Poule D: France/Irlande/Argentine/Géorgie/Namibie

Pour pouvoir profiter des infos de cette poule D, je vous demande de n'y mettre que les compositions des équipes et les articles et/ou infos concernant les differents matchs.

Pour le reste, vous pouvez créer des topics ordinaire dans cette section.

merci a toutes et a tous et bonne coupe du monde 2007

Merci à tous ceux qui nous permettent de lire ces articles trés interressants en attendant le 7 septembre .

agenais du 84 a écrit:

Merci à tous ceux qui nous permettent de lire ces articles trés interressants en attendant le 7 septembre .

....et VIK en particulier !

agenais du 84 a écrit:

agenais du 84 a écrit:

Merci à tous ceux qui nous permettent de lire ces articles trés interressants en attendant le 7 septembre .

....et VIK en particulier !

Merci à toi agenais84 tes paroles sont encourageantes.

Ce sont des excuses de circonstance pour régler l'affaire. Mais Laporte ne doit pas en penser un mot.

Marconnet sera prêt, et il vaut mieux pour l'edf.

Les 30 Géorgiens

Avants : Goderdzi Shvelidze, Avtandil Kopaliani, Mamuka Magrakvelidze, David Khinchaguishvili, David Zirakashvili, Akvsent Guiorgadze, Ilia Zedguinidze, Victor Didebulidze, Mamuka Gorgodze, Levan Datunashvili, Guia Labadze, Besso Udessiani, Rati Urushadze, George Chkhaidze, Zviad Maissuradze, Ilia Maissuradze

Arrières : Paliko Jimsheladze, Otar Barkalaia, Meko Kvirikashvili, Bessik Khamashuridze, Irakli Machkhaneli, George Shkinini, George Elizbarashvili, Otar Eloshvili, Makho Urjukashvili, Irakli Guiorgadze, David Katcharava, Rezo Guigauri, Irakli Abusseridze, Bidzina Samkharadze


Les trente Namibiens :

Avants : J.Burger, T. Du Plessis, Lintvelt, Mc Kenzie, Nieuwenhuis, Esterhuyse, Kamonga, Kazombiaeze, Senekal, J. Du Toit, Lensing, Redelinghuys, Visser, Badenhorst, Horn, Meyer, Langenhoven, P. Van Zyl

Arrières : Bock, Losper, Africa, Drotsky, Mouton, Botes, Grobler, Witbooi, Schreuder, Wessels, Jantjies, Van Tronder


Les 30 Irlandais

Les avants (16) : N.Best (Ulster), R.Best (Ulster), S.Best (Ulster), Easterby (Llanelli), Ferris (Ulster), Flannery (Munster), Hayes (Munster) Horan (Munster), Leamy (Munster), O'Callaghan (Munster), O'Connell (Munster), O'Kelly (Leinster), Quinlan (Munster), Sheahan (Munster), Wallace (Munster), Young (Ulster)

Les arrières (14) : Boss (Ulster), Carney (Munster), D'Arcy (Leinster), Dempsey (Leinster), Duffy (Connacht), Hickie (Leinster), Horgan (Leinster), Murphy (Leicester), B.O'Driscoll (capitaine, Leinster), O'Gara (Munster), Reddan (Wasps), Stringer (Munster), Trimble (Ulster), Wallace (Ulster)


Le groupe argentin :



Avants (17) : Patricio Albacete (Toulouse, FRA), Rimas Alvarez Kairelis (Perpignan, FRA), Marcos Iván Ayerza (Leicester, ANG), Martín Alberto Durand (Montpellier, FRA), Carlos Ignacio Fernandez Lobbe (Sale, ANG), Juan Martín Fernandez Lobbe (Sale, ANG), Santiago Gonzalez Bonorino (Capitolina), Omar Hasan (Toulouse, FRA), Mario Ezequiel Ledesma Arocena (Clermont, FRA), Juan Manuel Leguizamon (London Irish, ANG), Gonzalo Matías Longo Elia (Clermont, FRA), Esteban Lozada (CASI), Lucas Ostiglia (Agen, FRA), Rodrigo Roncero (Stade Français, FRA), Martín Scelzo (Clermont, FRA), Martín Schusterman (Leeds, ANG), Alberto Vernet Basualdo (Alumni)

