On nous prend pour des idiots...

Voilà ce que l'on peut lire...

"Des Bleus sous contrôle:
Le dopage tient la une de l'actualité sportive ces jours-ci tant dans le cyclisme que dans l'athlétisme. Où en sont les Bleus? Et le rugby ?
En mai dernier, l'Agence Mondiale Antidopage félicitait officiellement l'IRB pour son travail de longue haleine dans le domaine de la lutte contre le dopage. A l'heure où les révélations fracassantes sont légions dans les autres sports, tout est fait pour que le rugby se montre - et soit - propre.

Des contrôles inopinés hors compétition pourront être organisés dans le courant du mois d'août. Pour le Mondial à venir, c'est l'Agence française de lutte contre le dopage, en collaboration avec l'IRB, qui se chargera de l'organisation des contrôles sur toutes les rencontres qui se dérouleront en France, mais aussi en Ecosse et au pays de Galles du 7 au 20 octobre prochain. C'est déjà le cas lors de chaque match internationaux. Deux joueurs de chaque équipe sont soumis à un contrôle par les urines. Un commissaire tire au sort deux numéros de 1 au 22 et les joueurs portant ce numéro sont alors convoqués.

Mais la lutte contre le dopage ne se limite pas à la recherche des anabolisants et autres amphétamines, corticoïdes ou éphédrine dans le cadre même de la Coupe du monde. Comme le souligne le Journal du Dimanche dans son édition du 29 juillet, des contrôles sanguins inopinés sont pratiqués depuis quatre ans sur les joueurs appartenant aux vingt premières équipes du classement IRB.

Au niveau du XV de France, les joueurs sont soumis tout au long de l'année à un suivi longitudinal qui consiste à six prises de sang. Trois sont effectuées dans le cadre du club, et trois en équipe de France. Depuis qu'ils sont réunis au CNR, les joueurs du XV de France se sont pliés à deux prises de sang. A cela, il convient d'ajouter, comme le précise Thierry Hermerel, le doc' des Bleus, au JDD, les contrôles inopinés que peut diligenter le Ministère de la Santé et des Sports."

Alors biensûr, Laporte ministre des Sports va diligenter des controles antidopages inopinés contre l'équipe de France de Laporte entraineur...

Je suis sans doute un idiot car bien que n'ayant aucune confiance en notre casinotier national, j'ai envie de faire confiance à l'IRB, à la WADA, et à l'agenais du XV de France, Thierry Hermerel.

ce que j'ai pu lire en particulier sur le site de l'IRB m'incite à être confiant (ce qui ne signifie pas tout gober). Quant au roi de la roulette et à Lapasset j'attends qu'ils nous disent combien ils ont budgétiser pour la lutte anti-dopage.

Philippe

4 contrôles urinaires par match ?? Ouahh! C'est sûr qu'on va en trouver des adeptes de la seringue !!

Ouf ! je suis soulagé ; notre sport est bien protégé !

Tient, au fait : en juin il y avait une info qui disait que 6 joueurs de rugby avaient été controlés" positifs" aux produits interdits ; Rup's en a pris pour 3 mois pour avoir fumé un joint .

Mais , et les 5 autres ? les supers enquêteurs de la presse sportive ne sont pas capables de nous sortir les noms ?

Ou alors ils attendent le 7 septembre pour faire sensation ?

Vous aves raison : on se moque de nous !

Ca corrobore les déclarations de joueurs disant avoir été contrôlé une à deux fois par an, certains même pas du tout. Et pour les non internationaux uniquement de manière urinaire.
Pourquoi pas un bon serment sur l'honneur de la part des joueurs, ça serait aussi efficace .

Shuren34 a écrit:

Ca corrobore les déclarations de joueurs disant avoir été contrôlé une à deux fois par an, certains même pas du tout. Et pour les non internationaux uniquement de manière urinaire.
Pourquoi pas un bon serment sur l'honneur de la part des joueurs, ça serait aussi efficace .

