Retraites diplomatiques

Pat de Mérignac a écrit:

Ah...la retraite, un cap difficile, même pour les plus illustres !
Prenez l'ex-capitaine de l'EDF,un certain Raphael Ibanez (oui, oui...celui -là même qui détient le record des expulsions en Coupe du monde et qui fustigeait il y a peu la brutalité et le mauvais esprit des argentins...!)
il va comparaitre devant la Commission de discipline de l'ERC pour avoir piétiner un joueur de LLanelli...!

Il me semble que lorsque certains joueurs arrivent en fin de carrière, ils ont plus de "mauvais gestes" qu'auparavant, comme s'ils "compensaient" leur difficulté...

« Je pars heureux »


Après plus de dix ans passés en équipe de France et 63 sélections, Serge Betsen a décidé de mettre un terme à sa carrière internationale avant de raccrocher dans quelques mois. Une page se tourne pour le Biarrot.


Serge Betsen, pourquoi avez-vous décidé de mettre un terme à votre carrière internationale ?

On ne s’approprie pas l’équipe de France et le fait d’être sélectionnable. Je ne me sentais plus capable de relever tous ces défis. J’ai passé de supers moments en équipe de France. Je voudrais d’ailleurs remercier beaucoup de gens dont vous, les médias, qui m’ont encouragé, soutenu et mis en confiance. Je veux également remercier tous les supporters de sport et en particulier de rugby, mais aussi toutes les personnes qui m’ont permis d’être l’homme que je suis.

L’émotion est grande aujourd’hui pour vous…

Oui, ça fait drôle de voir qu’autant de monde a répondu à ma conférence de presse et d’être près de mes copains avec qui j’ai débuté le rugby ici à Clichy. C’est la fin d’une aventure extraordinaire. Il y a, c’est vrai, beaucoup d’émotion. Ça me touche énormément.

Dans quel sentiment êtes-vous aujourd’hui ?

Je pars heureux car j’ai vécu des moments fabuleux et d’autres un peu plus difficiles. Mais ce qui est important, ce sont toutes les victoires et tous les moments que j’ai vécus avec l’équipe de France pendant dix ans. Lors de la dernière Coupe du monde, sportivement, nous n’avons pas été à la hauteur. Humainement, c’était quelque chose de fabuleux. Je le garderai au fond de mon cœur. J’ai découvert des gens fantastiques et des joueurs qui méritaient d’être là. Le public avait également répondu présent pour ce sport qui véhicule des valeurs que j’adore : la simplicité, la générosité.

« Un tempérament de joueur de l’ombre »

Pourquoi avoir choisi d’annoncer cette retraite à Clichy ?

Car c’est ici que tout a commencé. C’est ici que j’ai découvert les valeurs de ce sport et l’état d’esprit du rugby. Je voulais rendre hommage à tous les éducateurs qui donnent tout pour apporter aux jeunes, comme moi il y a 23 ans. C’est un juste retour des choses. Je suis aussi un banlieusard.

Quels sont vos meilleurs souvenirs internationaux ?

Tous les moments sont magiques en équipe de France. C’est un rêve quand on est gamin de banlieue, c’est un conte de fée. C’est fantastique de porter le maillot bleu et de défendre les couleurs de la France dans le monde entier. C’est un honneur d’avoir été un ambassadeur de mon sport. Je ne garde que des bons souvenirs.

Comment expliquez qu’un joueur de l’ombre soit aussi populaire ?

Je ne sais pas. J’ai essayé de donner au rugby ce qu’il m’a apporté. Mon tempérament de joueur de l’ombre me va très bien. Cette popularité vient peut-être tout simplement du fait que le rugby est un sport collectif où l’on a besoin de tout le monde. A chaque fois, j’ai eu la chance du prendre plaisir à tout faire sans rien attendre en retour. Les valeurs de simplicité et de générosité font partie de ma personnalité. En cela, j’en suis fier et je remercie encore tous les supporters qui se sont approprié mon jeu et mon état d’esprit. Grâce à eux, j’ai su avoir du courage et de la force pour aller plus loin.

