Bleus : tournées d'automne

TOURNéE - 14/11/10 - Le PARISIEN


Argentine : bras cassé pour Carizza


Le deuxième ligne de l'Argentine, Manuel Carizza, s'est fracturé le bras droit lors de la victoire (22-16) contre l'Italie hier. Il est donc forfait pour le reste de la tournée des Pumas, a annoncé le médecin de la sélection. Le joueur de Biarritz, remplacé par Esteban Lozada à la 48e minute de la rencontre, souffre d'une fracture de l'humérus droit et devra être opéré, a précisé l'encadrement. Parmi les autres joueurs touchés lors de ce premier match de la tournée d'automne, le troisième ligne Juan Martin Fernandez Lobbe, sorti en fin de première mi-temps (35e), souffre d'un "traumatisme à la crête iliaque".

Rugby - Test-matchs -14/11/2010 - 11:53 - Mis à jour le 14/11/2010 - 13:17


Bleus : les tauliers de retour


Le sélectionneur de l'équipe de France, Marc Lièvremont, a dévoilé le groupe des 23 joueurs retenus pour préparer le test-match contre l'Argentine, samedi prochain à Montpellier. Comme cela était pressenti, les cadres que sont Dusautoir, Nallet, Jauzion ou Servat effectuent leur retour.
Marc Lièvremont ne s'est pas creusé la tête toute la nuit. La prestation face aux Fidji, pauvre en enseignements, lui a au moins permis de ne pas chambouler le plan initial. D'ailleurs, le sélectionneur national ne cachait pas ce dimanche matin que son quinze de départ pour affronter l'Argentine à Montpellier était déjà établi. "Des questions se sont posées au niveau des remplaçants" a seulement reconnu le patron des Bleus.

A ce niveau-là, les interrogations ont concerné la deuxième ligne, le poste d'ouvreur et celui d'arrière-ailier et les grands gagnants se nomment Jérôme Thion, Fabrice Estebanez et Jérôme Porical. Le premier est récompensé pour son travail entrepris avec son club depuis plusieurs mois : "Il s'est remis en question et mérite d'être revu". Le Briviste, qui fêtait sa première sélection, bénéficie lui d'une polyvalence ouvreur-centre intéressante que David Marty ne pouvait offrir. "Nous avons aussi aimé son enthousiasme, sa capacité à ne pas subir le match et il a été pertinent dans ses choix", a commenté Emile Ntamack a propos de celui qui devra prendre des repères au poste d'ouvreur cette semaine. Enfin, l'arrière de Perpignan a gagné le droit de revenir en deuxième semaine grâce à sa performance face aux Fidji alors que Maxime Médard paie certainement deux initiatives hasardeuses en début de rencontre même si le sélectionneur assure "qu'il n'y a aucune déception sur ce match."

"On n'est plus à un paradoxe près"

Pour affronter l'Argentine, une équipe qui a humilié les Bleus en juin et qui reste sur sept victoires pour seulement deux défaites lors des neuf dernières confrontations, le staff technique a décidé de miser "sur un groupe plus expérimenté et revanchard" même si cela doit faire prendre des décisions difficiles. "Il est logique de rappeler Julien Bonnaire et Thierry Dusautoir même si cela entraîne les départs d'Alexandre Lapandry, le meilleur plaqueur du match, et celui de Fulgence Ouedraogo, le meilleur avant. Nous ne sommes plus à un paradoxe près", a commenté, laconique, Marc Lièvremont avant de s'excuser auprès du flanker montpelliérain car "son investissement est irréprochable mais aussi par rapport au lieu du prochain match."

Marc Lièvremont continue sa gestion de son groupe des trente en intégrant les sept joueurs (Nallet, Bonnaire, Dusautoir, Jauzion, Rougerie, Andreu, Huget) présents au stage mais non conservés pour le voyage à Nantes, et en rappelant le talonneur William Servat, remis se son inflammation aux adducteurs. Ces derniers arriveront dès ce dimanche soir à Marcoussis et croiseront les "éliminés" qui ne devraient pas revoir le CNR cet automne, selon le propre aveu du sélectionneur : "Il sera difficile de rappeler ceux qui nous quittent même s'il est toujours compliqué d'avoir des certitudes."

Le groupe des 23 :

Avants (13): Thomas Domingo (Clermont), Jérôme Schuster (Perpignan), Luc Ducalcon (Castres), Nicolas Mas (Perpignan), Guilhem Guirado (Perpignan), Wiliam Servat (Stade toulousain), Lionel Nallet (Racing-Métro), Julien Pierre (Clermont), Jérôme Thion (Biarritz), Julien Bonnaire (Clermont), Thierry Dusautoir (Stade toulousain, cap.), Sébastien Chabal (Racing-Métro), Imanol Harinordoquy (Biarritz)

Arrières (10): Morgan Parra (Clermont), Dimitri Yachvili (Biarritz), Damien Traille (Biarritz), Fabrice Estebanez (Brive), Yannick Jauzion (Stade toulousain), Aurélien Rougerie (Clermont), Marc Andreu (Castres), Yoann Huget (Bayonne), Alexis Palisson (Brive), Jérôme Porical (Perpignan)

Benjamin Noirot, Romain Millo-Chluski, Fulgence Ouedraogo, Alexandre Lapandry, David Skrela, David Marty, Julien Arias et Maxime Médard, présents sur la feuille de match à Nantes, ce samedi contre les Fidji, sortent du groupe.

Rugbyrama - Nicolas AUGOT, envoyé spécial Midi Olympique-Rugbyrama

Rugby - Test Match

14/11/2010 - 17:02 - Mis à jour le 14/11/2010 - 17:09


Porical s'invite en deuxième semaine



Icon Sport


Titulaire face aux Fidji et élu homme du match malgré des conditions climatiques peu clémentes pour un arrière, le Catalan Jérôme Porical a su tirer son épingle du jeu. Une prestation qui lui a permis de prendre le meilleur sur Maxime Médard et de rester dans le groupe pour affronter l'Argentine.


