1ère journée du Top14 2011/2012

Top14 2011-2012 - Présentation de la 1ère journée


vendredi 26 août 18h45

Bayonne / Toulouse -
Arbitre central : C. BERDOS
Juge de touche : J. MATHEU
Juge de touche : C. MALTERRE
4ème arbitre : C. COUSSAN
Arbitre video : J. PELLAPRAT

Diffusion : - canal+


20h00 Brive / Agen -
Arbitre central : C. MARCHAT
Juge de touche : M. RAYNAL
Juge de touche : P. UBEDA
4ème arbitre : P. COURBIN
5ème arbitre : C. PERPINAN
Arbitre video : P. BONHOURE

Diffusion : 202 - rugby+



20h00 Clermont / Lyon -
Arbitre central : S. POMAREDE
Juge de touche : D. ROSICH
Juge de touche : B. ESCOUBET
4ème arbitre : L. GABORIT
5ème arbitre : S. RIVES
Arbitre video : E. GAUZINS

Diffusion : 203 - rugby+



20h00 Paris / Bordeaux -
Arbitre central : S. MINERY
Juge de touche : S. ATTALAH
Juge de touche : D. PARRINI
4ème arbitre : W. BERAUD
5ème arbitre : M. BONNEAU
Arbitre video : D. IRAZOQUI

Diffusion : 205 - rugby+



20h00 Perpignan / Castres -
Arbitre central : J. GARCES
Juge de touche : S. CLOUTE
Juge de touche : P. BEURIOT
4ème arbitre : B. GABALDON
5ème arbitre : J. GASNIER
Arbitre video : V. AZOULAY

Diffusion : 201 - rugby+



20h00 Racing Métro / Montpellier -
Arbitre central : J. REBOLLAL
Juge de touche : C. LAFON
Juge de touche : P. GORBENKO
4ème arbitre : R. GUARAGNA
5ème arbitre : B. PRACHE
Arbitre video : J. LEVRIER

Diffusion : 204 - rugby+



samedi 27 août 17h00


Toulon / Biarritz -
Arbitre central : P. PECHAMBERT
Juge de touche : L. CARDONA
Juge de touche : L. SCLAFER
4ème arbitre : E. LAVIT
5ème arbitre : M. SIMON
Arbitre video : B. DAL MASO

Diffusion : - canal+

Dur, dur de faire des pronostiques pour une première journée mais je pense que les surprises peuvent venir de d'Agen, ou Biarritz et peut-être Bordeaux.

Boudjellal craint « le bordel »



Le président du RC Toulon, qui accueille Biarritz samedi, digère mal l'annonce du départ annoncé de son entraîneur Philippe Saint-André vers l'équipe de France.



Mourad Boudjellal (Photo AFP)





Mourad Boudjellal, qui attaque sa sixième saison à la tête du RCT veut effacer la déception de la saison dernière, malgré le départ surprise de Philippe Saint-André, avec l'humilité « d'un petit club besogneux ». Le président est amer après le départ annoncé de Philippe Saint-André pour le XV de France, à partir du 1er décembre : « On ampute quand même un club de son cerveau à quelques jours de l'ouverture du Top 14. » Reste que Boudjellal ne veut pas revivre le départ raté de la saison passée : « J'espère qu'on battra Biarritz samedi, sinon ça va être un beau ''bordel'' d'autant qu'il plane sur ce match le fantôme de Bayonne. Ce premier match perdu de la saison dernière, on ne l'a pas exorcisé. On l'a porté toute une saison et tout le monde va y penser. Il faut gagner face à Biarritz pour ne pas repartir dans le même karma que la saison dernière… »

Top14/AB-ST : Bayonne a un coup à jouer


Publié le jeu 25/08/2011 07:00 - Rugby top


Face à une formation toulousaine amoindrie par l’absence des internationaux, pais aussi de quelques blessés comme Bouilhou, Human et peut-être Poitrenaud et Caucaunibuca, l’Aviron Bayonnais a un coup à jouer pour démarrer le championnat du bon pied, demain à Jean-Dauger (18h45).

Si Christian Gajan admet ressentir « un sentiment où se mêlent crainte, appréhension et excitation », nul doute que les Basques voudront reproduire la performance de la saison dernière, où ils avaient battu le Stade Toulousain (19-13) à Anoeta.

Côté stadiste, l’humilité est à l’honneur, et les Rouge et Noir ne veulent pas tirer des plans sur la comète. Si Yannick Nyanga espère « grappiller des points de bonus en attendant le retour des internationaux », il sait que ce sera très difficile, notamment devant, secteur où l’équipe toulousaine a été en grande difficulté contre Northampton.