Arrières (13) : Agustín Pichot (Stade Français, FRA, capitaine), Horacio Agulla (Hindú), Felipe Contepomi (Leinster, IRL), Manuel Contepomi (Newman), Ignacio Corleto (Stade Français, FRA), José María Nuñez Piossek (Bayonne, FRA), Nicolás Fernandez Miranda (Hindú), Martín Gaitan (Biarritz, FRA), Juan Martín Hernandez (Stade Français, FRA), Federico Serra Miras (SIC), Gonzalo Pedro Tiesi (London Irish, ANG), Federico Todeschini (Montpellier, FRA), Lucas Borges (Stade Français, FRA)



Les trente sélectionnés français:


Piliers
Pieter De Villiers (Stade Français)
Sylvain Marconnet (Stade Français)
Olivier Milloud (Bourgoin)
Jean-Baptiste Poux (Toulouse)

Talonneurs
Sébastien Bruno (Sale, ANG)
Raphaël Ibañez (Wasps, ANG)
Dimitri Szarzewski (Stade Français)

2eme ligne
Lionel Nallet (Castres)
Fabien Pelous (Toulouse)
Jérôme Thion (Biarritz)
Sébastien Chabal (Sale, ANG)

3eme ligne
Serge Betsen (Biarritz)
Julien Bonnaire (Bourgoin/Clermont)
Imanol Harinordoquy (Biarritz)
Rémy Martin (Stade Français)
Yannick Nyanga (Toulouse)
Elvis Vermeulen (Clermont)

Demis de mêlée
Jean-Baptiste Elissalde (Toulouse)
Pierre Mignoni (Clermont)

Demis d'ouvertures
Frédéric Michalak (Toulouse/Natal Sharks, Super 14)
David Skrela (Stade Français)
Lionel Beauxis (Stade Français)

Centres
Yannick Jauzion (Toulouse)
Damien Traille (Biarritz)
David Marty (Perpignan)

Ailiers
Vincent Clerc (Toulouse)
Christophe Dominici (Stade Français)
Cédric Heymans (Toulouse)
Aurélien Rougerie (Clermont)

Arrières
Clément Poitrenaud (Toulouse)

Le trèfle irlandais


Patrick, le saint-patron irlandais qui a évangélisé l'île au Ve siècle, se serait servi d'un trèfle pour expliquer aux païens la sainte Trinité : le père, le fils, le Saint-Esprit. Depuis, le trèfle symbolise l'Irlande.

La Poule D : la poule de tous les dangers

(Rugby News Service) Vendredi 31 août 2007
Par Delphine Girard








Le Français Lionel Nallet, lors d'un France-Argentine au Stade de France le 25 novembre 2006.


Le 7 septembre, la France et l’Argentine donneront le coup d’envoi de sept semaines de compétition. Deux équipes phares dans une poule considérée comme la poule de tous les dangers.



Pour la France, pays hôte de la RWC, l’objectif est le même qu’en 2003: finir premier de la poule D. Pour cela, les Français devront d’abord s’imposer face aux Argentins. Une mission délicate pour les hommes de Bernard Laporte : sur les cinq dernières rencontres, les Bleus comptabilisent quatre défaites et une seule victoire. Gagner leur premier match le 7 septembre est donc impératif pour bien entamer cette compétition et affronter sereinement les Irlandais à Saint-Denis le 21 septembre. En 2003, la France avait battu l’Irlande en quart de finale à Melbourne pour finalement s’incliner face aux Anglais en demi-finale et terminer quatrième au classement général.