Il s'était préparé à vivre un enfer à La Beaujoire. Avec un crachin incessant sur la cité nantaise, le scénario lui avait rapidement sauté aux yeux. Jérôme Porical allait devoir essuyer une pluie de chandelles et Seremaia Baï ne le faisait pas mentir. Sur son premier ballon, l'ouvreur des Fidji allumait une quille pour tester l'arrière de Perpignan qui portait le maillot bleu pour la première sur le sol national. "Finalement, ils n'en ont pas abusé. Surtout, notre fond de terrain a été solide", glissait, soulagé, l'arrière tricolore. Et malgré ce temps à laisser les gros s'expliquer entre eux, c'est bien lui qui a été désigné homme du match : "J'ai été le premier surpris, mais ça fait toujours plaisir".

Lièvremont : " Une très belle copie "

Les statistiques parlent pour lui car il est le joueur qui a parcouru le plus de distance avec le ballon et aussi celui qui a effacé le plus de défenseurs adverses. Surtout, il n'a pas commis une seule faute dans les airs. "Une très belle copie", selon les propres mots de Marc Lièvremont. C'est encore plus remarquable quand on prend en compte le contexte de ce premier test automnal. "Il y avait une atmosphère particulière autour de ce match", estimait le Catalan, "avec une équipe remaniée, nous ne savions pas trop à quoi nous attendre". Des conditions pas vraiment évidentes pour aborder ce premier match en France : "C'est forcément différent par rapport à ma première sélection en Argentine car quand on joue à domicile, on se sait plus regardé".

" Jouer dans d'autres conditions "

Et le staff l'a bien observé et a ainsi tiré des conclusions. Jérôme Porical a séduit et a été conservé dans le groupe pour préparer le match face à l'Argentine. A priori, il devrait débuter cette deuxième rencontre sur le banc des remplaçants, mais le fait d'être aligné sur la feuille de match est déjà une victoire. Il a grillé la politesse au Toulousain Maxime Médard (15 sélections et deux ans d'expérience chez les Bleus). A Montpellier, l'arrière de l'Usap espérera seulement que la pluie ne sera pas de la partie. "J'ai envie de jouer avec l'équipe de France dans d'autres conditions", reconnaissait-il en quittant La Beaujoire. Pour pouvoir en montrer encore un peu plus. Rugbyrama - Nicolas AUGOT, envoyé spécial Midi Olympique-Rugbyrama.fr

Argentine : Carballo forfait



Rédaction Rugby365.fr - lundi 15 novembre 2010 - 11h25


Le centre de l'Argentine, Rafael Carballo, a déclaré forfait pour le test-match contre la France, samedi à Montpellier
Un forfait de plus pour les Pumas. Le centre Rafael Carballo, qui souffre d'une déchirure aux ischio-jambiers de la jambe gauche, a déclaré forfait pour le test-match contre la France, samedi à Montpellier. Il imite ainsi le deuxième ligne Manuel Carizza. Le troisième ligne Leonardo Senatore (Rosario) et le trois-quarts Julio Farias Cabello (Tucuman), appelés en renfort, ont déjà rejoint le groupe argentin qui est arrivé dimanche soir à Montpellier.

JFP (Rédaction Sport365.fr)


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Plutôt que de faire jouer son groupe titulaire (...en mal de repères !) dans les conditions météo de la WCup, Lièvremont choisit de faire une dernière batterie d'essais...pour annoncer aux gars qu'une fois expédiées les affaires courantes contre les Fidjis, les ténors vont reprendre la boutique !
Je dois avouer que si le gars certes ne me déplait pas comme m'a déplu son prédécesseur...j'ai du mal à suivre !
Et en prime , le match n'a servi strictement à rien...certainement pas à trouver un embryon de jeu offensif digne d'un prétendant au trône mondial !

Chabal titulaire contre les Pumas

| RMC.fr | 16/11/2010




© Reuters Sébastien Chabal

Le staff du XV de France a dévoilé ce mardi matin la composition de l’équipe qui débutera contre l’Argentine, samedi à Montpellier. Et comme attendu, les cadres sont de retour après le premier test-match contre les Fidji (34-12). Sébastien Chabal a ainsi été préféré à Imanol Harinordoquy au poste de numéro 8, aux côtés de Dusautoir et Bonnaire. Yoann Huget, le trois-quarts aile de Bayonne, fêtera lui sa première sélection contre les Pumas. La charnière sera quant à elle composé de la paire Parra – Traille. Jérôme Schuster sera le 23e homme.

Le XV de départ français contre l'Argentine
Palisson (Brive) - Huget (Bayonne), Rougerie (Clermont), Jauzion (Stade Toulousain), Andreu (Castres) - (o) Traille (Biarritz), (m) Parra (Clermont) - Bonnaire (Clermont), Chabal (Racing-Métro), Dusautoir (Stade Toulousain, cap.) - Nallet (Racing-Métro), Pierre (Clermont) - Mas (Perpignan), Servat (Stade Toulousain), Domingo (Clermont)

Remplaçants : Guirado (Perpignan), Ducalcon (Castres), Thion (Biarritz), Harinordoquy (Biarritz), Yachvili (Biarritz), Estebanez (Brive), Porical (Perpignan)
23e homme : Schuster (Perpignan)

Bleus : Lièvremont évoque Huget

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Rédaction Rugby365.fr - mardi 16 novembre 2010 - 10h48

L'ailier bayonnais Yoann Huget fêtera sa première sélection samedi contre l'Argentine. Marc Lièvremont croit beaucoup en lui.

