Infos Biarritz (2012-2013)

Rugby - Top 14
Biarritz: Blanco a rencontré Isaac et Milhas


Publié le 10/12/2012 à 16:02, mis à jour le 10/12/2012 à 16:09


Le président de Biarritz, Serge Blanco, a tenu à rencontrer ses deux entraîneurs ce lundi matin, Serge Milhas et Jack Isaac, afin d'évoquer avec eux la situation du club. Le BOPB a fortement compromis ses chances de qualification en quart de finale de H Cup après son revers au Connacht samedi (22-14).
Aucune communication n'a été faite par le club au sujet de cette entrevue.

Le BOPB reste sur huit défaites lors de ses onze derniers matchs.

Rugbyrama - C.M avec G.L

Publié le 10 décembre 2012 à 17h07 - Sports.fr


BO: Milhas et Isaac ont vu Blanco

C'est le site sudouest.fr qui rapporte la scène : trois jours après une défaite (22-14) sur le terrain des Irlandais du Connacht, qui compromet quasi définitivement l'objectif d'une qualification en quarts de finale de la H Cup, le groupe biarrot s'est entraîné ce lundi, sur le terrain annexe d'Aguiléra, sans ses entraîneurs Jack Isaac et Serge Milhas invités dans le même temps à participer à un conciliabule d'une heure avec leur président Serge Blanco.

Deux techniciens que l'on annonçait en sursis après ce nouveaux faux pas et les critiques sur les consignes de jeu émises par plusieurs joueurs, mais qui à l'issue de cet "échange cordial", selon les deux intéressés, ont reçu l'assurance qu'ils "seront sur le terrain d'entraînement mardi". Une perspective qui reste toutefois à court terme, le président Blanco continuant de sonder son club à quatre jours du match retour face au Connacht.

ça s'énerve un peu partout ! j'envie les clermontois qui eux jouent avec envie, panache et
devant des foules record

C'est fini...

http://www.lequipe.fr/Rugby/Actualites/Milhas-et-isaac-c-est-fini/332990

et voila !!!
certains osent !
et ils avaient une option sur dalmaso !
bonne pioche celui là, c'est un Woods à la franchouillarde
ce qu'on aurait besoin

Rugby - Top 14
Blanco: "Rebooster une équipe qui en a besoin"


Publié le 11/12/2012 à 14:31, mis à jour le 11/12/2012 à 14:53


Venu confirmer devant la presse la mise à l’écart du duo d’entraîneurs Milhas-Isaac, Serge Blanco est également revenu sur les raisons de son choix.



Quels sont les raisons de votre choix d'écarter Serge Milhas et Jack Isaac ?

Serge BLANCO: A un moment, il faut rebooster une équipe qui en a besoin. Après maintes discussions et échanges, que ce soit avec les joueurs ou l’encadrement, il est apparu qu’il était indispensable de faire quelque chose. Notre saison n’est pas finie. On a besoin de nous régénérer pour nous qualifier. Nous restons des compétiteurs et il faut que l’on puisse bouger.

L’intérim assuré par Laurent Rodriguez et Mathieu Rourre peut-il être long?

S.B: Non. Cela peut être trois, quatre ou cinq jours. On va essayer de trouver les moyens pour que, les uns et les autres, on puisse retomber sur nos pattes.

Comment avez-vous présenté la situation aux entraîneurs?

S.B: Il n’est jamais agréable de dire à des personnes qu’on n’est plus en phase avec ce qu’on leur a demandé voilà un an pour l’un, quelques années pour l’autre. Mais je pense aussi qu’ils s’y attendaient. C’est un crève-coeur mais c’est aussi un budget de 17,5 millions d’euros, des supporters, un conseil d’administration... Un avenir, aussi. De temps en temps, il faut mettre tout le respect et toute l’amitié que l’on peut avoir de côté, pour essayer de relancer la première activité sportive de Biarritz.

Vous les tenez comme premiers responsables?

S.B: Tout le monde est responsable. Ils sont tout aussi responsables de la situation que nous vivons aujourd’hui. Sachant qu’on ne tirera sur personne et que je mets tout le monde dans le même panier: les joueurs, les entraîneurs, les dirigeants ou le président. On est aujourd’hui à la croisée des chemins. Il faut que l’on puisse le retrouver avec, j’espère, au bout une jolie clairière qui nous permettra de trouver quelque chose de différent.