Publié le 25/08/2011 08:14 | La Dépêche du Midi


Delmas (USAP) : "On aurait préféré éviter Castres"



Perpignan. Le manager sportif de l'USAP affiche une certaine méfiance avant de recevoir les Tarnais.



Jacques Delmas entretient le doute./Photo DDM, J.-M. Lamboley.
Véritable crainte ou intox ? Le nouveau manager sportif de Perpignan, Jacques Delmas,confie qu'il reste méfiant avant la réception de Castres, vendredi soir. L'ancien entraîneur de Biarritz et du Stade Français avoue même qu'il aurait préféré un autre adversaire que ces Tarnais pour débuter le championnat...

Quel votre état d'esprit avant le début du Top 14 ? Impatience ou peur du saut dans l'inconnu?

«La peur, non. L'impatience, oui. J'ai envie de débuter ce championnat parce qu'on a entamé la préparation le 14 juin et qu'on a envie de se lâcher, d'entrer de plain-pied dans la compétition. On sait que le début de saison va être prépondérant, même si l'on n'aurait pas choisi d'affronter Castres pour commencer ce championnat... si on avait eu le choix. J'espère que l'envie et la solidarité vont compenser le manque de condition physique de certains».

Pourquoi Castres n'est-il pas la bonne pioche ?

«Avec l'effectif qu'ils ont, seulement quatre joueurs mobilisés par la Coupe du monde, ils sont dans la continuité. Sur les images que l'on a vues de leurs matches amicaux, ils sont déjà bien en place. On sent que le groupe arrive à maturité. N'oublions pas qu'ils sont venus gagner à Aimé-Giral en fin de saison dernière. Avec Clermont, je pense que ce sont les deux équipes les plus au point en ce début de saison. A choisir, on aurait préféré les éviter. On en a pris une sur deux, eh bien, on va faire avec, on va s'en accommoder. On veut retrouver l'invincibilité à domicile (4 défaites l'an dernier). Aimé-Giral est une place forte, il faut la défendre, même si l'on sait que dans le rugby moderne toutes les équipes se déplacent pour gagner. A nous de nous donner les moyens de mettre les gens à la raison». Quels sont les objectifs de l'USAP cette saison?

«Le président Paul Goze les a clairement énoncés. Il veut que l'on se retrouve dans les six premiers pour disputer la Coupe d'Europe la saison prochaine et participer à une phase finale. Il a aussi annoncé que l'on jouait le Challenge européen à fond (Perpignan est dans la poule de Newport, Exeter et Prato, ndlr). La ligne est tracée, à nous d'essayer de suivre le chemin».

Fabien Galthié : "On repart de zéro"

Recueilli par JEAN-LOUP ROBERTIER - 25/08/2011, 06 h 00 - Midi Libre


"Moi, je repars sur le maintien. Quand on repart à zéro, c’est qu’on reprend avec des notions d’humilité, de travail." (MAX BERULLIER)
Avec un groupe plus fort mais handicapé en ce début de saison, l’entraîneur du MHR fait part de ses craintes.

Êtes-vous impatient que le Top 14 débute ?

Non, pas vraiment impatient. Une semaine, voire quinze jours de plus nous auraient fait du bien. J’aurais bien aimé être un peu plus équipé pour débuter cette saison. Des joueurs en Coupe du monde, des petits pépins après les matches amicaux... Bosch, Tomas, plus Doumayrou, Kervarec, plus Seta Tuilevuka qui est rentré mais qui ne peut pas jouer... Tout comme Martin (Bustos-Moyano), qui n’est pas encore là non plus. Ou Nagusa.

Autant d’absents, c’est beaucoup, pour un club comme nous. C’est trop. C’est pourquoi je ne suis pas ultra pressé de débuter vendredi (demain), à vrai dire.

D’autant plus que vous avez eu cette année une préparation bien plus courte que l’an passé...

Oui, c’est vrai, mais bon, c’est parce qu’on est allé en finale du Top 14, on ne va pas regretter ça. Depuis la reprise, le 11 juillet, on a beaucoup travaillé, il y a eu un stage intéressant à Tignes, on a essayé de mettre beaucoup d’intensité, on a fait le maximum de ce qu’on pouvait faire.

Après une saison particulièrement riche, est-ce qu’on arrive à repartir avec les compteurs à zéro ?