« Il devait être certainement très déçu de ne pas faire partie du groupe pour les Fidji, avoue Lièvremont. J'ai dû juste lui assurer qu'il jouerait contre l'Argentine. Je lui ai dit de faire attention et de ne pas se casser la gueule dans les escaliers. Cela aurait été dommage. On va lui demander de jouer comme il le fait en club. On a confiance en lui. »
JFP à Marcoussis (Rédaction Sport365.fr)

Ouedraogo recadré


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mardi 16 novembre 2010 - 10h54 - sports365

En marge de l'annonce du XV de départ pour affronter l'Argentine, Marc Lièvremont a recadré Fulgence Ouedraogo, très déçu de ne pas avoir été retenu pour ce match. L'entraîneur en chef des Bleus a parlé d'un « caprice d'enfant gâté. »

C'est ce que l'on appelle un recadrage net et précis. Ou tout simplement se faire remettre à sa place. Fulgence Ouedraogo, particulièrement déçu de ne pas avoir été retenu pour affronter l'Argentine à Montpellier, devant son public et ses proches, a été repris de volée par Marc Lièvremont mardi matin à Marcoussis. Lundi, dans les colonnes du Midi Olympique, le troisième ligne avait exprimé sa légitime frustration. Un peu maladroitement. « C'est l'une des plus grandes déceptions de ma carrière. J'ai l'impression de manquer le bon wagon, expliquait le joueur de 24 ans les colonnes de Midi Olympique. Ce match à Montpellier me tenait véritablement à cœur. Là, je ressors de ma semaine en Bleu avec une immense frustration. J'ai l'impression que, dès que le niveau monte, le staff ne me fait pas confiance. » C'est sans doute cette dernière phrase que Lièvremont n'a pas franchement apprécié. Lors de l'annonce du XV de départ pour les Pumas, l'entraîneur en chef des Bleus l'a d'ailleurs clairement fait savoir.
« Je n'ai pas très bien pris ses déclarations évidemment, a-t-il lancé dans l'auditorium du CNR, même si je me méfie des propos qui sont rapportés dans la presse. Ils sont parfois déformés. J'ai préféré appeler l'intéressé pour avoir quelques explications. Je comprends sa déception et la dimension affective du match à Montpellier qui lui tenait à cœur mais les joueurs doivent faire attention. Non pas que je les brime. Quand je vois la pudeur dont font preuve beaucoup de joueurs non retenus dans le groupe des 30 ou pour ce match, comme David Skrela, je pense que « Fufu » aurait pu être plus mesuré. On va mettre ça sur le compte d'un péché de jeunesse. Quand on va voir un joueur pour lui dire que l'on compte sur lui pour l'Australie et la Coupe du monde, si ce n'est pas lui faire preuve de confiance… C'est normal qu'il soit déçu. Mais cela s'apparente à un caprice d'enfant gâté. Il connaît la confiance que j'ai en lui mais nous avons une gestion de groupe à assumer. »
Auteur d'un bon match face aux Fidji à Nantes - « le meilleur devant » selon les propos du sélectionneur dimanche - mais écarté pour ce deuxième, l'international aux 21 sélections pourrait malgré tout faire son retour contre l'Australie la semaine prochaine. « Il y a de fortes chances », a indiqué Lièvremont. D'ici là, Ouedraogo devrait, cette fois, rester silencieux. Et suivre l'exemple de David Skrela dont le comportement a été salué par le staff. « Annoncer leur départ aux joueurs qui n'ont pas démérité, c'est dur. Et ça l'est encore plus dans certains cas. Notamment pour David qui multiplie les allers-retours entre son club (Toulouse) et l'équipe de France. Il est légitimement déçu et je suis malheureux pour lui. J'ai essayé de lui expliquer qu'il y avait une forme de hiérarchie à ce poste de demi d'ouverture. A priori, on compte plus sur François (Trinh-Duc) et Damien (Traille) mais cela ne veut pas dire qu'il n'est pas un excellent joueur et qu'il n'est pas concerné par l'équipe de France. Il en a évidemment gros sur la patate, et il a raison. » Mais, lui, est resté muet. La force de l'habitude peut-être…

« On ne me voyait pas »





mardi 16 novembre 2010 - 16h11 - sports365


Sébastien Chabal sera titulaire en troisième ligne centre samedi face à l'Argentine. « Caveman » souligne qu'il est performant en numéro 8 depuis de nombreuses saisons. Et pas seulement depuis quelques mois.



Sébastien Chabal, vous devez forcément être très heureux de débuter la rencontre face à l'Argentine, surtout en numéro 8…
Je vais savourer ce match à ce poste. Maintenant que c'est fait, je vais essayer de ne pas m'arrêter là.

Et viser la Coupe du monde ?
Oui, bien sûr. Cela fait quatre ans que je dis que mon objectif prioritaire de fin de carrière est la Coupe du monde en Nouvelle-Zélande. J'ai fait beaucoup d'efforts pour réintégrer le groupe après la Coupe du monde 2007. Je voulais y rester et participer à la Coupe du monde 2011. Je vais jouer à fond pour gagner une place de titulaire dans cette équipe.

Pourquoi préférez-vous évoluer en numéro 8 ?
C'est mon poste de prédilection, clairement. J'ai toujours dit que je préférais le poste de n°8 à celui de deuxième ligne mais que s'il fallait que je joue deuxième ligne, je jouerais deuxième ligne sans rechigner, ce que j'ai fait jusqu'à aujourd'hui. Mais je prends beaucoup de plaisir sur le terrain avec le huit dans le dos.

Avez-vous des souvenirs de vos derniers matchs en numéro 8 avec l'équipe de France en juin 2007 contre la Nouvelle-Zélande ?
(Il soupire) Oui, mais je m'arrêterai là…

Marc Lièvremont et Didier Retière ont salué vos progrès et votre travail en termes de mobilité dans le jeu. Qu'en pensez-vous ?
Cela fait des années… Mais on ne me voyait pas. J'ai passé cinq ans en Angleterre et on ne voyait que mes bouts de matchs en équipe de France. Je fais beaucoup d'efforts tous les jours mais depuis longtemps, pas uniquement depuis que je suis arrivé au Racing. Ça fait un moment que je me sens bien et performant à ce poste.

Que vous a apporté Pierre Berbizier depuis le début de saison ?
Pierre ne me demande pas de jouer que sur le registre de la puissance et de la pénétration. C'est le premier entraîneur qui me demande de faire jouer autour de moi, de temps en temps de jouer en leurre, de faire des passes et de déplacer le jeu. Je pense vraiment que ça m'a fait évoluer.

Les entraîneurs avaient été déçus de votre performance, ainsi que celle d'Imanol Harinordoquy, la semaine dernière. Qu'aviez-vous pensé de votre entrée ?
La même chose qu'eux. Mais je ne m'y arrête pas plus que ça. Les conditions étaient vraiment exécrables. Le ballon était une vraie savonnette. Sur une sortie de mêlée, je lâche un ballon en me précipitant un petit peu. Il n'y avait pas grand-chose à faire ni grand-chose à dire sur ce match.

