Vaquin (Agen): "Il fallait se changer les idées"Publié le 29/01/2013 à 11:41, mis à jour le 29/01/2013 à 11:41 - Rugbyrama
Le troisième ligne Rémy Vaquin revient sur la semaine un peu spéciale du SUALG. Une semaine qui verra le club lot-et-garonnais s’entraîner alors que tout le reste du Top 14 est en vacances.
Est-ce une semaine un peu particulière à Agen?Rémy VAQUIN: Oui, nous ne sommes pas en vacances si ce que vous voulez dire. Lundi matin, on était en récupération. Depuis, on travaille sur des séances ludiques à partir de jeux avec des ballons de différentes tailles.
Adhérez-vous à ces formules d’entraînement?R.V: Oui, ça se passe bien. On sort du schéma traditionnel d’entraînements normaux. On va faire du rugby mais pas que. On va faire de la marche, de la boxe et des tas d’autres activités ludiques. Sans pour autant négliger le rugby sur lequel nous nous focaliserons plus en fin de semaine. Mais il fallait se changer les idées. Le groupe a bien tourné avec le Challenge européen. Des jeunes en ont profité pour gagner du temps de jeu et accumuler de la confiance. Maintenant, des échéances importantes arrivent, il va falloir être prêts. On n’a pas le droit de se louper. L’objectif est de renforcer la cohésion que nous avons eu sur ces derniers matchs où à chaque fois nous ne sommes pas passés loin de la victoire. On entame dès la prochaine journée un bloc de matchs importants (Agen recevra Toulouse puis se déplacera à Grenoble avant de recevoir Mont-de-Marsan et de se déplacer à Bordeaux-Bègles, N.D.L.R.). Le groupe doit être fort dans ces moments-là. Nous ne devons rien lâcher.
A la manière du match du week-end dernier face à Montpellier...R.V: Oui, mais ce match-là, on le perd une nouvelle fois, certes de peu, mais on le perd. On l’a vu, il y a beaucoup de choses à régler. On ne sait pas encore conclure.
Physiquement, on a senti Agen présent. Regrettez-vous toutefois, en fin de match, d’avoir décidé de prendre les touches et de jouer au lieu de prendre les points au pied?R.V: Le groupe est en forme physiquement mais pas seulement. Des joueurs ont été au repos avec le Challenge européen. Le groupe est frais. On progresse à chaque match, au niveau du jeu. En mêlée, on a fait des progrès. Pour la fin de match face à Montpellier, c’est une décision collective. Les gros, on s’est regardé, on se sentait forts, on l’a dit au capitaine. On avait déjà le bonus défensif mais il nous fallait la victoire. A partir de ce moment-là, on ne peut rien se reprocher. Le choix était pertinent.
A titre personnel, comment vous sentez-vous?R.V: A la manière de l’équipe, je suis un peu en souffrance. J’espère être à 100% d’ici peu.
Le prochain match verra Toulouse se déplacer à Armandie. Un mot sur votre futur adversaire?R.V: C’est un match important. On va recevoir Toulouse avec tout le respect qu’on leur doit. Même s’ils ont paru en difficulté ces derniers temps, il ne faut pas se leurrer: c’est une grande équipe.
Une grande équipe à laquelle il va manquer de nombreux éléments à cause du Tournoi...R.V: Certes, mais quand on voit la richesse de leur effectif, on se dit que Toulouse n’a pas d’équipe bis. Il faudra donc être très vigilants et ne leur faire aucun cadeau. Agen ne peut pas se le permettre. A nous, joueurs, de relever le défi.
Rugbyrama - Propos recueillis par Enzo DIAZ