Voilà sa nouvelle livraison à l'occasion du match de samedi contre la section...
Au SUA, vraiment, on sait remercier les entraîneurs
:Thierry Dumas
Il faudra penser à dire merci à Alain Tingaud pour cette belle soirée. En refusant d'inviter plus longtemps le trio Broncan-Stoltz-Bouic sur le banc du SUA, le président a sans doute créé les conditions de ce que Mathieu Dourthe a appelé samedi « la furia agenaise ».
Réductrice, la vision ? « C'est sûr qu'on était hyper-motivés, réagit Thomas Soucaze, mais il y a d'autres éléments à prendre en compte comme notre bon match à Toulon et le fait qu'on n'ait plus rien à perdre. La météo nous a aussi aidés pour développer ce beau jeu. » Ouais.
Ou alors, c'était l'envie de plaire, tout simplement. Et donc de se trouver un club. « J'essaye de montrer qu'on peut me faire confiance. Ça s'est bien passé pour moi », reprend le troisième ligne centre, en fin de contrat. « J'avançais sur chaque impact comme l'ensemble de l'équipe d'ailleurs. Mais quand je vois que j'ai zéro contact actuellement, j'hallucine. »
Hommage à Som. Au sein de ce regroupement d'intérêts, il y a aussi Peïo Som, qui, après avoir souffert du désamour du club en novembre, montre qu'il méritait mieux que ce ''on préfèrerait que tu t'en ailles''. Comment vouloir se séparer d'un tel capitaine ? « Il a été fabuleux, s'enflamme Thys Stoltz. Très tôt, j'avais vu ses fines qualités de leader. »
La performance réalisée par Peïo l'a ému. « Je suis si heureux pour les joueurs », souffle-t-il, les yeux bleus grands ouverts. « C'est pourquoi je suis venu près du terrain à la fin. Je voulais être avec eux », se lâche le coach des avants.
Cette émotion, Henry Broncan l'a sans doute ressentie. Mais puisque son entourage lui dit souvent qu'il ne sait pas aimer, on aperçoit désormais autre chose derrière ses sobres déclarations d'après-rencontre : « On a marqué cinq essais, mais on en a laissés autant en route. Je suis content de notre esprit d'initiative, mais il reste encore du travail ». Le sien s'arrête bientôt, c'est pourquoi les joueurs ont pensé à une idée de cadeau : les demi-finales.
Après tout, Christian Lanta et Christophe Deylaud avaient eu le leur il y a deux ans, avec un ticket européen. Au SUA, on peut dire ce qu'on veut, mais on sait remercier les entraîneurs.
Sud-Ouest aurait-il les mêmes problèmes d'ajustement économique que le Sporting? Font-ils d'une pierre deux coups? Utilisent-ils un seul et même "plumitif" pour deux sections du journal... "Suivi du SUA" et "Chiens de pipoles écrasés"... mais alors sous quel autre nom Dumas (pas Alexandre...) signe-t-il ses autres "paragraphes de mots avec des ponctuations"? Qu'il est dur et ingrat le métier de journaliste aujourd'hui... la presse d'analyse et d'opinion a laissé sa place à l'insinuation. La faute à qui?