Rugbyrama - Propos recueillis par Grégory LETORT, envoyé spécial permanent à Biarritz

Serge, il devrait franchement arrêter l'Izarra jaune avec le magret et le , il a sale mine là
Un p'tit coup de doigt sur le foie, et il va faire comme Abraracourcix "ouilleouilleouille"

On peut facilement observer sur la photo que la situation le "gonfle"...
Je parle bien sûr de son regard, merci de ne pas interpréter mes propos...

Mais quand même, un peu de bazar au BO, c'est amusant !

Biarritz: Rodriguez face à la crise

Publié le 12/12/2012 à 10:30, mis à jour le 12/12/2012 à 10:30


Nommé entraîneur par intérim avec Mathieu Rourre pour pallier les évictions de Jack Isaac et Serge Milhas, le manager du Biarritz olympique, l’ancien troisième ligne du XV de France Laurent Rodriguez sait l’ampleur de la tâche qui l’attend. Et reconnaît "avoir aussi des responsabilités".





Laurent Rodriguez connaît la musique de la crise. Celle qui tourne en boucle quand rien ne va, quand les défaites s’empilent dangereusement et que les victoires se font trop rares. Le manager du Biarritz olympique l’a déjà vécu à Brive, en 2006. Lanterne rouge après seulement huit matchs, il quitta prématurément le club qu’il entraîna. Si Biarritz n’est pas lanterne rouge, les résultats sportifs décevants auront eu raison des deux entraîneurs, Serge Milhas et Jack Isaac.

Voilà pourquoi celui qui a été prié de prendre les rênes des entraînements du BO ne peut s’empêcher d’avoir une pensée pour ses prédécesseurs : "J'ai moi aussi mes responsabilités, en tant que directeur sportif, de la situation actuelle. J'ai une pensée pour Serge Milhas et Jack Isaac car je les sais malheureux. J'ai connu cette situation, on culpabilise beaucoup, on en veut beaucoup à d'autres personnes également et ils ont raison car ils ne peuvent pas être entièrement responsables. Malheureusement, tous les présidents de clubs vous expliqueront que quand il faut réagir, c'est souvent les entraîneurs qui sont pris à partie".

Intérim ou solution durable ?

Le duo Rodriguez-Rourre restera-t-il en poste jusqu’à la fin de la saison ? Nul, hormis peut-être le président Serge Blanco, ne le sait. Dans un souci d’efficacité immédiate, celui-ci a logiquement privilégié la solution interne : "celle aussi qui nous permettra de ne pas faire n'importe quoi car c'est souvent le cas quand on doit prendre une décision rapidement", commente Rodriguez, "Le président a fait appel à Mathieu Rourre et moi-même car on connaît bien les joueurs, le club depuis des années. Après cela n'arrête pas les recherches pour autant. C'est difficile de vous donner un délai. On est dans une période de réflexion. Si on ne trouve pas de solution, est-ce que la meilleure sera de garder cet intérim là ? On verra, c'est l'avenir qui nous le dira, on a des rencontres à venir, on prendra notre temps".

De toute évidence, il est encore trop tôt pour parler d’avenir. Pour l’heure, le BO doit relever la barre. Et vite. A ce sujet, Rodriguez se veut confiant : "Ce n'est pas compliqué, c'est même la semaine la plus facile car les mecs sont attentifs après la déconvenue du week-end dernier (défaite contre le Connacht 22-14, ndlr). Là, c'est une aubaine, il y a de l'application, les mecs ne voudront pas passer à côté deux fois d'affilée. Cela ne veut pas dire que l'on va gagner vendredi mais ils ont pris conscience que ce qu'ils ont réalisé au Connacht n'est pas digne d'une équipe engagée en Coupe d'Europe". Et le manager-entraîneur d’ajouter : "Vendredi les joueurs auront à cœur de montrer d'autres valeurs que celles montrées au Connacht". De la paroles aux actes.

Rugbyrama - S.V., avec AFP.

Faugeron vers le BO !
Quant à Milhas, il rebondirait à Castres...et pourrait y retrouver un certain Darricarrère !
Source Midol

Pat, le midol s'avance davantage en écrivant que c'est déjà acquis pour Milhas. Si d'la se confirme pour Daricarrere, va t-on assister à une sanction comme pour les joueurs ? Je plaisante.

