Enjeux Tournoi

Ce troisième Tournoi de l'ère Lièvremont devra apporter des réponses à plusieurs interrogations de fond. de la capacité des Tricolores à enchaîner plusieurs succées à la qualité de leurs lancement de jeu, en passant par les comportements individuel... Tour d'orizon. Par Nicolas Zanardi.

Fixer une charnière

Les tournées d'été et de novembre avaient débouché sur une certitude, à savoir l'avènement d'une charnière Julien Dupuy-François Trinh-Duc. On sais depuis lors, ce ce qu'il est adevenu au demi de mêmée parisien... Du coup, la paire Morgan Parra-François Trinh-Duc ne souffre d'aucune contestation pour l'ouverture de ce Tourni. En sera-t-il de même à la fin de la comptition? Sincèrement, on le souhaite, car il est grand temps qu'une charnière se dessine. A Murrayfield, la paire Parra-Trinh-Duc deviendra, avec cinq titularisations, la paire de demis la plus utilisée de l'ère Lièvremont. U couronnement pour les deux joueurs, audacieusement titularisés par les sélectionneurs face à L'angleterre en 2008 et qui présentent pour l'heure un bilan équilibré de deux victoires et deux défaites.
Une paire qui, sous la "menace" Elissalde, aura pour mission première de convaincre et en particulier son ouvreur. François Trinh-Duc va en effet obtenir sa huitième titularisation lors des neuf derniers matchs, sans pour autant avoir jamais pleinement convancu tous les observateurs.
Franchira-t-il un cap dans ce Tournoi? Le Montpelliérain ne pourra en aucun cas plaider le manque de confirance des coachs.

Une hiérarchie derrière.

Si parmi les avants, une hiérarchie semble s'être plu ou moins établie, il n'en est pas du tout de même derrière où les interrogations sont nombreuses. La blessure avant Tournoi de Damien Traille n'a rien fait pour faciliter la charge des sélectionneurs, cotraints de composer sans leur homme à tout faire... Ainsi, si la place de premièr centre revient aujourd'hui sans conteste à Yannick Jauzion, tous les autres postes sont voués à l'interrogation. Pour ce premier match face à l'Ecosse, les sélectionneurs ont opté pour une ligne trè physique, à plus de 100 kg de moyenne. S'git-il d'une option tactique temporaire, ou au contraire d'une politique à plus long terme? Seul l'avenir le dira. Pour autant, la complémentarité de cette ligne d'ttaque, séduisante par certains aspects, peut sur sertains sujet être mise en question; en termes de vitesse au milieu du terrain ou de je au pied, par exemple... Ainsi, Poitrenaud, Rougerie et Bastareau joueront très gros, si l'on veut prendre en compte que Fall, le benjamin de la bande, aura un droit à l'rreur plus important. David Marty et Vincent Clerc, relégués sur le banc, entendent profiter de la moindre occasion pour faire valoir leurs qualités...

Enchaîner trois succés

La continuité dans la performance constitue le gros point d'achoppement de l'êre Lièvremont. Les quelques très belles performances (pays de Galles, Nouvelle-Zélande et Afrique du Sud en 2009= furent à chaque reprise suivies d'un retour de bâton particulièrement douloureux (Angleterre, Australie, Nouvelle-Zélande).
Pire: jamais en 21 recontres, le XV de France n'a rempoté trois match consécutifs... Un bilan d'autant plus dommageable dans l'optique du prochain Mondail qu'une Coupe du monde se gagne, justement, par l'enchaînement de trois sucés de prestige...
Ainsi, pour ette édition du Tournoi 2010, on attend que le XV de France parvienne à briser le signe indien. Si le déplacement en Ecosse et la réception de l'Irlande se passent comme ils se doivent, preil rendez-vous devrait advenir à Cardiff, pour ce qui semble être le "big mtch" de ce Tournoi, celui par lequel des perspectives enchantées pourraient s'ouvrir... A condition, toutefois, de faire preuve de constance. Au vrais: ce n'est pas eeulement trois matchs que nous aimerions voir ce XV de France gagner, mais bien cinq.
Impossible? Surtout pas. Les deux premières années de l'ère Laporte s'étaint soldées par des résultas tout aussi mitigés que ceux de l'êre Lièvremont (11 victoires et 9 défaites pour le premier, 11 victoires et 10 défaites pour le second). Mais la troisième année, celle de 2002, avait été couronnée d'un grand chelem. Le nouveau sélectionneur fera-t-il aussi bien dés cette saison? Chiche!

Mêlée: faire sans Barcella ni "Millo"

Véritale point fort du XV de France lors de ses deux drnières tournées, la mêlée fermée se trouve privée pour ce début de Tourni de deux éléments moteurs, Fabien Barcella et Romain Millo-ChLuski.
Le petit-bull de la première ligne, chargé de démolir les pliliers droits adverses, et la poutre de la deuxième ligne, qui a remarquablement calé le flanc droit tricolore en 2009. De quoi mourrir des inquiétudes?
Probablement. Mac Lièvremont n'a pas caché sa déception de voir Romain Millo-ChLuski quitter le groupe, et l'on ne se retrouve pas impunément privié du mailleurs pilier gauche du monde. Un problème d'autant plus corsé par l'absence de Sébastien Chabal, qui aurait logiquement dü prendre la sucesion de Millo-ChLuski. Du coup, la donne se trouve clairement modifiée au niveau du cinq de devant. Thomas Domingo se voit offrir une chance en or de confirmer au niveau international, ses belles prestations avec Clermont. Sylvain Marconnet devra quand à lui redorer un blason quelque peu écorné en novembre. Pascal Papé, quatrième larron cet automne, se retrouve quant à lui de nouveau dans la peau d'un titulaire, l'occasion r^vée pour le deuxième ligne parisien de prouver son retour en forme, constant& notamment face à la faible opposition des Samoa. Su le banc, le Castrais Luc Ducalcon devra se montrer digne des espoirs placés en lui, ainsi que Julien Pierre, fraîchement dérouté de Berlin et qui pourra enfin s'exprimer dans un contexte autre qu'une tounée fantôme en Nouvelle-Zélande.
Un turn-over contraint et forcé qui aura au moins le mérite d'offrir leur chance à certains. A eux de la saisir.

Des lancements efficasses

Une autre de nos attantes, plus technique, condernera le point faible chronique du XV de France depuis les deux dernières saisons: les lancements de jeu. poourquoi? Prarce que si les Bleus n'ont pu que par intermittence évoluer dans le style de jeu voulu par leurs entraîneurs, c'est en prmier lieu en raison de la faiblesse de leurs lancements, qui ne leur permettent quasiment jamais de se placer dans l'avancée. A ce titre, le retour de Bstareaud devrait s'avérer très intéressant pusque permettant d'anver en "frontal", mais aussi des possibilités de leurres dernière lesquelles les flèches Fall et Rougerie devraient être en mesure de se régaler. Les matchs face au pays de Galles à Saint-Denis, la saison dernière, avait à ce titre montré la voie et permis au XV de France de s'exprimer dans ce rtegistre... avant la déb^cle de Twickenham.
Pour autant, ce retour à un jeu plus direct devrait être la marque de fabrique du XV de France, notamment en vue de ce premier déplacement en Ecosse. Au moins, les sélectionneurs ne masquent pas leurs intentions. Reste à savoir si ces dernières s'inscrivent dans le court ou long terme.. Car, à deux ans seulement du Mondial, le moment semble idéal pour enamer un travail de fond.
Surprenez-nous!

LE MIDOL