Les autres ....tournées de juin

Ces Lions voient rouge

 de 37 joueurs en Australie. (Reuters)

Par Sylvain Labbe
Publié le 21 juin 2013 à 09h30
Mis à jour le 21 juin 2013 à 10h43





Warburton joue gros

Citation :

Nous ne jouons pas un style de rugby similaire à celui du Pays de Galles.
Jamie Roberts (centre gallois des Lions)

L’Australie s’en sort de justesse

Par Guillaume Serres, 28-06-2013- Sport24


Adam Ashley-Cooper file à l'essai - Reuters
Plus joueuse que les Lions, dans un match fermé, l’Australie a repoussé au moins d’une semaine la crise qui couve, en remportant le deuxième des trois test-match (16-15) entre les deux équipes.

Le XV australien jouait une partie de son avenir à l’occasion du deuxième test-match contre les Lions britanniques et irlandais ce samedi. Une nouvelle défaite et la tournée basculait définitivement dans l’escarcelle de George North et ses compères. Une victoire, et la tête de Robbie Deans était sauvée, tout du moins jusqu’à la semaine prochaine.
Le «plus gros match de (la) carrière» de Sam Warburton débutait par une minute d’intensité exceptionnelle. Preuve que chacun avait ambitionné de mettre de suite l’adversaire sous l’éteignoir. Mais cette farouche volonté ne se concrétisait pas vraiment dans le jeu. La première période tournait ainsi en un furieux combat, sans que le rugby y gagne vraiment. Il faut dire que l’arbitre, Monsieur Joubert, n’avait pas vraiment le sifflet heureux, avec quelques décisions, ou parfois indécisions, étonnantes. Les envolées lyriques et les courses à tout-va bien rangées au fond du vestiaire, ce sont donc les buteurs qui faisaient (légèrement) enfler le score. Et si les Wallabies prenaient l’avantage à la 23e minute (6-3), ils rentraient néanmoins à la pause avec un débours de 3 points (9-12).

Leali'ifano ne tremble pas
Heureusement pour les spectateurs de l’Etihad Stadium de Melbourne, les 30 acteurs semblaient revenir avec d’autres intentions des vestiaires. Surtout côté Lions en fait, avec un premier break à l’heure de jeu, sur une nouvelle pénalité de Halfpenny (9-15, 62e). Les Australiens, eux, continuaient de bafouiller leur rugby. Parfois pris en touche, d’autres fois peu inspirés dans leurs choix, à l’image de Will Genia, les hommes de Robbie Deans alimentaient bien malgré eux les critiques à venir. Comme un symbole, Horwill annonçait une mêlée à 5m de la ligne suite à une pénalité acquise. Mais les Wallabies, qui espéraient alors tuer le match, laissaient passer l’occasion avec une mauvaise passe de James O’Connor pour Israel Folau ! Le sort du match était-il pour autant plié ? Pas tout à fait car sur son aile Adam Ashley-Cooper s’en allait aplatir dans l’en-but à 5 minutes de la sirène. Sous pression, Christian Leali'ifano transformait et offrait une bouffée d’oxygène inespérée à ses partenaires. Un ultime rush des Lions, avec Sexton à la baguette, au-delà du temps réglementaire, offrait la pénalité de la gagne à un peu plus de 50m. Halfpenny s’élançait, bottait droit vers les perches… mais son coup de pied échouait 10m trop court. L’Australie reste en vie, Robbie Deans reste en poste, et finalement, l’équipe qui a le plus joué a gagné. Rendez-vous le week-end prochain pour la finale de cette Tournée, avec encore plus de pression. Ça promet !

Vidéo de 15mn .....pour Pat de Mérignac


https://www.youtube.com/watch?feature=player_embedded&v=cETSHAnswos

Publié le 02/07/2013 à 09h27 -

Australie : Horwill autorisé à jouer


Coupable d'avoir piétiné Alun Wyn-Jones lors du premier test contre les Lions, le capitaine australien James Horwill a été autorisé jouer le troisième test samedi.

James Horwill sera bien de la partie. Le capitaine australien a été autorisé à jouer le troisième test contre les Lions samedi à Sydney. Le deuxième ligne de 28 ans avait piétiné Alun Wyn-Jones il y a dix jours, lors de la défaite des Wallabies lors du premier test (21-23) à Brisbane. Il avait été acquitté dans un premier temps, mais l’IRB avait fait appel de cette décision. Horwill avait donc pu jouer le deuxième test à Melbourne (victoire 16-15). Lundi, la commission d’appel, basée au Canada, a de nouveau décidé de le blanchir, et Horwill pourra donc porter le maillot des Wallabies samedi pour tenter de remporter la série.