La mission est tout aussi délicate pour les Argentins. C’est la troisième fois dans l’histoire de la Coupe du monde que les Pumas disputeront un match d’ouverture. En 2003, ils s’étaient inclinés face aux Australiens et en 1999 avaient perdu contre le pays de Galles. Cette fois, les hommes de Marcello Loffreda auront à cœur d’inverser la tendance. Les Argentins ne connaissent que trop bien leur premier adversaire : il sont, en effet, 18 sur le groupe des 30 à évoluer dans le championnat français. Autre objectif pour les Pumas : mettre un terme à leur série de défaites face à l’Irlande en Coupe du monde le 30 septembre. En 2003, les Argentins avaient perdu d’un point contre les Irlandais et s’étaient classés troisième de la poule derrière…le Quinze du Trèfle.



Cinquième au classement mondial de l’IRB, l’Irlande connaît bien ses adversaires de la poule D. En 2003, elle avait remporté ses matches de poule face aux Argentins et aux Namibiens et s’était classée deuxième derrière l’Australie. Le Quinze du Trèfle débutera la compétition à Bordeaux le 9 septembre face aux Namibiens sans son capitaine Brian O’Driscoll, blessé au visage lors d’un match amical face à Bayonne. Mais l’entraîneur des Irlandais, Eddie O’Sullivan espère voir son joueur sur pied pour les deux matches cruciaux de son équipe face à la France et à l’Argentine. Car les Irlandais auront besoin de toutes leurs forces pour sortir vainqueurs de cette poule, une des plus disputées dans cette Coupe du monde.



La bataille s'annonce rude pour la troisième place



Pour sa troisième participation à une Coupe du monde, la Namibie débutera donc à Bordeaux contre les Irlandais. En 2003, les Welwitschias avaient terminé derniers de la Poule A. Cette année, les Namibiens espèrent inscrire une victoire à leur palmarès en battant la Géorgie à Lens le 26 septembre prochain. Une équipe qu’ils ont déjà rencontrée en juin au cours de la Coupe des Nations de l’IRB en Roumanie mais contre laquelle ils s’étaient inclinés 18 à 26.



Pour la Géorgie, la Coupe du monde commence au stade de Gerland de Lyon le 11 septembre. Ils auront à affronter les Argentins pour leur entrée dans la compétition. En 2003, les Lelos avaient marqué les esprits en inscrivant un essai face à l’Afrique du Sud. Cette année, sous l’égide de leur capitaine Ilia Zedginidze, ils auront à cœur de briller face à la Namibie et d’acquérir ainsi leur première victoire en Coupe du monde.

menelas a écrit:

Marconnet sera prêt, et il vaut mieux pour l'edf.

Bien vu...

O'Driscoll y sera
Brian O'Driscoll, victime d'une fracture du sinus, devrait jouer le premier test-match du Mondial le 9/07 à Bordeaux contre la Namibie.

« On va relever la tête »
Après avoir revu à la vidéo la défaite contre les Pumas samedi matin, Bernard Laporte s’est présenté devant la presse. L’entraîneur des Bleus, déjà tourné vers l’avenir, veut aider ses joueurs à se relever.

Bernard Laporte, avez-vous revu le match ?
Oui, nous l’avons revu ce matin mais cela ne nous a rien apporté de plus. Nous avons déjoué, nous avons été fragiles et empruntés. C’est dommage car nous avons eu un paquet d’avants assez conquérant et dominateur. Nous avons ensuite perdu le ballon trop facilement. Nous avons eu du mal sur les rucks, ils ont retardé intelligemment les ballons. Ce qui nous a vraiment fait mal, c’est de donner aussi facilement des points à notre adversaire. Nous avons un quatre contre un, on doit marquer et on prend un essai en contre. Après avoir pris un ballon en touche, on prend trois points. Tout cela nous a fait mal. Nous avons été un peu fragiles.

