Article Benjamin Sore (La Depeche)

LOT & GARONNE - LE COIN DES JEUNES. LE JEUNE HOMME NATIF DE LANGON A COMMENCÉ À JOUER AU FOOTBALL AVANT DE SE TOURNER VERS LE RUGBY. LE DÉBUT D'UNE CARRIÈRE PROMETTEUSE.

Benjamin Sore aux portes du Top 14

Benjamin Sore est né le 8 février 1987 à Langon, dans une famille plutôt attirée par le foot, et c'est tout naturellement qu'il s'inscrit à l'école du ballon rond. Il se souvient : « J'avais un gabarit un peu particulier et tout le monde me disait d'essayer le rugby ». L'expérience footballistique ne dure qu'une saison et le Stade langonnais accueille le jeune Benjamin. Son parcours sera très classique : école de rugby, cadets, juniors et première sélection nationale avec les moins de 17 ans. Contacté par Francis Portes et comme il le dit lui-même « attiré par l'aspect convivial du SUA », il signe à Agen. Les sélections s'enchaînent : moins de 18, moins de 19, avec en apothéose la Coupe du Monde des moins de 19 à Dubaï en compagnie de l'autre suaviste Jean Monribot et des futurs Agenais Thibaut Lassalle et Cyriak Ponneau.

DEVENIR PROFESSIONNEL

1,79 m pour 120 kg, Benjamin ne pouvait échapper au poste de pilier. Il s'y trouve très bien et espère imiter son modèle à ce poste : Christian Califano, idole de sa jeunesse et qu'il a eu la chance de côtoyer au cours de la saison dernière mais pas autant qu'il l'aurait souhaité car il était au pôle France de Marcoussis. Cette année, il a franchi une étape supplémentaire en signant un contrat espoirs, ce qui lui permet de s'entraîner avec le groupe des professionnels tout au long de la semaine.
Les exigences de sa vie sportive ne lui ayant pas permis de mener à bien ses études de chaudronnerie, il s'est orienté vers un brevet d'État. Le garçon voit donc un peu plus loin que le rugby même si son objectif prioritaire est de devenir professionnel : « Depuis l'âge de 16 ans, avec le sport-études puis Marcoussis, je suis habitué aux efforts et aux sacrifices que suppose une carrière au plus haut niveau. Pour cette année, quelques apparitions dans le groupe fanion et de bonnes performances avec les Espoirs suffiront à mon bonheur, mais je veux voir plus loin, viser plus haut ». À plus long terme, une carrière chez les pros, un titre de champion de France et la confirmation de ses sélections dans les diverses équipes de France combleront le jeune homme qui ne rechigne pas devant les sacrifices. Peu de sorties en effet, une hygiène alimentaire de tous les jours et la vie se déroule, à quelques encablures de Langon et de son équipe qu'il n'oublie pas et dont il suit avec attention les résultats.

Tiens!Benji Sore.Il nous a coaché un petit moment cette année en benjamins avec un autre que je ne sais plus comment il s'appelle.