Au fait comme Toulouse veut Tekori et qu'il y a un jeune Maka qui pousse... Allez j'annonce Galan à Agen et comme les supporters veulent du lourd, Fakaté et Delonca pour caler la mêlée

Plus sérieusement, Si on pouvait arriver à convaincre un clone de Boutaty .... Ce serait déjà énorme.

hips a écrit:

Pat, le midol s'avance davantage en écrivant que c'est déjà acquis pour Milhas. Si d'la se confirme pour Daricarrere, va t-on assister à une sanction comme pour les joueurs ? Je plaisante.

Au fait comme Toulouse veut Tekori et qu'il y a un jeune Maka qui pousse... Allez j'annonce Galan à Agen et comme les supporters veulent du lourd, Fakaté et Delonca pour caler la mêlée

Plus sérieusement, Si on pouvait arriver à convaincre un clone de Boutaty .... Ce serait déjà énorme.

Ou Dal Maso qui ne part ni au RCT, ni au BO...

Pat de Mérignac a écrit:

Faugeron vers le BO !
Quant à Milhas, il rebondirait à Castres...et pourrait y retrouver un certain Darricarrère !
Source Midol

Faugeron, entraineur le plus précarisé et le plus balloté du championnat francais, expert en interim, et en situation complexexes depuis son départ de brive.

titus47 a écrit:

Pat de Mérignac a écrit:

Faugeron vers le BO !
Quant à Milhas, il rebondirait à Castres...et pourrait y retrouver un certain Darricarrère !
Source Midol

Faugeron, entraineur le plus précarisé et le plus balloté du championnat francais, expert en interim, et en situation complexexes depuis son départ de brive.

il a reussi à Bayonne, reussira au BO et a echoué chez nous ! y a pas à dire on est bien un club formateur : ils demarrent tous chez nous et reussissent tous ailleurs (je plaisante)

Lauret s'en va (Métro) ...la place est chaude !

Faugeron au BO c est fait !!!
zut et qui va nous venir nous sauver à nous maintenant ?
http://www.rugbyrama.fr/

Biarritz: Milhas s'en va, avenir incertain pour Isaac


Publié le 07/01/2013 à 17:09, mis à jour le 07/01/2013 à 17:12


Dispensés d'activité depuis le 11 décembre dernier, les techniciens biarrots Jack Issac et Serge Milhas en savent désormais plus sur leur avenir. Milhas a trouvé un accord pour mettre fin à sa collaboration avec le BOPB. Quant à Isaac, il reste dispensé d'activités jusqu'au 20 janvier prochain.
Le communiqué du BOPB:

"Le BOPB et Serge Milhas ont trouvé un accord amiable pour mettre fin à leur collaboration. Une résiliation anticipée du contrat de travail a été signée et les deux parties sont donc libres de tout engagement à compter de ce lundi 7 janvier 2013.

Concernant la situation de Jack Isaac, l’exemption d’activité a été prolongée jusqu’au 20 janvier 2013".

Rugbyrama - Clément MAZELLA

Ha ben si meme le pseudo President de la ffr, n arrive plus, lui aussi à conserver ses jeunes internationaux formé au club, où va t on ?

source RR Le troisième ligne international de Biarritz, Wenceslas Lauret, rejoindra le Racing-Métro la saison prochaine, selon l'AFP qui cite une source proche du dossier. La durée du contrat n'a pas été précisée.

Lauret (23 ans, 3 sélections) a été formé à Biarritz. Il a été sélectionné pour la première fois avec le XV de France en juin 2010. Après deux nouvelles apparitions en juin 2012, il avait été appelé pour la dernière tournée de novembre mais avait dû déclarer forfait en raison d'une blessure.

Biarritz, la carte jeune menacée





Le départ pour le Racing de Wenceslas Lauret (ici ballon en main) est acquis. Benoît Guyot (à dr.), autre grand Espoir de la troisième ligne biarrote, pourrait l'imiter. (Maxppp)

Par Sylvain Labbe - Publié le 9 janvier 2013 à 14h00 - Mis à jour le 9 janvier 2013 à 14h56 - Sports.fr


Le credo du Biarritz Olympique et de son président Serge Blanco sont mis en péril par l’attraction que suscitent les prometteurs jeunes joueurs formés au club. Le départ acquis d’un Wenceslas Lauret pour le Racing sape le principe d’une formation reconnue par tous, mais dont le BO, faute d’en avoir les ressources, ne pourrait plus assumer sur le long terme.