« Nos adversaires se posent plus de questions »

Le pack d'expérience est-il le socle de cette équipe de France ?
Par expérience, on sait que le rugby commence devant. Cela donne le tempo du match. Nous avons beaucoup d'expérience devant et ce sera une de nos armes. Mais quand je vois notre ligne de trois-quarts, je me dis qu'on peut aussi s'appuyer dessus.

Que vous apporte cette ligne de trois-quarts très solide avec Traille, Jauzion et Rougerie ?
Nos adversaires se posent plus de questions. On va essayer d'aller jouer autour de ces trois joueurs qui sont difficiles à mettre au sol. Nous devrons être proches au soutien pour essayer de développer un jeu debout et dans la défense.

Comment préparez-vous ce match ?
Dans le même état d'esprit que la semaine dernière. Avec beaucoup de sérieux et de rigueur. C'est vrai que les Argentins n'ont pas le même type de jeu que les Fidjiens, même si avec la pluie, le match s'est beaucoup joué devant. Ce sont des joueurs pénibles sur les rucks. A nous d'être propres et vigilants. Il faut retrouver de la cohésion car le groupe a beaucoup changé. Nous avons des axes de jeu à travailler.

Quels souvenirs gardez-vous des défaites face à l'Argentine ? Se ressemblent-elles ?
Non, chaque match est différent. C'est une équipe qui s'accroche avec des joueurs de qualité. Ils ne lâchent jamais rien et sont difficiles à bouger. Les stats ne sont pas très bonnes face à l'Argentine mais ce match sera une nouvelle bataille. Depuis dimanche, on s'est mis au travail pour l'emporter.

En quoi consiste l'esprit argentin ?
Ils ont l'amour de ce maillot. Ils donnent tout quand ils sont sur un terrain. Aujourd'hui, quand on est sélectionné pour un pays, nous avons tous le même sentiment. C'est peut-être un peu exacerbé chez eux. Ils sont loin de leurs terres, évoluent en France et en Europe. Ils ont l'habitude de se resserrer et de se soutenir dans la vie de tous les jours. Cela leur donne un peu plus d'âme et de force quand ils sont sur le terrain. On connaît leurs qualités et on s'attend à un match très compliqué.

ARGENTINE :


Les Pumas vus par les Bleus



mercredi 17 novembre 2010 - 18h22 - sports365

Vingt des trente Argentins retenus pour la tournée d'été évoluent dans l'hexagone. De nombreux joueurs de l'équipe de France les côtoient donc tous les jours. Les Bleus évoquent les Pumas, leurs meilleurs amis et leurs pires adversaires.

Yannick Jauzion (coéquipier de Patricio Albacete à Toulouse)
« Ils troublent notre jeu par le fait qu'ils s'engagent beaucoup et qu'ils ralentissent les sorties de balle. Il n'y aucun antijeu mais ce sont des joueurs qui courent partout sur le terrain. Il y a une motivation supplémentaire contre nous parce qu'on a l'habitude de jouer ensemble. Ils ont envie de se faire respecter. On en est conscient. En club, c'est différent. Ça n'empêche pas qu'on ait des liens affectifs avec des joueurs. Mais quand on est sur le terrain, on se doit de respecter notre contrat. On a effectivement beaucoup de mal contre eux si on prend l'ensemble des rencontres depuis les années 2000. »

Dimitri Yachvili (coéquipier de Manuel Carizza, forfait, Eusebio Guinazu et Marcelo Bosch à Biarritz)
« C'est une très bonne équipe avec beaucoup de joueur à maturité au niveau de l'âge et du physique. Ils ont des nouveaux talents comme Rodriguez, Tiesi et pas mal de trois quarts. On les connaît tous. On les joue en championnat avec ou contre nous. Il y a beaucoup de respect entre nous, on s'entend très bien. Ces derniers temps, on les respectait peut-être un peu trop. A chaque fois, la carotte c'est nous qui la prenons. Ils sont très sanguins, battants et agressifs. Ils n'aiment pas subir et sont parfois à la limite. Ils donnent tout pour le maillot et pour l'équipe. Ils sont talentueux derrière avec une très bonne mêlée devant. Ils ont beaucoup appris dans notre championnat. S'ils pouvaient nous rendre la pareille, ce serait sympa. Ils sont malins aussi. Ils ont aussi dû l'apprendre ici. »

Fabrice Estebanez (coéquipier d'Agustin Figuerola à Brive)
« Ils ont fini sur le podium lors de la dernière Coupe du monde. Les deux tiers des joueurs jouent dans notre championnat et dans les grosses équipes. Ils jouent avec du cœur et du courage. Ils ne lâchent rien et jouent tous les ballons. »

Jérôme Porical (Aucun Argentin ne joue à Perpignan)
« Ils jouent avec nous et ont peut-être un sentiment d'infériorité qui les transcende dans ces cas-là. Ce sont des joueurs qui aiment le combat, le défi. Ils mettent beaucoup d'agressivité. Ils ont des joueurs très talentueux comme Contepomi et Hernandez, qui ne sera pas là ce week-end. Il y aussi Gurruchaga, l'arrière du Stade Français qui s'épanouit avec son club. Ils ont un très bon pack avec de bonnes individualités derrière. »

Morgan Parra (coéquipier d'Agustin Creevy, Mario Ledesma et Martin Scelzo à Clermont)
« Ils jouent dans notre championnat. Ils nous connaissent et trouvent une source de motivation en plus quand ils jouent face à l'équipe de France. On l'a vu l'année dernière. Ils ont fait deux mauvais matchs face à l'Ecosse et derrière ils se sont retrouvés face à nous en sortant le plus beau match de la saison. Il va falloir gommer tout ça. C'est une équipe qui joue avec beaucoup d'agressivité. Il faut qu'on réponde présent. Ce sera une part du boulot remplie. »

Lionel Nallet (coéquipier d'Alvaro Galindo et de Juan Martin Hernandez, forfait, au Racing-Métro)
« Ils ont été sous-coté à une période parce que c'était vrai mais je ne pense pas que cela soit encore le cas aujourd'hui. Quand on joue contre l'Argentine, c'est particulier. En mêlée, ils ont une volonté d'avancer en permanence. Chez les Anglo-saxons, du moment que la mêlée est droite et qu'ils sortent leur ballon, le travail est fait. Sur les ballons portés, les Argentins ont toujours envie d'avancer et de marquer l'adversaire. Ils ont des bons joueurs qui arrivent à créer une cohésion d'équipe et à se retrouver sur des matchs importants. »