Il faut taper au porte-monnaies ! Ce lui qui est pris en flagrant délits doit rendre tous ses gains de l'année.

agenais du 84 a écrit:

Il faut taper au porte-monnaies ! Ce lui qui est pris en flagrant délits doit rendre tous ses gains de l'année.

18 mois de suspension pour l'un (Argentine) 24 pour l'autre (Namibie) de la part de l'IRB, c'est déjà beaucoup, non ?

Philippe - contre les doubles peines

agenais du 84 a écrit:

Shuren34 a écrit:

Ca corrobore les déclarations de joueurs disant avoir été contrôlé une à deux fois par an, certains même pas du tout. Et pour les non internationaux uniquement de manière urinaire.
Pourquoi pas un bon serment sur l'honneur de la part des joueurs, ça serait aussi efficace .

Il faut taper au porte-monnaies ! Ce lui qui est pris en flagrant délits doit rendre tous ses gains de l'année.

C'est bien de taper sur les dopés, mais pour moi ça serait mieux de taper sur ce qui les fournissent où les poussent à ce doper.
Pour prendre l'exemple du cyclisme, faut pas croire que c'est une démarche personelle de la part du coureur.
Le problème se situe au passage au professionalisme, le jeune arrive sain, puis l'encadrement lui fait comprendre que si il veut faire carrière, il a intérêt à se charger. Et là combien sont capables de refuser et d'abandonner leur rêve de jeunesse si près du but?
Les vrais coupables sont donc ses types qui gravitent autour des sportifs, car aprés tout ceux-ci paient cher le revers de la médaille niveau santé.

Le problème est beaucoup plus profond dans le cyclisme. Ce n'est pas lors du passage au professionnalisme que les coureurs font le pas vers le dopage. Dans ce sport, les envies de dopages sont précoces et les coureurs y ont recours trés tôt dans leur carrière même dans les séries régionnales. Le problème c'est que le dopage fait partie intégrante de ce sport depuis des décennies et que les moyens offerts sont multiples et permettent trés simplement d'avoir une augmentation de rendement trés sensible.

Le problème du rugby, c'est que les gens dans cet univers croient être si différents des autres sports .
Faut ouvrir les yeux, le dopage dans des séries types fédérales y est aussi présent. Et je suis sûr que nos rugbymen pro n'ont rien à envier aux cyclistes niveau picouses.
D'une les contrôles sont ridiculements faibles pour la grande majorité.

De deux les tests sont quasi-inefficaces. Quand on sait que déjà au niveau d'une prise de sang, il existe des méthode pour les mettre en faillite, alors de simple test urinaire qui même quand ils marchent ne peuvent détecter qu'une trés faibles partie des produits dopants ,ça effraie pas les dopés.

Petit trois les sommes en jeu à l'heure actuelle.

Quatrième point, le niveau d'exigence physique pousse au dopage.

Cinquièmement le développement des préparateurs physique personalisé venus du monde du culturisme.

Pas encore convaincu? Regardez Castaignéde, P.Montgomery entre autre, combien de kilos ils ont pris depuis leur début de carrière. 10 kilos au moins sans perte de vitesse .
Si la LNR, se donnait les moyens pour tenter de lutter un peu plus efficacement contre le dopage comme l'organisation du Tour en ce moment, je ne serais pas étonné d'y voir apparaitre une affaire "festina"

Ton idée selon laquelle le rugby grâce à ses plages de récupération dans le matche est donc moins sujet au dopage, tout comme le fait que cela soit un sport collectif ne tient pas.

Regarde le foot US, sport de dopés par excellence. Des coupures à la toques ce qui fait durer les rencontre 4h, sport collectif où la spécialisation est importante, n'empêche nullement le dopage. Car si évidemment, c'est moins dur au niveau de l'endurance que le cyclisme, le besoin de force brute est trés important. Résultat dopage généralisé et espérance de vie inférieure à 55 ans. Le rugby de part sa nature et de part le fait que les instances minimise la chose, tend vers ce modèle.