Oui. On remet les compteurs à zéro, on repart de zéro. J’ai ce sentiment. D’autant plus que la plupart des joueurs de l’an passé sont absents (sélectionnés ou blessés). Il y a les recrues et quelques espoirs qui nous rejoignent et qui n’étaient pas dans le groupe de la saison dernière. Oui, il faut repartir de zéro. C’est important d’avoir cette mentalité.

Ne nous dites pas que vous visez juste le maintien, cette saison ?

Moi, je repars sur le maintien. Quand on repart à zéro, c’est qu’on reprend avec des notions d’humilité, de travail. On pourrait se faire piéger à croire qu’on est différent. Avec ce que je ressens depuis un moment, aux entraînements, en matches de préparation, je n’ai pas acquis assez de convictions pour être serein sur ce début de championnat.

D’autant plus que ça débute à l’extérieur, face à un Racing qui aura un sentiment de revanche puisque vous les avez battus en demi-finale...

Oui, ça peut jouer. Cet esprit de revanche y sera, avec également une équipe qui est moins diminuée que la notre, un effectif plus dense. Il va falloir s’accrocher. Là-bas, on n’avait pas beaucoup existé l’an dernier (défaite 28-16), j’espère qu’on existera un peu plus. Mais là, ce qui me gêne, c’est jouer sans Paul Bosch, Julien Tomas, Geofffrey Doumayrou et Rassi Van Vuuren... Voilà, surtout ceux-là.

Pourtant, si on met de côté les aléas du début de saison, vous avez un effectif que vous qualifiez de plus fort...

Oui, dans l’ensemble, tous les joueurs nouveaux sont des “joueurs plus”. Les recrues se sont bien intégrées. Oui, on va avoir un squad meilleur que l’an dernier. Mais on va l’avoir... À l’heure actuelle, ce n’est pas le cas.

Est-ce que vous ressentez une attente plus forte du public ?

On est une entreprise de spectacle, et les gens sont attirés par ça. C’est une réussite en terme d’affection, de reconnaissance, d’aspiration. On vend du rêve. Là, c’est une réussite. Une entreprise de spectacle qui a été reprise par quelqu’un de plus professionnel.

C’était un de vos souhaits également...

Pour l’avenir du club, pour le construire d’une manière pérenne, pour lui donner une assise autre que jouer le maintien chaque année. Il faut remercier (encore...) quelqu’un qui a mis beaucoup d’argent. Pour construire, pour asseoir ce club, lui donner une densité, c’est bien pour l’avenir. Je disais l’an passé que c’était le sportif qui tirait le club. Je pense que là, le club est en train de se mettre au niveau de ce que le sportif a fait l’an passé.

Et la Coupe d’Europe ?

Ah là, on est sûr de ne pas descendre (rires) ! Quels objectifs ? On a des superbes matches à venir, des grands moments, le champion d’Europe, le Leinster, Bath. Ce sont trois matches de haut niveau ici, à Du manoir. En terme sportif, je pense que ça va nous faire progresser. Il ne faut pas en avoir peur. L’année dernière, on s’est bien amusé en Coupe d’Europe, on avait une bonne poule, avec deux clubs anglais. Là, c’est encore plus relevé.

La H’Cup, c’est un facteur de progrès pour les joueurs qui n’ont pas la chance de jouer en équipe nationale et qui peuvent toucher là, en Coupe d’Europe, un niveau intermédiaire intéressant. Mais pour l’instant, il faut regarder match par match. Et le prochain, au Racing-Métro, suffit déjà à nous occuper...

Publié le 25 août 2011 à 08h28 - Rugby news


Bayonne: Sans les recrues face à Toulouse

C'est forcément privé de ses internationaux (Heymans et Phillips), mais aussi de ses recrues, Lauaki (reprise), Manukula (cuisse), Chisholm (genou), rentré poursuivre sa rééducation en Australie, Rokocoko et Tialata, retenus par le NPC, leur championnat domestique, que l'Aviron Bayonnais aura l'honneur d'ouvrir vendredi, à Jean-Dauger, la nouvelle saison de Top 14 face au Stade Toulousain, Champion de France en titre. Pour l'occasion, le staff du club basque a retenu un groupe de 25 joueurs, où ne figure pas non plus le vétéran Denis Avril (épaule), mais que renforce en revanche les jeunes Otazo, Lagain et Visensang. Le groupe bayonnais - Avants: Baiocco, Boyoud, Roumieu, Da Ros, Lafond, Iguiniz, Flavell, Boutaty, Linde, Haare, Marmouyet, Puricelli, Bernad, Baget (Cap.). Arrières: Audy, C.Garcia, Boyet, Otazo, Lacroix, Visensang, Gerber, Mazars, Pietersen, Lagain, Elhorga.

