SORIN SOCOL. --Le deuxième ligne espère que le SUA confirmera ses bonnes dispositions vues à Gloucester
« Montrer que ce n'était pas un accident »:Propos recueillis par Thierry Dumas
Depuis un mois et demi, tout va bien pour Sorin Socol (28 ans). Désormais papa d'une petite fille, le deuxième ligne russe retrouve la forme et la confiance du staff agenais.
Titulaire samedi lors de l'exploit de Gloucester (32-26), le capitaine de la sélection roumaine (qualifiée pour le Mondial dans la poule de la Nouvelle-Zélande, de l'Ecosse, de l'Italie voire desIles Tonga) évoque le derby de la Garonne de demain soir (20 heures).
Sud Ouest. Comment le groupe passe-t-il de l'euphorie de la H Cup à la pression d'un match à domicile en championnat ?
Sorin Socol. Dès la fin du match contre Gloucester, on s'est retrouvés dans le vestiaire et on a de suite parlé de la venue de Toulouse. Il est nécessaire de montrer que cette performance n'était pas un accident. Il faut confirmer.
Pensez-vous que les internationaux toulousains auront un peu la tête à leur test-match du week-end d'après ?
Ce n'est pas impossible. Personnellement, le 11 novembre, je joue avec ma sélection face à l'Ecosse à Edimbourg, mais je n'y penserai pas. Je le sais. En revanche, pour ce qui est de l'équipe de France, c'est différent. Jouer les Blacks, c'est autre chose.
Le groupe est-il encore plus soudé après l'exploit de Gloucester ?
Franchement, il l'était déjà avant ce match. On a simplement concrétisé ce qui se passait déjà au sein du groupe. Désormais, il y a un acte concret et c'est important. Maintenant, il faut confirmer. Notre dernière sortie en championnat s'était mal passée (contre l'USAP) et une autre erreur de ce type serait impardonnable.
Personnellement, comment vous sentez-vous après un début de saison handicapé par une déchirure à la cuisse ?
Je suis revenu progressivement à mon niveau. Je pense que je suis sur la bonne voie.
Jouer le Stade Toulousain, est-ce toujours un moment particulier ?
Bien sûr. Contre les grosses équipes, on essaye toujours de sortir le meilleur de soi. Contre eux, on s'attend à davantage de rythme. A des libérations de balle plus rapides par exemple. Quant à la notion de derby, c'est difficile de le dire...
Surtout que quand je jouais à Brive et qu'on allait recevoir Toulouse, on appelait aussi ça un derby (sourires).