Julien Bonnaire (coéquipier d'Agustin Creevy, Mario Ledesma et Martin Scelzo à Clermont)
« Ce sont nos meilleurs ennemis. Ils aiment le combat, la mêlée et les rucks. Mais ils sont comme les autres. Il n'y pas trop de différence par rapport aux autres joueurs de Clermont. Ils aiment bien faire des choses ensemble. Ils sont assez famille et proches des autres Argentins. C'est ce qui fait leur force. Ils ont beaucoup d'émotion quand ils mettent le maillot de l'Argentine et ça décuple leur force. »

Sébastien Chabal (coéquipier d'Alvaro Galindo et de Juan Martin Hernandez, forfait, au Racing-Métro)
« Ce sont des joueurs qui ont l'amour du maillot et du groupe. Ils donnent tout quand ils sont sur un terrain. Quand on est sélectionné pour son pays, on a tous le même sentiment. C'est peut-être un peu exacerbé chez eux. Ils sont loin de leur terre. Ils sont quasiment tous en Europe. Ils ont l'habitude de se resserrer et de se soutenir dans la vie de tous les jours. Ça leur donne plus d'âme et de force sur le terrain. Tous les joueurs sont titulaires dans les meilleurs clubs d'Europe. »

Le 18/11/2010 à 14:00 | Mis à jour le 18/11/2010 à 14:26
Rugby - XV de France - L'Equipe -

Ça envoie du lourd


Avec un trio 10-12-13 composé de Damien Traille, Yannick Jauzion et Aurélien Rougerie, le XV de France ne fait pas dans la demi-mesure. La confirmation d'une tendance lourde.



Damien Traille, Yannick Jauzion (de dos) et Aurélien Rougerie devront prendre le jeu à leur compte face aux Pumas.(EQ)



Face à l'Argentine, le XV de France alignera le trio 10-12-13 le plus lourd de son histoire (312 kilos). Cette course à l'armement n'est cependant pas une nouveauté, Jauzion-Bastareaud au centre lors du dernier Tournoi, ce n'était pas du "light". Surtout, elle correspond à une tendance lourde, elle aussi. Il n'y a qu'à voir les matches de l'Angleterre pour se convaincre que les sélections cherchent actuellement à envoyer du lourd.

Les perce-murailles


Les qualités de Yannick Jauzion sont connues. Sa densité physique et sa capacité à passer les bras est du pain béni pour ses coéquipiers qui enchaînent derrière. Aurélien Rougerie ne présente pas les mêmes garanties mais reste intéressant. Son passé d'ailier en fait un joueur difficile à décrypter pour la défense adverse. Il peut jouer dans le registre attendu du deuxième centre ou mettre de la folie en improvisant et prenant les espaces. Jauzion ne s'inquiète pas. «Il a tous ses repères. Aurélien est un joueur athlétique, capable de rentrer dans la défense, de passer les bras». L'intéressé découvre un nouveau plaisir à ce poste. «C'est un autre rôle dans l'équipe. On délaisse un peu le côté finisseur qui essaye de franchir la ligne et de marquer. On est plus dans un rôle de passeur, de créateur d'espace».

La puissance n'est pas tout


Si ce trio est plaisant sur le papier, il manque encore d'expérience malgré ses 200 sélections cumulées. Notamment parce que ce sera la première association pour Jauzion et Rougerie. Surtout, parce que la puissance n'est tout. N'Tamack, «Avec trois grands, ça veut dire avoir de la puissance, une certaine supériorité physique. Mais il nous faudra être assez réactifs sur les appuis assez courts des Argentins. Il faudra être serrés». C'est là que l'on verra si la reconversion de Rougerie au centre est concluante. Il y a un an de ça, il était encore la cible des attaques adverses en raison d'un manque de répères. Lors de la finale 2009 de Top 14, son mauvais placement avait offert un essai et le titre à l'USAP. «Il a fallu travailler. J'ai eu pas mal de difficultés», reconnaît-il. Et l'ailier isolé, égoïste, est devenu un centre collectif et altruiste. «Avec Damien, on va essayer de le mettre en valeur», annonce Jauzion. Et si ces trois là se trouvent et prennent le jeu à leur compte, Marc Lièvremont pourrait bien gagner sa révolution. - Bertrand LAGACHERIE (avec V. P-L, à Linas-Marcoussis)

Argentine : Le XV pour la France


Rédaction Rugby365.fr - jeudi 18 novembre 2010 - 16h37


L'entraîneur argentin Santiago Phelan a communiqué, jeudi, le XV qui affrontera la France samedi à Montpellier. Incertains, le deuxième ligne toulousain Patricio Albacete, qui retrouve une place de titulaire, et le troisième ligne toulonnais Juan Martin Fernandez Lobbe sont opérationnels.


Le XV argentin : Rodriguez Gurruchaga - Camacho, Tiesi, Fenandez, Amorosino - (o) Contepomi (cap) - (m) Vergallo - De Achaval, Fernandez Lobbe, Fessia - Albacete, Galarza - Scelzo, Ledesma, Roncero.