« Pas envie de finir sur une frustration »

Vous avez pourtant pensé à continuer l’aventure avec les Bleus…

Oui, c’est vrai. Le fait d’avoir été capitaine à deux reprises ces derniers mois m’a redonné une nouvelle jeunesse. J’avais annoncé que c’était l’un des derniers grands objectifs de ma carrière mais je n’avais pas envie de finir sur une frustration avec ce dernier match contre l’Argentine pour lequel j’étais dans les tribunes du Parc des Princes. Tout ça aurait pu me permettre de postuler. Mais j'ai eu une blessure (ndlr : pubalgie) juste après la Coupe du monde qui me cause des soucis. Même si j'ai pu rejouer avec mon club, je ne suis pas à cent pour cent pour postuler à une éventuelle sélection.

En avez-vous discuté avec Marc Lièvremont ?

Oui, je me suis entretenu avec lui simplement pour lui dire ma volonté d'arrêter. Le plus important aujourd'hui est que Marc puisse travailler dans de très bonnes conditions et qu'il puisse amener l'équipe de France à la victoire et surtout à la réalisation de son objectif qui est la Coupe du monde 2011.

La nomination de Lionel Nallet a-t-il précipité les choses ?

Non, pas du tout. Lionel a été choisi en tant que capitaine pour l’homme qu’il est et ses performances. Je le félicite aujourd’hui et je lui souhaite bonne chance pour l’avenir.

Quels seront désormais les tauliers après la retraite de nombreux cadres, Pelous, Dominici, Ibanez et vous ?

Il y aura des joueurs comme Jauzion, Bonnaire, Dusautoir, Elissalde et Yachvili. Il y a beaucoup de noms et de personnalités. L’équipe de France n’appartient à personne mais chaque joueur doit apporter son empreinte pour que le maillot bleu puisse briller au plus haut niveau.

« Je n’oublie pas Biarritz »

Comment va évoluer cette équipe de France désormais ?

Bien. Je serai à 100% derrière eux. Il faut tout simplement donner à cette nouvelle équipe les moyens de se réaliser. Cette nouvelle génération a du talent. Il faut lui permettre de réaliser de bonnes performances et amener l’équipe de France à ce qu’elle n’a jamais pu avoir, à savoir un titre de champion du monde.

Votre carrière a également été marquée par une belle fidélité avec le Biarritz Olympique où vous avez débuté en 1992 ?

Oui, je n’oublie pas Biarritz. Ça reste une histoire particulière. J’ai vécu dix-sept ans de hauts et de bas à Biarritz. Mais à chaque fois, l’enthousiasme et une envie sans faille. Je remercie les dirigeants du BO de m’avoir permis de me réaliser sportivement et d’avoir mis en place pour que je puisse connaître des moments de rêve et gagner des titres de champion de France et être international. C’est toujours particulier d’évoquer Biarritz et le pays Basque.

Qu’allez-vous faire après avoir définitivement mis un terme à votre carrière de rugbyman en juin ?

Il y a des projets en cours. J’ai monté une entreprise à Biarritz (ndlr : le Spa Kemana). Je suis président de mon association « Les Enfants de Biemassy ». Je vais pouvoir prochainement m’occuper de tout ça à plein temps. Je suis ouvert à d’autres propositions. J’ai acquis une expérience grâce à ces dix années en équipe de France. J’aimerais la faire partager à des jeunes. Le rugby est devenu professionnel. Aujourd'hui, il ne suffit pas de bonne volonté pour que l'on gagne, pour que l'on arrive à atteindre des objectifs. J'aimerais mettre à disposition de mon sport mon expérience, tous les outils qui m'ont permis d'être performant.

Rugby 365

XV de France: à ceux qui ont raccroché

Depuis la fin de la Coupe du Monde, le paysage du XV de France a quelque peu changé. De nouveaux sélectionneurs, une nouvelle philosophie et des départs...et quels départs! Retour en statistiques sur ces illustres joueurs qui ont ravis nos yeux d'amateurs de rugby tant d'années, et qui ont décidé de raccrocher les crampons, en équipe de France ou totalement...