Dans quel état d’esprit êtes-vous au lendemain de cette défaite ?
Il va falloir rebondir. Nous sommes tous ensemble et il n’est pas question de blâmer qui que ce soit. On gagne et on perd avec eux. On va relever la tête. Nous avons encore également quelques cartes en main et de l’espoir. Et tant qu’il y a de l’espoir, il y aura de l’envie et de l’enthousiasme.

Comment peut-on expliquer cette fébrilité ?
C’est difficile à expliquer. Il n’y a rien de rationnel. La pression de l’événement a sans doute pesé pour certains joueurs, notamment derrière. Les avants, qui ont eu beaucoup de travail, ont été plus concentrés sur leur match. On a mal fini deux ou trois actions. C’est évident. En défense, il y a eu quelques interceptions qui n’ont pas engendré de points mais des coupures de nos actions. On n’arrivait pas à faire quatre passes d’affilée sans se faire intercepter. Nous n’avons pas été bons dans l’exploitation des ballons. Cela laisse beaucoup d’amertume et de regrets.

« Nous avons brisé le jouet »

Quel va être le message dans les jours à venir ?
Rebondir tout simplement. Les grandes équipes rebondissent. Cette défaite fait mal. Personne ne l’attendait. Nous les premiers. Nous n’envisagions pas un tel scénario. Mais il est là et il faut faire avec. Nous devons digérer cette défaite et repartir du bon pied avec l’enthousiasme nécessaire. Si nous gagnons trois matchs avec ce qu’il faut, je parle des bonus, on se qualifiera. Nous n’avons pas toutes ces cartes en main mais nous en avons encore et nous allons les jouer à fond.

Qu’allez-vous faire avec vos joueurs ?
Ce sont des gens responsables. Nous ne sommes pas là pour leur remonter les bretelles. Ils ont de l’expérience et des sélections. Nous sommes là pour les accompagner, leur redonner de la confiance et analyser le pourquoi du comment. Il faut parler avec eux et les accompagner. Ces joueurs ont tout de même gagné trois des quatre derniers Tournoi des VI Nations. Ce sont de bons joueurs. Nous sommes passés à côté tous ensemble. On doit les remettre sur le droit chemin.

Ce mauvais départ va-t-il changer votre programme la semaine prochaine ?
Non, pas du tout. Tout était programmé et on va continuer à s’entraîner comme c’était prévu. Il faut surtout retrouver de la confiance et de la sérénité. Cela fait partie de la panoplie des grands joueurs et je suis persuadé que nous avons des grands joueurs.

Pas moins de 14 millions de téléspectateurs ont suivi cette rencontre, tous déçus de la prestation de la France…
Ce n’était pas la vraie équipe de France. Nous sommes aussi déçus pour eux. Il y avait un certain engouement et un élan populaire. C’était bien pour notre sport. Nous avons brisé le jouet, nous ne l’avons pas cassé. Tant qu’il n’est que brisé, nous pouvons le reconstituer. On sentait vraiment que c’était un événement. C’’est peut-être pour cela que nous n’avons pas été à la hauteur. Il y a certainement un rapport de causes à effets.

Cédric Heymans
Deux semaines après avoir fêté sa première titularisation à l’arrière face aux Gallois, le Toulousain était forcément attendu au tournant. « Nous allons le tester », avait d’ailleurs prévenu les Argentins. Particulièrement à son aise à Cardiff, Heymans a cette fois souffert. Notamment dans le jeu au pied. Incapable de trouver les touches et de relancer, il a, comme tous ses partenaires, vécu une première période désastreuse. Il aurait même pu coûter un essai si Comtemomi avait eu un peu plus de réussite en contrant le ballon. Lors des vingt dernières minutes, Heymans a davantage été tranchant en attaque. Et plus sûr en défense

Aurélien Rougerie
L’ailier clermontois, brillant lors du dernier match de préparation, a eu beaucoup moins de ballons à exploiter. Sa percée, à la 13eme minute, aura été l’une des rares actions dangereuses des hommes de Bernard Laporte en première période. Il aura été également l’un des plus actifs en deuxième mi-temps avec quelques actions tranchantes. L'un des rares à avoir surnagé.

