gir3347 Champion du monde
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| Sujet: La 3e mi-temps se joue derrière le comptoir Sam 7 Aoû 2010 - 9:00 | |
| Publié le 07/08/2010 08:26 | LaDepeche.fr
La 3e mi-temps se joue derrière le comptoir
Frédéric Michalak : encore un rugbyman dans les affaires./Photo DDM, Frédéric Charmeux
L'affaire créée depuis quelques mois connaît un beau succès. Lancé par cinq associés, dont la star du Stade Toulousain, Frédéric Michalak, le Café 64, est un restaurant branché qui fleure bon la cuisine du Sud-Ouest. Ce rugbyman n'est pas le seul à s'être immergé dans les affaires. Il ne fait que rejoindre la longue liste démarrée par Walter Spanghero à une époque où il est vrai, ces sportifs, non professionnels, étaient contraints de travailler, même après la folie de la 3e mi-temps.
Depuis Jean-Michel Rancoule, ancien joueur du Stade toulousain est devenu lui aussi un homme d'affaire averti.
«penser à son avenir» « Il y a une vie après le ballon », déclare-t-il. Après avoir pris la direction de l'hôtel Victoria à Matabiau, rebaptisé Ibis, il a transformé le café des noctambules, l'Étincelle en Café Pasta.
Autre reconversion réussie, celle de Christian Vivies, champion de France en 1976 avec Agen. Natif de Rieumes, ce sportif reprend d'abord l'affaire de famille avant de se lancer depuis une dizaine d'années dans une société de messagerie : « Je n'ai jamais eu la bosse des études. Alors mes parents m'ont imposé l'École Hôtelière. Cela m'a servi pour reprendre le restaurant familial, L'ovalie à Rieumes, puis le bar le Huchet d'or, rue Pargaminières ». Aujourd'hui, Christian Vivies gère le café Asado au Toec et entraîne les jeunes de Rieumes : « Les rugbymen professionnels doivent penser à leur avenir. Car excepté pour les internationaux, leur salaire n'est pas celui des footeux ».
Avec sa carrure athlétique, Benoît Brault ne peut renier son passé de rugbyman. Désormais patron des Américains et de la Taverne Bavaroise, il a pris sa première affaire, le Maximo, à 25 ans. « Avant de devenir rugbyman, j'étais commercial chez Heineken. Quand j'ai eu vent de cette opportunité, je n'ai pas hésité ». Depuis, il continue de jouer à « petit niveau » pour son plaisir.
Qui n'a pas assisté à la retransmission d'un match de rugby au pub De Danu place Dupuy, n'a rien vu. Dans un décor « irish », entre trophées d'hier et photos du pays, ce lieu accueille les supporters du ballon ovale. Le patron, Trevor Brennan, ancien du Stade toulousain l'a acheté en 2004. Irlandais de Dublin, Trevor tombe amoureux de la ville : « Je voulais une affaire à Toulouse, je connaissais le métier, j'ai acheté ce bar ». Durant trois ans, Trevor va continuer à jouer, assurant la gestion du Danu en journée : « Il faut penser à ses arrières, c'est mieux. Mais il faut aussi être derrière le comptoir, car les clients aiment voir leur ancien héros ».
Jean-Marie Cadieu, a lui aussi été prudent : « J'ai acheté ce restaurant, Les Piquillos en 1996. À cette époque, il fallait être prévoyant ». Formé à l'École Hôtelière, Jean-Marie a choisi cette activité pour ne pas « couper » avec le milieu de l'ovalie. Une façon de poursuivre la 3e mi-temps derrière le comptoir. Silvana Grasso
Frédéric Michalak. Le Café 64 sera un restaurant mettant les plats de la côte Atlantique et du Pays Basque à l'honneur, (d'où son nom). En son temps, il y eut Just Fontaine, dit Justo, avant-centre des années 1950 et meilleur buteur de tous les temps sur une seule phase finale de coupe du monde (13 buts en 6 matches lors de la Coupe du monde 1958 en Suède). Après avoir quitté le terain, il s'installe à Toulouse en 1965 et ouvre deux magasins de port rue Saint-Antoine du T, (Justo Sport), puis rue St Jérôme. Fermés en 1986 et 1990, il rouvre en boutique Lacoste à Saint-Georges, puis une autre à Portet en 1991. Et Serge Blanco
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Moins bien chez les footeux Si quelques rares footballeurs ont pris des affaires à Toulouse tels Jacky Paillard, (café le Baronie) ou Bernard Ferrer, (le Pery) tous ont abandonné. Ils ont apparemment moins la bosse des affaires que les rugbymen. Il faut dire que l'activité hôtelière est risquée. « Je suis très heureux qu'autant de sportifs rentrent dans la profession, note Bernard Bosc, patron du syndicat descafetiers de Haute-Garonne. Mais attention à bien gérer ces deux activités. Car si assurer ses arrières est judicieux, concilier sport et business n'est jamais très simple ».
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