Il y a bien sûr Raphaël Lakafia. A 24 ans, l’international tricolore (3 sélections lors du Mondial néo-zélandais), auquel a été confié le brassard de capitaine en début de saison, a lui choisi de prolonger l’aventure à Biarritz jusqu’en 2015. Un choix que n’a pas fait son compère de la troisième ligne au sein du club basque, l’autre joueur du XV de France, Wenceslas Lauret (23 ans, 3 sélections). En s’engageant avec le Racing-Métro 92 pour les deux prochaines saisons, le Réunionnais a donné un écho inquiétant au départ déjà enregistré la saison précédente d’un autre pur produit de la formation biarrote, le pilier Yvan Watremez qui, faute d’avoir pu trouver un accord avec le club du président Blanco, avait rejoint Montpellier.

Avec l’exil annoncé de Lauret, c’est le credo privilégié par le club basque depuis plusieurs saisons qui est remis en cause. Contraint et forcé de miser sur sa jeunesse faute de ne pouvoir suivre l’inflation des budgets d’un Top 14 toujours plus concurrentiel, le BO a fait le choix de la formation pour faire face et rester tant bien que mal au contact des meilleurs clubs français. Une option qui, si elle tarde à porter ses fruits en championnat, où Imanol Harinordoquy et ses coéquipiers n’ont goûté aux phases finales qu’une seule fois lors des cinq dernières saisons, a permis aux Rouge et Blanc d’accrocher à leur palmarès le Challenge Européen l’an passé face à Toulon.



"Si Wenceslas Lauret a percé, c'est parce que le BO lui a fait confiance, lui a donné le temps de jeu."
Mathieu Rourre (Directeur du centre de formation du Biarritz Olympique)



Barraque, prochaine défection ?

Une finale qu’auront disputé en tant que titulaires Jean-Pascal Barraque (21 ans) et Benoît Guyot (23 ans), autres pépites issues des rangs des Espoirs qu'a couvés Mathieu Rourre, le responsable du centre de formation du club. Pour celui qui a assuré la transition entre le tandem Milhas-Isaac et la nomination de Didier Faugeron, l’opportunité offerte ainsi à ces jeunes joueurs est tout bonnement inestimable : "Y a-t-il beaucoup de club où ça se produit ?, interroge-t-il dans les colonnes de Sud-Ouest. Où les jeunes peuvent avoir autant de temps de jeu dans le meilleur championnat d'Europe et en H Cup ? Si Wenceslas Lauret a percé, c'est parce que le BO lui a fait confiance, lui a donné le temps de jeu. Il a montré depuis qu'il avait les qualités pour jouer à haut niveau." Une exposition que le joueur a en effet su mettre à profit, mais dont Biarritz n’aura que trop peu touché les fruits. Parce que le président Blanco n’est aujourd’hui pas en mesure de retenir ces jeunes prometteurs qui préfigurent pour la plupart l’avenir du rugby français.

Dans l’incapacité de s’aligner sur l’offre du Racing pour retenir Lauret, le BO pourrait ne pas plus être en mesure de contrer les appels du pied de plus en plus insistants dont fait l’objet Jean-Pascal Barraque de la part du Stade Toulousain. Une situation qui ne semble pourtant pas inquiéter outre mesure un Mathieu Rourre persuadé de la validité du modèle biarrot : "On ne perd pas la main sur les joueurs. Mais c'est le contexte du rugby professionnel qui amène à ça, qui fait que ces jeunes se posent des questions. (…) Biarritz est pour moi la situation idéale pour les jeunes joueurs, parce qu'ils ont le temps de jeu pour eux. Chez nous, ils grandissent et s'épanouissent. Un jeune joueur entre 20 et 24 ans doit avoir du temps de jeu régulier pour progresser." Une opportunité qui ne fait à l’évidence pourtant pas tout et n’incite pas les intéressés à prolonger leur bail. Benoît Guyot, autre profil très prometteur de la troisième ligne biarrote suivi de près, dit-on, par Philippe Saint-André, pourrait ne pas s’éterniser non plus sur la côte basque, où Yann Lesgourgues et Paul Couet-Lannes seront en fin de contrat dès la fin de saison prochaine. Une pression qui pourrait contraindre l’encadrement à promouvoir sans attendre la génération suivante, celle des Molcard et autre Roussarie, à peine dégrossie et déjà appelée au feu. Ainsi précipitée, la recette pourrait alors aussi avoir ses limites.