Remplaçants : Creevy, Ayerza, Guzman, Cabello, Galindo, Lalanne, Bosch

JFP (Rédaction Sport365.fr)

France-Argentine
Contepomi : « On va jouer la meilleur équipe d’Europe »


J.L. | RMC.fr | 18/11/2010


© Reuters
Felipe Contepomi
Felipe Contepomi, le centre de l’équipe d’Argentine, s’attend à un match difficile ce samedi (20h45) à Montpellier face au XV de France. « Ça va être un match très dur pour nous. On va jouer contre la meilleure équipe d’Europe et probablement l’une des meilleures du monde., a déclaré le joueur du RC Toulon. Quand on voit les joueurs qu’il y a dans ce groupe, en sachant qu’il y a des absents, on aimerait que quelques-uns d’entre eux soient Argentins. Ils ont d’excellents joueurs. Beaucoup vont vouloir se montrer à un an de la Coupe du monde (en Nouvelle-Zélande). »

France-Argentine
Thion : « Sur la durée, l’Argentine est meilleure que la France »

L.D. | RMC.fr | 18/11/2010

Jérôme Thion compte 48 sélections avec le XV de France et a débuté sa carrière internationale par deux défaites successives en Argentine en 2003. Depuis, le deuxième ligne de Biarritz les a affronté trois fois de plus, sans jamais les battre. « C'est vrai que je n'ai jamais eu la chance de pouvoir battre les Argentins. J'ai joué cinq ou six rencontres et je les ai toutes perdues. Je n'ai pas spécialement de bons souvenirs de ces matchs là. C'est sûr et certain, sur la durée, ils sont bien meilleurs que l'équipe de France. Il faut se souvenir qu'ils ont fini troisièmes du Mondial 2007, et qu'ils ont toujours occupé les meilleures places au classement mondial. Il y a beaucoup de joueurs argentins qui jouent en France, en Europe, ce sera donc très compliqué de les affronter. »

France-Argentine

Chabal : « Les Argentins ont l’habitude de se soutenir »



L.D. | RMC.fr | 18/11/2010





© Reuters - Sébastien Chabal


Sébastien Chabal, le troisième ligne du XV de France, évoque le patriotisme argentin. « Ce sont des joueurs qui ont cet amour de leur maillot. Ils donnent tout sur le terrain. Quand on est sélectionné pour son pays, on a tous les mêmes sentiments, explique le joueur du Racing Métro 92. C’est peut-être un peu exacerbé chez eux. Ils sont loin de leurs terres. Ils jouent quasiment tous en Europe. Ils ont l’habitude de se soutenir dans la vie de tous les jours. Ça leur donne sans doute un peu de force sur le terrain. » Les Bleus affrontent l’Argentine ce samedi (20h45) à Montpellier.

Beaucoup d'impact en prévision pour ce match !

Parra: "Tous touchés..."


Remplaçant à Nantes contre les Fidji (34-12), Morgan Parra sera de retour sous le n°9, samedi à Montpellier, contre l'Argentine dans un match où il sera associé à Damien Traille. Une rencontre qui sera l'occasion pour le demi de mêlée clermontois de prendre sa revanche, lui qui était passé complètement à côté, comme la plupart de ses coéquipiers, cet été contre les Pumas.

Morgan Parra était de la raclée enregistrée cet été en Argentine. (Maxppp)




Morgan, êtes-vous revanchard à l'heure de retrouver les Argentins après la déroute de Buenos-Aires cet été ?
On parle beaucoup de revanche collective, mais c'est avant tout une revanche personnelle. Moi, le premier, en étant champion de France, je me suis peut-être dit que la saison était finie. Je n'y suis peut-être pas allé avec les sources de motivation nécessaires, avec l'intention de m'impliquer, inconsciemment bien sûr. Je me suis complètement loupé là-bas, j'ai fait une tournée catastrophique. Dans la tête, je n'y étais pas. Quand on n'est pas présent contre les Argentins, on passe à côté. On l'a vu, ça n'a pas été une défaite de deux ou trois points, ça a été une lourde défaite.

Un match que vous avez perdu plus que l'Argentine a gagné ?
En revoyant les images, c'est impressionnant de se dire que ce n'est pas nous. C'est ça le plus malheureux dans l'histoire, d'être allés là-bas et de se dire qu'on n'a rien fait, que rien n'a marché, qu'on n'y était pas.

Ce match a-t-il été un coup d'arrêt dans votre trajectoire en équipe de France ?
Ça n'a pas été un coup d'arrêt, du moins je l'espère, mais j'ai appris. J'ai compris qu'une saison, ça ne s'arrêtait pas après un titre de champion de France, et que si j'avais la chance d'être pris derrière en équipe de France, je me devais encore de rebondir et d'essayer de voir encore plus loin. C'est une remise en question et il en faut dans la carrière d'un sportif de haut niveau. Et ça vient souvent après une bonne claque ou un match bien nul. On a tous été touchés par cette tournée.

"Une équipe qui nous connaît plus que les autres"

Avez-vous évoqué cette rencontre avec vos coéquipiers argentins de Clermont ?
Non. C'est peut-être une forme de pudeur. Est-ce un respect entre nous de ne pas évoquer ces matches ? On évoque plutôt certaines actions, certains duels, mais on n'a jamais parlé du score ou de la raclée que l'on a pris là-bas.

Comment qualifieriez-vous cette équipe d'Argentine ?
C'est une équipe avec de grosses valeurs, une grosse agressivité, très maline, avec des joueurs très expérimentés comme ceux qui sont présents à Clermont (Mario Ledesma et Martin Scelzo). C'est une équipe qui connaît le haut niveau et qui est peut-être plus motivée quand elle affronte la France parce que la plupart de ses joueurs évoluent dans le Top 14. C'est peut-être une équipe qui nous connaît plus que les autres.

Est-ce facile de mettre en place son jeu contre ce genre d'équipe ?
C'est une équipe qui a cette capacité sur les ballons de récupération à marquer car elle a des joueurs talentueux et affiche une grosse défense. Au moindre ballon lâché, à la moindre faute, on peut être sanctionné. Ce n'est pas une équipe facile à jouer, mais elle n'est pas imbattable.

L'équipe de France est sortie frustrée de son match à Nantes contre les Fidji en raison des conditions climatiques. La pluie est encore annoncée à Montpellier. Avez-vous peur de ne pas réussir à mettre en place ce que vous voulez ?
Non, ça ne nous empêche pas avec ces conditions d'être présents dans l'agressivité, dans le combat, chose qu'on n'avait pas su faire en Argentine. Après, les formes du jeu dépendront des conditions. On essayera d'exploiter les bons ballons. Mais c'est vrai que si on a les mêmes conditions qu'à Nantes, ce sera difficile de se faire des passes et d'envoyer le ballon au large, surtout face à ces Argentins, qui ont une grosse capacité à contrer.

"Je n'ai jamais eu la prétention de dire que j'étais le n°1"

Dans ce genre de rencontre, le rôle du demi de mêlée est encore plus primordial ?
Oui, mon rôle de n°9 doit me permettre de prendre du recul et de rester lucide. A moi de calmer le jeu ou à l'accélérer. C'est à moi de trouver le tempo.