Damien Traille
Délicate soirée pour le Biarrot. Bien en place défensivement, Traille a quitté ses partenaires quelques minutes après un gros coup sur l’arcade. Frédéric Michalak, entré en jeu et passé à l’ouverture, a ainsi fait son entrée sur la pelouse. A son retour sur le terrain, l’ancien Palois n’a pas réussi à trouver de bonnes touches ni à perforer. Une prestation médiocre.

Yannick Jauzion
Le centre toulousain, pierre angulaire de cette équipe de France, n’a pas été transcendant. Il a bien débuté le match en contrant un drop des Pumas. Mais comme les autres, il a commis quelques en-avant. Loin, très loin, de son meilleur niveau.

Christophe Dominici
Le vétéran des lignes arrières n’a pas eu l’occasion de faire admirer ses jambes de jeu. L’ailier parisien a dû se contenter de défendre. Plus ou moins sereinement. Il est d’ailleurs à l’origine de la pénalité argentine à la 33eme minute. En deuxième période, après un travail titanesque du pack, il n’est pas parvenu à percer. Pas du tout convaincant...

David Skrela
Toujours aussi précieux en défense, l’ouvreur du XV de France s’est montré précis sur ses tirs aux buts (il n’a manqué qu’une pénalité). Un peu moins sur ses coups de pied de dégagement parfois un peu courts ou imprécis. Encore plus dans le jeu où il a été véritablement décevant. Blessé, il a dû laisser sa place à Michalak à la 61eme minute. Le Toulousain aurait pu ramener les Français à deux petits points. Sa pénalité a malheureusement été totalement ratée à dix minutes de la fin.

Pierre Mignoni
Le numéro 9 clermontois a, comme toujours, essayé d’accélérer le jeu. Derrière un pack efficace, il a tenté de combiner. Mais il a commis deux en-avant en début de rencontre. La suite n'a pas vraiment été transcendante. Le mot est faible. Jean-Baptiste Elissalde l’a remplacé à la 73eme minute.

Imanol Harinordoquy
Auteur d’une première mi-temps moyenne, le troisième ligne biarrot a laissé en route quelques ballons. Aussi bien sur les regroupements que dans le jeu avec quelques difficultés sur les nombreuses chandelles argentines. Il aurait pu coûter trois points de plus à deux minutes de la fin.

Rémy Martin
Préféré à Thierry Dusautoir, le troisième ligne parisien s’est montré précieux en touche. Un secteur où les Pumas sont souvent capables de dominer les débats. Il est malheureusement à l’origine de l’essai de Corleto. Sa passe a été interceptée et son comparse du Stade Français, ennemi d’un jour, en a profité pour aplatir 70 mètres plus loin. Malgré tout cela, il n'a pas été l'un des plus mauvais...Remplacé par Julien Bonnaire à la 60eme minute.

Serge Betsen
Il a commencé sa soirée par un bon plaquage. Histoire de garder les bonnes habitudes. La faucheuse de Biarritz a tenté d’arrêter rapidement les arrières argentins. Face à un client comme Hernandez, il a forcément souffert durant 80 minutes.

Jérôme Thion
Avec Pelous, le deuxième ligne biarrot s’est montré plus efficace dans les dernières minutes. Alors que les Argentins étaient surtout redoutés pour leur pack, Thion et les autres ont bien tenu le coup en fin de match. La première heure a en revanche été plus difficile.