Avec l’arrivée du triptyque Marc Lièvremont / Emile N’Tamack / Didier Retières à la tête du XV de France, le rugby français s’apprête à vivre une nouvelle aventure, prenant certes exemple sur les expériences passées, mais prête à bâtir du neuf… avec du neuf. En effet, si trio fédéral veut construire sur la durée, il va sûrement piocher dans les rangs des jeunes pouces tricolores, tout en laissant les clés de la Maison Bleue à quelques joueurs expérimentés… preuve en a été faite avec la nomination de Lionel Nallet capitaine de la sélection.

Mais cela sous entend que les plus anciens ne devraient pas être de l’aventure pour la plupart, d’autant que plusieurs d’entre eux ont dit adieu au XV de France depuis la fin de l’année précédente ou depuis le début de la nouvelle… et quels joueurs ! Le premier, et pas des moindres, fût Fabien Pelous, le tricolore le plus sélectionné de l’histoire, avec 118 caps (et 2ème joueur mondial après Gregan et ses 139 apparitions sous le maillot Wallabies!). Le 7 novembre 2007, la poutre maîtresse des bleus et du Stade Toulousain annonçait sa retraite internationale, afin de se consacrer à 100% à son club, puis à sa famille à la fin de la saison. Régulièrement blessé ces derniers mois, il avoua que son corps, de plus en plus meurtri, lui réclamait ce départ.

Début 2008, les choses se sont accélérées avec plusieurs retraites. Le premier de la liste a été l’ailier parisien Christophe Dominici, le 6 janvier. Après 67 sélections et 25 essais, dont 8 en Coupe du Monde, ce qui fait de lui le recordman français de la discipline dans cette compétition, le finisseur de poche a préféré prendre du recul avec les Bleus… de France, car avec ses coéquipiers du Stade Français, il a prolongé le bail de deux années.

Vient ensuite le capitaine courage de la dernière Coupe du Monde, Raphael Ibanez qui a annoncé son départ le 10 janvier. Véritable figure de proue du pack tricolore, le taureau Landais a su revenir à son meilleur niveau après une première retraite, anticipée, qui ne l’a pas satisfait. Récent Champion d’Europe avec les London Wasps, avec qui il va finir la saison, et peut-être rempiler pour une pige, il quitte les Bleus après 98 sélections, un record pour un talonneur.

Dernier en date, le 16 janvier, le troisième ligne aile biarrot, Serge Betsen, a annoncé qu’il ne mettrait plus ses plaquages destructeurs à disposition du XV de France, ni du B.O. en fin de saison. Réputé dans le monde entier, où il est considéré comme le meilleur plaqueur du monde, il laissera son empreinte sur tous les terrains et les corps de la planète, et particulièrement chez nos amis Britanniques qui le surnomment l’équarisseur biarrot… Jonny Wilkinson peut en témoigner depuis un match du Tournoi des VI Nations 2002 où il fut littéralement muselé par le joueur d’origine camerounaise… ses nuits en sont encore hantées !

Avec ces quatre vieux grognards qui arrêtent, c’est une belle page du rugby tricolore qui se clôt. Au niveau national, ils comptabilisent 835 matches de première division, 683 points en 136 essais et un drop, 10 titres de Champions de France… Au niveau européen, ce sont 242 rencontres de coupe d’Europe, 275 points inscrits en 55 essais, trois victoires en H Cup et une en Bouclier Européen… En sélection, ils comptent 346 sélections dont 290 en tant que titulaires, 78 capitanats, 250 points en 50 essais…

Messieurs, infiniment merci…

Ligue Nationale de Rugby

Quant je vous disais que l'on aurait pas mal de lecture d'ici dimanche 14h.

Kawa a écrit:

Quant je vous disais que l'on aurait pas mal de lecture d'ici dimanche 14h.

Pas jusqu'à 14 h parce que je serai déjà au stade Armandie.

kes ke tu fais au stade Armandie?

coucougne a écrit:

kes ke tu fais au stade Armandie?

C'est selon, soit je vais crier très fort pour encourager nos joueurs, soit je vais être si stressée que je ne dirai rien du tout !

traverse le terrain déguisée en pom pom girl que je puisse te voir sur ma téloche

coucougne a écrit:

traverse le terrain déguisée en pom pom girl que je puisse te voir sur ma téloche

Une autre fois, quand tu seras là. Tu viendras avec moi ?