La Section Paloise appréciera.

gir3347 a écrit:

Biarritz, la carte jeune menacée





Le départ pour le Racing de Wenceslas Lauret (ici ballon en main) est acquis. Benoît Guyot (à dr.), autre grand Espoir de la troisième ligne biarrote, pourrait l'imiter. (Maxppp)

Par Sylvain Labbe - Publié le 9 janvier 2013 à 14h00 - Mis à jour le 9 janvier 2013 à 14h56 - Sports.fr


Le credo du Biarritz Olympique et de son président Serge Blanco sont mis en péril par l’attraction que suscitent les prometteurs jeunes joueurs formés au club. Le départ acquis d’un Wenceslas Lauret pour le Racing sape le principe d’une formation reconnue par tous, mais dont le BO, faute d’en avoir les ressources, ne pourrait plus assumer sur le long terme.

Il y a bien sûr Raphaël Lakafia. A 24 ans, l’international tricolore (3 sélections lors du Mondial néo-zélandais), auquel a été confié le brassard de capitaine en début de saison, a lui choisi de prolonger l’aventure à Biarritz jusqu’en 2015. Un choix que n’a pas fait son compère de la troisième ligne au sein du club basque, l’autre joueur du XV de France, Wenceslas Lauret (23 ans, 3 sélections). En s’engageant avec le Racing-Métro 92 pour les deux prochaines saisons, le Réunionnais a donné un écho inquiétant au départ déjà enregistré la saison précédente d’un autre pur produit de la formation biarrote, le pilier Yvan Watremez qui, faute d’avoir pu trouver un accord avec le club du président Blanco, avait rejoint Montpellier.

Avec l’exil annoncé de Lauret, c’est le credo privilégié par le club basque depuis plusieurs saisons qui est remis en cause. Contraint et forcé de miser sur sa jeunesse faute de ne pouvoir suivre l’inflation des budgets d’un Top 14 toujours plus concurrentiel, le BO a fait le choix de la formation pour faire face et rester tant bien que mal au contact des meilleurs clubs français. Une option qui, si elle tarde à porter ses fruits en championnat, où Imanol Harinordoquy et ses coéquipiers n’ont goûté aux phases finales qu’une seule fois lors des cinq dernières saisons, a permis aux Rouge et Blanc d’accrocher à leur palmarès le Challenge Européen l’an passé face à Toulon.



"Si Wenceslas Lauret a percé, c'est parce que le BO lui a fait confiance, lui a donné le temps de jeu."
Mathieu Rourre (Directeur du centre de formation du Biarritz Olympique)



Barraque, prochaine défection ?

Une finale qu’auront disputé en tant que titulaires Jean-Pascal Barraque (21 ans) et Benoît Guyot (23 ans), autres pépites issues des rangs des Espoirs qu'a couvés Mathieu Rourre, le responsable du centre de formation du club. Pour celui qui a assuré la transition entre le tandem Milhas-Isaac et la nomination de Didier Faugeron, l’opportunité offerte ainsi à ces jeunes joueurs est tout bonnement inestimable : "Y a-t-il beaucoup de club où ça se produit ?, interroge-t-il dans les colonnes de Sud-Ouest. Où les jeunes peuvent avoir autant de temps de jeu dans le meilleur championnat d'Europe et en H Cup ? Si Wenceslas Lauret a percé, c'est parce que le BO lui a fait confiance, lui a donné le temps de jeu. Il a montré depuis qu'il avait les qualités pour jouer à haut niveau." Une exposition que le joueur a en effet su mettre à profit, mais dont Biarritz n’aura que trop peu touché les fruits. Parce que le président Blanco n’est aujourd’hui pas en mesure de retenir ces jeunes prometteurs qui préfigurent pour la plupart l’avenir du rugby français.

