralisée gâchent la plupart des actions. C'est donc à un duel de buteurs que le public de Jean-Bouin assiste, McIntyre et Oelschig se rendant coup pour coup. L'esprit revanchard et l'envie des Parisiens vont être néanmoins récompensés par un essai de Sylvain Marconnet à la quinzième minute de jeu. Après deux ou trois temps de jeu des trois-quarts stadistes sur la largeur du terrain, Marconnet percute et s'écroule sur la ligne d'essai castraise. Après avoir fait appel à l'arbitrage vidéo, M. Péchambert accorde l'essai. A la pause, l'écart est infime, le Stade Français ne mène que d'un tout petit point 16-15.

Les larmes de Max Guazzini

Au retour des vestiaires, la volonté et le dynamisme ont clairement penché du côté des joueurs de la capitale. Des Parisiens qui attaquent le deuxième acte de cette rencontre tambour battant puisqu'ils inscrivent un essai dès la reprise, sur leur propre coup d'envoi par l'intermédiaire de Mirko Bergamasco. Le ton est donné et les Castrais ne reviendront jamais dans la partie. Impuissants et trop imprécis dans leurs attaques, les joueurs des deux Laurent ne parviennent pas à trouver la faille dans une défense parisienne bien organisée. Alors que les Stadistes accélèrent et multiplient les temps de jeu, les Castrais lâchent progressivement, ne parvenant plus à se défaire de la pression adverse. Les Parisiens en profitent et trouvent de plus en plus d'espaces à mesure que le match avance. Haskell et Arias inscrivent deux nouveaux essais qui permettent au Stade Français de marquer le point de bonus offensif.

Au coup de sifflet final, le président du Stade français, Max Guazzini, ne peut retenir ses larmes, en rejoignant ses joueurs sur le terrain pour les féliciter. Score final, 44-18, le Stade Français respire après un début de saison catastrophique. Le nouveau duo Delmas-Faugeron va pouvoir travailler dans un climat un peu plus serein et positif.

Rugbyrama