- rugby365.fr

Lions britanniques et irlandais, Brian O'Driscoll: "Laisser M. Poite arbitrer en paix"

Par Propos recueillis à Noosa par Nicolas ZANARDI le 02/07/2013 à 15:54, mis à jour le 02/07/2013 à 16:10


Frustrés par l'arbitrage des mêlées et la gestion des avantages de M. Joubert lors du deuxième test-match contre l'Australie (défaite 16-15), les Lions britanniques et irlandais ne souhaitent toutefois pas faire enfler la polémique avant le décisif troisième test. Un sujet sur lequel Brian O'Driscoll, probable capitaine en l'absence de Sam Warburton, se montre très ferme.

Rugbyrama

Test-match, Australie: Titularisation de George Smith face aux Lions britanniques

Par J. Vi, avec AFP le 04/07/2013 à 10:05, mis à jour le 04/07/2013 à 10:05

Quatre ans après sa dernière cape internationale, le 28 novembre 2009 contre le pays de Galles, le troisième ligne de l'Australie, George Smith (32 ans; 110 sélections), sera titulaire ce samedi lors du dernier test-match contre les Lions britanniques et irlandais. Il a été préféré à Michael Hooper, relégué sur le banc.
"La série a été rude [...] et nous pensons que la combinaison de l'expérience et des jambes fraîches de George (Smith) est ce dont nous avons besoin cette semaine", a expliqué le sélectionneur australien, Robbie Deans.

Le XV de départ de l'Australie : Bealel; Folau, Ashley-Cooper, Leali'ifano, Tomane; (o) O'Connor, (m) Genia; Smith, Palu, Mowen; Horwill (cap), Douglas; Alexander, Moore, Robinson.

Remplaçants : Fainga'a, Slipper, Kepu, Simmons, McCalman, Hooper, Phipps, Mogg.

J. Vi, avec AFP - Rugbyrama

Gatland : «Dur pour les joueurs de Top 14»


Warren Gatland, l'entraîneur des Lions britanniques et irlandais, admet que les exigences du Top 14 sont difficilement compatibles avec celles de son équipe, qui affronte l'Australie samedi à Sydney.



Warren Gatland, l'entraîneur des Lions britanniques et irlandais, explique que la préparation des joueurs de sa sélection devrait être encore plus longue dans les années à venir. (Reuters)

«Warren Gatland, vous avez apporté six changements à l’équipe battue la semaine dernière à Melbourne (16-15). Dans quel but ?
Le plan, c’est de rajouter de la puissance physique, avec certains joueurs qui reviennent de blessure, comme Jamie Roberts, et d’autres comme Toby Faletau, Richard Hibbard, le talonneur, et Mike Philipps, qui était au repos la semaine dernière.

O'Driscoll ? «Si Jamie Roberts n'avait pas été blessé, on aurait déjà pu, dès le premier test, l'associer à Jonathan Davies» Comment annoncer à un joueur comme Brian O’Driscoll qu’il ne jouera pas le test décisif samedi à Sydney ?
C’est une décision difficile. On doit juste être honnête et dire : "On a choisi une équipe, et malheureusement, tu n’en fais pas partie." C’est la chose la plus dure dans le coaching, annoncer ce genre de nouvelles à des joueurs et voir leur déception ensuite. On doit savoir prendre ces décisions, et si Jamie Roberts n’avait pas été blessé, on aurait déjà pu, dès le premier test, l’associer à Jonathan Davies. O’Driscoll a pu jouer les deux premiers tests, aider à remporter le premier (23-21).

Mike Phillips est le seul représentant du Top 14 dans votre sélection…
Pour les joueurs internationaux, c’est important qu’ils puissent se libérer au moment de s’entraîner avec leur équipe nationale. Ça faciliterait les choses si c’était le cas avec le Top 14 ! Mais c’est une compétition très dure qui commence très tôt et dure bien longtemps !
«Dans les quatre années qui viennent, encore plus de préparation»

Comment avez-vous géré le cas Jonny Wilkinson ?
Il s’est ménagé lui-même semaine après semaine en fin de saison, il m’a dit qu’il ne se sentait pas capable de venir ici et de s’entraîner tous les jours. Il avait besoin de repos, pour jouer une saison de plus avec Toulon. Il se ressentait d’une douleur aux adducteurs, et aussi un peu d’une épaule.