Comment appréhendez-vous votre association avec Damien Traille ?
Ça s'est plutôt bien passé hier (à l'entraînement). On essaie de bien communiquer, d'être clair. C'est quelqu'un qui parle beaucoup. Ça va me permettre de trier les bons ballons pour lui. Il nous reste quelques entraînements pour être bien. De par son vécu international et par ses qualités humaines, il a tout pour s'affirmer à ce poste.

Sentez-vous une concurrence plus forte à votre poste où Dimitri Yachvili réussit un gros début de saison ?
Oui, mais la concurrence a toujours existé. Dans une saison, on a toujours des hauts et des bas. Je n'ai jamais eu la prétention de dire que j'étais le n°1 à ce poste et que j'aurai toujours ma place en équipe de France. Je sais que je dois me battre pour cette place et que ça passe par de gros matches. Mais je suis très content de cette concurrence, très saine.

La composition des équipes


Marc Lièvremont

En vue de la rencontre amicale entre la France – Argentine qui se disputera ce samedi au stade de la Mosson (20h45), les deux entraîneurs ont dévoilé leur composition d’équipe.

France :
Palisson - Huget, Rougerie, Jauzion, Andreu - (o) Traille, (m) Parra - Bonnaire, Chabal, Dusautoir (cap) - Nallet, Pierre - Mas, Servat, Domingo.


Argentine :
M. Rodriguez - Camacho, Tiesi, Fernandez, Amorosino - (o) Contepomi (cap), (m) Vergallo - De Achaval, Fernandez Lobbe, Fessia - Albacete, Galarza - Scelzo, Ledesma, Roncero.
Arbitre : M. Kaplan (Afrique du Sud)


(RMC.fr) 19/11/10

Publié le 20/11/2010 09:34 | Philippe Lauga - La Dépêche


France: cette fois, c'est du lourd...
rugby. Tests d'automne. France - Argentine, aujourd'hui (20h45), à Montpellier et sur France 2




Thierry Dusautoir est aux aguets. Attention aux Pumas./Photo AFP

Il y a toujours un doute qui subsiste. Une semaine plus tôt, nous avons trouvé le pont un peu court pour accéder à l'autre rivage des cadors du rugby mondial. Du moins en terme d'ambitions de jeu. Des conditions de jeu exécrables, une équipe couleur « Barbarians » pourraient suffire à balayer ce doute de manière aussi catégorique que les rafales de pluie ont balayé Nantes ce week-end.

Aujourd'hui, avant de retrouver l'Argentine, ce sont les statistiques (seulement deux victoires sur les neuf dernières rencontres) qui insinuent le doute. Voilà donc la France face à sa bête noire, ce fauve qui a grandi en France et que nos clubs continuent à nourrir. Oui mais pour combattre la bête, le chef d'expédition Marc Lièvremont n'a pas envoyé Willow (même nanti de sa baguette magique) et quelques amis du même acabit. Non, le sélectionneur tricolore a envoyé tout ce qu'il avait de plus lourd. À commencer par ce pack qui avait fait la loi lors du dernier Tournoi des six nations et un peu plus loin à Toulouse, face à l'Afrique du Sud championne du monde.

On pourra toujours ergoter sur la préférence accordée à Sébastien Chabal plutôt qu'à Imanol Harnordoquy dont nous préférons l'intelligence de jeu et l'option sécuritaire en touche. Il n'en reste pas moins que ce pack est de ceux qui peuvent voir venir. Même une équipe d'Argentine composée de joueurs aussi guerriers que filous.

Pour donner le change, Marc Lièvremont a également envoyé du lourd derrière avec un triangle demi d'ouverture-centres le plus lourd de l'histoire (soit un total de 312 kilos pour 200 sélections) qui offre la particularité rassurante et intéressante d'être « rugby » comme on dit chez nous. Et s'ils manqueront certes d'automatismes, le pari - parce qu'il s'agit bien d'un pari si près de la Coupe du monde - est « sexy ».

Voilà pourquoi, nous voici à la veille de cette rencontre, un peu plus « emballés » que la semaine dernière. Ce France - Argentine va vraiment sentir la Coupe du monde bien plus que la revanche du mois de juin. D'ailleurs, les Français auraient tort de trop insister sur le ressort de la revanche car on se souvient qu'en 2007, face à ces mêmes Argentins, le sujet de la revanche ne leur avait pas trop réussi…

Nous attendons plutôt des Français qu'ils retrouvent leur maîtrise et leur enthousiasme du dernier Tournoi. De cette rencontre, nous pourrons en tout cas tirer des enseignements…


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repères

« Les Pumas sont respectueux du rugby français. Et battre un adversaire, cela signifie le respecter».

Fabien Galthié, entraîneur de Montpellier


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le chiffre : 10

ce soir. évoluent dans un club français.


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Tableau de bord

La France et l'Argentine se sont affrontées à 43 reprises depuis 1949. La France l'a emporté 31 fois, l'Argentine 11 fois. Les deux équipes ont fait une fois match nul.


Les 5 derniers France - Argentine


26/06/10 à Buenos Aires: Argentine bat France 41 à 13

08/11/08 à Marseille: France bat Argentine 12 à 6

19/10/07 à Paris: Argentine bat France 34 à 10

07/09/07 au Stade de France: Argentine bat France 17 à 12

25/11/06 au Stade de France: France bat Argentine 27 à 26


Les 5 derniers matches de la France


13/11/10 à Nantes: France bat Fidji 34 à 12

26/06/10 à Buenos Aires: Argentine bat France 41 à 13

12/06/10 au Cap: Afrique du Sud bat France 42 à 17

20/03/10 au Stade de France: France bat Angleterre 12 à 10

14/03/10 au Stade de France: France bat Italie 46 à 20


Les 5 derniers matches de l'Argentine

13/11/10 à Vérone: Argentine bat Italie 22 à 16

26/06/10 à Buenos Aires: Argentine bat France 41 à 13

19/06/10 à Mar del Plata: Ecosse bat Argentine 13 à 9

12/06/10 à Tucuman: Ecosse bat Argentine 24 à 16

28/11/09 à Edimbourg: Argentine bat Ecosse 9 à 6

France-Argentine
France-Argentine : Pas de changement dans les équipes

| RMC.fr | 20/11/20100réactions


Ni Marc Lièvremont, ni Santiago Phelan n’ont effectué de changements de dernière minute pour la rencontre entre le XV de France et l’Argentine à la Mosson (20h45). Lièvremont conserve sa confiance à Alexis Palisson à l’arrière ou encore à Yoann Huget à l’aile.