Paris - Bordeaux : Pour se rassurer


Publié le jeu 25/08/2011 08:30 - rugby top


Les Parisiens veulent se faire pardonner. Décevants onzièmes l’année dernière, les hommes de Mickael Cheika se doivent de montrer un autre visage. Avec un effectif largement modelé, ils abordent ce match contre l’UBB, demain à Charléty (20h), dans la peau du favori et un revers serait inquiétant pour la suite.

Toutefois, les Bordelais ne se déplaceront pas dans la capitale en victime. La raison est simple, il y a deux semaines, les Bordelais ont battu le Stade Français (22-21) en amical, de quoi leur offrir un gros bol de confiance. Sans complexe, les hommes de Marc Delpoux comptent bien surfer sur la vague de succès qui leur a permis d’accéder au Top 14.

Publié le 25/08/2011 09:18 | Propos recueillis par Jacques Auclert La Dépêche


Castres. "Le CO veut pratiquer un rugby total"



Remy Tales, à droite, s'est bien intégré au CO. A tel point, qu'il devraitêtre le nouveau titulaire à l'ouverture et faire oublier Mc Intyre ./ Photo DDM, J. A.



Sans l'étiquette de grand voyageur puisqu'il est resté de l'âge de 5 ans à 22 ans à Mont-de-Marsan, et de 22 ans à 27 ans à La Rochelle avant de rejoindre le Castres olympique cet été, Rémi Tales s'est installé au poste d'ouvreur avec des attitudes très prometteuses. Il devrait vite faire oublier Mc Intyre. Il nous livre ses confidences avant de rentrer dans le vif du sujet demain soir à Perpignan pour ce premier match de Top 14 2011-2012.

Qu'est-ce qui vous a incité à rejoindre Castres ?
Je venais de monter en Top 14 avec La Rochelle, je voulais d'abord savoir si j'avais le niveau. Le CO m'a sollicité et cela m'a fait réfléchir. Toutefois j'avais déjà de très bons échos du club puisque Romain Cabannes, copain de jeunesse était là, cela s'est donc fait tout naturellement. Romain a contribué un peu à ma venue.

Avez-vous autant de caractère que Romain Cabannes sur le terrain ?
Un peu moins que lui quand même (rires), mais ça va.

Pouvez-vous jouer exclusivement à l'ouverture ?
J'ai toujours joué à ce poste sauf mes premiers six mois à La Rochelle parce qu'il y avait Merceron en 10 et j'ai un peu évolué à l'arrière.

Avez-vous ressenti un très gros changement en arrivant au CO ?
Non ! Je trouve que c'est un peu le même état d'esprit, les coachs ont la même philosophie de jeu, donc je ne me trouve pas dépaysé dans ce nouveau cadre.

Pas trop de travail ?
C'est vrai qu'on travaille beaucoup mais comme on veut pratiquer un rugby total il y a du boulot. Ceci dit, ça passe bien, le groupe vit bien donc je pense que cela va le faire.

À votre poste, pour les annonces et les lancements de jeu est-ce qu'il y a un gros travail d'enregistrement ?
C'est vrai qu'au début ce n'était pas évident. Même encore sur deux ou trois lancements on peut se poser des questions. Mais ça va venir au fil du temps. Déjà cela va beaucoup mieux que lors du premier match amical face à Pau.

Buteur aussi ?
Hum non ! Pas trop. S'il le fallait je pourrais suppléer, mais disons que je ne suis pas un grand buteur.

Avec le demi de mêlée, l'ouvreur doit être en symbiose, est-ce que la période d'adaptation est probante ?
Il faut une grande complicité entre le 10 et le 9. Que ce soit avec Rory Kockott, Thomas Sanchou ou Alex Albouy, il y a deux mois on ne se connaissait pas encore. Il faut trouver de véritables automatismes pour être au top.

Quelles ambitions affichez-vous cette saison ?
D'abord faire le meilleur parcours possible et se régaler. Si on se régale sur le terrain, les résultats seront là.

L'actualité c'est l'USAP que vous connaissez avec La Rochelle…
Chez eux on avait réussi à arracher un point de bonus, par contre chez nous alors qu'ils étaient encore pour la qualif, on avait pris trente points. Demain ça sera un match difficile surtout qu'ils sortent d'une saison où ils ne se sont pas qualifiés. Il y a aussi un changement de staff, donc premier match chez eux il y aura une très grosse ambiance et grosse pression. À nous de répondre présent. J'avais battu le CO lors du premier match l'année dernière, j'espère que cette fois on va mieux se déplacer que la saison dernière.