Purplehaze a écrit:

Le cyclisme est un sport que je pratique et le rugby un sport que j'ai pratiqué, certes pas au niveau fédérale...mais à part l'aspirine je n'ai pas vu grand chose. Néanmoins je peux affirmer que le dopage est présent de manière beaucoup plus sensible et précoce en cyclisme. On trouve facilement au niveau départemental des coureurs même jeunes qui ont recours à des inhalateurs de corticoïdes. Je précise tout de même que les effets du dopage sont beaucoup plus interessants dans un sport comme le cyclisme de par sa spécificité liée au type d'effort fourni (long et intense).

Le rugby offre des périodes de recupération consécutives aux arrêts de jeu qui permettent aux joueurs de ne pas être en anaérobie tout le long de l'effort fourni. Par ailleurs c'est un sport collectif, ce qui signifie que tous les joueurs ne sont pas sollicités équitablement ou de la même manière.
En revanche en VTT par exemple l'effort est intense sur une période variable de 2 à 3 heures et les plages de récupération ne sont que celles que l'on veut ou que l'on peut t'offrir. Si on a recours à un produit favorisant l'oxygénation du musle (broncho-dilatateur par exemple), la capacité à fournir un effort long et intense est décuplée et les performances sont sensiblement meilleures.

Sur un vélo on est seul face à ses adversaires ce qui fait toute la spécificité de ce sport et, en tout cas à mon sens, ce qui le différencie fondamentalement avec le rugby ou le foot. C'est pour cette raison que le dopage y est si profondément ancré.

Oui mais le vélo ça se pratique ....assis ! Pour moi il y a plus dûr que le vélo : le Marathon ,et le Triathlon! Faut être un peu maso pour aimer ces sports !

Shuren34 a écrit:

Ton idée selon laquelle le rugby grâce à ses plages de récupération dans le matche est donc moins sujet au dopage, tout comme le fait que cela soit un sport collectif ne tient pas.

Regarde le foot US, sport de dopés par excellence. Des coupures à la toques ce qui fait durer les rencontre 4h, sport collectif où la spécialisation est importante, n'empêche nullement le dopage. Car si évidemment, c'est moins dur au niveau de l'endurance que le cyclisme, le besoin de force brute est trés important. Résultat dopage généralisé et espérance de vie inférieure à 55 ans. Le rugby de part sa nature et de part le fait que les instances minimise la chose, tend vers ce modèle.

Décidément nous ne sommes pas fait pour nous comprendre... Je ne faisais que réagir à ta déclaration un peu plus haut ou tu affirmais : "Pour prendre l'exemple du cyclisme, faut pas croire que c'est une démarche personelle de la part du coureur. Le problème se situe au passage au professionalisme, le jeune arrive sain, puis l'encadrement lui fait comprendre que si il veut faire carrière, il a intérêt à se charger. Et là combien sont capables de refuser et d'abandonner leur rêve de jeunesse si près du but?" , ce qui est totalement faux excuses moi de te le dire. La pratique du dopage en cyclisme est avant tout une démarche personnelle et souvent précoce de par la spécificité physique de ce sport.

Tu infirmes mes propos en déplaçant ce débat vers un autre débat, celui du dopage dans les sports professionnels et sur-médiatisés, c'est ton droit le plus strict et tes affirmations me paraissent exactes. Pour en revenir à mon intervention, je doute fort que le dopage chez les jeunes rugbymen se fasse à la même échelle, aussi précocément et avec autant de naturel que chez les jeunes cyclistes.

Pour répondre à l'Agenais du 84, oui certes tu as raison, mais je t'assures que parfois je préfère pédaler debout tellement la selle sur laquelle je suis assis est sujet de douleurs et souffrances...

Purplehaze a écrit:

Shuren34 a écrit:

Ton idée selon laquelle le rugby grâce à ses plages de récupération dans le matche est donc moins sujet au dopage, tout comme le fait que cela soit un sport collectif ne tient pas.