XV de France : Palisson, Huget, Rougerie, Jauzion, Andreau, Traille, Parra, Chabal, Dusautoir, Bonnaire, Nallet, Pierre, Mas, Servat, Domingo

Argentine : Rodriguez Gurruchaga, Camacho, Tiesi, Fernandez, Amorosino, Contepomi, Vergallo, Fernandez Lobbe, De Achaval, Fessia, Albacete, Galarza, Scelzo, Ledesma, Roncero

Rugby - Test Match 20/11/2010 - 17:46 - Mis à jour le 20/11/2010 - 22:41


Après la pluie, l'ennui



DPPI

La France a vaincu sa bête noire, l'Argentine, ce samedi à La Mosson, 15-9. Dans un match sans essai et sans flamboyance, les Bleus ont souffert et dû s'appuyer sur leur conquête, leur défense et la botte de Morgan Parra pour l'emporter. Mais ils ont montré des lacunes dans le secteur offensif.


Ils tiennent leur revanche, même si elle fut loin d'être éclatante. Les Bleus sont venus à bout de l'Argentine ce samedi à Montpellier. Face à leurs derniers bourreaux, ils se sont appliqués à rester disciplinés. Pénalisés seulement à cinq reprises, ils se sont ensuite appuyés sur les fautes adverses (13) pour garder le contrôle de la rencontre et s'imposer par une marge insuffisante pour parler de triompher (15-9).
Mais cette équipe de France, solide en conquête et en place défensivement, n'a jamais trouvé de solutions pour prendre à revers les Pumas qui se sont concentrés à couper les extérieurs. Et malgré la puissance affichée au niveau du triangle 10-12-13, les Tricolores se sont heurtés à un mur au centre du terrain, notamment en raison d'un Damien Traille peu imaginatif dans son rôle de chef d'orchestre. Aurélien Rougerie franchissait une seule fois pendant le premier acte mais il manquait de soutien et sa course de quarante mètres restait vaine. Face à des Argentins toujours aussi doués pour imposer le rythme qu'ils souhaitent à un match, les occasions d'essais pour les Français étaient bien maigres. Un manque de solutions offensives criant et symbolisé par le choix du capitaine Thierry Dusautoir à la 32e minute. Après plusieurs mêlées à cinq mètres de l'en-but argentin, le troisième ligne toulousain décidait de tenter la pénalité. Cette fois-ci, la pluie, qui avait servi d'excuse à Nantes, n'était pas là pour justifier le manque d'ambition des Français.

Important mais pas emballant

En deuxième période, les occasions d'essais se résumaient à un départ d'Imanol Harinordoquy après avoir récupéré le ballon sur une mêlée en faveur des Argentins. Le troisième ligne de Biarritz négociait mal le deux contre un qu'il avait à jouer avec Marc Andreu. C'était bien la seule fois où le public de la Mosson devait se lever sur une offensive française. Et les quelques sifflets au coup de sifflet final n'étaient pas neutres même s'il ne faut pas oublier que la ligne d'attaque était une nouvelle fois expérimentale.
Bien sûr, les Bleus pouvaient se rassurer par leur faculté à gagner leurs duels face à des Argentins qui les avaient châtiés au mois de juin mais la copie offensive restait bien pauvre au terme de 80 minutes où Morgan Parra (quatre pénalités) et Damien Traille (un drop) se sont chargés de sanctionner l'indiscipline des Pumas. Personne ne devrait bomber le torse dans le camp français surtout avant d'affronter l'Australie au Stade de France. La seule équipe que Marc Lièvremont n'a toujours pas battu depuis son arrivée à la tête de la sélection.
Rugbyrama - Nicolas AUGOT, envoyé spécial

C'était un match po terrible du tout avec les sois disant crack.
Devant ils ont fait le job plutot bien, mais derriere hormis Rougerie personne n'à été et n'à eu le talent nécéssaire pour faire la difference au niveau international.
Un dernier truc l'arbitre que les arbitres Français s 'en inspire que c 'est agréable de ne pas entendre un arbitre s'égosiller et en même temps nous peter les oreilles pour se faire respecter à la limite le meilleur sur le terrain sa à été lui.

ripsua a écrit:

C'était un match po terrible du tout avec les sois disant crack.
Devant ils ont fait le job plutot bien, mais derriere hormis Rougerie personne n'à été et n'à eu le talent nécéssaire pour faire la difference au niveau international.
Un dernier truc l'arbitre que les arbitres Français s 'en inspire que c 'est agréable de ne pas entendre un arbitre s'égosiller et en même temps nous peter les oreilles pour se faire respecter à la limite le meilleur sur le terrain sa à été lui.

Evitons quant même la sinistrose car l'Argentine, l'Afrique du Sud, l'Australie et même l'Angleterre ne sont pas si souverains que ça...

Deux matchs sans génie pour la France, mais 2 victoires quand même...Le même parcours en poule de Coupe du Monde nous ouvrirait les portes d'une qualification pour la phase finale. Et après en matchs éliminatoires, sur un malentendu...

Erreur stratégique des Argentins mais tout à fait compréhensibles dans un test match. Ils ont joués la gagne absolu (l'essai sinon rien), alors qu'en seconde période en prenant les points aux pieds ils pouvaient envisager mieux peut être que le match nul. La gagne se soir pour nous est en trompe l'œil, on ne peut pas dire que nous avons été supérieur. Enfin ils ont fait leurs tests avec quelques nouvelles têtes et des nouvelles alchimies.

Par contre au commentateur de France 2 (pas Galthié mais l'autre); insupportable cette esprit commentateur de Football appliqué au Rugby!!! Et en plus je sent que le garçon nous aiment bien " Huget: Pamiers-formation à Toulouse et.... il joue à Bayonne". Il a suivit des cours de reconversion surement chez Salviac le type.