Le Racing Métro va récupérer trois joueurs des Lions pour la nouvelle saison, Dan Lydiate, Jonny Sexton et Jamie Roberts. A l’avenir, pour eux, ça sera plus difficile de faire partie des Lions ?
Pour tous les joueurs qui évoluaient dans le Top 14, on voulait qu’ils soient disponibles dès le début de notre camp d’entraînement. Dans les quatre années qui viennent, les Lions voudront sans doute négocier avec les clubs anglais et celtes pour qu’il y ait encore un peu plus de préparation. Alors, avec une saison française aussi longue, ça rendra sans doute les choses plus dures pour les joueurs du Top 14. Ça sera difficile d’aller en Nouvelle-Zélande, en 2017, si on n’a pas le temps de se préparer sur la durée ! Mais je pense qu’ils vont introduire des règles sur le nombre de joueurs français qui évoluent dans le Top 14. La France a besoin de le faire. Parfois, il y a sans doute eu trop de joueurs étrangers dans le Top 14, ce qui complique la tâche du sélectionneur.
Même en rassemblant les meilleurs joueurs de quatre nations européennes, il est toujours aussi difficile de rivaliser avec les pays de l’hémisphère sud. Pourquoi ?
Ici, ils ont une saison bien structurée, avec le Super Rugby et le Four nations, et ils jouent toujours dans de bonnes conditions. C’est comme être dans le sud de la France, c’est plus facile de faire vivre le ballon dans ces conditions ! Tout cela les aide.»
Recueilli par Aurélien BOUISSET, à Sydney

L’équipe des Wallabies pour le 3e Tests face aux Lions

Published by SRN on 4 juillet 2013 at 7 h 41 min


Robbie Deans a communiqué son équipe pour le troisième et dernier Test de la série face aux Lions britanniques et irlandais, samedi à Sydney. Pour ce match décisif, le revenant George Smith a été titularisé.

Comme annoncé hier, George Smith a donc bien été titularisé sur le flanc de la mêlée. C’est l’unique changement dans le quinze de départ par rapport au Test précédent. Le jeune Michael Hooper prendra place sur le banc, tandis que Liam Gill des Reds sort du groupe.

Pour ce match qui promet d’être extrêmement engagé, Deans a opté pour six avants remplaçants pour seulement deux trois-quarts : Nick Phipps et Jess Mogg.

L’équipe des Wallabies pour affronter les Lions britanniques et irlandais :

15. Kurtley Beale, 14. Israel Folau, 13. Adam Ashley-Cooper, 12. Christian Leali’ifano, 11. Joe Tomane, 10. James O’Connor, 9. Will Genia, 8. Wycliff Palu, 7. George Smith, 6. Ben Mowen, 5. James Horwill (c), 4. Kane Douglas, 3. Ben Alexander, 2. Stephen Moore, 1. Benn Robinson.

Remplaçants : 16. Saia Fainga’a, 17. James Slipper, 18. Sekope Kepu, 19. Rob Simmons, 20. Ben McCalman, 21. Michael Hooper, 22. Nick Phipps, 23. Jesse Mogg.

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Le 05/07/2013 à 20:00:00 | Mis à jour le 05/07/2013 23:29:30

RUGBY TESTS Lions et Australiens la jouent gros


Pour le dernier test décisif de leur série samedi à Sydney, Wallabies et Lions ont musclé leur équipe.

Le mot "momentum" est aussi fréquent dans la bouche des joueurs anglo-saxons que délicat à rendre en français. Et si les Lions britanniques et irlandais semblaient portés par cette «dynamique» la semaine dernière à Melbourne, après leur victoire lors de leur premier test contre l’Australie à Brisbane (23-21), ils paraissent l’avoir laissée aux Wallabies avant la belle ce samedi à Sydney. Car les joueurs de Robbie Deans ont prouvé qu’ils pouvaient surmonter une préparation catastrophique.

Entre l’annonce d’un mandat d’arrêt lancé contre leur ailier Digby Ioane, la citation pour stamping (piétinement) de leur capitaine James Horwill, ou la sortie nocturne dans un fast-food, à 4 heures du matin, de deux de leurs vedettes James O’Connor et Kurtley Beale, les Australiens s’avançaient vers le deuxième match, à Melbourne, sous une énorme pression. Qu’ils ont su renverser en s’imposant de justesse (16-15) et en laissant aux Lions le monopole de la polémique. Car en choisissant de se passer de l’emblématique Brian O’Driscoll pour le test décisif samedi, Warren Gatland a provoqué un vent d’incompréhension.
Les Lions en puissance, les Wallabies en rodage

L’entraîneur néo-zélandais du pays de Galles a pourtant fait un choix net : la puissance. A l’arrière, avec la titularisation de Jamie Roberts au centre et la place donnée sur le banc à Manu Tuilagi. Et à l’avant, avec le troisième ligne centre Toby Faletau ou le talonneur Richad Hibbard. A forte connotation galloise (10 titulaires), ces Lions voudront mettre fin à 16 années sans remporter de tournée, puisqu’ils ont toujours perdu leurs séries depuis leur triomphe en Afrique du Sud en 1997.