Dans l’incapacité de s’aligner sur l’offre du Racing pour retenir Lauret, le BO pourrait ne pas plus être en mesure de contrer les appels du pied de plus en plus insistants dont fait l’objet Jean-Pascal Barraque de la part du Stade Toulousain. Une situation qui ne semble pourtant pas inquiéter outre mesure un Mathieu Rourre persuadé de la validité du modèle biarrot : "On ne perd pas la main sur les joueurs. Mais c'est le contexte du rugby professionnel qui amène à ça, qui fait que ces jeunes se posent des questions. (…) Biarritz est pour moi la situation idéale pour les jeunes joueurs, parce qu'ils ont le temps de jeu pour eux. Chez nous, ils grandissent et s'épanouissent. Un jeune joueur entre 20 et 24 ans doit avoir du temps de jeu régulier pour progresser." Une opportunité qui ne fait à l’évidence pourtant pas tout et n’incite pas les intéressés à prolonger leur bail. Benoît Guyot, autre profil très prometteur de la troisième ligne biarrote suivi de près, dit-on, par Philippe Saint-André, pourrait ne pas s’éterniser non plus sur la côte basque, où Yann Lesgourgues et Paul Couet-Lannes seront en fin de contrat dès la fin de saison prochaine. Une pression qui pourrait contraindre l’encadrement à promouvoir sans attendre la génération suivante, celle des Molcard et autre Roussarie, à peine dégrossie et déjà appelée au feu. Ainsi précipitée, la recette pourrait alors aussi avoir ses limites.

la question est: que font concretement nos instances pour éviter cela: comment fait on pour éviter de rendre notre championnat toujours lus inéquitable, comment fait on pour éviter de concentrer les richesses, comment fait on pour éviter de forcer certains a former pour les autres, comment fait on pour redonner du sens et de la valeur a la formation et aux clubs qui la mettent en valeur. Rien bien sur, a partir de la saison prochaine, le nombre de JIFF augmentera encore, creusera encore plus le fossé, et poussera toujours plus les gros a exploiter la filière formatrice... des plus modestes; paradoxal non.

gir3347 a écrit:

Biarritz, la carte jeune menacée





Le départ pour le Racing de Wenceslas Lauret (ici ballon en main) est acquis. Benoît Guyot (à dr.), autre grand Espoir de la troisième ligne biarrote, pourrait l'imiter. (Maxppp)

Par Sylvain Labbe - Publié le 9 janvier 2013 à 14h00 - Mis à jour le 9 janvier 2013 à 14h56 - Sports.fr


Le credo du Biarritz Olympique et de son président Serge Blanco sont mis en péril par l’attraction que suscitent les prometteurs jeunes joueurs formés au club. Le départ acquis d’un Wenceslas Lauret pour le Racing sape le principe d’une formation reconnue par tous, mais dont le BO, faute d’en avoir les ressources, ne pourrait plus assumer sur le long terme.

Il y a bien sûr Raphaël Lakafia. A 24 ans, l’international tricolore (3 sélections lors du Mondial néo-zélandais), auquel a été confié le brassard de capitaine en début de saison, a lui choisi de prolonger l’aventure à Biarritz jusqu’en 2015. Un choix que n’a pas fait son compère de la troisième ligne au sein du club basque, l’autre joueur du XV de France, Wenceslas Lauret (23 ans, 3 sélections). En s’engageant avec le Racing-Métro 92 pour les deux prochaines saisons, le Réunionnais a donné un écho inquiétant au départ déjà enregistré la saison précédente d’un autre pur produit de la formation biarrote, le pilier Yvan Watremez qui, faute d’avoir pu trouver un accord avec le club du président Blanco, avait rejoint Montpellier.

Avec l’exil annoncé de Lauret, c’est le credo privilégié par le club basque depuis plusieurs saisons qui est remis en cause. Contraint et forcé de miser sur sa jeunesse faute de ne pouvoir suivre l’inflation des budgets d’un Top 14 toujours plus concurrentiel, le BO a fait le choix de la formation pour faire face et rester tant bien que mal au contact des meilleurs clubs français. Une option qui, si elle tarde à porter ses fruits en championnat, où Imanol Harinordoquy et ses coéquipiers n’ont goûté aux phases finales qu’une seule fois lors des cinq dernières saisons, a permis aux Rouge et Blanc d’accrocher à leur palmarès le Challenge Européen l’an passé face à Toulon.