Fabien Pelous
Bon sur les impacts, le deuxième ligne toulousain a multiplié les tampons. Le recordman français du nombre de sélections n’a pas réussi à faire la différence. Au contraire. Il a été remplacé à l’heure de jeu par Sébastien Chabal acclamé par tout le stade à son entrée en jeu. Le deuxième ligne de Sale en a profité pour se mettre en évidence rapidement.

Pieter de Villiers
Pénalisé dès la quatrième minute, le pilier parisien a abattu un boulot considérable face à son ami Rodrigo Roncero. Assurément l’un des chocs de la soirée.

Raphaël Ibanez
Le capitaine des Bleus a eu beaucoup de travail. D’abord dans le jeu où il a tenté de contrer les assauts des Pumas. En touche également où les Français ont été dans le ton. Mais aussi lors de nombreux arrêts de jeu. L’ancien Dacquois a alors beaucoup donné de la voix pour replacer ses partenaires. Il a été remplacé par Dimitri Szarzewski à l’heure de jeu.

Olivier Milloud
Le pilier berjallien a, lui aussi, passé un match particulièrement délicat. Face à un pack aussi redoutable que celui des Pumas, le numéro 1 tricolore s’est beaucoup dépensé. Et ce n’est sans doute pas un hasard si les avants français, d'abord à la peine, se sont montrés à leur avantage en deuxième période avec en particulier un temps de jeu énorme à la 46eme minute. Son rival, Scelzo, a d’ailleurs souvent été à la limite.


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COUPE DU MONDE / IRLANDE - NAMBIE : 32-17
Cinq points, c'est tout !

Sans doute surprise par l’opposition offerte par la Namibie, l’Irlande a eu toutes les peines du monde à venir à bout de courageux Africains. Mais l’essentiel est là : la victoire et le bonus. A voir aussi, le film du match.

Dans les coulisses du stade Chabal-Delmas
- Brian O’Driscoll opérationnel. Le capitaine irlandais, victime d’une fracture du sinus lors d’un match « amical » face à Bayonne, a pu tenir sa place pour ce premier match du Mondial. L’équipe alignée par Eddie O’Sullivan ressemblait fort à une équipe type. Seul manquait à l’appel à Shane Horgan, touché à genou. Denis Hickie, qui se plaignait d’une angine, cette semaine, était bien de la partie.

- Le XV de départ irlandais était le plus capé de toute l’histoire avec un total de 743 sélections. Leur précédent record datait du dernier Tournoi des VI Nations avec le match face à l’Angleterre qui avait réunit 720 sélections.

- Pas de star dans cette équipe namibienne qui dispute sa troisième Coupe du monde. Même pas de nom connu. Le pilier et capitaine, Kees Lensing est un des seuls à évoluer au plus haut niveau. Il joue dans la province des Natal Sharks, future équipe du Français Frédéric Michalak.

- Pas moins de 25 000 supporters irlandais avaient fait le déplacement en Gironde. L’hymne du Trèfle a ainsi donné lieu à un grand moment d’émotion dans le stade. Tous pourront profiter de la région durant une semaine avant le deuxième match face à la Géorgie.


Jeu et joueurs

Le jeu
Si l’issue de la rencontre ne faisait aucun doute, la principale information de la soirée concernait le point de bonus offensif des Irlandais. Il aura fallu attendre 49 minutes pour que le XV du Trèfle ne marque son quatrième essai face à des Namibiens courageux mais forcément limités. Deux jours après la victoire de l’Argentine face à la France en match d’ouverture au Stade de France, les joueurs d’Eddie O’Sullivan prennent ainsi la première place de la poule. Et se placent parfaitement dans la course aux demi-finales une semaine avant de retrouver la Géorgie, de nouveau à Bordeaux, et deux avant le choc tant attendu face aux Bleus à Toulouse. Brian O’Driscoll et ses partenaires devraient profiter de la semaine à venir pour faire disparaître de nombreuses maladresses. Sans doute surpris par la résistance des Namibiens et pas encore au point, ils ont réalisé une prestation médiocre face à une équipe pourtant composée de nombreux joueurs amateurs.

