Il fait référence a bien des choses qui me parlent beaucoup, et que j'ai parfois eu l'occasion d'écrire ici.
Le sentiment qui animait les jeunes des années 2005-2012, que rien n'était possible dans un grand club, avec aucune possibilité de passerelle, dans un contexte ou les JIFF n'existaient pas encore, et ou prédominait la course à l'armement particulièrement étranger qui accélèrera le nauffrage de l'équipe de France quelques années plus tard. C'est bien sur ce sentiment et ce constat qu'est né accadémia, avec la volonté pour le SUA de se distinguer et de batir vertueusement autour d'un projet identitaire et d'un budget maitrisable dans la durée sans phénomène d'emballement.
Son amitié avec SOLA, le coup de fil de Broncan qui l'avait supervisé quelques jours auparavant lors d'un match espoir SUA - Stade Toulousain (qui avait aussi déclenché la venue de Thomas Syneghael et les contacts non aboutis avec le seconde ligne Ruslan Boukerou et le centre Charles Gimenez). Quelle prise de conscience ce jour la (c'était lors de la saison 2007-2008), en discutant avec un Michel Marfaing désabusé, entraineur des espoirs Toulousain, expliquant y compris à broncan quels étaient les meilleurs éléments à superviser et à extraire d'un groupe espoir Toulousain qui ne leur offrirait de toute manière aucune perspective..
Référence aussi d'Huget au jeu Agenais de l'époque, libéré, offensif ou la prise d'initiative et le plaisir étaient à l'honneur, hommage à Deylaud, sa philosophie du rugby et des hommes.
Témoignage sympa sur Djalil et Jérome (Miquel) deux gros tempéraments , des leaders de combats devants et derrière comme il nous en manque aujourd'hui..
Enfin reconnaissance de la part d'Huget que le choix du coeur l'aurait poussé vers un maintien au SUA, mais que la gestion de carrière était (déja) plus importante que tout, l'envoyant dans un premier temps à Bayonne puis vers un retour à Toulouse .
Huget fait probablement partie de ces garcons talentueux, heureusement extraits de l'anonymat, juste au bon moment dans un contexte economique et sportif de l'époque qui ne leur réservait de prime abord, aucune place.
Pour lui la pièce est tombée du bon coté, pour des centaines d'autres elle est tombée du mauvais coté, pourtant beaucoup de ces derniers n'avaient rien à envier à la plupart des jeunes JIFF d'aujourd'hui qui se monnaient désormais à prix d'or dans un climat ultra spéculatif, qui les entretien dans une bulle souvent malsaine.
C'est très bien car cet article référant à une période charnière pour le SUA, , renvoie à lui seul, à beaucoup de thématiques régulièrement abordées ici. J'ai un peu étayé en y relatant quelques expériences de l'époque mais les thématiques abordées dans l'article sont les bonnes.