"Si Wenceslas Lauret a percé, c'est parce que le BO lui a fait confiance, lui a donné le temps de jeu."
Mathieu Rourre (Directeur du centre de formation du Biarritz Olympique)



Barraque, prochaine défection ?

Une finale qu’auront disputé en tant que titulaires Jean-Pascal Barraque (21 ans) et Benoît Guyot (23 ans), autres pépites issues des rangs des Espoirs qu'a couvés Mathieu Rourre, le responsable du centre de formation du club. Pour celui qui a assuré la transition entre le tandem Milhas-Isaac et la nomination de Didier Faugeron, l’opportunité offerte ainsi à ces jeunes joueurs est tout bonnement inestimable : "Y a-t-il beaucoup de club où ça se produit ?, interroge-t-il dans les colonnes de Sud-Ouest. Où les jeunes peuvent avoir autant de temps de jeu dans le meilleur championnat d'Europe et en H Cup ? Si Wenceslas Lauret a percé, c'est parce que le BO lui a fait confiance, lui a donné le temps de jeu. Il a montré depuis qu'il avait les qualités pour jouer à haut niveau." Une exposition que le joueur a en effet su mettre à profit, mais dont Biarritz n’aura que trop peu touché les fruits. Parce que le président Blanco n’est aujourd’hui pas en mesure de retenir ces jeunes prometteurs qui préfigurent pour la plupart l’avenir du rugby français.

Dans l’incapacité de s’aligner sur l’offre du Racing pour retenir Lauret, le BO pourrait ne pas plus être en mesure de contrer les appels du pied de plus en plus insistants dont fait l’objet Jean-Pascal Barraque de la part du Stade Toulousain. Une situation qui ne semble pourtant pas inquiéter outre mesure un Mathieu Rourre persuadé de la validité du modèle biarrot : "On ne perd pas la main sur les joueurs. Mais c'est le contexte du rugby professionnel qui amène à ça, qui fait que ces jeunes se posent des questions. (…) Biarritz est pour moi la situation idéale pour les jeunes joueurs, parce qu'ils ont le temps de jeu pour eux. Chez nous, ils grandissent et s'épanouissent. Un jeune joueur entre 20 et 24 ans doit avoir du temps de jeu régulier pour progresser." Une opportunité qui ne fait à l’évidence pourtant pas tout et n’incite pas les intéressés à prolonger leur bail. Benoît Guyot, autre profil très prometteur de la troisième ligne biarrote suivi de près, dit-on, par Philippe Saint-André, pourrait ne pas s’éterniser non plus sur la côte basque, où Yann Lesgourgues et Paul Couet-Lannes seront en fin de contrat dès la fin de saison prochaine. Une pression qui pourrait contraindre l’encadrement à promouvoir sans attendre la génération suivante, celle des Molcard et autre Roussarie, à peine dégrossie et déjà appelée au feu. Ainsi précipitée, la recette pourrait alors aussi avoir ses limites.

Comme quoi on à tous les mêmes em.merdes

On va de plus en plus vers un championnat à 4 de toute façon. Toulouse, Clermont et Toulon semblent installés pour longtemps en haut de l'affiche.
Le 4e je l'ai pas encore pour le moment. Montpellier ou le Racing ? Les 2 peut être ? Alors un Top5, quelle tristesse...

Ce système est pourri (...et çà me fait rire que Blanco qui le 1er l'a promotionné soit désormais hors-jeu ! ) même les amerloques, pour préserver le spectacle (...et donc leur business ! ) ont imaginé en NBA une compétition moins inégalitaire, c'est dire !

masi il me semble que ca existe depuis tout temps que les meilleurs clubs attirent les meilleurs joueurs et espoirs
sauf qu on rale quand on ne fait plus partie de ces meilleurs clubs
et de tout temps le titre ne s est reellemennt disputé que par qlq clubs et encore davantage depuis le professionnalisme

va falloir s habituer au rythme du foot ! car meme si blanco nous pond une licence rouge à la Ferrasse, ce sera debouté de suite par les tribunaux pour atteinte à la liberté
enfin bon ca va etre compliqué
va falloir legiferer ça au niveau du ministere des sport