Les Irlandais
L’Irlande a assuré l’essentiel : la victoire et le point de bonus. Si le succès est plutôt large, le jeu proposé n’a pas été franchement impressionnant. Loin de là. Bien entrés dans le match, les Verts ont ensuite perdu de nombreux ballons et affiché quelques signes de fébrilité. Des fautes de main inhabituelles sans conséquence face à un tel adversaire. Denis HICKIE a ainsi gâché une très belle occasion en première période. Ronan O’GARA s’est montré nettement moins précis que d’habitude au pied, laissant filer quelques points en route et ratant plusieurs coups de pied de dégagement. Pour son match de reprise, Brian O’DRISCOLL, auteur d’un essai, a bien débuté avant de fléchir un peu physiquement. Le centre du Leinster, toujours capable de gestes de classe, pourra profiter du prochain match pour monter en puissance avant le début des choses sérieuses. Et surtout soigner une blessure à un coude qui l'a obligé à sortir dans les dernières minutes. Andrew TRIMBLE, également auteur d'un essai, a également alterné le bon et moins bon alors que D’ARCY n’a pas eu le rayonnement habituel tout comme Peter STRINGER. A l’arrière, DEMPSEY a constamment tenté relancer la machine. Le pack, largement dominateur en mêlée, n’a pas eu à forcer son talent. Le cinq de devant a passé une bonne soirée. Entré en jeu peu après l’heure de jeu, le talonneur Jerry FLANNERY a marqué le dernier essai.

Les Namibiens
Les Africains, promis à une belle claque, ont fait mieux que se défendre. Soutenus par une bonne partie du public, qui criait « Allez les Bleus », ils ont d’abord clairement affiché leurs limites. Avant de donner quelques sueurs froides à leurs adversaires. L’ailier WITBOOI s’est beaucoup dépensé le long de la ligne et montré, sur quelques actions, sa rapidité. Véritable poison, le joueur des Western Suburbs a logiquement été élu homme du match. Le demi d’ouverture Emile WESSELS, au gabarit de poche, a tenté de bien orienter le jeu avec le demi de mêlée JANTJES. Il a par ailleurs marqué une pénalité juste avant la mi-temps. Devant, les gros ont souffert sans se décourager. Incapables de rivaliser avec leurs homologues irlandais, ils ont été sanctionnés à plusieurs reprises comme sur cet essai de pénalité à la 49eme minute. Mais tous ont donné le maximum en voulant jouer. Au lieu de taper les pénalités, les hommes de Husselman ont ainsi cherché à marquer un essai. Des efforts récompensés à l’heure de jeu par le troisième ligne NIEUWENHUIS. La confiance de plus en plus présente le centre VAN ZYL, plein d’opportunisme, a profité d’une équipe irlandaise de plus en plus laxiste. Cette petite équipe, passée tout près du point de bonus, peut être vraiment fière d’elle. Les joueurs, qui ont terminé la rencontre avec des crampes, ont réalisé un très bon match. Et encaissé ainsi la plus courte défaite de leur histoire en Coupe du monde. C'est dire leurs performances et le niveau des Irlandais...

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XV DE FRANCE :
En panne de leaders

La France, qui alignait vendredi le XV le plus âgé de l’histoire de la Coupe du monde, n’a pas su profiter de son expérience. Aucun des leaders des Bleus n’a su remettre l’équipe sur de bons rails.