Mais les Australiens, eux, continuent de s’appuyer sur une équipe en rodage, avec plusieurs jeunes prometteurs, comme Israel Folau, Christian Leali’ifano ou Joe Tomane, et un revenant, George Smith. Le troisième ligne aile aux 110 sélections, qui n’avait plus porté le maillot des Wallabies depuis 2009, est le seul changement opéré par Robbie Deans dans son XV de départ. L’entraîneur néo-zélandais a tout de même placé six avants sur le banc des remplaçants. Pour répondre au défi physique – et historique – de ces Lions.

L'équipe d'Australie :

Beale – Folau, Ashley-Cooper, Leali’ifano, Tomane – (o) O’Connor, (m) Genia – Smith, Palu, Mowen – Horwill (cap.), Douglas – Alexander, Moore, Robinson. Remplaçants : Fainga’a, Slipper, Kepu, Simmons, McCalman, Hooper, Phipps, Mogg.


L'équipe des Lions :

Halfpenny – Bowe, Davies, Roberts, North – (o) Sexton, (m) Phillips – O’Brien, Faletau, Lydiate – Parling, A.W. Jones (cap.) – A. Jones, Hibbard, Corbisiero. Remplaçants : T. Youngs, Vunipola, Cole, Gray, Tipuric, Murray, Farrell, Tuilagi.
Aurélien BOUISSET, à Sydney.

Tournée Lions britanniques Australie 2013, Wallabies: Le coup de bambou

Par Jacques Broquet, en Australie le 07/07/2013 à 12:26, mis à jour le 07/07/2013 à 12:42@RugbyramaFR


Battus sèchement par les Lions britanniques et irlandais lors du dernier test (16-46), les Australiens sont apparus comme sonnés après la rencontre.


Les Wallabies ont reçu un sérieux coup sur la tête dans ce test décisif contre les Lions (16-41). Après avoir sauvé la série il y a une semaine, la confiance régnait mais le résultat final ne laisse aucune place au doute: les Wallabies ont raté leur match et ont été surclassés par une équipe beaucoup plus pressante au niveau physique et mental. Tout est parti d’un départ catastrophique, avec ce ballon raté sur le coup d’envoi de Sexton et un coup franc pour les Lions britanniques sur la mêlée. Trois phases plus loin et Corbisiero était derrière la ligne d’en-but. Un début de match que, bien sûr, Robbie Deans n’avait pas prévu: "Nous avons connu un départ horrible et les Lions ont su capitaliser sur nos erreurs. Ils ont su utiliser les phases statiques à leur avantage et ils nous ont punis".

Les chose ne firent qu’empirer lors des 30 premières minutes du match avec une mêlée sanctionnée à tout va par l’arbitre français, Romain Poite, culminant avec le carton jaune infligé au pilier Ben Alexander. James Horwill, le capitaine des Australiens explique: "Nous avons été pénalisés en mêlée dès le début et ça nous rend sans doute un peu craintifs, ce qui leur permet de dicter le jeu. Si bien qu’ils sont en position de domination". Point confirmé par Robbie Deans: "Les joueurs donnent beaucoup pendant qu’on joue à 14 et on le paye sans doute au niveau physique en fin de match. Mais tout part de la domination des Lions en mêlée. C’est la différence car cette phase de jeu leur donne la bonne dynamique".

Genia: " A nous d’en prendre de la graine "

Malgré tous leurs déboires, les Australiens ont quand même trouvé les ressources pour revenir au score juste après la mi-temps. Revenus à trois points des Lions britanniques et irlandais, les Australiens se mirent à y croire. James O’Connor, l’ouvreur australien, sentait le vent tourner : "Vers le 50e minute, nous étions bien revenus dans le match et on sentait que nous étions dans une bonne période. Mais ils ont réussi à reprendre le contrôle du match. Dès que nous commettions une erreur, ils nous le faisaient payer cash et emmagasinaient les points. Ils ont été particulièrement réalistes. Au final, il n’y a rien a dire, ils ont été meilleurs que nous. Ils nous dominent physiquement et constamment courir après le score est très fatiguant aussi bien physiquement que mentalement, car on perd en lucidité".

La déception est donc grande pour des joueurs passés près d’une victoire historique dans une série face aux Lions, un événement qui n’arrive que tous les 12 ans. Will Genia se veut philosophe: "Comme dans tous les grands matches, tout se joue au niveau mental. Il nous faut apprendre de cette expérience. Les équipes qui arrivent a contrôler leurs nerfs et leurs émotions dans les grands moments sont celles qui gagnent. A nous de prendre de la graine".