Publié le 09/06/2011 08:31 | René Mari Narbonne. Le Racing condamné devrait faire appelprud'hommes, affaire FerreroEntre Joël Carrère et Henri Ferrero, c'est «je ne t'aime plus»./Photo DDM, René Mari.
OAS_AD("Position1");
La SASP du RCNM (secteur professionnel) a été condamnée hier par le Conseil des Prud'Hommes à payer au manager Henri Ferrero les salaires des mois de mars et d'avril 2011. Le conseil considère en outre Henri Ferrero toujours salarié pour le mois de mai 2011.
Par demande du 28 avril, Henri Ferrero et son avocat biterrois Me Bruno Siau avait fait appeler la SASP devant le Conseil des Prud'hommes. Henri Ferrero réclamait les salaires de mars, avril et mai 2011 (soit 15 000 €), les congés payes sur rappel de salaire (1 500 €) et une provision sur dommages et intérêts pour préjudice moral (5 000 €) pour un total de 21 500 €.
Rappelons qu'Henri Ferrero engagé à durée déterminée jusqu'au 30 juin 2012, expose que son employeur ne lui fournit plus de travail depuis le mois de mars et ne lui verse aucun salaire. En réplique, la SASP par la voix de son avocat carcassonnais Me Antoine Solans expose que Ferrero avait exprimé le désir de quitter le club.
Le Conseil des Prud'Hommes déclare « qu'il n'est pas contestable que Ferrero est demeuré salarié du club, qu'il s'est tenu à la disposition de son employeur et que son employeur ne lui a jamais demandé par courrier les raisons d'une quelconque absence injustifiée ni l'avoir sanctionné pour ce motif. En conséquence, Henri Ferrero doit percevoir son salaire pour la période considérée, peu importe que l'employeur ne lui fournisse pas de travail. L'obligation de l'employeur de verser à Ferrero son salaire n'est pas sérieusement contestable. En revanche, il ne sera pas fait droit à la demande salaire pour le mois de mai. Ce dernier n'étant pas exigible lors de l'audience du 25 mai ». Henri Ferrero pouvait réagir. « Je suis remis dans mes droits. Mais j'avais la conscience tranquille ». Pour sa part, le conseil du club devrait faire appel. « Je vais en effet conseiller mon client de faire appel car M. Ferrero n'a aucune justification de ses affirmations» conclue Me Antoine Solans.
À noter que le vendredi 3 juin, Henri Ferrero a été convoqué par Joël Carrère pour un entretien préalable à une rupture anticipée du contrat à durée déterminée pour faute grave. Une décision devrait être prise par le club avant la fin de la semaine prochaine.