Regarde le foot US, sport de dopés par excellence. Des coupures à la toques ce qui fait durer les rencontre 4h, sport collectif où la spécialisation est importante, n'empêche nullement le dopage. Car si évidemment, c'est moins dur au niveau de l'endurance que le cyclisme, le besoin de force brute est trés important. Résultat dopage généralisé et espérance de vie inférieure à 55 ans. Le rugby de part sa nature et de part le fait que les instances minimise la chose, tend vers ce modèle.

Décidément nous ne sommes pas fait pour nous comprendre... Je ne faisais que réagir à ta déclaration un peu plus haut ou tu affirmais : "Pour prendre l'exemple du cyclisme, faut pas croire que c'est une démarche personelle de la part du coureur. Le problème se situe au passage au professionalisme, le jeune arrive sain, puis l'encadrement lui fait comprendre que si il veut faire carrière, il a intérêt à se charger. Et là combien sont capables de refuser et d'abandonner leur rêve de jeunesse si près du but?" , ce qui est totalement faux excuses moi de te le dire. La pratique du dopage en cyclisme est avant tout une démarche personnelle et souvent précoce de par la spécificité physique de ce sport.

Tu infirmes mes propos en déplaçant ce débat vers un autre débat, celui du dopage dans les sports professionnels et sur-médiatisés, c'est ton droit le plus strict et tes affirmations me paraissent exactes. Pour en revenir à mon intervention, je doute fort que le dopage chez les jeunes rugbymen se fasse à la même échelle, aussi précocément et avec autant de naturel que chez les jeunes cyclistes.

Pour répondre à l'Agenais du 84, oui certes tu as raison, mais je t'assures que parfois je préfère pédaler debout tellement la selle sur laquelle je suis assis est sujet de douleurs et souffrances...

C'était une boutade !

Purplehaze a écrit:

Décidément nous ne sommes pas fait pour nous comprendre... Je ne faisais que réagir à ta déclaration un peu plus haut ou tu affirmais : "Pour prendre l'exemple du cyclisme, faut pas croire que c'est une démarche personelle de la part du coureur. Le problème se situe au passage au professionalisme, le jeune arrive sain, puis l'encadrement lui fait comprendre que si il veut faire carrière, il a intérêt à se charger. Et là combien sont capables de refuser et d'abandonner leur rêve de jeunesse si près du but?" , ce qui est totalement faux excuses moi de te le dire. La pratique du dopage en cyclisme est avant tout une démarche personnelle et souvent précoce de par la spécificité physique de ce sport.

Tu infirmes mes propos en déplaçant ce débat vers un autre débat, celui du dopage dans les sports professionnels et sur-médiatisés, c'est ton droit le plus strict et tes affirmations me paraissent exactes. Pour en revenir à mon intervention, je doute fort que le dopage chez les jeunes rugbymen se fasse à la même échelle, aussi précocément et avec autant de naturel que chez les jeunes cyclistes.

Alors là oui on est pas d'accord. Que certains jeunes se dopent avant le passage au professionalisme, c'est un fait.

Mais croire que cela découle d'une simple démarche individuelle, là je ne suis pas d'accord avec toi.
Qui selon toi, fait mirroiter au gamin une carrière, qui lui explique que si il veut percer, il doit passer par la case picouse? L'entourage évidemment ( entraineurs, responsables d'équipe, etc...).

D'ailleurs il y a quelques temps sur notre journal régional ( Midi Libre) paraissait une interview d'un jeune trés prometteur local (il dominait sa catégorie de jeunes) qui déclarait qu'il abandonnait sa carrière alors qu'on lui proposait un contrat pro. Pourquoi? Car on lui avait fait comprendre que maintenant il devrait se doper. Il a refusé et a tout arrêté. Donc pour ta démarche individuelle et systématique depuis leur plus jeune âge même à un niveau relativement faible, je ne suis pas convaincu à 100%.

Maintenant pour ne revenir au rugby chez les jeunes, demande à Nanoue en MP, elle t'en parlera mieux que moi.