L'âne et le tigre - Fable chinoise

A cette époque là, il n'y avait pas d'âne dans la province de Guizhou. Un riche curieux s'en fit amener un par bateau mais ne sachant comment l'utiliser, il finit par le relâcher dans la montagne. Là, un tigre l'aperçut, mais comme lui aussi n'avez jamais vu un âne, il fut frappé par sa haute taille et le pris pour un animal extraordinaire, certainement de la famille des dragons et des phénix. Il voulu lui présenter ses hommages et comme il approchait l'âne le vit et se mit à braire à tue tête. Le tigre fut terrorisé par la puissance du cri. Il en était sûr désormais, ce n'était pas là un animal mais bel et bien une divinité descendue du ciel ! Il s'avança tout craintif pour se prosterner.
Voyant le tigre aussi près de lui, l'âne voulut le repousser par une ruade. A cette attaque piteuse, le tigre compris que ce qu'il avait pris pour une divinité n'était qu'un animal, et des plus faibles. Il se jeta sur lui et le mis en pièce.

moralité :

Quand l'âne montre le triple AAA, le tigre doit tout manger y compris les sabots!

un film à aller voir absolument : les neiges du Kilimandjaro : il vous transforme en tigre humaniste!

BANZAI !!
super Christophe! tu seras un vrai bon papy plus tard pour raconter la vie en métaphores et contes au coin du feu
à tes petits enfants !
c'est très juste cette "fable" à la pékinoise ! les apparences toujours ! les a priori, les sensations déformées, les interprétations
nébuleuses, la cogitation de l'inconnu, le feeling du merveilleux ou de l'étrange..
Et puis , paf, un geste, une parole, un tic "humain" (enfin disons "non ésotérique" ), et le rideau de féérie s'écroule !
la vérité apparait nue, logique, brut de brut !
ça me fait penser qu'on a une divinité extraordinaire à l'Elysée , qui transmute tout l'or en vil plomb (tout est reversible dans la vie!)
et au lieu de jouer au Geoffrey de Peyrac, (cf la série des "Angélique" pour ceux qui ), il se pare doucement de la chasuble d'un Tigre nommé Dracula, des Carpathes
Après avoir bien laissé braire le chantre du libéralisme à géométrie népotiquo- copinique , accompagnée de sa tigresse à la voix mélodieuse comme les sirènes d'Ulysse, le peuple hypnotisé au début, se reveille et donne, des ruades, pardon des "atemis"
attention au tigre ! tout ce qui brille le rend affamé, nos euros par exemple
bon, je vous laisse après cette philosophie claire comme un pudding british, à deux balles soixante quinze, et je vais boire mon

Malcom X a écrit:

A cette époque là, il n'y avait pas d'âne dans la province de Guizhou. Un riche curieux s'en fit amener un par bateau mais ne sachant comment l'utiliser, il finit par le relâcher dans la montagne. Là, un tigre l'aperçut, mais comme lui aussi n'avez jamais vu un âne, il fut frappé par sa haute taille et le pris pour un animal extraordinaire, certainement de la famille des dragons et des phénix. Il voulu lui présenter ses hommages et comme il approchait l'âne le vit et se mit à braire à tue tête. Le tigre fut terrorisé par la puissance du cri. Il en était sûr désormais, ce n'était pas là un animal mais bel et bien une divinité descendue du ciel ! Il s'avança tout craintif pour se prosterner.
Voyant le tigre aussi près de lui, l'âne voulut le repousser par une ruade. A cette attaque piteuse, le tigre compris que ce qu'il avait pris pour une divinité n'était qu'un animal, et des plus faibles. Il se jeta sur lui et le mis en pièce.

Qu'en penser ?. Qu'on peut braire autant qu'on le veut mais qu'il faut ne frapper qu'à coup sûr. C'est une stratégie élémentaire.