L’image résume bien la situation. Raphaël Ibanez et Fabien Pelous quittent la pelouse du Stade de France vendredi soir. Il reste alors vingt minutes à jouer dans ce match d’ouverture, bien mal embarqué face aux Pumas, et les deux leaders du XV de France doivent laisser leur place à Dimitri Szarzewski et Sébastien Chabal. Le bateau bleu est en train de couler et les deux capitaines quittent le navire. L’encadrement tricolore, qui avait opté pour cinq avants sur le banc des remplaçants, choisit de lancer un peu de sang neuf. Quitte à sortir ses deux tauliers. « A un moment, quand tu as la tête dans la gazon, tu ne peux pas faire grand-chose », dira Ibanez du haut de ses 93 sélections, une heure plus tard dans les travées du Stade de France. Christophe Dominici, « le capitaine des lignes arrières » selon le discours maintes fois répété par le staff, et Yannick Jauzion, véritable régulateur, joueront eux tout le match. Sans plus de réussite. Ni d’influence sur le jeu français. En panne de leaders, l’équipe de France a affiché des signes évidents de fragilité et de nervosité. Rattrapés par la pression de l’événement, les Bleus ont étrangement sombré.

Quatre ans après avoir échoué en demi-finale face à l’Angleterre, les hommes de Bernard Laporte peuvent pourtant s’appuyer sur une équipe expérimentée. Le XV de départ aligné à Saint-Denis était ainsi le plus vieux de toute l'histoire de la Coupe du monde avec une moyenne d'âge de 30 ans et 288 jours. « Sur les matchs importants, ce sont toujours les leaders qui passent devant, soulignait ainsi Bernard Laporte mercredi dernier. On va leur laisser prendre les rênes, que ce soit Raphaël (Ibanez), Fabien (Pelous) ou Pierre (Mignoni). On va leur laisser le volant du bus. » Deux jours plus tard, l’accident a eu lieu. Et les Bleus ont pris le mur. Incapables de changer le cap face aux Pumas, et peut-être plus grave encore d’expliquer les raisons de ce revers, les cadres français souffrent forcément de la comparaison avec leurs adversaires. A l’image d’Agustin Pichot, leader charismatique sur et dehors du terrain, les Argentins, eux, ont pu compter sur les chefs d’orchestre.

« C’est d’abord aux anciens de relever la tête en prenant la parole ou par leurs gestes, reconnaît aujourd’hui l’expérimenté Pieter de Villiers. Nous avons la chance d’avoir pas mal de joueurs d’expérience et il faut en profiter. » « On va se dire les vérités, savoir où on veut aller, prévient Dominici, tout simplement transparent lors de ce premier match. C’est compliqué d’être champion du monde mais ça, on le savait. Chaque match est une remise en question permanente. On rêvait d’aller en finale mais il va falloir croire en nous. » L’heure est donc à l’union sacrée. Et les jours à venir devraient être révélateurs sur les véritables ressources morales de cette équipe de France. « J’espère qu’on a des joueurs de caractère, lançait Ibanez après le match. Il faut assumer en grand garçon ce qui nous attend et manifestement, c'était compliqué pour certains. Cela doit venir de nous. Il faut travailler. Le challenge qui nous attend est désormais immense. » Le dernier pour beaucoup d’entre eux. Celui à ne pas surtout pas rater.


*Avoir aussi le post plus haut, sur le match Irlande-Namibie.


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Emission : "Rugby et compagnie". Aux commandes : Pascale Lagorce et Benco (Benoît Cosset). Consultants et invités : Daniel Herrero, Jean-Paul Cazeneuve, Francis Cabrel, Philippe et Nicolas Spanghero (Narbonne, Harlequins), Thierry ????, Virgile Lacombe (Stade Toulousain), Daniel Cazalbou, Esteban Lozada (Arg, Toulon), Mauricio Reggiardo (Arg, Castres). Durée : 62mn (en mp3)

http://www.zshare.net/audio/35369588dcbd5b/

3mn, 4Mo, Sud-Radio
le maul penetrant de la 2nde mi-temps (France-Argentine) : http://www.zshare.net/audio/35734247cb77e9/

France-Argentine - L'essai de Corleto (mp3, 3Mo, 2mn) : http://www.zshare.net/audio/35735501c6a592/